Prénom : Sildran
Âge : 15 ans lorsqu’elle arrive à Vieille-Tombe.
Sexe : féminin
Race : humaine, Rhûnienne par sa mère et son père
Particularité : des yeux de couleur dorée, une longue cicatrice le long du dos
Alignement : sauver sa peau, le bien vient juste après
Rôle : Des petits riens qui peuvent changer le cours des choses
Voleuse, vagabonde.
Potentiellement une future mercenaire si elle trouve le moyen de quitter le pays et de s’entraîner au maniement des armes.
Équipement : Un costume de cuir souple, assez passe-partout, une dague en acier cachée sous sa tunique, des bottes en peau de gazelle, une cordelette ayant entre autre pour fonction de servir à étrangler des bourgeois imprudents, une petite sacoche contenant des médecines traditionnelles pouvant, selon la dose, provoquer la vie… ou la mort.
Description physique : Grâce aux travaux assez physiques effectués pendant son enfance et à une alimentation assez frugale, associés à une agilité naturelle, Sildran possède un corps svelte et puissant par rapport à sa masse corporelle, mais assez peu agile. En s’enfuyant et en devenant une esclave en fuite, posséder une vélocité, une résistance physique et une agilité très développées est devenu une nécessité, quoique cette dernière ne soit pas très présente chez elle. Elle est également devenue plus habile à se cacher et à se fondre dans la masse, ce à quoi ne l'aidait pas sa nature un peu emportée et son caractère spontané. Sa démarche est souple, ferme et volontaire.
Sa voix, chantante et de timbre assez grave, est marquée par un léger accent commun aux gens de l’Est, tandis que son regard aux iris couleur sable, souligné par des sourcils bien dessinés, possède une intensité assez déstabilisante pour ceux qui la regardent pour la première fois.
Ses cheveux lisses, châtains aux reflets dorés, lui tombent jusqu’aux épaules et encadrent son visage fin, à la mâchoire bien dessinée et aux pommettes hautes, dans lequel se distingue un nez plutôt petit, pointu, piqué de quelques taches de rousseur. Sa peau est cuivrée, d’une couleur miel légèrement plus claire que la moyenne des habitants de Rhûn. Ses lèvres sont pulpeuses et bien dessinées, et laisse parfois entrevoir un sourire lumineux qui transfigure littéralement ses traits : son regard s’illumine et le pli obstiné qui se dessine la plupart du temps entre ses deux yeux disparaît pour l’espace de quelques secondes.
Seuls sa famille et son ami X peuvent se vanter d’avoir entendu le son de son rire clair et franc.
Le physique agréable dans l’ensemble de la jeune fille est masqué par des vêtements de cuir et un air renfermé, qui est pour elle comme une carapace contre le monde extérieur.
Elle a d’ailleurs pour manie de caresser dans une petite bourse qu’elle porte à la ceinture un bijou en forme d’oiseau offert par sa mère.
Son attitude est relativement fermée, ce qui lui empêche la plupart du temps de lier connaissance avec les gens, parfois sarcastique ou provocatrice, mais presque toujours franche et directe.
Elle manifeste cependant une grande méfiance à l’égard des riches bourgeois, des nobles ou des notables, envers qui elle éprouve un fort ressentiment.
Description mentale : Grandir en esclavage n’est pas une situation enviable, à Rhûn comme ailleurs. Une enfance telle que celle-ci laisse forcément des traces et forge la personnalité, mais pas toujours dans le même sens.
Certaines personnes esclaves depuis leur naissance sont dotées d’un caractère placide et servile, ou bien d’un esprit opportuniste et égoïste, d’autres deviennent grognons et revanchards…
Il y a une autre catégorie d’esclaves. Ceux qui subiront le fouet toute leur vie sans jamais l’accepter. Ceux qui ploieront l’échine à contrecœur mais prêts à se redresser fièrement dès que la pression du maître se fera un peu moins écrasante. Ceux qui n’attendent qu’une occasion pour fuir cette vie de servitude. Cette de cette catégorie dont Sildran fait partie.
Elle possède un caractère très fier et peu enclin à se laisser dominer, mais cette fierté est habituellement dissimulée derrière un masque d’indifférence. Toutefois cette fierté prend parfois le dessus dans des moments où il serait plus sage de plier l’échine, ce qui lui a causé de nombreux problèmes et notamment une longue cicatrice qui barre le dos.
Parfois elle laisse cependant voir une autre facette de sa personnalité : celle d’une jeune fille vive et ouverte, au caractère loyal et généreux. Un trait de caractère profondément enfoui mais prêt à ressurgir à tout instant.
