Souvenirs d'enfance d'un mage

Ils avaient parcouru toutes les plaines depuis Minas Tirith : l'Anorien, la Folde d'est en ouest, suivant le massif puis la moitié de L'Eriador pour arriver ici... en forêt de Foncombe.

Les arbres semblait moins menaçant que pour les autres voyageurs bizarement... Ils conaissait le mage vêtu de brun, c'est ici qu'il avait reçu son surnom d'Ambremage. Fondcombe, le premier foyer de Tanarith. Il avait besoin de revenir ici, Aloïr lui, n'avait jamais vu la demeure des elfes, la maison d'Elrond.

Ils arrivèrent près de la cité mais ne voyaient qu'un dome brillant par dessus la verdure. Tanarith était torturé... Les elfes l'accueilleraient-ils? Cela faisait quarante, c'est peu pour un elfe mais pour le mage cela semblait tellement long.
*Quarante ans sans nouvelles, juste des bribes, les elfes sont tellement secrets... Après tout ils ne m'ont pas retenu ce jour là...*


C'est l'aube... la forêt s'éveille... les oiseaux ouvrent lentement les yeux. Tanarith est prêt, c'est un jeune homme plein d'ambitions, il veut devenir guérisseur ou mage.
Les elfes savent qu'il part... ils ne le retiennent pas, son destin est lié au voyage, trouvé dans les montagnes grises, élevé à Fondcombe il part pour la forêt de Fangorn, les Ents finiront son apprentissage des plantes et de la magie, puis ils le savent déjà, l'errance sera son lot et il pourra pleinement donner aux gens, comme il le souhaite...
Un grand elfe aux traits durs et aux long cheveux roux s'avance vers lui...
-Alors tu pars...Finalement, je n'étais pas sûr que ton courage était assez grand, dit-il en elfique
-Oui, je m'en vais... les yeux encore bleux du mage brillent de tristesse.

Code:

...

Ils passèrent sous l'arche. Un elfe vint les accueillir, de loin on ne distingait pas s'il sagissait d'un homme ou d'une femme. Ils arrêtèrent leur chevaux et en descendirent... L'heure des douloureuses retrouvailles était arrivé pour le mage, l'heure des découvertes pour le jeune ranger.

Alors qu'elle rentrait chez elle après son entrainement, Silivrien remarqua l'étrange duo près de l'arche. Le plus jeune lui était inconnu, mais l'Humain plus âgé aux allures de Mage lui disait vaguement quelque chose. Comme personne ne semblait se préoccuper d'eux, elle se décida à les accueillir, et les rejoignit d'un pas décidé, après avoir essuyé d'un revers de main son front où perlaient encore quelques gouttes de sueur. Elle les salua courtoisement, alors qu'un franc sourire barrait son joli visage...

-Le bonsoir mes Seigneurs...puis-je m'enquérir de la raison de votre présence à Fondcombe ?

-Bonsoir, noble représentante des Belles Gens, je suis Tanarith, mais ici on m'appelait plutôt Ambremage...te souvient-il? Je ne te connais que de nom, Silvirien, mais ton frère, lui je m'en rapelle je serais flatté de le revoir...

Le mage s'était exprimé en elfique, c'est pourquoi Aloïr le jeune rôdeur ne pipa mot de la conservation que le mage tenait à l'elfe. Il était cependant emerveillé, la grande arche de Fondcombe le ravissait, tout comme l'avait ravi l'ensemble de la forêt.
Les chevaux même semblait transformés par l'atmosphère régnant dans cette forêt, le cheval destiné aux travaux agraire de Tanrith avait désormais l'air majestueux et la robe noisette du hongre Rohirrim du jeune rôdeur brillait grâce aux rares rayons de soleil que laissaient filtré les frondaisons...

Un léger voile d'ombre passa dans le regard de Silivrien à la mention de son frère, mais elle se ressaisit rapidement et se mit à fixer le Mage avec l'air de quelqu'un qui fouille dans de vieux souvenirs...

-Tanarith...Ambremage...votre visage me disait bien quelque chose...Je me souviens de vous effectivement...vous êtes parti il y a près de quarante ans...

