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 Celtis, barde mélancolique

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Celtis Ariandin
Voyageur
Voyageur
Celtis Ariandin

Nombre de messages : 10
Localisation : là-bas, dans la forêt, là où les ombres dansent avec la lumière
Rôle : Spéctateur

~ GRIMOIRE ~
- -: elfe
- -: 783
- -:

Celtis, barde mélancolique Empty
Celtis, barde mélancolique EmptyJeu 12 Jan 2012 - 2:22
Nom/Prénom :
Celtis Ariandin
Âge :
783
Sexe :
homme
Race :
elfe (Sindar)
Particularité :
Il a la fâcheuse habitude de disparaitre comme un air de musique qui s’éteint.

Alignement :
bon
Rôle :
Barde errant.


Équipement :
Rien d’autre qu’une armure fine de cuir et de métal noir, exposant son deuil permanant, ainsi qu’une longue et fine épée et un luth couleur acajou, d’apparence ancienne, dotée d’un léger charme résiduel hérité de son ancien propriétaire.

Description physique :
Ce qu’on remarque en premier chez Celtis, c’est certainement… non, stop. On ne remarque rien chez lui. Sauf s’il désire qu’on le remarque, il n’est qu’une ombre dans la forêt. Une ombre au sourire triste mais chaleureux, aux yeux gris nuageux, du gris de l’orage ou de la pluie d’automne. Un gris mélancolique et joyeux à la fois, intemporel. Il va sur les chemins, toujours vêtu de son armure de deuil, ses longs cheveux d’un blond clair et glacé lâchés, libres dans le vent, auxquels s’accrochent souvent des débris de fleurs ou de branches. Sa démarche ressemble à celle d’un loup perdu dans la brume, solitaire et majestueux, et son être entier exhale une impression de tristesse terrible, qu’on oublie pourtant assez tôt, devant son air malicieux et ses expressions riches. Il sait faire rire, pleurer, espérer, mais ces émotions mêmes lui sont étrangères, et les expressions passent comme des masques parfaits sur son visage.

Description mentale :
On dit que les yeux sont des fenêtres ouvertes sur l’âme. Si ce dicton est véridique, alors l’âme de Celtis est bien tourmentée. Deux forces s’opposent en lui : l’une, faite de souvenirs, lui impose de fuir toute attache, de ne jamais créer de lien profond ou durable avec les mortels. Il a bien trop souffert de cela dans le passé pour risquer de le revivre. La seconde lui dicte de se porter au secours de tous ceux qui auraient besoin d’une main amie, d’une aide, d’une oreille, ou bien juste d’un regard à croiser. Pour oublier la solitude. Pour chanter une histoire, réveiller un conte oublié. Il a eu 783 longues années pour apprendre les arcanes des mots et de la magie, telle que la pratiquent les magiciens humains. Il connait bien des façons de se battre mais n’a rien d’un soldat. C’est un personnage assez ambigu, divisé, qui ne sait ni mentir ni dire la vérité. Il a bien des faiblesses, et bien des qualités, pourtant, il serait impossible de chercher à les situer, car elles changent, s’étiolent, se recomposent, au fil de ses rencontres, de son humeur, de son état d’esprit. Il aime apprendre, et est extraordinairement curieux. Il rêve parfois de transmettre son savoir et ses expériences, de retrouver un compagnon de route, une communauté. Pourtant, il n’aime pas vraiment la ville, l’agitation et le bruit le rendant très nerveux. Il aime rester sous les arbres en fleurs, le printemps venu, souriant en regardant les oiseaux danser dans les branchages, d’un sourire mystérieux et mélancolique, comme si, dans ces moments-là, il n’était plus vraiment seul…

