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 Sont-ils encore nos frères?

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Learamn
Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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Learamn

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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyLun 31 Mai 2021 - 16:22

Le tranchant de la hache s’éleva, l’acier sifflant l’air avant de s’abattre brutalement sur la jambe bloquée du pauvre Oboron; le tout devant les regards effarés de toute la petite troupe de Nains. L’homme blessé fit de son mieux pour retenir ses cris de douleur qui devait sans doute être insoutenable, serrant les dents, il se contenta de lâcher plusieurs grognements bruyants qui s’intensifièrent au moment où Gurdann tâcha de cautériser la plaie de façon peu académique.  L’application de la flamme sur le membre tout fraîchement sectionné pouvait en effet quelque peu chatouiller.  Waldrum s’avança alors auprès du blessé et extirpa de son sac un bandage qu’il appliqua sommairement avec des onguents sur l’affreuse blessure du soldat, il n’était ni médecin ni guérisseur mais il avait, au cours de ses études, étudié quelques notions de biologie lui permettant de connaître les premiers justes nécessaires. Grâce à la réactivité de Gurdann et le savoir de Waldrum, les jours d’Oboron seraient encore un peu prolongés mais en l’absence d’un véritable guérisseur et d’une possibilité de repos, le destin du Garde paraissait bien funeste.

“C’est tout ce que je puisse faire.
Expliqua Waldrum. Espérons que les médecins de la coalition sauront traiter la plaie à Therka Nalâ.”

Le reste du contingent s’était dispersé près de l’entrée de la caverne. Certains pansaient les plaies qu’ils avaient pu contracter lors des affrontements, d’autres reprenaient péniblement leur souffle. Dans un coin, Farmli, laissé seul, pleurait la mort de son ami terrassé dans les gobelins et dont le corps ne connaîtrait jamais la dignité d’une cérémonie funéraire. Au total, trois guerriers des Monts du Fer avaient péri dans la Deuxième Bataille de Zahar-Bazân. Un tribut, certes lourd, mais qui aurait pu s’avérer bien plus lourd sans l’échappatoire trouvée par Gurdann et l’arbalète secrète de Waldrum dont les restes encore fumants étaient éparpillés près du mur de pierre qui s’était formé pour donner suite à l’éboulement, séparant les Nains de leurs ennemis.

Au bout de quelques minutes de répit relatif, Sharrin se redressa et harangua ses troupes.

“Allons Khazâd! l La route est encore longue et il ne faudrait pas traîner ici, qui sait de quels maléfices les peaux-vertes peuvent user pour nous atteindre? Allons, allons! Debout! L’heure n’est pas aux lamentations et au défaitisme! Bientôt nous marcherons tous ensemble sur Gundabad.”

Pour agrémenter ses paroles, il releva virilement le jeune Farmli sur ses pieds et lui adressa une tape puissante sur le plastron. Il saisit ensuite son immense hache qu’il déposa sur son épaule et sortit de la caverne, vers l’extérieur de la montagne, là où le Soleil régnait en maître et où les Gobelins se faisaient plus rares, du moins l’espéraient-ils.


--------------------------------------------------------------------------------------------------------


On avait bricolé à la va-vite un brancard de fortune pour transporter un Oboron bien faible et encore incapable de se déplacer. Solidaires, tous les membres de la compagnie s’étaient relayés pour porter la civière, y compris le Seigneur des Collines Noires qui avait tenu à descendre la côte la montagne en se chargeant de la sécurité du grand blessé. Les Gardes du Fer , qui avaient dû, braver les bourrasques de vent glacial qui balayait les sommets glacés des montagne septentrionales, arrivèrent finalement jusqu’au pied des monts, là où s’étendait une forêt aussi dense qu’inquiétante. Une légère brume, probablement provoquée par la condensation des cristaux de glace, recouvrait les cimes des arbres densément feuillus.  Certains nains eurent quelques mouvements d’hésitation à la vue de de paysage, une incertitude qui n'échappe pas à un Sharrin passablement agacé.

“Allons! Ne me dîtes pas que vous avez peur de ces vieilles histoires d’esprits habitant la forêt? Balivernes et racontars! Depuis quand la Garde de Fer, se laisse impressionner par la première légende de comptoir venue? “

Piqués au vif, les guerriers s’engouffrèrent tous dans les bois au pas de course. Ils marchèrent ainsi de longues heures dans l’atmosphère feutrée, calme et quelque peu inquiétante de cette forêt. Le feuillage des arbres était épais et la lumière du soleil se raréfiait à mesure qu’ils progressaient au cœur de la vallée. A plusieurs reprises, ils crurent détecter des mouvements furtifs au cœur de la végétation, mais ils n’aperçurent pas l’ombre d’un animal ou d’un quelconque être surnaturel.  Leur imagination leur jouait-elle des tours?

Alors que le crépuscule approchait, il fut finalement décidé de passer la nuit dans une large clairière où ils établirent sommairement leur modeste campement. Satisfaits de pouvoir enfin profiter de quelques de repos et d’un peu de détente, les Nains s’assirent à même le sol. On distribua des rations pour le dîner alors que des flasques de miruvor circulaient de main en main pour rassurer corps et esprits.

Oboron, toujours allongé sur son brancard, avait perdu connaissance et son large torse se soulevait lentement au rythme de sa pénible respiration. Le Capitaine Boldur s’approcha du blessé et posa sa main rugueuse sur le front détrempé du pauvre hère.

“Il est brûlant. Commenta-il avec le visage fermé. Si nous ne rallions pas bientôt la Grande Armée, j’ai peur que…”

Il laissa sa phrase en suspens. De toute manière, il n’avait pas vraiment besoin de l’achever pour qu’on en comprenne le sens. L’officier s’installa alors juste à côté de Gurdann.

“Vous avez fait preuve d’un grand courage ainsi que d’un sang-froid à toute épreuve au sein de la forteresse Gurdann Cœur-de-Chêne. Vous nous avez montré la voie et avez sauvé votre ami d’une mort certaine.  Nous avons tous été très impressionnés, y compris le Seigneur Sharh-Narag, je l’ai vu dans son regard. Il n’est pas toujours clément mais il sait reconnaître les braves, soyez en certain.”


Boldur porta à sa bouche la bouteille d’alcool qu’il tenait depuis de longues minutes. Après en avoir pris deux généreuses gorgées, il fit claquer sa langue avec une expression satisfaite avant d’en offrir à son subordonné.  

Il désigna Oboron du menton et demanda:

“C’est vous qui le connaissez le mieux Gurdann. Si jamais les choses devaient mal tourner, alors nous devrons avertir ses proches, sa famille. Vous les connaissez certainement non? Il n’y a sûrement rien de pire que de laisser une mère, une épouse dans l’incertitude du deuil. Tant que l’on n’a pas de confirmation, que l’on ne voit pas le corps, on se rattache toujours à ce fol espoir que l’être tant aimé soit encore vivant, quelque part, par miracle…”

La voix du vétéran s’était soudainement enrouée et Gurdann crut même voir ses pupilles s’humidifier légèrement. Il pouvait aussi remarquer que Boldur serrait fortement dans sa paume, la chevalière de son clan qu’il portait habituellement sur son index.

“Vivant quelque part.…par miracle oui...”
répéta-t-il encore, le regard plongé sur les armoiries gravées dans la bague en argent.

Il reporta alors son attention sur Gurdann. Les larmes avaient disparu et sa voix avait repris son ton affirmé et autoritaire.

“Cœur-de-Chêne, nous sommes tous prêts à mourir pour notre peuple, pour notre patrie. Mais pour se lancer dans cette quête aussi folle, il nous a fallu plus, à nous tous. Quelque chose au fond de nous, pour nous motiver. La poursuite de la gloire pour les uns, de la richesse pour les autres, la recherche d’un être aimé. Oboron, Farmli, Le Seigneur Sharrin, moi-même; nous nous sommes tous engagés dans cette mission pour nous mettre à la recherche de quelque chose de précis et de différent pour chacun d’entre nous et qui nous motive à laisser notre pays derrière nous pour avancer au-devant d’une mort presque certaine.”


Il reprit plusieurs gorgées d’eau-de-vie et ajouta finalement.

“Même vous Gurdann, même vous.”


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Gurdann Tueur-des-Loups
Sergent de la Garde de Fer
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMar 1 Juin 2021 - 21:15
Dès que Gurdann eut coupé la jambe de son ami et cautérisé de façon artisanale. Waldrum esprit d’or accouru pour panser la plaie à l’aide de bandages et d’onguents sortis de sa sacoche. L’ingénieur n’était pas médecin se dit Gurdann, mais il devait avoir au moins quelques notions de biologie.

En tout cas, grâce au réflexes de Gurdann et au savoir d’Esprit d’or, Oboron verrait ses jours un peut prolongés.


“C’est tout ce que je puisse faire.
S’excusa Waldrum Espérons que les médecins de la coalition sauront traiter la plaie à Therka Nalâ.”

