Nârwel Rusk-Iâr RÉSUMÉ ET RESYNCHRONISATION

Nom : Rusk-Iâr
Prénom : Nârwel
Age : 43 ans

Homme de taille moyenne, redevenu athlétique après les trois années d'errance qui avaient presque failli le détruire. Il se tenait droit, et sa beauté était si discrète, qu'elle était plus qu'appréciable. Ses cheveux mal coupés laissait apparaître son cou. Les yeux noisettes, sont regard était aussi songeur qu'il pouvait être dur. Son nez avait échappé aux masses des orcs, il était resté intact au fil des ans. Ses mains étaient enveloppées dans des vieux gants en cuir, ceux des recrues Gondoriennes. Il portait une cape noir d'un velours élégant, offert par l'Intendant Radamanthe. De cuir était son veston frappé des armes de la 23° Otharrimon, aujourd'hui disparue. L'habit cachait sa chemise et son corps endoloris aux morsures du froid. Quand le besoin s'en faisait sentir, Nârwel rentrait dans la cuirasse des Hommes de l'Intendant. Aujourd'hui il se contente de chemises confortable et de tunique de lin. L'hiver est doux en Ithilien.

C'est un résumé englobant la genèse ainsi que toutes nos aventures rp auxquels j'ai participé et ce qui se passa durant ces 5 années ( en Gras):

Il fut un temps où Nârwel était Sergent dans la cavalerie de Gondor, recevant ses ordres de son lieutenant. Ces mêmes ordres qui l'avait enfreint pour porter secours à l'arrière garde de sa compagnie qui fut prise d'assaut par les créatures des ténèbres. Si beaucoup d'hommes s'en sortirent ce jour là. Nârwel et ses frères d'arme disparurent, emportant avec eux nombre d'orques. Contre toute attente Nârwel fut fait prisonnier. Torturé sans qu'aucune question fut posée, il devint esclave dans les terres sombres. Profitant d'un rayon de soleil inespéré, Nârwel sema la discorde parmis ses geôliers avec ce qui restait de ses hommes. Il récupéra ses effets, mais abandonna sa cuirasse et son casque. C'est ainsi que, trucidant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un orque, Nârwel mis fin à sa vie d'esclave.

Hélas, il fut le seul survivant. Et la liberté lui était amer. Et son coeur pleurait ses amis tombés avant de profiter de la lumière du jour. C'était en l'année 293 du Quatrième Âge, trois ans après que la 23° Otharrimon fut défaite. Alors qu'il fuyait ses poursuivants seul. Il arriva finalement devant l'ocean et n'eut d'autre choix que de s'en remettre à la volonté d'Ulmo maître des flots. Les courants le portèrent sur des milles et des milles, et le jetèrent sur les plages de la Baie de Belfalas, en Gondor. Regagnant sa chère patrie, il n'allait pas tarder à revoir l'arbre blanc.

Rentrant à Minas Tirith, ne cherchant nul connaissance, il ne vit que le fantôme de sa bien aimée, tuée par les meutes d'orques qui sévissait non loin d'Osgiliath. Malgré tout, il réintégra les rangs de l'armée. Entant qu'éclaireur. Il officiait en solitaire, acceptant tantôt l'aide d'un compagnon. Mais Nârwel, craignait de se revoir au sein d'une unité autre que la sienne. Même si celle-ci pavait les sols puants des sombres prisons.

Il fut envoyé en reconnaissance à Osgiliath. Une armée gigantesque se révéla à lui, formée des certains clan Haradrims et d'orques pillaient Osgiliath. Peu après le rapport de Nârwel, celle-ci, contre toute attente passa à côté de Minas Tirith, ignorant la cité blanche et ses armées. L'armée des ténèbres fonçait vers le Nord, bien au delà de l'Arnor.

Nârwel fut rapidement dépêché pour suivre la Grande armée, qui laissait son empreinte sur des kilomètres. Alors qu'il se lançait à leur poursuite, l'éclaireur croisa un groupe d'elfe qui escortait des enfants humains à Minas Tirith. Fait orphelin par une guerre Elfique, Nârwel se noua d'amitié avec plusieurs d'entre eux. Parmis eux, Blandine, Marach et son frère Bahrin. Ce dernier semblait étrangement familier à l'éclaireur. Après avoir repoussé une attaque de bandit, Nârwel guida la troupe d'Elfe jusqu'au champs de Pellenor où il les quitta pour repartir vers le Nord.

L'armée Haradrim traversait désormais le Gondor. Cette dernière se jeta sur Edoras, qui même ravagée tint bon. Les Rohirrims, réfugiée au Gouffre de Helm menèrent une bataille sanglante contre les rangs des orques et des mauvais hommes. Nârwel, fait messager par l'Intendant de Gondor. Apporta nouvelles au Roi Firion, à l'époque seigneur du Rohan.

