Quand les ombres bougent

Les quelques badauds du voisinage de la bâtisse pouvaient remarquer ses derniers temps qu’il y avait un étrange trafic de personnes, allant et venant du bâtiment délabré… Non, en fait ils le réalisaient car cela devenait plus évident, il avait toujours été ainsi. Il fallait croire que le petit groupe des Griffes d’Ammoth laisser derrière au départ des forces en partance du Harad s’étaient faites très discrètes… Etrangement, ses derniers jours ils n’offraient pas tant d’attention que cela à leurs couvertures.

Cette altération de politique n’allait pas forcément à leur avantage, la milice les savaient moins nombreux et osaient plus souvent que la normale des descentes dans leur quartier. Cela aurait été impossible quand toute la ligue était présente à la cité blanche tant leur emprise sur leur térritoire ne permettait aucune venue de la milice sans invitation...

Les projets des Griffes en présence restaient cependant toujours inconnus envers l’inculte : leur organisation et communication étant strictement réservé aux membres même de la ligue. Leur étrange manière à afficher leur activer laissa planer des soupçons. Ainsi, la plupart du temps, les miliciens osaient s’approcher afin de pouvoir surveiller la bâtisse, espérant deviner quelque chose des intentions de ses habitants.

Rien ne s’échappait, nul mot. Mais les sinistres mercenaires allaient et venaient comme des abeilles bien disciplinés recueillant leur miel en un lieu farouchement tenue secret de toute concurrence.

Pour les quelques rumeurs qu’ils laissent volontairement planés, ils rouvraient certains de leurs entrainements au publique. Le ragot le plus commun voulait qu’ils cherchent de nouvelles recrues. A quelles fins ? Encore un casse-tête pour la milice.

Les troubles dans le quartier de la bâtisse, il y en avait. Mais leur allégeance était connue, on ne s’attendait pas d’eux qu’ils agissent tel des criminels. Leurs manies à agir dans le dos des gens et pour leur propre compte laissaient cependant la milice sur le qui-vive… Beaucoup de gens n’aimaient pas les mercenaires et le commun des mortels n’apprécient naturellement pas les personnes qu’ils n’arrivent pas à comprendre. Les Griffes d’Ammoth maitrisaient l'art d’être incompréhensibles.

La veille Bâtisse n'était plus l'active fourmilière d'antan, à l'époque où elle avait investit par les Griffes lors de l'allégeance de cette guilde au royaume du Gondor. Qui d'ailleurs était symboliser par la promotion au rang de stratège au sein de l'armée de leur capitaine, le désormais disparu Silence.

Disparu... Mort ou vif, c'était une question que se posait quotidiennement l'état major en présence au Mintas Tirith.
Ils s'étaient procurés une orbe d'omniscience, mais celle ci avait ses limites. L'on ne pouvait traquer l'introuvable. Les Griffes restaient les maitres incontestés de leur art: sournois et roublard.

Les dunes au loin, le desert à perte de vue... La blonde archère qui c'était auto-proclamée capitaine en l'absence de ses deux supérieurs, recherchait inlassablement ses derniers à travers l'orbe. Elle y passait tout son temps, néglieant l'organisation de la Bâtisse.

Heureusement, il restait encore une bonne dizaine d'hommes compétents -si l'on excluait le paquet de recrues en formation- qui huilaient les rouages de leurs liaisons sociales dans la cîté... Aussi peu honnètes soient elles.

Le quartier de la Bâtisse était le pire endroit où l'on pouvait être assigné en tant que milicien. A moins d'être sacrément chanceux et de découvrir un grain de sable expliquait le pourquoi du comment d'un des nombreux traffic des griffes : de quoi finir sa vie pépère grace à de généreux pots de vins.
Cependant, les Griffes prennaient d'inconcevables précautions, nul milicien n'avait encore eut pareille chance. A croire que le moindre pet était dissimulé.