Non mon amis...ne meurt pas. Non…il ne mourra pas, tu a entendu ce qu’a dit Waldrum...Il suffit de rejoindre la coalition. Tu à intérêt à survivre Oboron, pour la patrie, pour notre rêve des monts de fer, pour la voie. Sans toi...mon amis...je serais si démunis...tu est mon pilier...le bloc sur lequel je m’appuie pour continuer le combat sans tomber...si tu meurt...non...ne pas y penser...CONCENTRE TOI SUR LE BUT Gurdann..toujours le but...c’est ce qu’Oboron aurait voulu

Le reste de la troupe s’était légèrement éparpillé autour de l’entrée du tunnel. Certains se reposaient, d’autres affûtaient leur lames, et les blessés examinaient et soignaient leur blessures avec l’aide ,souvent, de Waldrum. Dans un coin Farmli pleurait son ami mort, qui jamais ne se verrait donner un vraie sépulture. Gurdann s’approcha de lui

Vas réconforter le petit...il a eut moins de chance que toi...son ami est mort lui...vas l’aider, ne le laisse pas flancher...la garde de doit pas flancher...Dit lui ce que tu as toujours dit au recrues, aux jeunes traumatisés par la bataille…


-  «  Farmli ? »

Le jeune tourné la tête vers le garde de fer :

-  «  Je comprend ce que tu ressent, moi aussi j’ai perdu tant d’amis chers dans les ravages de la guerre...J’ai même bien failli perdre mon plus grand il y a quelques minutes. Et ce que j’ai toujours fait dans ces moment de perte, c’est me raccrocher à mon patriotisme, à mon amour incandescent pour notre chez-nous...Je sais qu’Oboron le faisait aussi.
Et je voulais surtout te dire que...si tu as besoin de quelqu'un à qui parler...de quelqu'un de confiance...d’un ami en somme...Et bien je suis là »


Il te rappel toi quand tu était jeune hein Gurdann ??? c’est pour cela que tu te sent proche de lui...Tu fond comme neige au soleil hein vieux garde...Ne perd pas ta hargne dans les méandres de l’amitié...Fait toi en un ami. Quand même..les amis sont une des seules choses qui reste...Et puis ce petit à l’air patriote...Il pourrait partager notre rêve...le rêve de grandeur pour nos montagnes

Farmli tourna la tête et ne répondit rien, il sourit juste, sans que Gurdann puisse interprété cela.

-“Allons Khazâd! Dit Sharrin a haute voix La route est encore longue et il ne faudrait pas traîner ici, qui sait de quels maléfices les peaux-vertes peuvent user pour nous atteindre? Allons, allons! Debout! L’heure n’est pas aux lamentations et au défaitisme! Bientôt nous marcherons tous ensemble sur Gundabad.”

Et le seigneur des collines noires souleva virilement le jeune Farmli par le bras. Puis il partir vers les royaume ou le soleil et la lune répandait leur lumière sur une terre à ciel ouvert.


                                   
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-


La troupe avait fabriqué un brancard, qui ,bien que pas très conventionnel, transportait efficacement la masse D’oboron. Tout les gardes aident à transporter la civière, mais Gurdann y était le plus souvent possible. Même Sharrin y passa

Et bien...Peut m’être m’étais-je trop emporté sur Sharrin...il a beau êtres douteux...je pense qu’il est quand même assez dévoué au pays de fer...mais à sa manière...en tout cas...je ne pense pas que j’aurais à encore m’inquiéter de lui dans un futur proche...Mais ne baisse pas ta garde Gurdann...Si tu baisse ta garde le premier prédateur venu te tueras...concentre toi sur ta tache...porte la civière

Les gardes de fer arrivèrent bientôt en vue de la vielle foret, le foret des Gul-Hai…
Les vieux pins plein de mousse qui suintaient une sève malade, le sol recouverte d’épines en décomposition. Les anciens rochers au forme étrange qui sortaient du sol a intervalle régulier dans les bois...Comme des corps de créatures oubliés depuis des dizaines d’années.

Une partie des nains eurent un mouvement de recul en voyant les premiers arbres, mais pas Gurdann

Tu a déjà connu cette foret Gurdann...oui...Tu sais que ce qu’on dit dessus  n’est que chimères et légendes de bonnes femmes...oui...Tu n’a pas peur...Tu a déjà affronté la foret et ses obscures présences..aller avance...montre l’exemple par Aulë !!!

“Allons! Ne me dîtes pas que vous avez peur de ces vieilles histoires d’esprits habitant la forêt? Balivernes et racontars! Depuis quand la Garde de Fer, se laisse impressionner par la première légende de comptoir venue? “  Lâcha un Sharrin passablement agacé des réactions de peur de certains guerriers.

L’honneur des gardes piqués au vif, ceux ci s’enfoncèrent sans la foret en bloc à bonne vitesse. Sharrin, Waldrum, et la civière portée par Gurdann et Farmli au centre. Les gardes croyaient souvent apercevoir de furtifs mouvements du coin de leurs yeux, mais jamais ils ne voyaient vraiment quelques chose...seule persistait cette impression de pression sur la poitrine, et toutes les visons que les légendes avaient imprimées dans les têtes.

La troupe prit la décision de s’arrêter dans une large clairière pour passer la nuit. L’herbe y était courte, mais le fait que la foret l’entourait rendait le tout assez oppressant.

Les nains montèrent le camps, trop contents de se reposer, et les vivres passèrent de mains en mains, alcool et rations de voyage mélangés. Gurdann s’installa à coté de la civière ou se reposait un Oboron bien mal en point. Le garde de fer touchait régulièrement le front de son ami, Gurdann sentait la fièvre prendre du terrain...et peu à peu consumer la santé d’Oboron . Mais Gurdann gardait espoir, car si ils atteignaient Terka nala, son ami serait sauvé du mal qui le rongeait. Pendant qu’il se faisait ces réflexion, Boldur vint se placer à coté de lui.

“Il est brûlant. Commenta-il avec le visage fermé. Si nous ne rallions pas bientôt la Grande Armée, j’ai peur que…”

Je sais très bien ce qui vas arriver si nous n’y arrivons pas bientôt...Mais merci pour ta sollicitude….Nous l’apprécions de plus en plus cet officier..non ? Gurdann ?...Lui c’est un vrais nains des monts de fer...forgé dans l’acier et la roche des montagnes

Ce sur quoi l’officier enchaîna 

-“Vous avez fait preuve d’un grand courage ainsi que d’un sang-froid à toute épreuve au sein de la forteresse Gurdann Cœur-de-Chêne. Vous nous avez montré la voie et avez sauvé votre ami d’une mort certaine.  Nous avons tous été très impressionnés, y compris le Seigneur Sharh-Narag, je l’ai vu dans son regard. Il n’est pas toujours clément mais il sait reconnaître les braves, soyez en certain.”

- « Merci de vos compliments capitaine...Mais il était pour moi tout à fait naturel de faire ce que j’ai fait. Que ne ferais-je pas pour que la mission aboutisse !!! Et puis il faut avouer que, bien que je ne l’aime pas, Sharrin sait faire preuve de toutes les qualités d’un grand chef !!! quand il veut...»

Boldur porta la bouteille d’alcool qu’il tenait à sa bouche, et en avala deux grandes gorgées, puis émit un bruit de langue exprimant sa satisfaction. Puis il fit passer la gourde à Gurdann, qui prit lui aussi de généreuses lampées du breuvage.


-“C’est vous qui le connaissez le mieux Gurdann.
Continua Boldur Si jamais les choses devaient mal tourner, alors nous devrons avertir ses proches, sa famille. Vous les connaissez certainement non? Il n’y a sûrement rien de pire que de laisser une mère, une épouse dans l’incertitude du deuil. Tant que l’on n’a pas de confirmation, que l’on ne voit pas le corps, on se rattache toujours à ce fol espoir que l’être tant aimé soit encore vivant, quelque part, par miracle…”

- « Oboron est, un peu comme moi, sans famille aucune, à part un oncle ou cousin éloigné...Sa seul famille est la garde, et son seul amour les monts de fer...personne ne pleurera notre mort, sauf quelques gardes peut être...Et cela est tant mieux...La tristesse affaiblit les cœurs, et nous nous devons d’êtres fort en tout temps. »

Lors de sa questions, le voix de l’officier avait parut faillir, déraillé, laisser passer le flot d’émotion contenues. Et il serrât fortement une chevalière au armoiries de son clan dans sa main…

Il a sûrement perdu un être cher...et la tristesse le remplit…il a une faille...mais qui n’en a pas...Peut-être est-ce cela qui lui donne cette hargne ??? Et puis chacun ses raisons après tout...ne nous en mêlons pas...et du moment qu’il reste bon soldat...