Sildran a du mal à détourner les yeux lorsqu’on égorge des passants au détour d’une ruelle. Dans ce cas, son cœur balance entre tenter une intervention suicidaire (auquel cas seul la chance lui permet souvent de s’en sortir en un seul morceau) et continuer prudemment son chemin, comme la raison le lui dicte. Bien sûr, tout dépend du type de passant. Sildran se ferait même un plaisir de tendre un couteau à un tire-laine désirant égorger un bourgeois grassouillet qui aurait l’imprudence de s’aventurer dans une ruelle sombre. Mais son comportement différerait totalement s’il s’agissait d’une fillette de 5 ans.
A cause de son caractère relativement peu sociable, Sildran a du mal à se lier d’amitié avec les gens et se crée facilement des ennemis, mais parfois son fort caractère peut avoir un effet attachant, comme ça a été le cas avec Razhno, son meilleur ami.
Un autre de ses traits de caractère est sa soif d’apprendre, son ignorance la plongeant dans un intense état d’exaspération. Razhno a remarqué cette envie et lui fait parfois cadeau d’un livre dérobé au prix de grands risques chez le libraire. Sildran lui rendit d’ailleurs la pareille en déchiffrant pour lui un ouvrage traitant de l’entretien des armes, expliquant notamment comment affuter son poignard comme une lame de rasoir à l’aide d’un simple caillou de forme triangulaire.
Son défaut le plus prononcé est une certaine impulsivité, allié à un self contrôle qui laisse à désirer : son impassibilité apparente lorsqu’on la rabaisse, l’insulte ou lui cherche des poux dans la tête ne tient que jusqu’à un certain point, à partir duquel son esprit devient aveuglé par la fureur sans possibilité de retour.
Histoire : A l'âge de 15 ans, Sildran vit seule à Vieille-Tombe, de rapines de toutes sortes. La cité marchande regorge de cachettes, mais la police de la reine et très efficace et il n'est pas bon pour les gens comme elle de rester à l'air libre trop longtemps. C'est pourquoi elle et Razhno se sont aménagé leur gite dans une cavité rocheuse située tout près de l'entrée des catacombes, où personne, et eux ne font pas exception, n'ose s'aventurer. Son ami est comme elle, un garçon livré à lui-même, mais il a un avantage par rapport à la jeune fille: n’ayant jamais connu son père et ayant perdu sa mère à l’âge de 7 ans, les rues de Vieille-Tombe sont devenu sa maison et aucun recoin de la ville n’a plus de secret pour lui. Il a d’ailleurs trouvé le moyen d'entrer et de sortir de la ville discrètement en passant par une bouche d'égout dont un des barreaux est assez tordu pour permettre le passage à un enfant.
Leur première rencontre date d'un an auparavant. Alors Sildran venait d'arriver à Vieille-Tombe, toutes ses maigres possessions dans une vieille besace en cuir. Razhno a eu pitié d'elle (un sentiment qu'il n'éprouve que très rarement, comme on peut s'y attendre de la part d'un gamin ayant passé toute son enfance dans la rue) et l'a aidée à apprendre à se débrouiller seule, quelque chose dont elle était bien incapable.
Le passé de Sildran est marqué à la fois par l'héroïsme mais aussi par la honte, à tel point qu'elle ne l'a jamais évoqué devant Razhno. Celui-ci respecte sa volonté et ne cherche pas à en savoir plus. Lui non plus ne mentionne pas le sien très souvent.
Sildran est née dans le domaine de Dolgûn, à quelques kilomètres au nord de la mer de Rhûn.
Sa mère était membre d'une tribu ayant refusé de se convertir au culte melkorite.
Pour se faire bien voir du nouveau pouvoir, le jeune seigneur de Dolgûn demanda aussitôt à la reine de commander les troupes royales chargées de soumettre la tribu, en prenant soin de ne pas engager sa garde personnelle, composée d'une douzaine d'hommes-liges, ainsi que la trentaine de soldats à son service. L’attaque surprise prit à cours les membres de la tribu, mais ceux-ci se ressaisirent vite et combattirent bravement, avant d’être écrasés sous le nombre. Une fois tous les combattants abattus, au prix de pertes considérables, les troupes royales fondirent sur le campement, tuèrent les femmes et les vieillards, n’épargnant que les enfants et les adolescents, considérés comme pas encore corrompus par les impies. Ceux-ci furent donc emmenés en esclavage. Le seigneur, ayant dirigé l'attaque, eut droit à sa part du butin dont faisait partie Jelesian, la mère de Sildran, alors âgée de 15 ans.