Morgoth avant de partir pour Dol-Amroth reppassa par la vieille Batisse.
Aprés tout il faisait toujours partit de "Griffes d'Ammoth"...
Il entra regarda un peu partout et vhercha Douleur, qui a priori était réster au bercaille...
Il faisait un léger bruit à cause de son armure... Assez pour qu'on le repère.
Mais c'est ce qu'il voulait. Il était connu de toute les "griffes", encapuchoné il sera recconu de toute façon... alors autant gardé les vieille habitudes!!!

Un grand gaillard maigrichon, jouant avec bourse pleine qu'il faisait bondir dans sa main gauche, s'approcha du dit "Dédain".
Son éloquence et son charisme certain rappela bien vite à Morgoth le nom de l'individu : l'Innocent. C'était, après tout, l'espèce de porte parole non officielle de la ligue envers la population qui méconnaisait les Griffes, généralement les civiles. Pour ce faire, l'Innocent était le type parfait pour appaiser les peurs et feindre l'amitié.

- Vérole, si ce n'est pas ce vilain Dédain qui fait fuir les noirs de peau.
M'était bien sembler avoir revue les jeunots en ville, pas en ta présence c'est sur.
Je sais que généralement l'on profite de son grade pour tourmenter la bleusaille, mais tu n'as jamais vraiment repointé le bout de ton nez !

A voir sa mine, l'Innocent savait plus qu'il le voulait le laisser sous entendre. Il posa une main sur l'épaule de son frère d'arme et l'invita dans une promenade autour de l'apparente miteuse Bâtisse. Il reprit avec un ton indescriptiblement plus sérieux, comme si la minute d'avant le luxe ne lui avait pas été permit.

- Nous sommes tous conscient de cette campagne au Harad et ce qu'elle a signifier pour toi. Cependant, tu ne t'es pas donner le soin de huiler la grande machine. Silence avait confiance en toi, Ronfleur t'as craint et laisser vaquer.
Tu as récement fait des choix, des décisions. Ton appartenance aux héritiers d'Ammoth est remise en question.
Pour l'instant, Douleur à son attention ailleurs. Mais si Silence revient, tu auras des comptes à rendre. A moins que tu ne sois plus malin que tu ne le paraisse et nous prépare un joli coup.
Faire partit de la famille n'est pas un droit offert à tout le monde. Tu n'as pas assez vecu dans nos rangs pour être un risque en cas de dessertion et puis je pense que Silence le prendrait mal si l'on venait à te retrouver mort.
Mais retient bien cela, il faudra que tu nous fasses un bilan de toute cette liberté que l'on t'a offerte. Pense bien que tes relations, tes amitiés... Tout événement permis ont été une opportunitée pour que tu en sache plus... Mais pas seulement à ton profit. Souviens toi juste de la famille...

Il tourna son attention vers Morgoth, réalisant soudainement en voyant son expression qu'il aurait tout de même dut faire une pause pour lui laisser la parole.

Morgoth se tourna vers lui dans un silence quasi-morbide, "Innocent" put reconnaitre l'elfe noir mais quelque chose d'autre était la!! Quelque chose de plus puissant que ne l'était Morgoth qui gardait les yeux fermés :

-Sais-tu au moins ce qu'il s'est vraiment passé pendant la semaine où personne n'avait vraiment de mes nouvelles??? Sais tu vraiment qui je suis!! Ou plutôt qui je suis devenu!! Ce qu'ils croient avoir detruit en moi n'a été que renforcé... Mais reste en léthargie!!!
J'avais fait mon devoir, j'étais confiant, je pensais pouvoir revenir ici pour apprendre un peu plus du metier de mercenaire!!! Mais des choses arrivent auxquelles on ne s'attend pas arrivent souvent!!!

L'elfe ouvrit les yeux, et laissa voir non pas des globe occulaires noir de jais, mais un vide infini dans ceux là, des ténèbres essayant de sortir d'une prison de lumière et de marbre.

-Je n'ai pas déserté, et si Silence était dans les environs, ce qui ne m'aurait pas étonné, il le sait bien!!! Douleur ne peut elle vriament pas être disponible ou alors si je force un peu la "MAIN"!!!!!!!