Histoire :
"Approche, toi dont la route a été longue, toi dont les vêtements sont encore lourds de sable et de poussière. Approche, viens et repose-toi, et laisse-moi te chanter mon histoire.
Tout a commencé il y a longtemps, très longtemps, du temps où les elfes commençaient à quitter la Terre du milieu, où ils faisaient route vers les havres gris, ou l’Ombre s’étendait sur notre avenir et sur celui de tous les êtres qui peuplaient ces terres. Ma communauté, composée d’érudits, de chercheurs et de savants, vivait dans un petit cloitre, tout au bout de la forêt, sur les premiers contreforts des montagnes. Coupés du monde, nous vivions heureux, nous étudions, nous cherchions et quelques fois trouvions, et nous enregistrions tout notre savoir, afin de le transmettre aux nôtres.
Notre vie était des plus calmes, et des plus sages.
Mais cette vie ne me convenait pas. J’étais encore jeune, j’avais soif d’apprendre autrement que par les livres et la méditation. Pourtant, je persistais à m’appliquer à étudier les registres, afin de plaire à ma famille, si attachée au savoir de nos ancêtres. J’étais curieux, autant qu’un enfant peut l’être.
Le cloitre était situé sur les premières hauteurs, et, bien que nous étions entourés d’arbres, notre vue s’étendait à une grande partie de la forêt. Nous pouvions tout voir, tout observer, depuis les migrations des oiseaux voyageurs jusqu’aux activités des humains, qui vivaient dans un petit village, établit là où les bois étaient moins touffus, moins sauvages. Leur existence me fascinait : si éphémère, brève comme un souffle de vent dans l’hiver. Pourtant ils s’obstinaient à croitre, créer, inventer, bien que n’ayant aucune chance de pouvoir profiter pleinement de leurs créations. Ils me semblaient plus intéressants à étudier que de vieux livres poussiéreux. Mais ma communauté fuyait ces êtres, les trouvant barbares et craignant leur prétendue cruauté et ignorance. J’ignore encore le nom de ce village, mais il me semblait magnifique, éclatant de vie, et bientôt, je me pris à rêver de rencontrer ses habitants. Puis j’ai grandi, j’ai vieilli, et j’ai oublié mes rêves d’enfants, car ma communauté avait appris l’approche d’une nouvelle guerre, d’un nouveau fléau qui s’abattait sur ces terres. Les bois n’étaient plus surs, il nous fallait partir. Rejoindre les Havres gris, partir avec les nôtres, loin de ces lieux maudits. Ma famille se prépara à quitter définitivement le sanctuaire de connaissance où nous avions passé toute notre existence. Il était prévu que la plupart rentrerait d’abord à Fondcombe, pour partir peu après.
Moi, j’ai choisi de rester. J’avais besoin de quelques années, et je ne pensais pas qu’un petit cloitre comme le nôtre risquait grand-chose, au milieu de la forêt protectrice. Je n’avais pas compris que cette guerre allait changer le visage de notre monde. J’ai regardé ma famille et mes amis partir, laisser à jamais notre demeure, emportant notre savoir avec eux. Je n’avais gardé que mes propres recherches, mon propre journal. Je ne savais pas combien de temps je pourrais supporter la solitude de ces lieux glacés.
C’était l’hiver.
Un hiver plus froid encore que tous ceux que j’avais vécu, car j’étais seul, et ce pour la première fois de ma vie. Cela avait été mon choix, mais j’étais déterminé à me tenir à ma décision de ne partir qu’une fois le temps venu. J’aimais être là, solitaire, empli de nostalgie, observant à ma fenêtre sans carreau la neige s’étendre sur le pays, transformant les étendues vertes en somptueuses collines blanches, à la fois immobiles et vivantes aux yeux qui savent s’attarder. Pourtant quelque chose m’intriguait. Il y avait là dehors, à quelques distances de mon sanctuaire, un arbre qui refusait de se laisser dévêtir par l’hiver. Plus étrange encore, il semblait chaque jour avancer contre le temps, et je le vis même se couvrir d’un tendre manteau de fleurs nacrées quand ses voisins aux branches nues tremblaient dans le vent. C’est cette étrangeté qui me décida à sortir du cloitre, pour la première fois depuis leur départ. La sensation d’errer sans personne pour attendre mon retour me donna le vertige. Mais je la trouvais également grisante. J’admirais les merveilles de la nature presque endormie avec des yeux nouveaux, et je percevais le chant de la forêt avec une force inédite. Et plus j’avançais, plus ce chant devenait tangible, clair et cristallin. Ce n’était plus un chant de sommeil, mais une ode à la vie, à l’espoir. Un chant que nul arbre n’aurait pu chanter. J’en trouvais la source au moment d’arriver devant l’objet de ma curiosité.
L’arbre était là, brillant, majestueux, étendant ses fleurs magnifiques dans les rayons du soleil froid. Il débordait de vie, et ses racines étaient entourées d’une mousse tendre, sans aucune trace de neige. Un parfait paradoxe, et une pure merveille. Je m’arrêtais pour l’admirer, et comme dans un rêve, je la vis.
Elle était belle, avec son visage pointu et fier comme celui des lutins qu’on rencontre dans les contes. De grands yeux verts, mi fermés dans une sorte de transe musicale, de longs cheveux de feu ondoyant, une peau d’albâtre ou de neige, qui paraissait douce comme la soie ou le plumage d’une colombe. Ses doigts s’agitaient, comme doués d’une vie propre, sur les cordes du luth qu’elle tenait contre elle, et chacune des notes qu’elle jouait s’envolait vers les arbres, virevoltait jusqu’à étourdir les réalités de l’hiver. Elle était la voix de la vie et du renouveau que j’avais suivi jusqu’ici. N’y tenant plus, je sortis du couvert des arbres morts, m’avançais vers cette vie qui s’épanchait d’elle et de son instrument.