Avant la trouée de Rohan, l'éclaireur fit étape en Isengard, camp important de Gondor en terre étrangère, le fief d'Orthanc était dirigé par le Capitaine Olion. Ancien supérieur de Nârwel dans la 23° Otharrimon, avant sa capture. Ils eurent une discussion pour la moins venimeuse. Et Nârwel repartit dans les plus stricts délais, laissant un rapport sur l'état déplorable de la compagnie. En effet, les Hommes d'Olion furent victimes de nombreux raid mené par les montagnards. L'armée arrivant, il serait donc relevés.

Tous étaient conviés à Fondcombe, demeure des Elfes depuis le Deuxième Âge du monde. Le Roi Tar-Aldarion d'Arnor parla par la gorge de ses émissaires. Le Roi Tar-Mephisto pour le Gondor et ses soldats. Les Nains de Tronhjeim s'était joint à l'alliance et Rustor Erumelgoss, Prince des Elfes présida l'assemblée. Nombreux furent les rencontres, et malgré l'inviolabilité qu'offrait Imaldris, l'étude d'un palantir par les sages amena danger et ténèbres sur leur chefs. Quoi qu'il en soit, une seule armée partie vers l'Arnor, étape décisive avant la bataille, cette force était celle des Peuples Libres.

Fondcombe apporta beaucoup à Nârwel qui y rencontra le Seigneur Elfe Laurelin, proche des Elfes que Nârwel avait aidé au frontières de Gondor. Ils nouèrent une amitié sincère. L'éclaireur rencontra également Ambremage, le mage aveugle, ils se promirent de fumer la pipe dans la Comté même.

Mais comme tout bon éclaireur, Nârwel parti rapidement après la fin du Conseil de Fondcombe. Et il chemina longuement à travers le pays sauvage. Il tomba dans les griffes d'un être des galgals qui serra son esprit de très près. Laissant un souvenir effroyable à Nârwel qui sentit le Mal dans son âme. Mais un tel être ne se tapirait dans sa tanière quand l'armée arriverait. Envoyant des rapports signalant l'absence d'embûche sur la route, il rallia Annuminas quelques jours avant l'arrivée de l'armée des Peuples Libres. Dans la cité d'Arnor, Nârwel s'offrit les services d'un des plus éminents forgerons du pays. Et il y découvrit le véritable nom de sa lame, héritée de ses ancêtres. Gimilroth, l'étoile du Nord.

Tous rassemblés, il marchèrent contre l'ennemi qui s'était établi au pied des montagnes septentrionales des Terres du Milieu. Et malgré le froid et le gel, le combat aurait lieu. Nârwel chevaucha avec Laurelin, mais il fit également la connaissance d'un jeune homme, Daren. Conduisant Nârwel dans son chariot de marchandise, le soldat de 17 ans aimait faire la conversation. Mais ici aussi, une nouvelle amitié vit le jour.

Les combats éclatèrent, mêlant le sang noir au rouge. Des milliers de coeurs effrénés s'affrontèrent sans aucune merci. Sans attache, et fine lame, Nârwel combattit au côté de l'Elnaith Silivirien, à eux deux il mirent à terre le chef des demi-troll. Mais tout deux perdirent beaucoup dans l'estoc. Mais Dame Silivirien continua la bataille. La température monta brutalement lorsque la montagne libéra un démon oublié. Un Dragon. La Terreur avait donc un nom. Et le cavalier qui le chevauchait n'était autre que Xaphan, le traître à la tête des ténèbres. Il portait le Nauglomir autour de son cou. Croyant dirigé le Noble et terrifiant animal. Les seigneurs de la Terre du Milieu se rendit bien vite compte, que Xaphan était l'instrument du Dragon. Et que le véritable Mal crachait des flammes longue d'un mille.

Blessé superficiellement, Nârwel se fit soigné à l'arrière garde. Une guérisseuse humaine d'Elostirion se chargea de Nârwel. Sans le reconnaître de suite, la soigneuse remis sur pied un inconnu. Mais l'amour reprit ses droits. Et Maïrwen reconnu son mari, perdu depuis quatre longues années. Nârwel, ne put y croire de suite. Et le Seigneur Laurelin confirma le récit de Maïrwen. Celle-ci avait fuit les orques d'Osgiliath, emmenant alors leurs fils, nouveau né. Accablé par le chagrin et la fatigue. Elle confia le bambin à un couple de fermiers, leurs fils de cinq ans, Marach, avait juré à Maïrwen d'être un bon frère. Bahrin vivrait dans une véritable famille, à l'abri. Alors quelle allait tristement mettre fin à ses jours, elle croisa le chemin de Tanarith, un autre nom pour désigner Ambremage. Ce dernier la convaincu de renoncer à ce funeste projet et de rallier les maisons de Guérisons d'Elostirion, dont le Gardien, le Seigneur Laurelin, l'accueillerait à bras ouvert. Et là-bas, elle trouverai remède à son mal.