“Vivant quelque part.…par miracle oui...”[/b
] répéta-t-il encore

Il reporta son attention vers Gurdann...toutes traces de tristesse ayant disparus, et posa sa question

“Cœur-de-Chêne, nous sommes tous prêts à mourir pour notre peuple, pour notre patrie. Mais pour se lancer dans cette quête aussi folle, il nous a fallu plus, à nous tous. Quelque chose au fond de nous, pour nous motiver. La poursuite de la gloire pour les uns, de la richesse pour les autres, la recherche d’un être aimé. Oboron, Farmli, Le Seigneur Sharrin, moi-même; nous nous sommes tous engagés dans cette mission pour nous mettre à la recherche de quelque chose de précis et de différent pour chacun d’entre nous et qui nous motive à laisser notre pays derrière nous pour avancer au-devant d’une mort presque certaine.”


Il but encore un peu d’alcool, et renchérit

“Même vous Gurdann, même vous.”


DIT LUI, Gurdann...PARLE DE CE QUI SE PASSE SOUS CETTE TÊTE...oui….parle de moi...de nous...de toi...de ce qui à remplacé ta conscience...parle de l’entité...du BUT...du RÊVE….Tu peut le lui dire...Oboron le sait et le partage lui...il partage la voie, ou la voix...Et puis Boldur t’a sauvé la vie, deux fois… Parle lui de la Voix de fer...et du chemin que je, nous, tu suivons depuis si longtemps

Gurdann dit d’un ton mal assuré

- « Je...Je...Je vais...Je vais vous dire ce qui me motive...Une motivation que partage Oboron...Et que lui seule connait...Il faut déjà remonter à notre engagement dans l’armée...C’est à ce moment que nous l’avons constaté...Que les Monts de fer étaient en voie vers la mort...et la perdition. Chaque jours nous nous battions, pas pour gagner, non , pour survivre, pour maintenir le rafiot a flot. Et nous , nous pensions à la puissance que nous fumes jadis...Aux rois ingrats qui disent nous gouverner depuis leurs montagnes lointaines, alors que jamais il ne nous aide...Alors au fil des combats c’est installé un certain mode de pensé chez Oboron et moi...Nous l’appelions la voie de fer...Au départ c’était juste une façon de penser très patriotique et dévoué à la grandeur de notre pays...Mais un jour, cette idée était devenue si obsédante dans nos têtes, quelle y prit place...Et ce devint la Voix de fer…Un entité qui nous parlait...une entité comme les monts de fer… comme faites d’acier et de montagnes, de pins et de pierre...comme notre rêve de grandeur… notre but...ma tête est remplie par cette voix…et je l’accepte car elle seul me permet de tenir… seul ce But, ce rêve...cette voix...nous maintient dans nos convictions...c’est grâce à elle que nous ferons tout pour les monts de fer...cette voix et notre force et notre vie, notre arme et notre armure… Nous formons une symbiose, n’y voyez rien de divin la dedans, c’est seulement de la folie, mais les fous sont ceux qui change le monde...la folie et créatrice et destructrice. Et nous avons donc décider, de participer à cette missions, pour la gloire de notre pays, et pour qu’a l’avenir nous nous battions pour gagner, pour conquérir, au lieu de survire, pour mener la charge au lieu de la subir !!!

Gurdann fit une pause, puis reprit :

- «  Aller y, traitez-nous de fous...autant que vous voulez…mais je le répète..les fous font les grandes choses...les convictions folle peuvent soulever des montagnes »
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMar 8 Juin 2021 - 15:37


Boldur écouta attentivement la longue tirade de Gurdann. S’il était étonné par les dires du Garde, il ne laissait transparaître que bien peu d’émotions. Toutefois, il fronça très clairement des sourcils quand son interlocuteur évoqua cette fameuse “Voie du Fer”, comme si ce n’était pas la première fois qu’il entendait ce terme. Visiblement circonspect, l’officier le laisse cependant aller jusqu’ au bout de sa pensée. Mâchonnant un morceau de viande séchée, Boldur plongea son regard dans les flammes virevoltante qui dansaient devant eux.

“Fou?”
fit-il avec un petit rire.

Le guerrier reprit quelques gorgées de miruvor.

“Peut-être l’êtes-vous Cœur-de-Chêne. Mais au fond...ne le sommes-nous pas tous un peu?”

Il balaya du regard le reste du petit groupe. Tous ces guerriers prêts à braver milles dangers si loin de leur foyer, si loin de leur clan pour suivre la quête insensée d’un vieux Conseiller bravache et contestataire. Il y avait certes du courage en eux, beaucoup même, mais une partie de celui-ci pouvait aussi s’apparenter à une forme de folie. Pourquoi se lancer dans cette quête si dangereuse, dans cette guerre qui ne les impliquait pas directement?  La passion, la détermination, le fanatisme; autant de sensations que Boldur connaissait bien. Il avait vu beaucoup de Gardes de Fer passer par ces phases, lui-même les avait connus avant de trouver son équilibre. Le quotidien militaire, la guerre constante, se lever chaque matin pour se battre pour la survie des siens, encore et encore… Même parmi les survivants, rares étaient ceux qui s’en sortaient indemnes.

“Gurdann, reprit Boldur, cette détermination qui est la vôtre, “cette Voie du Fer” qui vous anime; c’est ce qui fait votre force. Cependant prenez garde à ce qu’elle ne devienne pas également votre plus grande faiblesse.  La frontière est parfois ténue.”

Sur ces avertissements, le vétéran retira la chevalière de son index et l’observa sous toutes les coutures à la lumière du feu. Sur la pierre d’onyx était gravées les armoiries du clan des Imhaznâg: une imposante masse d'armes sortant des flammes de la forge.

“Mon propre fils, porté par ses désirs passionnés de gloire et de revanche, a quitté Zulg-ai-Gathol au début de la reconquête il y a des mois de cela. Depuis, aucune nouvelle. Peut-être est-il mort à Kalil Abad ou sur les flancs des Monts Brumeux...Mais j’ai, au fond de moi, ce rêve fou de voir père et fils libérer Gundabad côte à côte.”

Sur ces paroles emplies d’une mélancolie teintée d’espoir, Boldur engloutit la fin de son repas et s’allongea près du feu.

“A présent prenez du repos. Nous repartirons au pas de course dès l’aube. Si nous voulons sauver votre ami, alors il nous faut rallier la coalition au plus vite.”


Petit à petit, tous les membres du corps expéditionnaires trouvèrent un sommeil plus ou moins agité.

Seul Sharrin se tenait debout un peu plus loin, le regard absorbé par l’horizon, son âme hantée par les démons qui l’habitaient.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



Boldur n’avait pas menti, le réveil du lendemain fut grandement matinal et la troupe reprit sa route sur un rythme de course soutenu. S’il était bien connu que les Nains étaient mieux bâtis pour la vitesse et les courtes distances, les soldats de corps d’élite comme la Garde de Fer se distinguaient également du fait de leur endurance et leur capacité à répéter des efforts soutenus sur des journées entières. Les Nains se relayaient toujours pour porter la civière d’Oboron, sans exception, et ce furent plus d’une dizaine de lieues qui furent traversées chaque jour par les hommes du Seigneur des Collines Noires.  Laissant derrière eux les derniers sommets des Monts du Fer et la brume de la forêt des Gul-Hai, ils se trouvaient désormais plus à l’Ouest, à la confluence des fleuves Lanquevelle et Rugris, les deux affluents septentrionaux de l’Anduin. Plus loin, près du rivage se dressaient les ruines de Framsburg, l’ancienne capitale des Eothéods avant que ceux-ci ne migrent vers le Sud et les Plaines du Riddermark au cours du Troisième Âge pour ne jamais revenir. Visiblement certains peuples vouaient moins de vénération à leur terre d’origine que les Khuzdûl.
Certes, quelques pêcheurs originaires du Val avaient réinvesti certaines habitations et vivaient de la pêche en ces eaux florissantes mais cela faisait des siècles qu’aucun Rohirrim n’avait été aperçu en ces lieux. Sharrin et les siens ne s’attardèrent pas à Framsburg, Therkâ Nala n’était plus très loin.

Le vieux Seigneur leva alors subitement le poing, ordonna une halte aux siens qui échangèrent un regard surpris. Le soleil était encore haut dans le ciel et depuis leur départ des Monts Du Fer, ils avaient pris l’habitude de marcher aussi longtemps qu’il faisait jour. Cet arrêt soudain était pour le moins étrange.

Quelque chose n’allait pas.

Sharrin s’agenouilla et balaya le sol, écartant quelques brindilles et touffes d’herbes pour révéler le sol boueux et encore humide sur lequel ils évoluaient. Le Seigneur avait pris de l’âge mais son sens de l’observation était toujours aussi acéré. Il avait repéré quelque chose qui l’inquiétait. Pour en avoir confirmation il invita Gurdann à se rapprocher et pointa du doigt ce qu’il venait de découvrir au sol.

Spoiler:



Les empreintes, marquées de quatre doigts touffus et de longues griffes acérées, continuaient sur des dizaines de mètres et paraissaient bien fraîches.


“Gurdann...avec votre expérience du combat...Vous voyez bien la même chose que moi n’est-ce pas?”