Morgoth avait saisit la main de la "Griffe" et l'avait serrée puis éjécté l'homme...
L'elfe continua vers l'étage superieur, mais avant de prendre les éscalier il ajouta :
-Ne pose plus jamais une main sur moi!!!Je t'y reprend ne serai-ce qu'une fois... tu te retrouvera un deux partit distinctes!!!

Puis il monta les marche.

L'Innocent se releva sans hâte, massant sa main endolorit.

- J'ai peut être râté un épisode, mais si tu as la prétention de ne pouvoir faire qu'à ta tête, tu regretteras de ne t'être pas souvenu de ton précédent passage !

Deux hommes sortit de nul part et armés de gourdins se tenaient en haut de l'escalier menant à l'entrée. Ils n'étaient pas ouvertement belliqueux mais leur posture en disait long quand à leur rôle.

Avant que les deux entités - Morgoth et les deux recrues - n'entrent en contact, des volets à l'étage battèrent le mur. Une silhouette se penchat à l'extérieur pour voir ce qu'il se passait en contre bas.
Morgoth pu relever son regard vers la nouvelle interruption mais fut gêner dans sa visibilité par le contre jour.
Un gloussement féminin résonna cependant d'en haut, rappelant d'anciennes mémoires à l'elfe.

- Je suis comblée, des hommes se battent pour moi... Voyons, laisser le entrer... Il est de la maison, après tout.

Les deux recrues s'échangèrent un regard avant de fixer l'Innocent qui haussa les épaules d'un air défaitiste. Ce dernier se rapprocha et prit l'allure du pas à Morgoth. Une recrue resta dehors, laissant un trio rentrer à l'intérieur.

En passant dans la salle de réception, Morgoth pu reconnaitre Ronfleur en train de converser avec un étranger, Pénitence non loin derrière.

Ils passèrent dans le hall, entrangement bombé, à croire que tout le monde était dans le coin. Cependant, beaucoup de têtes étaient nouvelles : Les Griffes avaient dut profiter de la campagne au Harad pour pré-selectionner des hommes de talent.
Douleur apparue, descendant de l'étage. Elle arborait un élégant sourire qui lui allait à ravir, fait rare surtout ses derniers temps alors qu'elle semblait emplie d'autant plus de tristesse sans la présence de ses supérieurs.

- Allons à la cuisine pour discuter, Morgoth.
L'Innocent, vide le lieu et empèche toute oreille indiscrète de s'approcher, le temps de notre petit tête à tête...

Le gaillard s'executa, suivit de près par la recrue. L'instant d'après, ils bousculaient trois types hors de la cuisine. Douleur hocha la tête d'un air satisfait.

Le duo s'installa à une grande table, encore recouverte de casse-dalle et de spiritueux. Douleur se servit, bien à l'aise, un verre d'alcool fort.

- Alors Morgoth, qu'a tu as me raconter depuis tout ce temps ?

Morgoth s'assit enleva sa capuche...
Il garda fermé ses yeux, peut être par honte devant une femme puis il répondit d'une voix sourde :
-C'est long et compliqué!! Et douloureux pour moi...je peut peut être tenter une chose apprise grace aune experience spéciale...
Morgoth Posa sa main sur le front de la jeune femme qui recula sur sa chaise et se la tint pendant quelques seconde...
Pendant ces quelques secondes, le temps ralenti pour elle, et le noir fut...
Mais juste aprés des images occillèrent d'abord dans sa tête puis se stabillisèrent... Elle vue tout... Du depart de Morgoth de Minas-Tirith, a son entré au harad, puis sa nomination en temps que general, la bataille....puis les ténèbre d'un mal trop puissant pour être imaginé par un humains ne l'ayant jamais eu en face "le noir ennemi du monde", l'âme de son frère se sacrifiant pour lui... Puis le vide revint quelque instant, et la les images réaparrurent avec le voyage de retour, la recherche du groupe avec lequel il avait fait connaissance, les recrues des griffes lui donnant un peu d'eau et les suivants, puis son arrivé a Minas-Tirith...
A partir de la elle releva la tête, qu'elle avait endolorie a cause de cette experience risquée...
Morgoth lui avait la tête baissée et réspiré avec sacade...
-Je n'aurai pas du...c'etait trop risqué et utiliser les pouvoir de mon fr^re avec mon corps est trop érintant pour moi...

