Amiril, musicien de son état

Amiril est un jeune homme né dans le Royaume du Gondor, dans un petit village de la Vallée de Blackroot, tous près du fleuve Morthond.
Son père, petit propriétaire terrien (il possèdait une ferme ainsi que quelques terres autour du villlage) était un homme rustre mais bon, un de ces provinciaux simple endurci par le temps et le travail qui se jette dans un verre d'alcool à la fin de sa journée pour rêver un peu.
Sa mère elle était une femme solide et courageuse qui faisait respecter l'ordre aussi bien dans sa propre maison que dans l'étable, et ce n'est pas peu dire lorsque l'on connait les vaches entetées dont elle avait la charge. Le couple donna naissance à quatre enfants : d'abord trois filles et enfin un garçon, véritable don pour le père qui voyait en lui l'héritier, le mâle sucesseur de la famille. Chéri par sa mère, comme tous les petits derniers, il endura les foudres de ses soeurs, folles de jalousie envers ce petit intru qui venait casser les vieilles habitudes.
Son enfance s'écoula paisiblement. Il partageait son temps également entre les bêtises avec les autres fripons de son âge et dormir.
Enfant turbulent et joueur, il était aussi voleur à ses heures.Lorsqu'il atteignit les douze ans, son plus beau larçin fut malheureusement le dernier : il vola un jouet à l'un de ses camarades. Le père ayant appris la nouvelle par l'une des voisines, il se décida à punir sévèrement le sacripan. La fessée fut donnée en plein milieu de la place du village, devant tous les habitants. A la suite de cette humiliation publique, le jeune Amiril se fit absent. La honte qu'il éprouvait mais également la colère envers son père changèrent à jamais sa façon de voir les choses.
Le patriarche lui commença également aussitôt la formation du fils. Amiril laboura, planta, arracha, arrosa. Il apprit à monter à cheval. Cela l'amusa un temps, puis il se rendit compte que ce travail était harassant.
Il se plaignit à son père qui ne l'écouta pas. Réiterrant la plainte, la correction se fit sentir. les coups pleuvèrent mais l'idée demeura. "Maudit poivreau" se disait il. Il se mura dès lors dans le silence. Depuis son vol, il n'avait plus d'ami, ses soeurs étaient toujours égales à elles même et son père le méprisait de plus en plus. Sa mère elle ne disait rien, comme à son habitude. Qu'allait il donc devenir? L'idée de ressembler à son père le dégoûtait. Devait t'il se sacrifier pour une famille qui de toute évidence ne l'aimait plus? La haine et le désespoir gandit en son coeur ; il devait trouver un moyen n'importe lequel, pour apaiser son esprit. Il partit demander conseil à celui que les habitants du village apellait l'Ancien. On le disait fou et sénile : malgré tout, il n'y avait pas un seul villageois qui ne soit allé le voir un jour dans sa vie. Le jeune Amiril en conclua que si tous le monde y allait, cet homme devait être sage et intelligent, il fallait aller le voir.
Il ne dormit que peu cette nuit là. Son insomnie était dûe non seulement à son impatience mais également son angoisse. Il esperait tant de cette rencontre. Il se leva sans bruit, bu une gorgée d'eau, s'habilla chaudement et sortit dehors. C'était un jour d'hiver, froid et ennuyeux. Le soleil se montrait timide et les quelques rayons qui parvenait au visage d'Amiril ne le chauffait guère. Cependant, il n'avait pas froid. Il atella son cheval (qu'il avait vu naître et qu'il avait nommé Rito comme sans sur un coup de tête) et partit vers la maison de l'Ancien. Le vieil homme habitait en amont du fleuve, dans une petite cahute faite de pierres entassées et de pailles. Il frappa à la porte et le vieil homme ouvrit. Il était vêtu d'une longue tunique ample d'une couleur marron, sûrement aussi âgée qu'elle. Après s'être observés pendant quelques instants, Amiril finit par lui demander s'il ne le dérangeait pas. L'homme lui répondit que non, que de toute façon le sommeil l'avait abandonnné bien plus tôt dans la nuit. On mangea. Le vieil homme était décidemment vraiment différent des autres, il donnait. Mis en confiance, Amiril se décida. Il expliqua son dilemne au vieux et lui demanda si il avait des conseils à lui donner. Amiril nota sa réponse, qui est d'ailleurs encore présente dans son journal, qui ne le quitte jamais :