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMer 9 Juin 2021 - 20:43
Boldur écouta attentivement le long discours de Gurdann, mais celui-ci, trop occupé a ordonner ses propos, ne vit les réactions immédiates de Boldur quand il parla de « la voix de fer »… Le garde de fer ne vit pas non plus la mine circonspecte de l’officier à la fin de la tirade.

- «  Fou ? »
lança le capitaine avec un petit rire

puis il repris quelques gorgées dans la gourde de miruvor.

-“Peut-être l’êtes-vous Cœur-de-Chêne. Mais au fond...ne le sommes-nous pas tous un peu?”


- «  la folie est le propre de toute créature consciente...sans folie pas de vie… la folie créer et brise les habitudes qui nous abrutissent...sans folie pas de renouvellent et ce que je veut c’est du renouveau. »

Puis Boldur scruta du regard les guerriers alentours, un expression pensive sur le visage.

Ils sont tous un peu fous…il faut bien l’être pour faire ce voyage...Même si chez la plupart, les motivations sont...plutôt...différentes des nôtres..hein Gurdann ??? ...nous nous voulons plus !!!...Et ce Boldur...je crois qu’il ne nous faits pas entièrement confiance...mais si !!!….c’est normale vus ce que l’on vient de lui dire...hmmmm...en effet oui...regarde et écoute..il vas dire quelque chose Gurdann …

“Gurdann, repartit Boldur, cette détermination qui est la vôtre, “cette Voie du Fer” qui vous anime; c’est ce qui fait votre force. Cependant prenez garde à ce qu’elle ne devienne pas également votre plus grande faiblesse.  La frontière est parfois ténue.”


- «  Je le sait bien...que croyez vous...le combat est autant intérieur qu’extérieur pour ne pas passer du mauvais coté de cette si fine frontière...Mais merci de la sollicitude »

Et Gurdann eut un petit rire sec.

Après quelques instants, l’officier se saisit de sa chevalière et se mit à l’observer sous tout les angles à la lueur du feu de camps. Gurdann ayant longtemps étudié les différente armoiries des anciens clans nains du pays de fer, il reconnu tout de suite le symbole des Imhaznâg. La lourde masse d’arme se retirant des flammes de la forge. Les Imhaznâg furent un grand clan...au départ pas originaires de Zulg-ai-Gathol, mais de la ville plus à l’est. Ils avaient dus venir suite à la destruction de leur citée… Mais Gurdann n’était pas bon en histoire, ça, c’était le domaine d’Oboron.

Et d’une voix cassée, le propriétaire de la chevalières dit :

“Mon propre fils, porté par ses désirs passionnés de gloire et de revanche, a quitté Zulg-ai-Gathol au début de la reconquête il y a des mois de cela. Depuis, aucune nouvelle. Peut-être est-il mort à Kalil Abad ou sur les flancs des Monts Brumeux...Mais j’ai, au fond de moi, ce rêve fou de voir père et fils libérer Gundabad côte à côte.”

C’est bien ce que nous avions dit...Il a perdu un fils...dans la reconquête...ce doit être un grand nain...pour être partis la bas avant nous...Si nous le retrouvons...cela ferras un bel allié…Si il n’est pas mort… et la voix partir d’un rire qui ressemblait plus au raclement d’une lame sur une pierre à aiguiser qu’a autre chose…

puis, après que les deux gardes eurent finis leur repas et avaler jusqu’à la dernière gorgée de miruvor, Boldur dit :

-“A présent prenez du repos. Nous repartirons au pas de course dès l’aube. Si nous voulons sauver votre ami, alors il nous faut rallier la coalition au plus vite.”

- «  Agréable nuit à vous Poing D’acier !!! »

-  « vous aussi, Cœur de Chêne... 
»


le garde de fer alla se coucher à coté de la civière ou reposait son seul ami...dont le respiration sifflante et malade poursuivis Gurdann jusque dans ses rêves. Qui furent bien tourmentés cette nuit la.
Gurdann eut, avant de sombrer dans le sommeil, juste le temps de voir un Sharrin debout face à l’horizon, pensif, et éveillé alors que tous sauf les guetteurs prenaient un repos bien mérité.


-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-



Le réveil fut effectivement matinal...Gurdann fut l’un des premiers à se lever. Toute la troupe prépara ses affaires, et commença le voyage de plusieurs jours  en directions de Terka Nala et de la coalition. Tout les nains se relayèrent pour porter Oboron. Mais se furent surtout Farmli et Gurdann qui s’en occupèrent...le soignant du mieux qu’ils pouvaient toute les soirs, parlant avec lui dans ces période de lucidité...qui se firent un peu plus fréquentes à mesures que les soins de Waldrum Esprit-d’Or faisaient leurs effets.

La troupe traversa les terres en direction de l’est. Il arrivèrent au croisement des deux fleuves que sont la Lanquevelle et le Rugris.  Cette terre était un terre verte et prospère comme peu de nains des monts de fer en avaient déjà vus auparavant. Tout poussait ici, alors qu’a Zulg-ai-Gathol la culture était si difficile. Les terres arables du nord-est et du nord-ouest ayant était abandonnées aux gobelins. Au niveau de la confluence des deux fleuves se dressait l’ancienne citée des Eothéods : Framsburg, d’après Oboron, qui avait toujours était passionné d’distoire. Il raconta une multitude de faits sur la citée, qui furent écouté religieusement par Farmli, mais que Gurdann n’écouta pas trop… La seule chose qu’il retenu, c’est que cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vus un Rohirim dans le coin. Seul quelques pêcheurs vivaient paisiblement ici, il regardèrent avec étonnement et effroi passer ces nains aux bannières étranges,arborant une hache et une pioche croisées grises sur une tête de bouc de combat os, le tout sur un fond rouge sanguin. La plupart des riverains ne sachant même pas pour la plupart que les monts de fer existaient…

Mais alors qu’il n’étaient plus très loin de Terka Nala, Le seigneur Sharrin les fis stopper, ce qui était assez inhabituel, vus que son habitude avait toujours été d’avancer le plus vite possible le jour.

Il leva la main, quelques chose n’aller pas, Gurdann le sentait...

Il y a une odeur dans l’air Gurdann...une odeur un peu fauve….ça sent le danger….et le combat….tu me sens me réveiller...comme avant chaque combat Gurdann...nous seront réunis dans la haine et la hargne….Oui , Laisse toi allerrrrr……


Sharrin posa un genou au sol, et regarda quelque chose dans la terre boueuse et humide. Il appela alors sèchement Gurdann. Celui-ci vint avec la civière d’Oboron et Farmli pour la porter

des traces qui ressemblaient fort à celle d’un loup s’étendaient sur le sol :

-“Gurdann...avec votre expérience du combat...Vous voyez bien la même chose que moi n’est-ce pas?”

- «  Cela ressemble bien au trace d’un loups...mais les seules loups qui existe dans la régions sont les wargs de guerre montés par les gobelins...il doit y en avoir des centaines à Gundabd, et autour...Je pense qu’il vas falloir être plus vigilant maintenant... »

C’est alors qu’Oboron, dans un de ces rares moments de lucidité, prit la paroles et dit une chose qui glaça tout le monde :


- «  Il existe...ahhhh….d’autre créatures que les wargs qui ont des pattes de loups….les grand loups des temps ancien….qui se réfugièrent dans les grandes place fortes du mal..dont Gundabad….Ils sont...arrgggg….aussi appelés Loups-Garous….Ce sont des loups géants...tous descendants du grand seigneur des bêtes noires et sanglantes : Daurgluin….Et de sont pire rejeton...carcharoth...le gardien d’Angband…. »

puis il reprit d’un ton plus joyeux :

- «  Mais tout laisse à croire que cet vile race c’est éteinte depuis des siècles...car aucuns Loups-Garous n’a étaient vus depuis le deuxième age…. »


Un frisson de soulagement parcourus le groupe
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Learamn
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyLun 21 Juin 2021 - 15:01


Sharrin se redressa en poussant un grognement, un air inquiet sur son visage ridé. Gurdann venait de confirmer ses craintes en analysant rapidement les empreintes encore fraîches. Une main posée sur la garde de la hache, il scruta attentivement les alentours tout en écoutant les dires d’Oboron d’une oreille. L’évocation des Grands Loups en fit frémir certains, les récits glaçants sur ces gigantesques bêtes que leurs ancêtres avaient jadis dû combattre était bien nombreux. Pourtant Waldrum se chargea d’écarter rapidement cette éventualité, rassurant quelque peu les angoisses des moins braves du groupe.

“Tout ceci est vrai,
fit l’ingénieur, mais cela fait bien longtemps qu’ils ont disparu de la surface de la terre.  Ils s’agissaient d’animaux immenses et les empreintes ici présentes, bien que imposantes, ne vont pas dans ce sens-là.”