A peine rencontrés, nous savions que notre amitié ne pourrait qu’être éphémère, à l’image de sa vie. Pour la première fois cependant, je rêvais non seulement de connaitre les humains, mais également de partager leur vie, de connaitre leurs secrets et leur magie. Je ne lui demandais pas pourquoi elle désirait faire revivre cet arbre. Nous nous promîmes juste de nous revoir à nouveau, car elle était curieuse de connaitre les elfes qui avaient toujours vécus près d’elle et que les siens craignaient, et car j’étais curieux de connaitre les humains qui vivaient près de moi et que les miens craignaient. Nous nous revîmes, une fois par mois, chaque fois que nous en avions l’occasion. Elle m’appris les coutumes des humains, je lui parlais de poésie, d’astronomie, et je voyais ses yeux se parer des mêmes étoiles qui vibraient dans mes histoires. Peu à peu, je sentais nos cœurs s’incliner, se rejoindre, et chaque jour, j’en souffrais un peu plus, car je savais que l’heure de mon départ s’approchait de jour en jour. Au bout de deux années, je pris enfin ma décision. J’allais l’emmener avec moi, loin de la guerre, et je renoncerais à mon immortalité pour vivre une vie d’humain à ses côtés. C’était fou, idiot, même, mais j’étais jeune, et passionné. J’attendis donc avec impatience notre rendez-vous sous l’arbre qui ne cessait de fleurir. L’arbre qui nageait à contre-courant, qui nous ressemblait tant.
Mais la guerre vint avant le jour de notre rencontre. La forêt résonnait de ses échos, et j’entendais ses pas sourds se répercuter sur les montagnes. Il me fallait partir au plus vite, rejoindre ma famille avant que tous ne soient partis. J’attendis pourtant, alors que jour après jour l’urgence me pressait d’avantage. J’utilisai même un des oiseaux messagers destinés à ma famille pour lui demander de venir avec ses affaires de voyages, et de se tenir prête à partir. Enfin, le jour arriva, et je me pressais jusqu’à l’arbre, notre secret, l’esprit entièrement focalisé sur notre avenir. Mais une fois arrivé entre ses racines, je n’ai rien trouvé. J’ai attendu longtemps, jusqu’à ce qu’un jour entier fut passé, et un autre encore. A la fin du troisième pourtant, j’ai dû me résigner à partir. Abandonner celle que j’aimais, à jamais, ne pouvant que prier pour qu’elle reste sauve. Je senti quelque chose se briser dans mon cœur, je pensai qu’elle avait compris enfin que notre relation n’avait pas d’avenir autre que dans la mort, et qu’elle avait fait ce dont je n’avais pas eu le courage, c’est-à-dire d’y mettre un terme. Je me sentais à la fois trahi et soulagé, car maintenant, grâce à cela, elle pourrait avoir une vie simple, libérée de la tragédie de nos différences. Ou peut-être ne voulait-elle plus de moi. Dans tous les cas, pour notre bien commun, il me fallait partir. Définitivement.
Je pris la route, montant le cheval laissé par mon père à mon intention. La forêt ne fut bientôt qu’un souvenir, mais le visage de ma bien aimée me hantait encore, et le regret de l’avoir laissée me broyait le cœur. J’arrivai à Fondcombe, où je retrouvai mes parents, restés seuls après le départ de notre communauté. Ils m’avaient attendu jusqu’au dernier moment. Nous prîmes la route, arpentant pour la première et la dernière fois ses chemins, vers les bateaux, vers notre avenir solitaire.
Nous n’avons croisé qu’une seule fois un autre groupe. Nous échangeâmes quelques nouvelles d’usages, sur la guerre et son avancé, sur les familles qui étaient déjà parties et celles qui voulaient rester. C’est ainsi que j’appris que ma forêt natale avait été prise dans la guerre peu après mon départ, si ce n’était avant. Et, d’après le grand elfe qui me l’apprit en me fixant de ses yeux bruns curieux, tous les villages humains avaient brûlé.
Absolument tous…
Sans réfléchir, sans le remercier ni prévenir ma famille, je fis demi-tour et partit au grand galop, loin de la mer, droit vers mon arbre, vers mon passé.
J’arrivai à peine une semaine plus tard, épuisé mais terrifié par ce que j’allais découvrir. J’explorais les ruines du village, mais n’y trouvais pas ma bien aimée. Le village avait manifestement été attaqué par des orcs, le genre de créature qui ne fait pas de prisonnier. Elle devait forcément être quelque part. Je dressai donc un bûcher, brulant les corps des villageois et priant pour leur âme. Puis je parti à la recherche de mon aimée.
Je l’ai trouvée au pied de notre arbre, serrant contre elle son bel instrument. Les fleurs tombées de l’arbre formaient comme une neige nacrée autour d’elle, et son beau visage me semblait plus pâle que jamais. Le matelas de fleurs sur lequel elle reposait était rouge. Plus rouge que le soleil à son couché, rouge comme les baies d’if, rouges comme ses lèvres quand la vie les animaient encore…
Car elle était morte. Brisée par la guerre et l’attente. Morte en attendant, mon nom encore figé sur ses lèvres, son chant pétillant au bout de ses doigts.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté éploré sur son corps. Je ne sais pas non plus d’où m’est venue la force de dresser son propre bûcher, ni de rester debout pendant qu’elle brûlait, sa fumée se mêlant à la pluie de fleur, tandis que l’arbre la pleurait.
Puis je suis partit. Mais je ne suis pas retourné vers les miens. J’ai erré, accompagné de mon seul instrument, et j’ai appris à me battre. Seul, puis avec un maitre humain, puis à nouveau seul. Je me suis juré de ne plus jamais me lier, de ne plus jamais apporter la souffrance, de ne plus jamais arriver trop tard. Je me suis juré de me battre contre le destin, d’apporter mon aide à ceux qui en auraient besoin. Juste ça, et rien de plus. Juste une aide. Pour que le monde puisse se débarrasser de son lot de douleur, et que d’autres magiciennes puissent appeler le printemps sous la magie de leur musique. Et depuis, j’ère, à la recherche de quelqu’un a aider. Que ce soit par mes mots, ma lame ou ma musique.
Alors, voyageur, toi qui est resté jusqu’au bout de l’histoire, toi qui a vécu en quelques mots une vie de 783 années, ne te sens tu pas reposé ? Ma musique chasse la poussière des chemins et les caprices du temps. Je suis le souvenir qui hante la forêt, celui qui chante sous les feuillages pour vous rendre votre courage. Je suis celui qu’on dit fou et celui qu’on dit sage. Mais au fond, voyageur, je ne suis qu’un mirage…"