Jelesian fut d’abord employée aux cuisines du château. Le seigneur la remarqua un jour qu’elle servait le dîner à la table seigneuriale et, dès lors, elle fut invitée à l’occasion à partager le lit du seigneur, qui la faisait mander lorsque son épouse l’ennuyait ou qu’il voulait satisfaire des pulsions bestiales. Personne n’en savait rien et on ne s’inquiéta pas non plus lorsqu’elle mit au monde une fille, car dans la seigneurie les enfants naissaient la plupart du temps hors du mariage. Deux ans plus tard, juste après la naissance d’une deuxième petite fille prénommé Mithraël, le seigneur se lassa de la jeune femme et la fit assigner aux travaux des champs, au grand soulagement de cette dernière.
Dix ans plus tard, Sildran eut la chance d'être assignée au manoir seigneurial en tant que femme de chambre chargée de nettoyer la suite du maître, une fonction qu'elle exerçait sous la surveillance de Ma, une vieille femme grognon au visage rabougri comme un pruneau séché.
Un de ses amis (de même condition qu'elle), Myos, un garçon timide et doux, était employé dans les écuries. Ensemble, ils nourrissaient souvent des projets de fuite, mais sans jamais oser les mettre en pratique.
Un jour, en nettoyant les appartements de son maître alors que la vieille Ma, souffrante, était absente, Sildran trouva sur le sol un débris qui devait provenir d'un sceau de couleur pourpre. Elle se souvint alors d'un incident, survenu quelques jours auparavant. En entrant sans prévenir dans la pièce, elle avait aperçu son maître assis devant son bureau, absorbé dans sa lecture. Lorsqu’elle était entrée, il s'était emporté contre elle et il s'en était fallu de peu pour qu'elle se fasse fouetter.
Sans trop savoir à quel instinct elle obéissait, la jeune fille se mit alors à fouiller nerveusement les tiroirs du bureau. Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait, enfouit au fond d'un tiroir sous une liasse de parchemin: un parchemin sur lequel on voyait encore la marque d'un sceau pourpre.
Sa mère lui ayant appris à lire en secret, elle prit donc connaissance du contenu. Même aux yeux de Sildran qui était totalement inconnue à la politique du royaume, son contenu sembla suspect. Elle cacha le parchemin dans une des poches de sa tunique.
Dès le lendemain, elle s'empressa de montrer sa découverte à son ami et le convainquit de s'enfuir avec elle la nuit suivante.
A l'heure dite, elle retrouva son ami dans les écuries, mais ils furent surpris par un jeune palefrenier qui s'était attardé, nommé Ziah, qui accepta de ne pas les dénoncer en échange de les accompagner. Ils acceptèrent. Ziah, qui était de caractère plus impitoyable que les deux autres, trancha les jarrets de toutes les montures, exceptées des leurs. Mais les hennissements des chevaux attirèrent des mercenaires du seigneur qui passaient à proximité. En les entendant arriver, Myos, terrifié, jeta un regard désolé à Sildran, dégringola de son cheval bai et se sauva en courant par la porte de derrière de l'écurie.
Celle-ci talonna sa monture, imitée par Ziah, et tous les deux se sauvèrent au galop, Sildran se cramponnant de son mieux à la crinière, n'étant jamais montée sur autre chose que sur une mule. Quelques instants plus tard, le garçon poussait un cri et s'affalait sur l'encolure de son cheval, transpercé par une lance.
Elle galopa autant qu'elle put pour mettre un maximum de distance entre elle et Dolgûn. Elle s'arrêta dans une petite ville et échangea son cheval contre quelques pièces et des vivres, la moitié de sa valeur (le maquignon avait refusé de lui en donner plus: flairant le fait que la jeune fille n'avait pas d'autre choix et sa situation pas très nette, il en avait profité pour l'escroquer).
Elle continua le voyage à pied, ayant pour seul but de s'éloigner de sa terre natale.
Elle finit par arriver à Vieille-Tombe, où elle eut, comme on le sait, la chance de rencontrer Razhno.
Sildran jouit donc actuellement d’une relative sécurité, mais son souhait le plus cher est de trouver un moyen de libérer sa petite sœur, sa mère et Myos, à qui elle tient encore malgré sa lâcheté.
Comment trouves-tu le forum ? : Super, mais je n’ai pas vraiment d’élément de comparaison. En tout cas les membres sont très sympas (je pense en particulier à Ryad Assad, qui m’a énormément aidé à faire cette fiche, et encore, c’est un euphémisme
). La seule chose que je n'aime pas c'est le fond d'écran ^^
Comment as-tu connu le forum ? : C’est une amie qui me l’a montré et qui y est inscrite aussi (son personnage s’appelle Ciaran et habite dans le val d’Anduin).