Leur retrouvailles et leur joie fut de courte durée. Car les combats avaient repris, et Laurelin et Silivirien était encerclé sur une colline avec ses Elfes, une compagnie de Gondor et quelques Nains des montagnes de Fer. Nârwel les rallia avec un faible contingent d'Hommes d'Arnor. Acculés sur la collines, ils résistèrent tant bien que mal aux forces maléfiques. Il reçurent des renforts d'une bande de guerrier Lossoth, mais cela ne suffit pas. Au petit matin, leurs forces étaient réduites de moitié, la plupart des officiers étaient mort ou blessés. Dame Silivirien et Laurelin tombèrent. Et tous crurent voir la fin venir. Eux blessés, aux portes de la mort, cela portait un coup fatal au moral des courageux soldats. Proche de du Seigneur Laurelin, l'on chargea Nârwel du commandement. Il déposa les corps inanimé des deux Elfes dans un sanctuaire Lossoth au sommet de la colline. La magie des Elfes brilla devant les yeux d'un simple humain. Ainsi vint Voronwë, Maître des Havres Gris, successeur de Cirdan le Charpentier.

Dans les rayons de l'aurore, une centaines d'épée brillèrent. Gimilroth en première. Et il fendirent les rangs des orcs, ne laissant aucune chance à créatures maléfiques. Bientôt ils rallièrent le gros de l'armée, mettant en fuite leurs agresseurs. Mais au milieu de la vallée qui fut gelée, le Dragon combattait leur Seigneurs et leurs Mages. Séparé de leurs alliés par une armée de spectres, les Roi mirent à bas le Dragon et ses serviteurs. La chute du démon balaya les spectres et souleva ce qui restait de poussière sur le champs de bataille. Tout était fini.

Nârwel prit quelque Hommes avec lui, et délaissa sa responsabilité sur le premier officier qu'il trouva. Commander autant d'Homme le répugnait. Il n'imaginait pas combien de morts avait fait ses décisions.

Quoiqu'il en soit, il rallia la colline et arriva avec quelques soldats devant la dépouille du Dragon. Le temps semblait suspendu. Ils marchaient sur des corps calcinés, et souvent, le fer des cuirasse s'envolait réduit en poussière. Ils trouvèrent leurs Roi. Tous étaient mal en point. L'Intendant Radamanthe était dans un état second, l'Ambassadeur, la voie des Elfes, Sombre-Chêne gisait, horriblement brûlé. Des guérisseurs accoururent, avec à leur tête Maître Nidama. Un cri de rage fendit l'air. Et Tar-Mephisto jeta Xaphan à bas, lui promettant la mort. Le Roi, enragé était prêt à abattre Andùril sur le traître. Un mal étrange brillait dans les yeux du souverain. Mais le mal passa, sage était l'hériter d'Elessar. Et il parla, laissant la vie de Xaphan à qui voudrait la prendre.

Le vent soufflait, personne n'osait bouger. Un jeune soldat passa à côté de Nârwel. Il ne le remarqua même pas. Ce jeune soldat, stoïque, leva son fer devant le Mephisto, et après un silence pénible, il abattit sa lame sur Xaphan, encore et encore. Le Roi se détourna, silencieux. Daren continua de frapper la dépouille de Xaphan. Et ses sanglots éclatèrent avec violence. Nârwel l'arrêta. Et serra dans ses bras un enfant qui en avait trop vu, trop vécu.

Alors que le Roi se retirait, Nârwel s'approcha de l'Intendant pour lui faire un rapport de ce qui s'était passé au delà du brouillard des spectres. De part ses faits d'armes, l'éclaireur devint un agent éminent de l'Arbre Blanc. Et Nârwel fut promu de la main même de Radamanthe. Il travaillerait désormais pour le Service.

L'Armée des Peuples Libres se sépara à Annuminas après de grande célébration. Ce fut là l'occasion pour Nârwel et Maïrwen d'enfin se retrouver. Ensemble, ils voyagèrent dans la charrette de Daren, parlant de leurs passé. Le jeune soldat était silencieux. Nârwel comprenant ce silence, attendait qu'il vienne vers lui. Leur discussion rassura Daren, qui guérirait lentement de cette guerre. Nârwel fit bientôt le rapprochement entre le Marach qu'il avait rencontré aux champs de Pellenor et le Marach décrit par Maïrwen. Et donc, il se rappela du petit Bahrin, étrangement familier. Il avait un fils. Rien ne pouvait plus lui enlever le sourire.