L'elfe bascula dans les ténèbres...un peu de repos...mais mérité peu etre...

Le bruit fut assourdissant d'ailleur...lourd était son armure tombant au sol et brisant la chaise sous le poids...un poids étrange pour un elfe, même en armure...

Douleur reprit difficlement pied sur la réalité, elle avait prit l'habitude de voyager avec l'Orbe d'omniscience mais cette expérience dépassait son entendement. Elle secoua vivement la tête, comme pour chasser une sueure invisible. L'instant d'après, elle beugla un ordre et l'Innocent accouru en trombe dans la cuisine.

- Aide moi à le porter aux dortoirs... Il doit bien y avoir un lit de libre pour lui...

Le grand homme souleva Morgoth sous les bras en grognant. Peu de temps après, il déposèrent l'elf dans un des lits à l'étage.
Douleur à son chevet préparait quelques remèdes dans l'attente de le revoir émerger.

Le bruit etait assourdissant, les sens de l'elfe était eveillé au maximum, io n'ausa pas ouvrir les yteux de peur de devenir aveugle...

Il bougea la main cherchant quelque chose. Ou était il??
Un matelas!
Sur un lit il avait été posé!
Il murmura pour ne pas s'assourdir plus qu'il ne l'était deja :
-Plus de bruit....s'il vous plait...j'entend trop fort!!!

L'elfe se sentait lourd pour la premiere fois de sa vie... mais c'était aussi la premiere fois de sa vie qu'il utilisait des capacité mental...

Douleur jura à voix basse, fixant d'un air sévère l'elf.

- Si au moins Trivam était dans le coin, il a toujours des réponses à tout, lui ...

Elle n'ossa rien dire de plus, craignant de générer une réaction involontaire de la part de Morgoth.
Qu'il prenne son temps, c'était mieux...

Les sens de l'elfe s'attenuèrent... son visage qui était crispé par la douleur, se détendit puis il ouvrit les yeux :

-Douleur, vous avez vu les images au moins?? Que je n'ai pas vecu se calvaire pour rien!!

Morgoth était un peu sonné mais il pu se lever. Il regarda la "griffe" quelques seconde, comme si il la sondé...

Douleur fit une grimaçe. Elle ne portait pas son pseudonyme pour rien, elle savait endurer...

- L'expérience était quelque peu... Inattendue. Mais j'ai mémoriser l'ensemble.
Ca va mieux ?

- C'est le chaos général dans mon esprit, je ne sait pas mettre les images en place pour les transmettre, vraiment désoler!! mais au moins vous savez se qu'il m'est arrivé et le pourquoi je ne suis pas revenu avant aujourd'hui!!

Morgoth était troublé, mais allait mieux. Il dit alors :

- Maintenant que faites vous sans "Silence"? Moi je me doit d'aller aider Dol-Amroth, car cette cité est elfique et de plus elle fait partit du Gondor, si vous voulez m'accompagner je ne le refuserai pas car de laide sera toujours la bienvenue!!!

Il regarda la jeune femme intensement :

- Vous avez changer. Vous êtes plus... je ne sait comment le décrire!!

Dédain était presque géné....

La jeune femme se redressa, prennant un air dur et autoritaire. Elle était toujours son supérieur.

- Les Griffes restent les Griffes. Avec ou sans Silence. Le rôle de capitaine me revient, bien que cela soit temporaire vu qu'il serait encore en vie, à preuve du contraire.
J'ai envoyée Venin au Harad pour qu'elle retrace leur périple, cela fait un moment que nous n'avons plus eut de retour de leur part.

Elle tenue sans peine le regard de l'elfe, elle semblait pouvoir encaisser d'avantage que cela. Après tout, elle ne semblait pas traumatiser de tout ce qu'elle avait vue...