Elle baissa subitement les yeux, alors que son visage s'assombrissait...

-A propos de Lindir, je...j'ai le regret de vous informer qu'il est décédé ces derniers jours. Un combat avec des maraudeurs Gobelins...

Lindir...trépassé!? Tanarith ne put réprimer sa tristesse, une larme roula sur sa joue malgré lui. Il releva la tête, les yeux brillants, mais le visage décidé. Il prononça les mots qui suivent non plus en efique mais dans la langue commune de la terre du milieu avant que Aloïr comprenne aussi, et les gobelins, s'il passait par là.

-Lindir est au trépas, sa soeur me reste seule. Je la suivrai donc... Cependant, j'ai plusieurs personnes à voir ici dans la demeure d'Elrond... Nous resterons quelques jours puis notre quête reprendra. Les elfes sont des pères si sages, avoir été absent si longtemps, avec l'impossibilité de donner des nouvelles, cela fut dur, mais revenir pour savoir que les immortels même meurent... cela m'est difficile.
Alons, Aloïr, avançons.

Il demanda ensuite en elfique à Silvirien qu'elle les conduise jusqu'au gardien de Fondcombe...

Aloïr ressentait la tristesse du mage. Voir les Belles Gens le rendait si curieux, si comblé... Mias la tristesse du mage eût vite fait de lui sapper le morale. Alors c'était cela l'errance... se détacher physiquement pour rester attacher dans le coeur? Cela semblait si dur. Aloïr repensait à Dol Amroth, y retourner de temps en temps serait pour lui une joie mais il avait fait un choix...

Silivrien inclina courtoisement la tête, et s'effaça pour leur indiquer le chemin des écuries d'un geste de la main...

-Soyez donc les bienvenus à Fondcombe...je vous invite tout d'abord à laisser vos montures, elles seront bien soignées. Ensuite je vous conduirai à la demeure des Seigneurs de ce lieu.

Chemin faisant, elle laissa la conversation prendre une tournure plus personnelle...

-Messire Tanarith, je...je n'étais pas consciente de vos liens avec mon frère. Je ne sais pas où vous comptiez loger pendant votre séjour, mais si vous le souhaitez, vous pouvez séjourner dans notre demeure, vous-même et votre compagnon que vous ne m'avez toujours pas présenté...

En prononçant ces paroles, elle fixait Aloïr d'un regard plein de curiosité...

Tanarith avait toujours les yeux dans le vague alors qu'il se dirigeait vers les Ecuries... les paroles de Silvirien le firent touché terre à nouveau.

-Votre frère était... un maître pour moi. c'est lui qui m'a appris à tirer à l'arc les yeux fermés, je ne sais purquoi d'ailleurs car je n'ai perdu la vue qu'après mon apprentissage ici et en forêt de Fangorn... tout cela est fort long et je la raconerais chez vou, si vous le voulez bien.
Quant à mon jeune ami il s'agit d'Aloïr, un archer et combattant de Dol Amroth que j'ai pris avec moi car si nous pouvons parler avec vous aujourd'hui, c'est uniquement car nous avons veiller l'un sur l'autre à Dol Amroth la blanche, il y a un peu plus d'un mois.

-Bonjour... dit Aloïr, tout déconcerté. Vous êtes la deuxième elfe que je vois et... votre beauté et votre grâce me ravie.

Un sourire s'esquissa sur le visage du mage. Ils arrivèrent près des Ecuries. C'était de longues batisse en bois qui se confondaient avec la forêt. Un elfe les accueillit alors...

Ayant atteint l'écurie, le trio fut accueilli par un palefrenier dont la tenue de travail elle-même n'était pas dénuée d'une certaine élégance Elfique. Les deux chevaux se laissèrent guider par sa main comme s'ils l'avaient toujours cotoyé, accréditant ainsi les légendes parlant de l'influence des gens du beau peuple sur les animaux. On proposa aux deux voyageurs de laisser leur équipement de cavalier dans un coffre, alors que leurs montures, déjà débarrassées de leur harnachement, étaient soigneusement pansées et brossées. Il purent voir que l'arrière du bâtiment s'ouvrait sur une grande pâture, permettant aux pensionnaires quadrupèdes de gambader en semi-liberté au fond du vallon. Dés qu'ils furent rassurés sur le sort de leur chevaux, les deux compagnons rejoignirent Silivrien qui les attendait à l'entrée. Elle leur sourit, et les invita à la suivre dans les méandres de Fondcombe, jusqu'à la demeure d'Elrond, où ses fils règnaient en maîtres désormais. En chemin, elle ne put s'empêcher de tenter d'assouvir sa curiosité...