Le Seigneur des Collines Noires continuait à analyser le terrain autour d’eux. Ils avaient fait le choix de progresser au cœur de la vallée du Rugris, là où le terrain était le moins accidenté et où ils pouvaient progresser le plus aisément. Autour d’eux, plusieurs collines verdoyantes s’élevaient de manière irrégulière, leur barrant la vue de l’horizon. Sharrin pointa le sommet de l’une d’entre elles.

“Les empreintes sont encore fraîches. L’ennemi n’est pas loin. Rendons-nous vite en haut de cette colline, nous y verrons plus clair pour le repérer et nous organiser.”


Sans perdre une seconde, la troupe se dirigea au pas de course en direction de l’objectif annoncé. Après de longues journées de marches sous le soleil et avec plusieurs kilogrammes de paquetages sur le dos, les guerriers Nains devaient à présent puiser dans leurs dernières forces pour se mettre au diapason de la course poursuite qui s’annonçait.

Une course-poursuite bien inégale.

Derrière eux un hurlement monstrueux se fit entendre. Sharrin tourna brièvement la tête et put constater la présence de deux éclaireurs gobelins juchés sur des Wargs au pelage gris quelques centaines de mètres dans leur dos.

“Allons Gardes du Fer! Le sommet n’est plus très loin!
-Il est déjà trop tard!”
S’exclama alors Boldur en pointant du doigt la colline en question.

L’endroit était d’ores et déjà occupé par d’autres Wargs qui les fixaient d’un regard menaçant. Alors, tout autour d’eux, postés à la cime de tous les reliefs qui les entouraient, apparaissaient des canidés montés par leurs maître hideux. Les hurlements se multiplièrent, les rugissements se firent de plus en plus pressants.

Ils ne tardèrent pas à donner l’assaut. Bientôt ce fut près d’une vingtaine d’entre eux qui se mirent à foncer sur le petit groupe des Naugrims, la bave dégoulinant sur leurs babines rouges, leurs crocs acérés prêt à rompre les défenses des valeureux Khazâd.

Sans céder à la panique, Sharrin Sharh-Narag distribua alors ses ordres.

“Khazad! En formation! Formez le cercle! Ne les laissez pas passer.”

Il ne fallut que quelques secondes pour que les guerriers d’élite de Zulg-ai-Gathol ne forment ce fameux cercle. Ils placèrent Oboron, grand blessé au centre, et se disposèrent autour de lui, armes à la main, prêts à faire face.  Autour d’eux, les Wargs avaient pris de la vitesse pour forcer le barrage mis en place.

Le choc s’annonçait pour le moins violent.

L’ennemi n’était plus qu’à une dizaine de mètres, on pouvait entendre la respiration saccadée des loups et sentir leur souffle fétide. Sharrin serrait sa grande hache de ses deux mains. Certains de ses hommes avaient planté leur bouclier d’acier dans le sol encore meuble, dans l’espoir de bloquer net l’offensive.  D’autres encore pointaient de longues lances en direction de la gueule des Loups pour les dissuader de s’approcher de trop près.
Mais il en fallait plus pour impressionner ces véritables forces de la nature. Détournant la pointe des javelots, et déterminés à forcer le barrage, les Wargs se ruèrent sur les guerriers Khazad qui eurent toutes les peines du monde à encaisser la charge surhumaine. Plusieurs guerrières titubèrent en arrière, d’autres se firent valdinguer pour atterrir plusieurs mètres plus loin.  Pourtant, tant bien que mal, le cercle de défense nain parvint à tenir face à la première vague d’assaut et les Wargs avaient momentanément fait volte-face alors que le cadavre de deux entre eux gisaient dans une flaque de sang sombre, victimes de la furie du Seigneur des Collines Noires. Faisant tournoyer sa dangereuse masse d’armes, Boldur parvenait à colmater les brèches tandis que ses camarades se relevaient pour reprendre promptement leur poste. Les organismes étaient déjà touchés, plusieurs étaient déjà blessés mais il n’y avait pas une seconde pour souffler; déjà la deuxième charge approchait à toute vitesse. Plus forte, plus vigoureuse, plus violente.

Cette fois le barrage de la Garde de Fer vola en éclats. Plusieurs Naugrim tombèrent pour ne plus se relever, les canines des Wargs firent des ravages et bientôt le vert gazon du Val prit une teinte ocre. Pris par surprise et désorganisé, les Nains devaient à présent lutter pour leur vie. Au milieu du marasme, Sharrin était parvenu à rassembler quelques fidèles autour de lui et se battait comme un lion près de la civière d’Oboron, décidé à ne laisser personne à la merci des crocs des leurs assaillants. Pour avoir une chance de survivre au carnage, il faudrait assurément rejoindre ce petit groupe compact. Tous les autres Nains isolés, étaient en proie à un combat inégal face à des fauves qui les encerclaient, les épuisaient, s’acharnaient jusqu’à ce que le brave héros d’Aulë, épuisé et blessé, ne soient réduits en lambeaux par la violence carnassière des animaux.

Parmi ces guerriers isolés du reste du groupe se trouvaient Boldur. A ses pieds, reposaient les corps de deux autres guerriers terrassés en quelques minutes. Le Capitaine de la Garde manier sa masse d’arme avec force et dextérité mais dépassés par le nombre, il avait toutes les peines du monde à se défaire de ses adversaires. Un coup de griffes avait profondément entaillé son épaule désormais sanguinolente. Pourtant, il n’était pas dans l’habitude de Boldur Poing-de-Bronze d’abandonner un combat. Il abattit violemment sa masse sur le crâne d’une des bêtes qui s’était approchée de trop près. Il y eut un craquement sinistre et l’animal s’effondra, mort sur le coup. Dans un acte de folie, à mi-chemin entre le défi et le désespoir, Boldur poussa un long cri rageur destiné au reste des ennemis. L’officier se tenait fier et droit face aux fauves.

Mais seul, combien de temps pourrait-il encore tenir?

Pris dans le chaos des combats, personne parmi le groupe de Sharrin n’avait remarqué la délicate position du second en chef, quelques dizaines de mètres plus loin. Seul l’oreille acérée de Gurdann, posté près de son ami Oboron, capta le cri rageur de Boldur.

Devait-il voler au secours de celui qui lui avait sauvé la vie à deux reprises et s’engager dans un combat bien inégal? Ou alors devait-il accepter le sacrifice de l’officier et rester auprès de ce qui restait de la troupe?

Il lui fallait décider au plus vite. Les secondes du capitaine, qui s’épuisaient de plus en plus, étaient comptées.


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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMar 22 Juin 2021 - 21:54
Suite à l’annonce d’Oboron, Sharrin grogna, puis se leva avec un air empreint d’inquiétude. Il fallait croire que Gurdann avait vus juste quant au danger plus ou moins imminent qui les guettaient.

Gurdann quand à lui, lançait des regards aux alentours, s’attendant à tout moment à voir des wargs et des peaux vertes apparaître entre les collines. Il vit du coin de l’œil que certains frémirent quand son ami évoqua les grands loups de Tol-in-Gaurhoth . Mais Gurdann savais que les empruntes ne correspondaient pas, et c’était bien ces satanés wargs qui rodaient dans la région.

“Tout ceci est vrai,
renchérit l’ingénieur, mais cela fait bien longtemps qu’ils ont disparu de la surface de la terre.  Ils s’agissaient d’animaux immenses et les empreintes ici présentes, bien que imposantes, ne vont pas dans ce sens-là.”

Bon, au moins les autres étaient rassurés pour de bon au sujet d’une potentielle apparition de créatures d’un autre âge…

Le seigneur des collines noires, après avoir analyser leur situations, choisi de remonter vers le nord dans la vallée du Rugris, en suivant les traces des wargs. Le val du Rugris était endroit vallonné, propice à une avancée rapide, mais aussi à un encerclement par les chevaucheurs de loups de la région…

Prépare tes armes pendant que vous marchez…La hache, en bonne état, affûtée de frais...Ton épée, même chose...Ton arbalète...hummm, la corde est un peu détendue, et la crosse à un peu de mouvement, sûrement une cassure...Pour ton armure...lavée et polie...quelques éraflures depuis Zahar-Bâzan...Mais rien de grave pour de l’acier de Zulg-ai-Gathol...AH, nous avons failli oublier les carreaux...encore deux douzaines...ca devrait aller...


Alors qu’ils approchait d’une collines un peu plus haute et accueillante que les autres, Sharrin informa la troupe de son plan

-“Les empreintes sont encore fraîches. L’ennemi n’est pas loin. Rendons-nous vite en haut de cette colline, nous y verrons plus clair pour le repérer et nous organiser.”

Bonne idée...au moins nous pourrons voir l’ennemi arriver...mais nous serons aussi plus repérables là haut….mais bon...Nous préférons nous battre en hauteur….

Sans attendre, les Naugrims partirent au petit trot vers la colline, portant Oboron au milieu du groupe. Mais, alors qu’ils n’étaient plus qu’a une vingtaine de mètres du sommet, des rugissements bestiaux se firent entendre dans le val. Et des cors de guerre aux sons rappelant des heures noires résonnèrent dans les collines. Pour l’instant, seul deux éclaireurs wargs étaient visibles derrières eux.

