La recherche: Découverte d'une piste

Magnir
Guerrier

La chevauché des derniers jours n’avait épargnée personne : nain, mage, chevaux et loup étaient fourbus. Magnir en particulier car, comme tout nain, son fessier n’était pas accoutumé au dos d’une monture. Bien entendu, il n’en montra rien au mage qui supportait mieux que tous, les inconvénients du voyage. Pour couronner le tout, leur destination était une terre vile, sur laquelle les bonnes gens s’éreintaient mille fois plus vite. Bien que la terre noire fût dressée contre lui, le groupe atteint rapidement le nord du Mordor. Ils avaient pris bien soin de ne pas trop pénétrer dans les terres maléfiques, ne se guidant qu’au sentiment du mage et au flair du loup.

Camper dans un tel endroit n’était pas évident, on s’y sentait mal à l’aise, le terrain n’y était pas propice et la menace y était toujours présente, ce qui était compréhensible aux vus des récents évènements. En sus de cela, Mithrandir ne parvenait pas à sommeiller sans songer.

Aussi, ils décidèrent de hâter le pas, impatients qu’ils étaient de quitter ce territoire maudit. Se fut le mage qui décela le premier la piste. Il avait sentit une empreinte magique familière à laquelle était mêlée celle de Sauron…

- Quoi de plus naturelle dans ct’endroit perfide ? Éructa Magnir.

- Ce que je voulais dire c’est que la magie de Sauron lui-même a opérée en ce lieu et il y a de cela peu de temps. Précisa le mage.

- Co…Comment l’expliquez vous ? S’étonna le nain peut être un peu craintif.

- Le Livre des ténèbres. Celui qui fut arraché aux entrailles de Barad-dùr. Mornnaur ne l’avait pas sur lui au retour, Elessarion l’a donc eu avec lui. Venez !

Le mage sentait de plus en plus l’aura d’une puissante magie, il en était sur maintenant elle portait la marque d’Elessarion. Thinngaraf lui aussi avait senti son maître et il dépassa tôt le mage à pied.

C’est plus près des murs du Mordor, entre de gros rochers qu’ils découvrirent le loup reniflant un sol noir comme le charbon. Les lueurs de l’aube (du moins un équivalent Mordoréen) éclairèrent le corps humain flairé par l’animal.

Mithrandir et Magnir coururent au centre de cercle formé par les rocs. La dépouille était belle et bien humaine mais le mage s’était laissé emporté, ce n’était pas son ami qui gisait là, juste une de ses victimes. Magnir donna un coup de coude dans la cuisse du magicien qui regarda dans la direction indiquée. Un second humain du Mordor pourrissait, le dos brisé sur un rochet. Dans un regard circulaire Mithrandir s’aperçut qu’ils étaient entourés de carcasses d’hommes du mal, pour la plus part calcinées.

- Je comprends mieux. Elessarion a fuit du cœur du Mordor, avec le livre en main… Comment cela a-t-il commencé ? Oui, il était venu pour accomplir une mission de la guilde, il a du le prendre avec lui en quittant la Tour. Arrivé dans ce pays sombre, s’est mis en tête de fuir ses propres amis et de continuer seul. Ajoutât-il ses yeux contemplant le désastre.

- C’est l’histoire que vous m’avez rapportée l’autre jour ? Il a empoisonné l’espion, l’elfe, et… Mais pourquoi ?

- Il voulait, j’en suis persuadé, essayer les pouvoirs que conférait le livre dans son lieu de prédilection. S’était un défi de dément.

- Les vilenies comme le livre ne cherche qu’à faire le mal, à rejoindre et à mieux servir ceux qui vivent ici. Il aurait du le savoir.

- Il le savait. Il avait déjà combattu sa mauvaise moitié, et fer de cet exploit il s’est surestimé. Il a voulu jouer avec le feu et prouver à ses ennemis, à lui-même et autres qu’il était capable de résister à la tentation, de combattre le pire de ces terres, et cela tout en réussissant seul la mission du groupe. Continua le magicien pris dans ses pensées.

- Et pour ce faire il les à trahit, maudit soit son ego.

- Magnir ! S’indigna Mithrandir qui regardait a présent le nain.

- Il n’a fait que les protéger, les protéger de lui-même, les éloigner de son projet fou, les prévenir de son échec inéluctable. Il devait être seul…

Je ne sais ce qui c’est passé ensuite mais je crois comprendre qu’il a renoncé, dans un élan de sagesse, à exécuter son plan. Selon moi, il a usé des noirs pouvoirs, retournant contre les orques la magie ancestrale de leur maître, mais à subit les effets néfastes de sa nouvelle puissance. Sa route à du croiser celle de ses amis. Affaiblit, honteux, il ne pouvait continuer ainsi, il leur a donc fait confiance, espérant de tout cœur leur réussite. Il ne pouvait les aider.