-Tanarith...je ne voudrais pas être indiscrète, et vous n'êtes nullement obligé de me répondre, mais je me demandais quelles pouvaient être ces questions si importantes dont vous avez à débattre avec nos Seigneurs ?...

Tanarith rit de bon coeur...

-Mais rien de ce que je n'ai à faire ici n'est important, au niveau du monde et de son destin. Non, si je viens c'est pour moi-même, et si l'on y réfléchi bien cela peut-être important. C'était seulement pour moi que je venais, pour revoir mes pères. Mais peut-être puis-je ici trouver quelque chose de plus important... Si les Belles gens ont besoin de moi, je répondrais toujours présent, surtout ici à Fondcombe. Alors, peut-être que mon séjour va devenir important surtout avec les gobelins dont vous m'avez parlé...

Il repensa à ses chevaux. Le palefrenier n'était pas le même qu'il y a quarante ans, il ne l'avait pas vu, il était aveugle, mais sa voix, sa façon d'être... Ce n'était pas celui qui lui avait appris à parler aux chevaux, à les comprendre, à cerner leurs traits de caractère. Oui, foncombe avait changé, elle était toujours aussi impressionante et belle, mais les gens étaient morts, les gens avaient changé... IL avait changé, ce mage. Oui, il ne percevait pas la cité elfe comme il la percevait par le passé, il imaginait que l'éxtérieur de Fondcombe serait aussi simple que la cité, que la sagesse des elfes était répendue...Mais le monde était tout autre.

-Je ne viens que pour voir le gardien de Fondcombe, savoir ce qui se passe ici, ce qui a changé. Ce que je peux faire aussi...Je sais que j'ai été très fougueux mais j'étais jeune... Après tout, regardez Aloïr, lui aussi il est parti de chez lui... je... Silvirien, c'est tellement gentil de ta part que tu m'héberges, alors que je ne te connais même pas, je... Je n'aurais jamais la sagesse du Beau Peuple.

Les yeux noirs unis du mage se brouillèrent... Il ne reverrait jamais cette cité, ce mage noir l'avait tué en quelque sorte, du moins il avait tué l'enfant qu'il avait été.

-Lerian est toujours ici? S'il est ici je veux m'entretenir avec lui de ces Gobelins, c'est certainement lui qui est encore officier de l'intégrité de la cité, il était excellent dans mes souvenirs, et ce fût un maître en stratégie inégalé pour moi, je n'ai jamais aimé la stratégie, j'ai toujours préféré la diplomatie! Toujours est il que vu ses compétences il doit encore être ici... A moins qu'il ne soit parti lui aussi.
Les elfes ne sont pas plus sage que moi, en fin de compte... les Havres Gris ne sont que votre forme de liberté comme mon errance est ma liberté...

Alors qu'ils cheminaient toujours, le regard de Silivrien s'assombrit à la mention des Havres Gris...

-Pouvoir aller vers l'ouest n'est un symbole de liberté que pour ceux dont c'est le choix...et c'est précisément un choix que le Seigneur Lerian n'a pas encore fait...en effet, il est toujours ici. C'est même lui qui m'a autorisé à prendre la suite de Lindir parmi les Rôdeurs de Fondcombe...Si vous devez le rencontrer, il vaut mieux que je vous conduise aux quartiers de la garnison...

Elle infléchit leur trajet pour se diriger vers un grand bâtiment dont on apercevait le toit au dessus des frondaisons...