- Tu es libre de faire ce qui te chantes Dédain, tant que tu nous oublies pas. Des rapports seraient appréciés. Pas tout le monde n'est d'accord avec ta présence dans la ligue, mais ta liaison particulière avec Silence te préserve d'une haine trop farouche.
Si le Roy nous l'ordonnes, nous irons à Dol Amroth. Sans quoi, nous sommes libre... Et en ce qui concerne cette cîté, elle n'a pas assez de valeur pour que l'on y risques sa vie.

Elle fit une pause pour inspecter l'attitude de Morgoth avant de reprendre

- Ceci dit, si cela t'intéresse je peux te joindre quelques recrues pour que tu continus leur formation "sur le terrain"

Morgoth n'apprecia pas le "pas assez de valeur", apres tout c'était une cité elfique a l'époque... oàu dumoins faite par des elfes :

-Je ne remet pas en cause votre grade, et ne remet pas non plus en cause les "Griffes", loins de la!!
Sinon pourquoi pas, donnez moi des recrues que j'entrainerai.
Il auront interet a suivre!!...

Il coupa puis il reprit quelques secondes aprés :

- Un rapport... Facile a dire, dois-je mettre tout se que j'ai vecu au niveau spirituelle, puisque je n'ai fait que cela aprés tout a par les voyage et la bataille?? Sinon et bien les rapports attendront!!

Morgoth se leva et dit avec un sourire :
- Ah oui "Autoritaire" c'est le mot pour vous decrire..."Madame"!!!

Puis il alla vers la sortit...

Douleur souria en coin.

- Tu es, après tout, toi aussi une recrue, Dédain...
Je t'assignerai des recrues, mais ils serront des camarades, non pas tes esclaves.
Ronfleur à fait quelques érreurs de recrutement au Harad, nous travaillons à purger de nos rangs ses personnages peu intéressants.
Cependant, les autres sont digne d'intéret, même si leur réelle formation ne fait que commencer... Tout comme la tienne.

Elle fitu ne pause avant de reprendre, se relevant avec lui.

- Pour ce qui est de rapports : toute information relative à la politique interne ou externe, mouvements de troupes, referencement de guildes, archivage de personnages singuliers du type contrebandiers, bandits etc. Les rapports sont un peu à prendre comme... Un étude chirugicale sur la localité. Il ne s'agit pas de retenir le nom du fermier qui vend ses vaches au plus bas prix, mais bel et bien d'informations souvent garder secrètes et don on arriverait, pas le biais de subterfuges ou non, à découvrir des indices ou des faits. Que cela nous affectes ou non, c'est sans importance. Les rapports servent à nous tenir informer, que l'on ne soit jamais surpris. Que l'on sache par exemple par avance qu'un tel dirigeant plannifie un raid, qu'une alliance est sur le point d'être bafouée, qu'un assassin a recu un contrat pour un tel, qu'un renomme marchand est de passage à tel endroit... etc.

Douleur plissa les yeux, fixant Morgoth une dernière fois avant de le laisser s'en aller.

- Il faudrait peu être que tu t'investises d'avantages, que du continus tes formations. En tant que membre, elles ne te couteront rien, si ce n'est du temps... Un elf peu se permettre cela néamoins.

Elle l'autorisa enfin à prendre congé en se décalant et hochant de la tête positivement. L'Innocent, non loin, allait l'escroter jusqu'à la sortie.

Morgoth dit alors :
-Du temps j'en ai effectivement...

"Si elle savait..."

Il quitta la salle depassant l'Innocent avant que celui ci n'est pu faire quelque chose......

Le fait que Morgoth eut prit l'iniative de bouger avant d'être autoriser n'empècha cependant pas l'Innocent de le rejoindre et de l'escorter jusqu'à la sortie.

- Bonne continuation, Dédain. Tes compagnons te rejoindront sous peu, ne prend pas la peine de les attendre, ils te trouveront.

Le grand homme retourna dans la batisse une fois que l'elfe ce fut éloigner du secteur.

Morgoth lanca un regard en arriere et dit :
-Merci camarade...

_____________________________________________________________
Retour des ecuries :

Morgoth arriva a cheval, il attendit les recrues...
Elles devait bien etre la!! Ou alors dans la batisse.
Morgoth se disait que faire attention aux recrues était la meilleur chose a faire, aprés tout se sont des "griffes" tout de même, celle qui ne sont pas faite pour ca abandonneront avant a fin de toute facon alors autant laisser faire...

