_.^° Nilawen, Rôdeuse du Grand Nord °^._
Âge : 22 ans environ (personne ne le sait : son apparence et son vécu lui confèrent un âge beaucoup plus important).
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Particularité: C'est une redoutable combattante, rompue aux arts guerriers. Elle maîtrise son arc avec l'aisance des Elfes.
Alignement: Bon.
Rôle: Rôdeuse du Nord.
Équipement :
Nilawen porte des vêtements aux couleurs de la forêt, lui permettant de mieux se fondre dans cet environnement qui lui est si familier. Elle possède un grand arc en bois d’acajou, lointain héritage dans sa famille, cadeau des Elfes. Ses flèches sont reconnaissables grâce à leur empennage de plumes de couleur verte, ramassées au sol lors de ses multiples randonnées. Elle aime aussi garder à portée de main, dans l’une de ses manches, un petit poignard.
Elle garde aussi, dans sa besace ne la quittant jamais, une petite flûte taillée dans le même bois que son arc de ses propres mains, la mélodie lui servant de compagnie dans les nuits d’une trop intense solitude, accompagnant les chuchotis du vent sous les feuilles.
Description physique:
C’est une jeune femme au port altier, au corps svelte et au visage finement ciselé. Ses cheveux sont de couleur brune, assez foncée, presque ébène. Ils lui arrivent jusqu’aux épaules, mais ne la gênent en aucun cas dans ses mouvements. Nilawen est dotée d’une fine musculature, quoique assez puissante et pouvant étonner certains. C’est une nomade, une Rôdeuse. Aussi porte-t-elle une combinaison de cuir sous ses habits, pour lui servir en quelque sorte de protection. Sur les routes, les dangers sont omniprésents… Sa combinaison sert aussi à la tenir plus chaud lors de ses (nombreuses) nuits passées à la belle étoile.
L’une des particularités de son physique est qu’elle possède les oreilles très légèrement plus pointues que la moyenne, sûrement l’héritage d’un lointain ancêtre d'origine elfique.
Ses yeux sont probablement la partie la plus fascinante. Pouvant sembler noirs, froids et impassibles, au premier abord, ils vous apparaissent verts et d’une incroyable clarté dès lors qu’elle vous regarde dans les yeux, tels des gemmes d’émeraudes, ou encore les reflets des écailles d’un dragon par un jour ensoleillé.
Description mentale :
La rôdeuse possède un caractère bien trempé, ne fléchissant jamais. Elle est méticuleuse dans toutes ses actions, au point de paraître quelque peu perfectionniste. Elle possède une morale bien à elle, agissant quand elle le juge nécessaire. Elle n’est pas bavarde, pour les gens de son entourage ; mais ses dialogues avec les esprits de la forêt et le vent sont très éloquents. Elle reste sur les routes, se joignant à quelque quête quand elle le juge nécessaire. Parfois, elle descend dans la grande Ville, passer des nuits dans des auberges, les jours de trop grand Froid.
Il vaudrait mieux ne pas être impatient lorsque l’on s’adresse à elle. Nilawen met parfois du temps à répondre, se rendant à peine compte de votre présence. Ses réponses sont pour la plupart énigmatiques, presque sibyllines.
C’est une excellente manieuse d’armes, celle avec laquelle elle se sent la plus à l’aise étant l’arc. Ses tirs sont d’une très grande précision, aussi bien que la portée de ses arguments.
Histoire :
La nuit.
Un petit village perdu construit en hauteur, battu par les Vents.
Des maisons alignées aux volets de bois fermés, une seule fenêtre éclairée.
Une grande agitation, des gens qui vont et viennent, des murmures échangés.
Une main qui en sert fort une autre.
Des draps.
Un cri qui transperce la nuit, glacé.
Un râle d’agonie.
Du sang.
Au milieu de l’horreur, une fille aux yeux émeraudes.
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Une main tendre qui se pose sur une autre, empêchant de commettre une erreur.
Un sourire amusé.
Des regards échangés.
Une complicité installée.
Les joies de l’apprentissage.
L’art, le combat, l’arc.
Les engrenages de la Mort qui tournent, tournent inexorablement.
Aspirant les êtres chers dans ses bras froids.
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Un guide.
Les retrouvailles de joies passées.
Les printemps qui se succèdent.
L’espoir, le sale espoir.
Une flèche mal ajustée.
La Mort, toujours gagnante.
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Les routes.
La solitude.
La chasse.
Les saisons qui se succèdent.
Les contrées étrangères.
Une nouvelle sagesse acquise.
Le deuil doit se cultiver dans l'ombre, alors que la vie, elle, ne demande qu'à bourgeonner au grand soleil.Une nouvelle vie.
Un nouvel espoir.
Ce sale espoir.
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Il a toujours régné autour de Nilawen une aura de mystère. Personne ne pourrait, pour ainsi dire, retracer son histoire à proprement dit. Selon certains, elle serait originaire de la Cité Blanche ; selon d’autres, du Rohan – même si la couleur de ses cheveux confirme peu cette hypothèse - ou encore de quelque lointaine et épique contrée elfique. La jeune femme, elle, encourage ces spéculations et répond inlassablement de manière énigmatique quand on lui pose la question.
La rôdeuse, s’est, pour ainsi dire, forgée une réputation à travers les contrées des Terres du Milieu ; cela en participant à de grands événements dans les différends Royaumes. Se déplaçant à son gré, elle apparaît au moment les plus propices, faisant souvent pencher la balance lors de situation de crises, ce grâce à son acuité d’esprit, son sens de la logique, et sa grande habileté dans le maniement des armes, et la prise de décisions stratégiques. Elle a aussi effectué de nombreux séjours chez les Elfes, admirant leur culture et leur complète harmonie avec la nature. Elle sert souvent d’intermédiaire entre les autres contrées et celles du Beau peuple, lorsque ceux-ci se retirent dans leurs citées pour une quelconque raison. C'est devenu une sorte de messagère, un oiseau de bonne augure.
On la connaît dans la Comté sous le nom de
Fille du Vent, sous celui de
Dame Verte en Rohan, et sous l'appellation de
Falathiel dans les contrées elfiques.
C'est devenu synonyme de bonne augure que de se retrouver sur son chemin.
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