-“Allons Gardes du Fer! Le sommet n’est plus très loin! "  hurla Sharrin pour motiver les guerriers.

-Il est déjà trop tard!” S’exclama alors Boldur en désignant le sommet de la fameuse colline.

En effet, le haut de la colline qui devait leur servir de refuge était déjà occupée par un  groupe de cavaliers wargs…

Et apparurent d‘autres groupes de gobelins montés sur toutes les collines autours d’eux...Ils étaient encerclés….Les viles créatures de tardèrent pas à donner l’assaut sur le groupe de Kazhads.

“Khazad! En formation! Formez le cercle! Ne les laissez pas passer.”
ordonna le seigneur des collines noires. Et l’ordre fut promptement exécuté par les nains. Qui formèrent un cercle d’acier centré sur la civière ou Oboron reposait.

Les Gobelins montée sur leur wargs les entouraient. Les cavaliers étaient protégés par des armures de cuir bouilli et des fourrure de loups et d’autres animaux. Les plupart portaient aussi de vielles cotes de mailles et des pièces d’armure dépareillées, souvent agrémentées de piques et de coins tranchants. Leurs armes était un mélange d’épées crantées, de cimeterres typiquement gobelins, de coutres haches au long fer, de différentes armes d’hast à l’allure cruel et vicieuse. Gurdann
nota l’absence des habituels arcs courts...Peut être les nains étaient-ils tombés sur une tribue préférant le corps à corps… Les montures des peaux vertes étaient tout aussi horribles...d’une couleur de poil allant du gris blanc pour certains au noir pour d’autres, en passant par le brun, le beige, le gris foncé et le tigré. Les babines des wargs étaient rouges sang, et dernière elles brillaient de long crocs acérés…

Le cercle de fer des nains, malgré sa taille réduite, était lui aussi impressionnant à sa manière. Tout les gardes de fer ayant un bouclier l’avaient planté dans la terre meuble, et avait brandis de longue lances par dessus, qui empalerait toutes créatures se jetant dessus. Ceux, qui, comme Gurdann, n’avais que leur hache d’arme ou leur épée, se placèrent au deuxième rang, pour tuer les ennemis ralentis et blessés par le rang des lanciers.

Alors, Gurdann laissa la voix de fer prendre possession de lui, comme pendant chaque bataille...il s’abandonna à la voix...et l’habituel rage froide et logique s’installla.

Laisse moi aller...laisse toi aller….oui...voila….LA RAGE….mais froide...froide...froide et logique...dure..dure et rageuse comme la pierre de la montagnes...froide comme la glace...TRANCHANTE COMME L’ACIER...Laisse toi submergé par la colère de tout un peuple...laisse la voix de fer s’exprimer !!!


Et Gurdann, empoignant sa hache, hurla le cri de guerre des Thrordfer :


-  « PAR LE FER NOUS VAINCRONS, POUR LE FER NOUS VAINCRONS !!! MONTS DE FER VAILLANTS !!! »

Et toute la troupe reprit son cri.

La première charge ennemie s’amorçait….le choc allait être des plus violent….

Et les bêtes maléfiques se ruèrent en rugissant sur les rangs nains. Se blessant pour certaines sur la pointe des lances, cassant net la hampe des armes pour d’autres. Le choc initial failli briser la formation naine, certains guerriers basculèrent en arrière sous la charge, les trous laissés étaient aussitôt comblés par d’autres gardes de fer.

Gurdann se trouvait au deuxième rang, Farmli était devant lui, avec sa longue lance et un bouclier. Lors de la charge, un warg monté par un gobelin portant une masse de bois cloutée fonça sur la jeune recrue. La lance ce celle ci s’enfonça dans le flanc de la bête, sans la tuer. Le cavalier voulus alors porter un coups ascendant sur le crâne de Farmli, mais Gurdann stoppa la frappe du fer de sa hache, et envoya valdinguer l’arme de son adversaire.Le gobelin sortis une coutre épée, et le combat qui s’engagea ne fut pas glorieux ni mené dans les règles du combat nain. Le corps à corps ressemblait plus à un fouillis de corps qui, n’ayant pas la place de frapper, tentaient d’assommer ou de percer leurs adversaires. In fine, le warg et le gobelin arrivèrent à s’en sortir pour une deuxième charge. Mais il manquait un bras au cavalier, et la bête ne pourrait probablement plus jamais courir…

Quand à Farmli et Gurdann, le premier était blessé à la jambe, mais rien de grave, quant au deuxième, il était indemne.

Les ennemis se retirèrent pour une seconde charge, laissant derrière eux le cadavres de deux des leurs, victimes de la fureur du seigneur des collines noires. Boldur, pour sa part, s’occupait de colmater les brèches et de motiver les troupes.

Et la deuxième charge vint, plus rageuse et puissante que la première, les guerriers déjà plein d’adrénaline hurlant leur haine sur le dos de leur créatures à pattes de loups !!!

Cette fois le barrage des gardes de fer vola en éclat sous la puissance de la charge. Les corps de nains volant en tout sens, le sang recouvrant l’herbe verte du val de Rugris. La bataille semblait perdue...Mais, Sharrin, par son charisme, avait réassemblé un petit groupe autour d’Oboron. Par chance, Gurdann y était, ainsi que Farmli et sûrement Waldrum. Pour ce petit groupe, il n’étais plus question de barrage ou de formation en cercle, mais bien de survie, de rage, et de dernière chance.

Frappe...par le haut..voila, comme ça...ça à pénétré dans son casque...ATTENTION….le coup de lance...revers, parade, coups de maille...Frappe..frappe frappe frappe, il est mort...au suivant...plus protégé...par le bas..de la pointe...à travers les chairs...esquive son épée...il faiblit...il tombe...Farmli qui me regarde, sa hache pleine de sang... bravo jeune nain...ne faiblit pas...POUR LES MONTS DE FER GURDANN...nous vaincrons...pour notre grandeur..si tu veut voir notre rêve devenir réalité...pour tout ce que l’ont veut...pour tout ce qui vaut la peine qu’on se batte pour….pour...pour...pour LE PAYS !!!!

Mais, alors qu’il combattait pour sa survie et celle de l’expédition...Gurdann entendit un cri venant de son coté...un cris qu’il reconnu...la voix de Boldur...un cris de douleur...un appel à l’aide.

Que faire, rester ici pour survivre, ou tenter de sauver celui qui l’avait par deux fois arraché au griffes de la mort?

Qu-est ce qui est le plus important pour les monts de fer ? ...Que tu ne perde pas la face...Que tu garde ton honneur si tu veut un jour rendre la patrie fière et puissante….et Boldur et un allié de choix….sans lui, tu n’aurais plus qu’Oboron comme soutien face à Sharrin...SAUVE LE  !!!

Et Gurdann s’élança vers l’officier, tout en découpant au passage le gobelin qui lui barrait la route. Poings-de-Bronze était entouré d’ennemis. Gurdann, sans être vus, se glissa dernière un cavalier, et d’un coup bref dans la nuque,assomma le gobelin et le poussa au sol….puis il eut une idée

D’un coup sec du bassin il sauta sur le dos du loup des ténèbres, et accrocha fermement les rênes du wargs tout en piquant la créature de l’extrémité pointu du manche de sa hache. Il n’avais jamais montée autre chose que des boucs de combat...et il avait bien du mal à rester ne serais-ce que quelques secondes sur le warg. Il claqua alors les rênes un grand coup et s’élança dans la mêlée...en priant pour ne pas tomber, et pour que le warg, dans sa rage d’être monté par un Naugrim, provoque la confusion chez les gobelins qui attaquaient Boldur.
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMer 30 Juin 2021 - 16:19