Deux drôles de types, d'une allure ouvertement bélliqueuse, attendaient devant la batîsse. Le batiment était visiblement vide, comme d'habitude pour l'oeil non avertit.

Les gaillards aux airs de bandits se rapprochèrent du cavalier. Ils sondèrent les environs comme s'ils s'attendaient à y voir surgir la réincarnation de Sauron. Ils firent halte une fois arrivé à la très réconfortante portée de cinq mètres.

Le premier, un type chauve et tout aussi costaud que son second, un oeil en plus, prit la parole. Sa voix était caverneuse et imperciptiblement méfiante.

- J'imagine que c'est vous le dit "Dédain".
Moi c'est Thorek, lui Cyclope.

Thorek descendit son regard et fixa le cheval un instant. Il se retourna vers son camarade le plus proche et ils échangèrent un regard lourd de sens.

- On ne nous avait pas prevenu sur les moyens de locomotions... Va falloir qu'on s'adapte j'imagine.

L'autre bonhomme répliqua aussi tôt, presque impulstivement, trainant les "s" comme un serpent.

- Et sssi nous allions voler des ssscheveaux à l'écurie en passssant ?

Ils avaient certe de drôles d'idées, restait à savoir quels étaient leurs réels talents.

Morgoth les regarda d'un air affligé, surtout envers celui à l'accent de "serpent" il répondit :
-Voleur en plus..."Ronfleur" a fait du sacré boulot!!
Bon venez vous deux je vous achete un cheval... suivez moi jusqu'à l'écurie... Morgoth partit donc au pas vers les écuries non loin....

Deux recrues vinrent à la rencontre de l’Innocent. Ce dernier rangeait ses bouquins dans le hall, vidant la place pour que d’autres élèves puissent se servir de la table.
Les deux bonhommes qui vinrent l’accoster étaient en tout point similaire, si ce n’est qu’un était muet. Ils s'appellaient respectivement le Mur et la Tombe et ils étaient jumeaux.

- Hep, tu ne sais pas où on pourrait trouver à boire dans l’coin ? La cuisine est à sec !

- Héhé, j’ai bien mes propres réserves si tu veux…

- Ouais mais nan, t’es pas bien toi, on sait que tu fermente des trucs par net, t’as jamais sut faire mieux que de la pise d’âne !

- Je ne permets pas coquebert !

Ile vilaine grimace étira le visage de l’Innocent. Mais celle-ci disparu bien vite, une idée lui vint à l’esprit et se matérialiser sous la forme d’un sourire annonciateur de mauvaise augure pour les recrues.

- J’ai votre solution messieurs, justement l’on a un accord avec le tavernier, la moitié de notre réserve est fournit par ses soins, le reste c’est nous même qui le produisons.

Les recrues eurent un mauvais rictus en imaginant que cela pu être lui qui préparait l’autre moitié de ce qu’ils buvaient…

- Hum, d’accord. On va la chercher.

- Holà mes marmions, vous avez besoin d’un ancien pour rendre légitime votre raid de sa cave… Je vais venir avec vous, vous serriez encore capable d’en chiper une part pour vous…

Les deux gaillards échangèrent un regard. A vrai dire, c’était exactement ce qu’ils voulaient faire, mais ils se retinrent bien d’en informer l’Innocent.


edit
[SUITE RP ICI]

Tard dans la nuit, alors que la Bâtisse c'était faite beaucoup plus silencieuse qu'elle ne l'était habituellement (bien qu'elle ne fut jamais bruyante pour autant...), surtout depuis l'intrusion des voleurs quelques jours plus tôt, la porte bâta grande ouverte.

Une forme jaillit de la bouche obscure et s'arrêta au contact du sol dallé et poussiéreux. Elle gesticula, comme une proie s'emellant les pattes à la hâte à la vue d'un prédateur. Le sentiment de danger était pourtant bel et bien réel... Tel que le prouva une flèche, sifflant depuis l'intérieure de la bâtisse et qui alla directement s'encastrer dans ce qui semblait être la tête de la forme. Un tir parfait sur une cible en mouvement...

