Le sauvetage du Sénéchal

Ils partirent du campement un peu après l'aube, ils n'avaient pas perdu de temps...C'est finalement Gebir qui portait le sénéchal, son hongre était bien plus robuste que celui que le mage avait eu de la part des paysans de Lossarnach...
Ils passèrent au Sud des montagnes de Dol-en-Ernil et continuèrent tout droit vers les montagnes blanches, il longerait le Gilrain jusqu'au pied de celles-ci...
Leur voyage était bien silencieux à part le sénéchal qui continuait de délirer dans sa fièvre ce qui rendait l'atmosphère très lourde *vite, vite, il faut sauver cet homme!* pensa Tanarith, *le Gondor ne peut pas se permettre un coup dur de plus...*

Et le chevalier et le mage se raprochaient de Minas Tirith, pas à pas, ils avaient l'air bien étranges, le mage avec sa robe verte et brune au vent et le chevalier soutenant le corps malade du Sénéchal affalé sur son dos.



Le chevalier n'avait rien dit de tout le premier jour de voyage. Comme prévu ils s'arrêtèrent aux pieds des montagnes blanches le premier soir: Tanarith alla chercher des plantes pour le blessé pendant que le chevalier s'occupait du repas.
Ils 'endormirent sous les étoiles, le mage songeait à ce qui les attendait à Minas Tirith...il sentait que quelque chose n'allait pas dans la Cité Blanche.



Le lendemain il srepartirent dans le chevauchée et arrivèrent à Minas Tirith peu après que le soleil ait atteint le zénith.

Gebir avait été désigné pour une seule raison et une seule.Gebir venait juste de s'engager dans la cavalerie et avec la guerre il avait bénéficié d'une monture et d'un armement approprié mais Gebir devait à présent s'équiper.
Il passa devant la grande porte de Minas Tirith, qui était de loin magnifique.

Il était à cheval pour soutenir le sénéchal dans toute la montée jusqu'aux maisons de guérison où les maitres pourraient le soigner enfin tel était l'espoir de Gebir.Ils passèrent dans des rues pleines de monde où selon des rumeurs, l'armée du Gondor était de retour et avait contré l'attaque des pirates.
Gebir et Tanarith entrèrent enfin dans les maisons pleines de bléssés.
Ici aussi la guerre avait eu son lot de bléssés et de morts.

(Je te laisse poster je reviens demain a 5 h )