Tanrith acquiessa... il n'était pas tard encore et Tanrith voulait savoir si ces Gobelins menaçaient la vieille forêt qui l'avait vu grandir. Le trio se dirigeait donc vers les hauts dômes blancs du centre de Fondcombe.
Tanarith était pensif... après toutes ces années revoir Lerian, celui qui lui avit tant appris, un de ceux qui l'avait vu grandir, pour parler de Gobelins, et pas du temps qui passe ou de ce qu'ils étaient devenu.

-Hummm, vous les elfes vous avez l'air d'avoir tellement de temps alors que pour nous, les hommes c'est différent. Prenez moi tiens! je vivrais certainement plus longtemps que les autres hommes vu mes connaissances en plantes et en soins du corps... mais déjà maintenant, alors que j'entamme mon soixante-sixième été, je sens que le temps m'en veux, inexorablement. Je ne sais pas, en pénétrant ici j'ai eu l'impression que la Forêt, cette chère forêt de Fondcombe, n'avait pas changé, puis j'ai remarqué que la situation était bien différente à l'intérieur de cette cité...

Il baissa la tête et les trois marcheurs continuèrent leur chemin.

Silivrien poursuivit son chemin avec une moue dubitative...

-Si vous percevez des changements, ce doit être du à votre longue absence. Pour nous qui vivons ici en permanence, tout semble parfois désespérément stable, et les rares évolutions finissent souvent par se perdre dans un océan de souvenirs séculaires. Peut-être est-ce une des raisons qui poussent certains de nos frères à partir vers l'ouest ? Ah...nous arrivons...

Le trio venait d'atteindre le bâtiment des quartiers de la garnison. Deux soldats Elfes en gardaient l'entrée, alors que des archers disposés ça et là, couvraient ses abords sans en avoir l'air...

Par un étrange hasard, le Capitaine Lerian sortit à ce moment-là, avisant du haut des marches le trio qui s'avançait. Silivrien s'adressa à lui respectueusement, après un léger hochement de tête...

-Capitaine, voici messire Tana...

L'officier l'interrompit avec un large sourire...

-Tanarith, je sais Silivrien...je le connais depuis fort longtemps...enfin longtemps pour un Humain. Je vais m'en occuper...et...euh..., tu tombes bien, je voulais te voir...

L'Elfe vénérable la contempla de haut en bas, semblant la jauger dans les moindres détails...

-Je suis très satisfait de tes progrés. Tu es maintenant une Rôdeuse honnorable. Tu n'es pas sans savoir que la guerre fait rage en Rohan, et nos propres frontières ne sont pas très sûres, mais nous devons satisfaire une demande du Prince de Dol Amroth. Il met sur pied un corps de rangers, et ils nous a demandé de l'aide pour constituer ses premiers effectifs, et conseiller ses hommes. J'ai donc pensé à toi...

Siliviren fut tout d'abord flattée, mais son léger sourire se transforma vite en une sorte de rictus...

-C'est à dire Capitaine que j'avais pensé...

L'officier l'interrompit à nouveau, appuyant ses paroles d'un geste de la main...

-Oui, je sais...tu as soif de vengeance, et tu rêves d'exterminer du Gobelin. Ne t'en fais pas, ce temps viendra bien assez tôt. Mais pour l'heure, tu devras te faire la main sur quelques contingents de maraudeurs et de pirates...Souviens-toi d'où tu viens Silivrien, et de la gloire de ta lignée...je suis sûr que tu seras digne de la maison d'Elrond. Va, passe à l'armurerie pour t'équiper et que la bénédiction des Valars t'accompagne...

La Rôdeuse inclina la tête en signe d'acceptation, et se retira, perdue dans ses pensées, après avoir salué chaleureusement ses deux compagnons...

Le mage et l'apprenti rôdeur regardèrent l'elfe s'éloigner, le regard sombre, perdu dans ses pensées. Oui, en un sens, partir à Dol Amroth alors que eux en venaient c'était une bien étrange coïncidence... Pourquoi Berund recrutait-il tant de monde?
Tanarith secoua la tête, il avait décidé de ne plus s'occuper du Sud pour un moment, il fallait oublier ceci, revenir sur la terre de ses mentors, de ses ainés, de ses précepteurs, c'était pour ne plus se tourmenter des hommes qu'il l'avait fait.