C'est alors que l'Ancien me dit : " Je ne te connais, mon enfant , pas assez et je ne me permettrais jamais de te dire ce que tu as à faire ; chaque homme est libre de ses choix. Cependant, tu ne veux pas devenir Fermier, ce n'est pas une honte, mais tu devra alors choisir ce que tu veux être et faire tout ton possible pour le devenir."
Nous nous quittâmes sur ces mots, le soleil se couchait et mon père était certainement encore ennivré comme un troll après une victoire.

Les jours s'écoulèrent, il revenit presque tous les jours chez le vieil homme, s'eclipsant de la maison en prétextant aller faire un tour et laissant son père finir le fruit de la vendeange de l'année précédente. Le vieux sage avait le don d'exciter la curiosité du jeune homme, et chemin faisait, il apprit légendes et contes, histoires en toutes sortes, peuples. Il apprit quelques bases de sindarin, se passionna pour tous les Rois des Hommes et les contrées lointaines. Il aurait voulu être un de ces êtres aux oreilles pointus et à la beauté lumineuse. Le vieil homme lui apprit a lire et écrire en langue commune. La musique aussi, et les quelques chansons elfiques naines et mêmes hobbit que L'Ancien lui joua le mettèrent en émoi. La musique. Elle coulait dans ses oreilles et le rendait fou de joie. Un sentiment qu'il ne comprenait pas mais qu'il savourait à chaque instant.
Une chose dont il était persuadé : "la musique sera ma vie. Si l'on peut transmettre tant de chose à travers cela, j'aimerais transmettre."
Amiril sentait que le désir de voyager s'imissait en lui. Plusieurs jours s'écoulèrent, des mois et enfin des années.
A l'âge de 18 ans, Amiril était un jeune adulte beau et plein de grâce, plein de joie. Seulement, un évènement vint troubler sa douce insouciance.

18 ans. Le jour de mon anniversaire. Le vieux paternel s'approcha de moi pour me féliciter. Malgrè son haleine pestilentielle, il était touchant. Il me dit : "Mon fils, te voila homme. Je sais que tu sera digne de notre nom, alors reprend mon flambeau, du moins mes terres. Moi je suis vieux, je ne puis plus donner encore quelques coups de pioches. Accepte mon héritage comme présent. Je suis si fier de toi.". Je ne puis lui dire oui, j'aspirais à d'autres horizons que ce village, je voulais partir. Tout partit en dispute. Mes soeurs ne dirent mot. Je leurs en suis gré d'ailleurs. ma mère pleura. J'ai eu honte, mais tout à un prix. Le lendemain, j'atellais Rito avec tous mes effets : un luth, quelques vêtement, une gourde. J'embrassais mes soeurs qui pour la première fois me dirent un ''On t'aime'', les femmes... Ma mère pleura de nouveau, me tendit un sac plein de provisions. Je la serrais fort dans mes bras. Mon père lui ne venit pas me dire au revoir. Je partis avec Rito, nous arretâmes près de la maison de l'Ancien. On s'embrassa. Je l'aimais ce vieux. Avant de partir il tenait à m'offrir une épée, il disait que la sagesse est parfois inutile lorsque la mort vous menace. Je l'accepta. Puis je partis... En direction d'une vie

Bienvenue sur le forum, Amiril!

Ta fiche est très bonne hormis quelques petites fautes de grammaire par-ci par-là (mais rien de bien grave ).

Je t'invite à demander un métier, puis à commencer le Rp.

Bon jeu parmi nous!