Tel un roc inébranlable, Boldur faisait face seul à la horde de fauves qui l’encerclaient, la salive aux lèvres. Faisant tournoyer avec vigueur sa menaçante masse d’armes autour de lui, il forçait ses assaillants à garder leurs distances. Les cadavres des plus téméraires gisaient aux pieds de l’officier de la Garde de Fer, décidé à livrer combat jusqu’au bout de ses forces. Ces mêmes forces qui, malheureusement, commençaient à décliner au fil des minutes. Ses mouvements devenaient moins vifs, les bras plus lents et l’immense arme qu’il maniait se faisait de plus en plus lourde au fil du combat et des brèches s’ouvrait dans sa défense jusqu’ici intraitable. Réactif il parvint à esquiver au dernier moment la lame sombre d’un sabre gobelin en se baissant légèrement mais ne put éviter la gueule du Warg qui se jeta furieusement sur lui. Le premier choc, un violent coup de museau pour l’étourdir, le fit tomber au sol. Mais il en fallait plus pour sonner le vétéran qui eut la présence d’esprit de se saisir de sa dague pour l’enfoncer à l’intérieur du palais de la créature qui s’écroula au sol en se tordant de douleur. Recouvert de sang de la tête aux pieds, incapable de déterminer s’il s’agissait du sien ou de celui de ces bêtes; Boldur se remit tant bien que mal sur pied tout en crachant de belles quantités de liquide vermeil. Il était mal en point mais toujours debout. Masse d’arme dans une main, dague dans l’autre; il écarta les bras et poussa un nouveau cri de défi face aux ennemis qui lui faisaient face et qui hésitèrent une fraction de secondes face à cet adversaire dont la détermination et la résilience relevaient de la folie pure. Pourtant, compte tenu de leur supériorité numérique écrasante, l’affaire aurait dû être entendue depuis bien longtemps. Un des gobelins, sans doute plus courageux éperonna sa monture pour qu’elle se rue sur le Naugrim qui se prépara au choc qui pouvait s’avérer fatal. Mais ce dernier ne se produisit jamais. En plein élan, le Warg fut percuté par un de ses congénères, faisant au passage valser la peau-verte qui le montait. Sans réfléchir ou essayer de déterminer la cause de cette confusion, Boldur bondit et fracassa le crâne des deux bêtes qui avaient chuté dans cette formidable collision. En se redressant, il reconnut la silhouette trapue de Gurdann qui avait dû être à l’origine de cet évènement salvateur. Il avait plongé sa pique dans le dos du fauve en bondissant sur son dos rugueux et avait tant bien que mal essayé de diriger sa nouvelle monture contre son gré en direction des adversaires du Capitaine. Une manœuvre plus ou moins réussie mais qui avait sauvé la mise à un Boldur qui n’en menait pas large. Mais le Garde de Fer avait lui aussi chuté sous la force de l’impact entre les deux loups.

“Allez debout Soldat! La bataille est loin d’être finie!”
cria Boldur en allant se placer au côté de son subordonné.

Il disait vrai. Malgré tous les efforts de Sharrin et les siens, il y avait encore une bonne quinzaine de Wargs en parfait état de santé qui continuaient d'assaillir les survivants des Monts du Fer. Pris dans le combat, ils n’avaient pas le temps de compter combien de leurs frères étaient déjà tombés mais un simple coup d’oeil sur le gazon rougi jonché de corps suffisait à leur faire comprendre qu’à ce rythme-là, il ne resterait bientôt plus aucun Nain du groupe partie de Zulg-ai-Gathol. Hormis Boldur et Gurdann, tous les combattants encore debout s’étaient regroupés autour du Seigneur des Collines Noires, alignés dans un cercle étroit faisant office de rempart pour protéger leur guide. Pour avoir la moindre chance de survivre, rejoindre le reste de la troupe paraissait être la seule solution viable. Encore fallait-il que leurs ennemis leur en donne l’opportunité. Et pour le moment c’était loin d’être le cas.

Dos à dos, les deux Nains, s’unissaient pour repousser les incessants assauts des créatures. A plusieurs reprises, le couperet ne passa pas loin. Gurdann sentit clairement l’haleine fétide d’un Warg quand celui-ci fit bruyamment claquer ses crocs à quelques centimètres de son oreille droite. Ce n’était pas passé très loin. Toutefois, en se couvrant mutuellement leurs arrières, Boldur et Gurdann, purent tenir pendant de longues minutes. Mais là encore, leur formidable endurance n’était pas éternelle et la fatigue commençait à gagner leurs membres. Conscient de l’issue probablement tragique de cet affrontement, Boldur souffla à son acolyte.

"Déplaçons-nous lentement, toujours dos à dos, en direction du groupe. C’est notre seule chance de survie.”

Ils purent ainsi gagner du terrain et réduire, lentement mais sûrement, la distance qui les séparait du reste des Nains regroupés un peu plus loin. Ils auraient pu tenter de courir à toute vitesse vers leurs frères d’armes mais en étant ainsi découvert ils risquaient de s’exposer aux flèches et crocs ennemis. Comprenant leur plan, un des gobelins saisit son arc courbe et tira un trait en direction de Gurdann. L’extrémité de la flèche vint égratigner le haut de son épaule, là où la cuirasse ne le protégeait pas. La blessure n’était que peu profonde mais le guerrier pouvait sentir le sang couler lentement le long de son large torse. La guerre avait bien commencé pour Gurdann Cœur-de-Chênes. Déstabilisé par cette attaque et encore sous l’emprise de la douleur, le Nain ne vit la charge du Warg qu’à la toute dernière seconde, juste ce qu’il fallait pour éviter les canines meurtrières de la bête mais pas son épaule puissante qui le heurta en plein visage. Il ressentit un craquement et une douleur intense au niveau du nez qui se mit instantanément à saigner abondamment. L’os avait probablement volé en éclats.

Mais là n’était pas le plus important.

Le Warg avait raté sa cible initiale mais n’avait pas pour autant interrompu son attaque. Solide et puissant, il avait résisté au choc avec le Nain et poursuivit son effort. Et ses crocs avaient finalement trouvé une cible idéale. Pris dans son dos, Boldur ne put rien faire pour éviter l’immense mâchoire de l’animal qui se referma subitement sur sa nuque. Les longues dents acérées furent initialement stoppées par le casque de bronze qu’il portait et recouvrait la majeure partie de sa tête. Mais victime de l’impact, il chuta en avant. Devenu proie facile, il n’eut pas le temps de protéger sa gorge nue des canines du fauve qui lacérèrent les chairs sans la moindre pitié. Prise de rage, le Warg poussa un hurlement et se redressa légèrement pour asséner le coup fatal.  Seul un carreau parfaitement tiré par Waldrum, témoin éloigné de la scène, accorda un sursis à l’officier Khazad. Le trait vint se ficher dans le cœur de l’animal qui s’écroula dans un grognement, près de Boldur, allongé au sol et incapable de se relever.

“Gurdann...Gurdann...Gurblbl…”

Le capitaine se mit à gémir mais ses mots se perdirent dans un gargouillis peu ragoûtant, sa bouche étant inondée de son propre sang. Quand enfin le soldat nain arriva à sa hauteur, il ne put que constater les dégâts. La plaie au niveau de la gorge était béante et des litres de sang continuaient à s’écouler sans s’interrompre. Les organes internes avaient été broyés et toute tentative d’arrêter l’hémorragie semblait vaine. Mais Boldur ne comptait pas implorer pour sa vie.

“Prenez-là...Prenez-là...Montrez la lui… Vous devez la lui donner…”

Dans un dernier effort surhumain il leva son bras et déposa dans la paume de Gurdann la chevalière que ce dernier avait pu apercevoir la veille au coin du feu. La bague, frappée du blason des Imhaznâg était étrangement froide au toucher malgré les nombreuses heures passées à courir sous un soleil de plomb. Boldur, dont la voix s’affaiblissait de plus en plus et qui ne devint bientôt plus qu’un murmure ajouta alors.

“Cœur-de-Chênes...Sharrin...Dites-lui…Les masques...Les masques...C’est une folie…Une folie...Ne faillez pas Cœur-de…”


La fin de sa phrase se perdit dans un profond soupir. Dans un ultime souffle.

Tels furent les derniers mots de Boldur Poing-de Bronze. Chef du clan des Imhaznâg. Capitaine de la Garde de Fer. Héros de Zulg-ai-Gathol.

Sa tête retomba au sol et son âme quitta son enveloppe charnelle. Son regard, jadis plein de rage et de hardiesse, était désormais vide, tourné vers le ciel.

Pourtant, pour Gurdann, l’heure n’était pas encore aux larmes. Il se retrouvait désormais seul face aux ennemis et s’il ne ralliait pas rapidement le reste du groupe, il périrait à son tour. Serrant fermement sa hache dans sa main droite, il put apercevoir du coin de l’oeil la masse d’armes de Boldur qui avait atterri quelques mètres plus loin. Pour se frayer un chemin dans la mêlée, deux armes ne seraient peut-être pas de trop...


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Gurdann Tueur-des-Loups
Sergent de la Garde de Fer
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyMer 30 Juin 2021 - 21:46
Gurdann était ballotté en tous sens sur le dos de l’immonde loup. Il ne voyait pas où il allait, et sa « monture » fonçait à l’aveugle en direction des gobelins entassés autour du capitaine. Gurdann eut juste le temps de voir son warg percuter un autre cavalier qui s’apprêtait à fondre sur Boldur, avant d’être violemment éjecté, de même que le cavalier peau verte qu’il avait touché…

L’arrivée au sol fut rude, le garde de fer se rattrapa d’une roulade à deux pas de son officier. Il resta quelques instants les yeux fermés, au sol, pour reprendre un semblant de souffle. Et se releva en chancelant, encore sous le choc et surtout assez fier de son idée.

“Allez debout Soldat! La bataille est loin d’être finie!” cria Boldur en allant se placer au côté du Gurdann.