-Bonjour, Capitaine Lerian, vous revoir m'emplit de bonheur.

-Moi aussi, jeune homme des plantes... pardon, désormais c'est Ambremage l'Ancien qu'il faut t'appeler c'est cela?

-Oui, Tanarith rit de bon coeur avec le Capitaine, et je te présente un archer, apprenti rôdeur... tu te doutes que ma venu ici n'est donc pas fortuite. Je te présente Aloïr, apparemment, vu les troubles que vous traversés avec ces gobelins, c'est un apprentissage pratique qu'il va subir.

Lerian baissa la tête... un voile obscur recouvra ses yeux, d'habitude si clairs. Le problème était plus grave qu'il paraisssait alors...

-Ambremage c'est difficile de t'expliquer. Ces Gobellins sont arrivé il y a un peu plus de quatre lunes et sans explications nous nous sommes fait attaquer. Tu sais que Foncombe possède une barrière de protection bien sûr mais une dizaines de nos rôdeurs se sont fait attaquer et deux sont morts...le frère de Silvirien et un de ses amis. Le sort s'acharne sur elle, le destin la pousse vers les hommes, avoir connu la mort l'emporte vers les mortels. Pourtant je ne puis refuser et lui dire de combattre les Gobellins, le sort aime les coïncidences, peut-être même que les Gobbelins visent directement sa famille?

-N'en dis pas plus. Silvirien n'est pas essentielle ici. Je pense que nous pouvons aider, les gobbelins sont malins mais manquent cruellemnt d'organisation. Nous pouvons parvenir à le vaincre même avec peu d'hommes.

-Oui, nous discuterons de cela à l'intérieur veux-tu?

Aloïr et Tanarith furent ensuite emmenés dans les casernes. On leur assigna une chambre et ils se reposèrent un moment. Puis Delian revint les voir.

-Nous organiserons demain une table de guerre à laquelle vous participerez. Que la nuit vous porte conseil.

Ils se couchèrent le coeur partagé entre la joie d'être en cet endroit et la peine de devoir y combattre.
Tanarith fit partir une missive à Minas Tirith afin d'informer l'organisation du mage de la cité Blanche, Mithrandir ce qui se tramait chez elfes de la forêt.

Le lendemain un jeune elfe pénétra dans la chambre du vieux mage.

-Sir, bonne nouvelle, il semble que les gobelins aient quittés la régions, comme attirés par une masse plus grande.Le capitaine croit qu'ils tentent de rejoindre une armée plus grande,sans doute celle que combat notre général au rohan...Il me dit que vous pouvez être en paix ,la bataille n'est pas encore pour demain.

Sur ces bonnes paroles le page quitta la pièce laissant le vieux mage médité seul.

Tanarith et Aloïr se levèrent en sursaut à l'entrée du jeune elfe... Une autre armée? plus grande? la bataille n'est pas pour aujourd'hui? Pour la cité elfe certainement pas mais pour les Gobelins oui.

-Aloïr, vu la tournure que prenne les choses je pense que nous devrions retourner à Minas Tirith... La Guilde nous renseignera certainement sur ce qu'il se passe sur la Terre du Milieu. Ah! notre séjour chez le beau peuple aura été bref.

Ils irent voir Delian qui leur confirma les dires du jeune elfe. Les Gobelins fuyaient vers l'ouest, appelés par le sang d'après ce que disent les éclaireurs. Des hordes de Gobelins allaient vers l'est, la bave plein les babines, et le souffle court. Oui, ils sentaient les morts, la faucheuse s'activait sur la Terre du Milieu

-Delian, nous repartons malheuresement. Le beau peuple et moi vivons certainement une histoire d'amour paternel à distance et cruellement difficile. Je reviendrais, et plus vite que la dernière fois, sois en sûr!

-Je comprends, Ambremage, dit le capitaine elfe. Pars, si les hommes te demandent, pars, va faire ce que nous, les belles gens nous pouvons faire, oui, pars tenter de raisonner les mortels qui méprisent leurs courtes vies...

Ils se saluèrent. Le guerrier et la mage retrouvèrent leurs chevaux et partir alors que la course du soleil commençait... L'errance... elle recommençait!