En route pour Dur'Zork

La bataille avait duré une petite heure, et le soleil ne tomberait que dans une demi-douzaine d'heures. Les cavaliers repartirent vers l'oasis la plus proche, guidés par deux natifs du désert. Les prisonniers, attachés aux chevaux, couraient pieds nus dans le sable brulant. L'armée avait récupérer des flèches et des armes pour remplacer celles abimées, et elle avançait vers l'ouest.
Arrivé à l'oasis, à la tombée de la nuit, dix prisonniers avaient du être abanodonnés dans le désert, trop fatigué pour avancer. Les cavaliers les tirant les avait promptement tués.
Les haradrim dressèrent vite le camp.
"Combien d'hommes avons-nous perdus, Angbor?" demanda Taorin à son second.
"Capitaine, nous avons eus trente cinq morts, six blessés graves qui ne passeront pas la nuit, et une trentaine de blessés légers, qui pourront continuer à combattre d'ici quelques jours.
-Bien. Amenez-moi les prisonniers, il faut que je les interroge."
Le capitaine regagna sa tente, et attendit l'arrivée des prisonniers. Ceux-ci arrivèrent cinq minutes plus tard, escortés par quatre haradrim.
"Me comprenez-vous?" demanda le capitaine.

"Eh merde, il ne parle pas notre langue..." pensa Taorin.
Dans un dernier espoir (peut-être faisaient-ils semblant), il ordonna la mise à mort des prisonniers. Dès qu'il pronoça ces paroles, il les vit blêmir...

"Parfait... Maintenant, vous allez répondre à mes questions! Je veux savoir combien de vos hommes sont entre ma compagnie et Dur'Zork, comment vous communiquez entre vous? Si vous êtes coopératif, vous aurez la vie sauve, sinon, couic..." annoça Taorin avec un grand sourire. Les prisonniers pensaient pouvoir s'en sortir, mais ils ne pouvaient pas capter les pensées du capitaine, qui, en ce moment précis, étaient:
"Et après,, j'vais vous empaler en vous faisant manger vos put**** de bijoux de familles... Gniark, gniark, gniark..."

"Chef, les éclaireurs sont revenus! On est bien plus près de Dur'Zork que prévu! Les défenseurs ont lancés l'assaut, c'est le cor de la citadelle qui a lancé l'appel, capitaine, tous les hommes en sont sûrs!
-Parfait, tous les hommes capables de tenir une épée en selle, les blessés gardent les prisonniers mais ne les tuent pas! Tenez-vous prêts à partir d'ici trois quarts d'heure!
-Chef, les hommes remballent les tentes?
-Si on est assez proche pour entendre le cor, c'est qu'on est tout près des lignes ennemies! Laissez les tentes aux mains des blessés. Allez-y, caporal! La cité nous attends!"
Taorin vit le caporal resortir en courant, hurlant dans le camp les ordres qu'on lui avait transmis. Puis le capitaine prit ses armes, un petit sourir au coin des lèvres.
"Vous, là!" dit-il en regardant un blessé "Gardez ces hommes, ne les laissez pas se tuer, ne faîte que les nourrir. Si les ennemis arrivent jusqu'à vous, tuez-les."

hrp// Je continue dans le post La bataille de la 3e alliance, à Dur'Zork...//hrp