Mais le destin le ramena à la réalité. L'Isengard était jonché des cadavres des Hommes de Gondor chargé de l'occupé. L'Armée s'arrêta donc. Mais Nârwel partit devant, dépêché par l'Intendant pour avertir le Capitaine Nogard du proche Retour du Roi. Retour retardé par la découverte d'une épidémie en Isengard.

Arrivé à Minas Tirith, Nârwel eut peine à rallier le palais. La cité, contaminée elle aussi par une étrange maladie était en proie à une loi martiale. Le Comte De Sora, fidèle de l'ordre royal luttait avec ses mercenaires contre une milice ré-activiste menée par le Seigneur Warin. Dépassé, le Capitaine Nogard se montra digne de sa légende en calmant la situation jusqu'à la date annoncé du Retour du Roi. Mais cela ne devait pas se passer comme prévu.

Nârwel prit alors contact avec le vieil Gilgamesh, chef du Service et proche du Roi et de l'Intendant. Cette personnalité pour le moins original le chargea d'enquêter sur les véritables intentions de Warin et du Comte De Sora. Mais Nârwel profita d'être au palais pour faire la connaissance de Neige, une collègue du Service qu'il allait apprendre à connaître au fil de nombreuses missions.


Les événements arrivèrent à leurs terme. Et Maïrwen et Nârwel s'installèrent dans le Haut de la Cité, à mis chemin du Palais et des maisons de guérisons. Rapidement il retrouvèrent Bahrin qui découvrit ses véritables parents avec une certaines angoisse. Encouragé par Marach, qui reconnaissait Maïrwen et Nârwel, Bahrin fini par trouvé sa place au sein de la famille. C'est avec fierté que Daren devint le parrain du fils de Nârwel. Mais ce dernier, occupé par l'éducation militaire du Lieutenant Riven, ne put être très présent. Mais chaque rencontre était formidable pour le petit Bahrin.

Maïrwen devint Guérisseuse en chef, les lotions quelle préparait allait directement au Palais, c'est ce que les commérages aimaient dire. Officiellement Nârwel était maintenant un membre distingué de la Cour au service de l'Intendant. Mais son trop peu d'apparition publique faisait doucement jasé. Gilgamesh rigolait des ces quelques remarques quand à la couverture de ses agents. Outre Maïrwen, Daren et d'autres amis de confiance, seul quelques officiers triés sur le volet connaissait sa véritable fonction.

Nârwel fut envoyé sur de nombreux théâtres d'opération, répression d'une rébellion en Mordor, espionnage en Umbar, on le chargea même de mettre en garde un jeune noblions qui semblait avoir des ambitions semblables à celle de Warin. Il accompagnait souvent des Otharrimon au points névralgiques. Il apparaissait là où il le fallait. Bientôt, il fut l'un des meilleurs agents du Service. Travaillant seul, pour la plupart du temps, il lui arrivait de faire équipe avec un ou plusieurs autres agents. Neige était celle en qui il avait le plus confiance.

Lors d'une mission à Esgaroth, ils se retrouvèrent acculé par un choix déchirant, du moins Nârwel le pensait. Torfal, Un riche marchand, propriétaire d'un important conglomérat de minerai traitait avec plusieurs milices et quelques clan orques. Ayant reçu plusieurs avertissement de la part du Prince d'Esgaroth lui même, ce dernier fit discrètement appel à Gilgamesh qui dépêcha Nârwel et Neige sur place. Ses deux N comme il aimait les nommer. Leur mission était d'assassiner discrètement Torfal et récupérer la liste de ses clients.

Ils purent s'emparer de la liste sans aucun problème, mais Torfal s'esquiva, incendiant sa propre demeure. Alors qu'ils s'élançait à sa poursuite. Les flammes se propagèrent au bâtiment mitoyen qui abritait un orphelinat. Nârwel stoppa Neige, la retenant durement et lui demandant de l'aide pour évacuer les orphelins. Mais ce n'était pas leur mission. Et elle disparue dans la nuit. Soufflé par cette réponse qu'il jugea inhumaine, Nârwel ne put rien faire devant la destruction de l'orphelinat.

Rentrant à Minas Tirith, Nârwel présenta sa démission, ne laissant pas le temps de répondre à Gilgamesh. Sa famille et lui partirent s'installé en Ithilien. Loin de l'agitation de Minas Tirith. Même si Nârwel s'en ait toujours voulu d'avoir été aussi dur avec Gilgamesh, il coulait des jours paisible dans sa demeure, profitant de sa femme et de son fils.




Voilà, j'ai pris un plaisir nostalgique à faire cette fiche, j'espère que vous en aurez eu en la lisant.

PS: On valide ?

EDIT Nid' : Nan ^°^ On vas pas valider une fiche aussi bonne ^*^