Mais il était plus faible que prévue, les pouvoirs noirs étant d’autant plus instables dans cette partie du monde, il n’a pu couvrir sa fuite bien longtemps et les hommes de l’ennemi l’on retrouvés. L’utilisation d’autant de puissance à du avoir de terrible conséquence sur son être. Constatât-il le regard toujours dans le vide.

- Voyons, voyons ne dramatisons pas, j’ai déjà vu l’alchimiste capable de prodige égal ! Lança Magnir au visage sombre du mage.

- Je ne parle pas seulement du combat qui se déroula ici. Si les hordes noires ont apprit le retour du Livre, ils ne se sont pas contentés d’envoyer une poignée d’hommes.

En effet Magnir vit que le loup faisait les cent pas un peu plus loin. En se rapprochant, il aperçut à ses pattes, les traces de nombreux orques.

- Il n’a pu survivre s’il l’on trouvé. Prions pour qu’il se soit dissimulé et que les créatures aient abandonnées. Venez, partons d’ici avant de finir comme ces pourritures.

Sur ce, ils se dirigèrent vers le campement où patientaient les chevaux.

"Cette aura malfaisante du livre me trouble au plus haut point, elle m'affaibli, mais nous devons la suivre...Esperons seulement que cette utilisation du livre ne l'ai aps fait plonger dans la folie..."

Magnir s'était penché au sol pour tenter de voir des traces de passage...

"Le passage remonte à assez longtemps Magnir, de plus Elessarion est doué pour faire disparaître les trâces... Nous ne pouvons le suivre que grâce à son loup et à cette aura..."

Je caressais alors la tête de Thinngaraf, les rêves qui ne cessaient de me harceler la nuit, continuait de le faire le jour... Je ne l'avais point dit à Magnir, mais de mes yeux ouverts je voyait par moment d'autres choses que ce qui se dressait devant moi...
C'est un de ces accès de visions que je dut m'assoire subitement.

"Terre Maudite ! Il ne faut pas nous attarder ici, même si nous sommes totallement vidé de toute energie...Je ne pourrais supporter longtemps l'aura de ce livre et ce territoire... L'aura ira faiblissant en s'éloignant de ce lieu...mais Thinngaraf lui saura nous guider... Le voyage a été éprouvant et ce n'est guère finit... Buvez ceci."

Fit-je en lui tendant une gourde... Il but et je fit de même...

"Le cordial d'Imladris... C'est ainsi que l'on le nomme... J'en ai retrouvé dans le laboratoire d'Elessarion, il a du s'approvisionner pour le voyage..."

L'aube était à présent là, mais la pâle lueur matinale ne rendait le spectacle des corps en putréfactions et de ce territoire désolé que plus morbide.

Au fond de moi je savais qu'a un moment il nous faudrait renvoyer les chevaux et continuer ce périple à pied, mais nous n'étions pas encopre arrivé à là...

"Notre pause sera courte si vous êtes d'accord, nous mangerons, dormirons quelques heures et repartiront aussiôt, nous avons été lent avant de nous lancer dans la poursuite."

Après avoir mangé je partit donc dormir et là encore un rêve aux allures de cauchemard commença, je courait dans la forêt à la suite d'une fome sombre, je trebuchait alors et la forme se tenait au dessus de moi, prête à me tuer, mais une lumière vint alors...

"Daro Elessarion ! Laisse le dormir cet instant, tu lui envoie des rêves inconsciement mais laisse le dormir cette fois. Mithrandir laisse ce rêve de côté, tu est erreinté. Place à un rêve reposant à présent..."

La lumière disparut revelant Milindë assise devant moi. Lorsque que je me reveillais j'avais repris des forces...

"Cette solution pourrait paraître Sage Magnir, mais mieux vaut ne aps se séparer... Qui vous viendra en aide si les marais vous piègent ? Ou qui me viendra en aide si c'est moi qui suis piégé... Nous devons limiter les risques. Et depuis le temps qu'il est parti je ne pense pas qu'il soit revenu à la Tour. Si jamais il est revenu on nous fera parvenir un message."

Je m'arretai un instant examinant le sol...

"Aucune trace qu'elle soit visible ou olfactive..."

Fis-je en jetant un coup d'oeil au loup qui ne semblait plus decerner trace de son maître.

"Cependant la force du livre est toujours palpable si je puis dire...Il vaut mieux que nous avancions ensemble...Je tacherai d'user de mes toutes relatives compétences apprises auprès d'Aiwendil pour examiner le sol.Les animaux devrait contourner l'obstacle des marais en se dirigeant vers le nord est pour ensuite nous rejoindre de lautre côté..., L'expérience est hasardeuse mais nous devons suivre la trace du livre tant que l'on le peut."