~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? : Bien sympathique, ma foi
Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant un forum, tout bêtement.


Dernière édition par Celtis Ariandin le Jeu 12 Jan 2012 - 23:03, édité 2 fois
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Rimbold
Garde Royal du Rohan
Rimbold

Nombre de messages : 72
Age : 38
Localisation : En Rohan
Rôle : Garde Royal et Capitaine d'Eored en Exil

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Rohan
- -: 24 Ans
- -:

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Celtis, barde mélancolique EmptyJeu 12 Jan 2012 - 4:33

Par ma barbe! Quelle superbe fiche, Maître-Elfe! J'ai suivi votre histoire de long en large, de vos soleil à vos orages et je suis ma-foi fort surpris de voir un texte monté en une si belle mélodie!

Bienvenue donc parmi nous mon amis et bonne continuation; j’espère avoir un jour l’honneur de croiser ton chemin afin d'entendre ton art!
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Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

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Celtis, barde mélancolique EmptyJeu 12 Jan 2012 - 17:21
Bienvenue Celtis!

Tout d'abord... Wahouuu!

C'est une superbe fiche, avec une belle prose, agréable et prenante.

Hormis ça.... j'ai pas grand chose à dire à part peut être : validé.

N'oublies pas de faire une demande de métier et encore bienvenue. Si tu as des questions, n'hésites pas.

Au plaisir
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Calimehtar Oropher
Guérisseuse
Calimehtar Oropher

Nombre de messages : 38
Age : 31
Localisation : Ahm bonne question...

~ GRIMOIRE ~
- -: Elfe Sindar
- -: 217 ans
- -:

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Celtis, barde mélancolique EmptyJeu 12 Jan 2012 - 17:55
Coucou !

Quelle surprise de te croiser sur ce forum dont je t'ai tant parlé à la fac !
Et oui les amis, je vous présente Celtis (bon ce n'est pas son prénom IRL) ! Ch'est mon amie à mouah =D

Alors je te souhaite la bienvenue, et j'ai hâte de reRp avec toi Wink

Bisous chacalin
csst makala
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