L'alchimiste fendait le desert poursuivit par la folie

Elessarion, ou plutôt Mornnaur, galopait à un rythme dément.
Dans les yeux de l’homme on ne pouvait voir que crainte et folie.
Soudain, une voix tonitruante qui n’était désormais pas étrangère à l’alchimiste s’invita dans sa tête.
-Tu ne pourras pas tous les sauver. Tu es misérable. Tu n’acceptes pas ta nature, ta force.
Je suis le seul à pouvoir sauver ton père et ton ami.
Melkor s’infiltrait dans les méandres de l’esprit d’Elessarion par les interstices qu’avait créé le « mauvais coté » de l’alchimiste. Lors de la transe, il s’était joué une bataille sur ces méandres. Elessarion n’est que l’association de deux êtres : un fein et un faeg. Il était majoritairement bon, mais gardait une attirance pour les arts noirs.
Melkor avait (par l’intermédiaire de Morgoth) fait croître la force du faeg et ce dernier avait faillit gagner la guerre. Mais c’était sans compter sur le mage…

- Mithrandir.
Des flammes étaient imprimées sur les yeux d’Elessarion, signe de la blessure mental de Melkor. Il revoyait le Pélargir tel que Melkor le voyait : piégé dans un brasier immense. Il voyait les habitants tués par les ombres. Il voyait l’édifice principal brûler, puis la maison d’Hobasian, et… celle de son père Aratios !
Les flammes disparurent. La maison de son père était comme neuve. Non elle était neuve, fraîchement bâtit. Puis un visage. Le visage d’un enfant qui riait.
L’alchimiste connaissait cet enfant. Il jouait devant la maison d’Aratios avec un gamin aux cheveux sombres. Lui.
Les enfants vieillirent très vite sur les yeux de l’alchimiste. Tandis que lui, adolescent, fut enveloppé d’une cape brune, l’autre pris une toge bleue, qui devint une cape. Puis pris le jeune homme azur pris de la barbe, grandit et un bâton et une lame poussèrent dans ses paumes.
-Mithrandir.
L’enfant était devenu un mage. Un mage que l’autre craignait, fuyait presque. L’autre (Elessarion) avait une aura sombre. Ses habits noircirent, ses yeux aussi.
Le mage le ramena à lui. Puis Elessarion devint plus ténébreux, plus maléfique. Il se saisit d’une lame et l’abattit sur Mithrandir. Le mage contra, mais faiblit. Elessarion l’emportait.
Aidé par les ténèbres, il allait porter le coup de grâce …
- Non je ne suis pas comme ça ! Je ne peux pas !
La vision reprit. Elessarion lançait l’arme contre le mage…puis la lâchait. Il refusait. L’ombre ténébreuse qui l’entourait pris une nouvelle forme. Celle d’un dieu. D’un mauvais valar.
Elessarion se retourna, face au mal, contre l’ombre, et celle-ci le déchira !
- NON !

Elessarion quitta ses fantômes pour revenir à ses esprits. [hrp : ^^]
Il était au milieu de l’étendu sableuse que Mornnaur sillonnait dans une volute de fumée.
- Non Melkor tu ne m’auras pas. Murmura-t-il pour lui-même.
- OH SI JE T’AURAIS ! Tonna douloureusement la voix dans son crâne.
- Tu as le choix : rejoint-moi et tu sauveras tes proches, reste ainsi et choisit de sauver l’un d’eux, résiste-moi encore et tu perdras les deux.
- Il est toujours là. Se dit Elessarion.
- Il perd de la puissance, il me quitte, mais il laissera son empreinte sur mon esprit affaiblit.
Le cheval ralentit, de fatigue et par ce que son cavalier relâchait les rennes.

Brusquement, une image se figea dans son esprit. Le regard de Mitrandir.
Il le craignait encore un peu, mais ces yeux avaient quelque chose de réconfortant.
C’était une image envoyée par son bon coté. Le fein qui lui promettait un avenir de sorcier des forêts ou de devin (alors que le faeg traçait pour lui une incertaine destinée).

En effet, la vision était divinatoire. Des yeux perçants le fixaient. Ils se rapprochaient à grande vitesse. Ce n’étaient pas les yeux du mage mais ils transportaient ses mots.
Mornnaur s’arrêta presque. Elessarion lui fit fait volte-face et dans un flot de plumes un grand rapace se posa sur son épaule. Cette position était aussi inconfortable pour l’un comme pour l’autre et l’oiseau de proie se posa au sol dès que l’alchimiste pris le message.

Mithrandir le prévenait des évènements récents. Tout cela était très inquiétant. Il écrivit à la va vite une réponse et la fixa à l’une des serres du volatile.
Une fois celui-ci envolé, Elessarion flatta l’encolure de sa monture et partit vers le Pélargir.
Les flammes n’étaient que le projet de Melkor. Elessarion pouvait faire obstacle.
Gaur, lui, se débrouillerait. Il était fort et rusé, il saurait s’en sortir…

Les traces d'Elessarion étaient deja effacé depuis les quelques heures passé, mais morgoth pouvait suivre des odeurs et bruit apporté par les animaux en tout genre.......

Il courait, courait, courait.... Il n'avait pris ni eau ni nourriture...
Au moins il n'était pas en armure...et son épée ne pesait presque rien....par contre le fardeau en lui si........

L'elfe commencait a fatigué, la chaleur plus le manque d'eau n'arrangaient rien... De plus les traces s'ammenuisaient.
Mais Morgoth eu un pressentiment, ou plutôt un genre de message silencieux...
Il repris vers le sud-est au lieu du nord, il savait ue l'alchimiste était la bas....
"Merci Elwë"