Quelques minutes plus tard, trois autres formes furent comme "vomis" par la porte de la Bâtisse. Ils allèrent eux aussi s'étaler pathétiquement contre le sol mais ne subirent pas la même fatalité.
Ils n'attendèrent pas de savoir pourquoi ils venaient d'être épargnés et fuyèrent la Bâtisse comme s'il s'agissait du repaire du Mal lui même.

Les sombres ruelles se montrèrent cependant plus hospitalières que la Bâtisse et gobèrent dans leurs ténèbres les trois bannis...

Quand l'écho de leurs pas eut disparus, quelques autres formes sortirent de la Bâtisse pour aller récupérer le cadavre. Une d'entre elles avait des courbes féminines... Celle qui, aussi, maniait un arc.

Vers midi, une figure qui c'était fait longtemps absente dans la cîté blanche vint frapper aux portes de la veille Bâtisse.

Le personnage observa la Bâtisse dans l'attente d'un acceuil qui se tardait.
Les minutes s'écoulèrent et devant le manque de réaction -volontaire ou non- la figure rejeta en arrière sa capuche, dévoilant ses traits féminins et elfiques.
Peu après, comme si cette soudaine apparition avait suffit, les portes de la Bâtisse s'ouvrirent.

Venin jeta un rapide coup d'oeil derrière elle avant de rentrer. Elle avait un long rapport à faire sur ses explorations au Harad en quète de Silence et des autres disparus...

La Griffe qui était aux écuries remmena son sinistre butin à la bâtisse, déposant celui ci tel un vulgaire sac au bas des quelques marches qui menaient aux anciennes portes du bâtiment.
Sans n'avoir besoin de toquer ou de se signaler, les portes s'ouvrirent de l'intérieur. Telles étaient les manières ici : par tout temps des yeux vous observaient dans ce quartier et personne n'y arrivait à l'improviste.

Peu de temps s'écoula avant que la Griffe ne ressorte, cette fois ci accompagnée d'une figure clairement féminine. Les deux personnages s'arrêtèrent au niveau du cadavre, penchant leurs têtes encapuchonnés vers celui-ci.

- Le dernier rôde encore en ville. Celui ci cherchait à s'enfuir avec une monture volée.

- Bon boulot. Aucun ne sortira d'ici, qu'ils se reconvertissent ou qu'ils meurent... Je pensai avoir été clair quand aux limites de ma bonté.

- Il est fort probable qu'il eut agis par peur...

- Que fais le dernier ?

- ... Il traine la plupart du temps près de la place du marché. Nous pensons qu'il cherche à revendre ses services en tant que mercenaire indépendant.

-... Pour tenter de fuir, lui aussi ?

L'autre acquiesça et ne répondit rien. La femme conclut par elle-même, par son ton on devinait qu'elle souriait sous sa capuche.

- Ils me craignent tant qu'ils préfèrent tenter la mort... Ils sont bien informés.

Après un bref rire, elle donner un coup de pied dans le cadavre qui se retourna.

- Faîtes le disparaitre.

Son interlocuteur approuva d'un bref salut puis il tira le cadavre à l'écart pour s'occuper de sa sinistre besogne.
La femme quand à elle, resta un instant dehors, comme si elle était devenue insensible à la pluie. Elle repoussa sa capuche, dévoilant ses traits.
Douleur ferma les yeux tandis qu'elle dressait son visage vers le ciel. Les gouttes d'eau perlèrent alors sur son visage. Sa bouche s'entrouvrait à peine pour laisser échapper un murmure :

- Silence, Sentier... Où êtes vous ?

Elle réouvrit ses yeux, encaissant du mieux qu'elle pu la pluie. Une Griffe d'Ammoth ne trahissait pas ses émotions mais en cet instant là et de par son émotion, il était dur de connaitre l'origine de l'eau sur son visage, s’il provenait uniquement des cieux...

Quand l'autre revint, Douleur abandonna son état contemplatif et se joignit à lui pour rentrer simultanément dans la Bâtisse.