En effet, la bataille était loin d’être terminée...Gurdann raffermit sa prise sur le manche de sa hache, remit en place sa spalière gauche, et se mit en garde.
Et il s’autorisa un regard alentour .
Les corps s’amoncelés autour de lui… des corps de wargs, les chairs tranchées par des haches de fer, des points de piques encore fichées dans leurs torses velus, leurs langues pendantes au dehors de leur bouche remplie de crocs maculés de sang...les corps maigres mais musclés des gobelins des plaines, leur fourrure rougies de vermeil, et les flanc ouverts, laissant sortir leur entrailles souillées sur l’herbe autrefois verte, la tête détachée du corps par la barbarie des combats...et surtout les corps des gardes de fer, des lames et des pointes d’acier noir plantées avec violence dans les faiblesses des armures, les membres coupés par les perfides coups de sabre de peaux vertes, les gorge déchiquetées par les crocs des loups, le sang dégoulinant à gros bouillons sur les plastrons d’acier qui brillaient funestement au soleil de la vallée du Rugris….Et la bannière au sol, sans porteur pour la brandir dans l’adversité.
Gurdann savait que si l’on continuait comme ca, des 21 nains nains partis de Zulg-ai-Gathol, il ne resterais bientôt que des corps pourrissants. Car il restait encore au moins 15 cavaliers wargs autour du groupe de Sharrin,Waldrum et Farmli et du duo Boldur-Gurdann. Et la seule chance de survivre un peu plus longtemps pour le duo était de rejoindre de groupe de Sharrin. Mais pour ca il faudrait user de stratégie et être patient…Les deux nains se mirent alors dos à dos, et commencèrent à avancer lentement vers le groupe principal, cette position permettait de couvrir tout les cotés, mais les rendaient lents..trop lents peut être...

Sent son dos derrière le tien..Frappe...empêche l’ennemi d’avancer, grands moulinets avec la hache...FRAPPE MAINTENANT...il n’a plus de main...pare...repousse...un claquement à coté de ton oreille...une gueule..La masse de boldur qui écrase cette gueule fauve...le sang qui gicle sur ton visage...tu perd ton âme Gurdann..tu ne ressortiras peut être pas indemne de ce combat, que ce soit dans notre tête, ou dans notre corp...PERD TOI DANS LE SANG ROUGE...dans le mouvement de la lame...dans la chaleur dans tes bras...dans la joie du tuer l’ennemi… dans la lutte ancestrale pour le peuple de Durin...noie toi dans la haine...baigne toi dans cet acier incandescent…Avance, vous avancez...bientôt..dans le groupe.. de Sharrin….Oboron...Waldrum, Farmli..tous...si Oboron est mort...il n’est pas mort...haine..tue..recule vers le groupe..haine..tue …recule...haine..tue…  recule,haine,tue,recule,haine,tue,recule, écoute le bruit de la mort, ATTENTION, la flèche...juste égratigné...première vraie blessure...la guerre à commencé pour de bon….  Haine,tue,recule, haine,tue,recule

Un warg...il fonce sur toi...dernière seconde...esquive...non, SON EPAULE...douleur..os brisé...le nez...sang..partout… REGARDE BOLDUR

Gurdann avait réussi à esquivé la charge brusque du warg, mais la créature avait redirigée son attaque sur l’officier du garde de fer...Les crocs de l’animal se refermèrent avec un claquement sec sur la nuque de Boldur Poing-de-Bronze. Le capitaine n’eut pas le temps de réagir, seul son casque de bronze le protégea, et il fut éjecte en avant...à quatre pattes par terre, mais toujours en tentant héroïquement de se relever et de porter un coups de sa masse sur son ennemi, il était dans une position plus que vulnérable...Et d’un bond souple, le loup referma ses canines sur la gorge nue de Boldur, et ses chairs furent irrémédiablement broyées et déchirées… Le warg, pris de fureur, releva sa tête et son torse pour porter le coup fatal, mais n’y parvint jamais, l’empennage d’un carreau d’arbalète appartenant à Waldrum Esprit d’Or sortait de sa poitrine au niveau du cœur.

NON NON NON, BOLDUR...il n’a pas le droit de mourir..NOOOONN...il était le seul vrais nain ici avec Farmli et Oboron, qui lui ne pourras jamais plus combattre….IL ETAIT JUSTE A LA RECHERCHE DE SON FILS….et a la recherche de la gloire de notre pays….AULË POURQUOI RETIRER TOUT LES NAINS QUI COMBATTENT POUR LE PAYS D’ACIER...il est mort...et je suis sûr qu’il entendait lui aussi la voix...ou qu’il l’a déjà entendu...tout ceux qui entende la voix meurent...notre combat et dur...la mort est là...toute proche...et Boldur vas la rejoindre...ATTEND… il est encore vivant… !!!!!

Le garde de fer s’approcha en courant de l’officier, et s’agenouilla à ses cotés, prenant la tête de Boldur entre ses mains, Gurdann  se mit à pleurer de rage...ses muscles fatigués se contractaient de colère et de tristesse sous leur enveloppe de peau...ses os semblaient saillir dans son corps...ses veines de gonflaient à vue d’œil...son regarde devint fou...ses yeux virant à un reflet argenté, couleur d’acier, il avait l’air d’un fou furieux, et ce qu’il était, l’expression n’aurais put être mieux faites…

“Gurdann...Gurdann...Gurblbl…”

Du sang, du sang partout...du sang dans sa gorge..du sang sur son acier..du sang sur mes mains..du sang sur la terre..du sang sur nos lames...PARLE MOI,AMI SANGLANT AU PRISE AVEC CETTE MORT POURPRE…….DIT MOI TES DERNIERS SOUFFLES DE MOTS…..DIT MOI AVANT TA MORT…..

“Prenez-là...Prenez-là...Montrez la lui… Vous devez la lui donner…”


Sa chevalière...celle qu’il avait quand nous avons parler autours du feu


Et Gurdann  fut renvoyé quelques heures en arrières, dans un temps ou un seul de ces amis était prêt de rejoindre Aulë...

….Après quelques instants, l’officier se saisit de sa chevalière et se mit à l’observer sous tout les angles à la lueur du feu de camps. Gurdann ayant longtemps étudié les différente armoiries des anciens clans nains du pays de fer, il reconnu tout de suite le symbole des Imhaznâg. La lourde masse d’arme se retirant des flammes de la forge…..

Gurdann prit doucement la chevalière des mains sanglantes de son compagnon, elle était froide au toucher, malgré la température de la journée assez élevée...et le bijou dégagé quelques chose d’étrange…

ECOUTE...ECOUTE...IL VAS ENCORE PARLER...écoute ce qu’il dit


“Cœur-de-Chênes...Sharrin...Dites-lui…Les masques...Les masques...C’est une folie…Une folie...Ne faillez pas Cœur-de…”


Les...les..les masques...mais oui..rapelle toi ce moment à Zahar Bazân...rapelle toi

Et Gurdann fut renvoyé une nouvelle fois dans le passé

…..Il fit sa couchette et se coucha, son sommeil fut lourd et sans rêve, à part un cauchemar diffus qui lui laissa un mauvais pressentiment au réveil, qui eut lieu deux heures après qu’il se soit couché. Ce fut Oboron qui le réveilla, en lui disant que c’était à sont tour de monter la garde. Gurdann s’équipa de son armure, mis son épée courte au fourreau, sa hache dans le dos, et pris sont arbalète de combat dans ses mains. Et il s’en alla vers le poste de garde. Sur le chemin, il vit au détour d’un mur en ruine Sharrin et Boldur plongés dans une discutions passionnée. Il n’entendit que quelques brides de conversation :
-“Sharrin, Monseigneur. En êtes-vous certain?
-J’en ai la conviction...si seulement nous pouvons mettre la main dessus...Nous serons accueillis en héros. Le destin des Monts du Fer sera changé à jamais…
-Mais cela me semble si impossible… je veux dire… Id-Ursu Gabilgathol? Comment cela se pourrait?
-Nous devons avoir la foi Boldur… et puis...”
Le seigneur des collines noire parlait avec passion, mais pas une passion saine, non, une passion comme une envie dévorante et pleine d’avidité. Gurdann connaissait ce genre de chose, car son peuple y était trop souvent sujet...que ce soit envers les richesse, la gloire ou le pouvoir. Gurdann aussi en faisait parfois les frais car son patriotisme excessif lui jouait des tours.
Mais ce qu’il avait entendu là l’intriguait en plus haut point, il pensa avec ironie que tant de nouvelles mystérieuses et excitantes dans la même journée était mauvais signe. Il analysa les différentes informations qu’il venait d’entendre en quelques secondes.
Apparemment, Sharrin et Boldur voulaient mettre le main sur sur un objet qui aurait un rapport avec Id-Ursu Gabilgathol. Gurdann se remémora ses leçons d’histoire et ses connaissances des légendes. Gabilgathol était une ville dans l’Ered Luin, elle était plus connut sous le nom de Belegost. Et Id-Ursu lui évoquait une très vielle légende, qui parlait d’un masque d’Id-Ursu, la légende avait aussi une rapport avec les montagnes bleus, ce qui collait au reste. Mais Gurdann ne se souvenait d’aucun détails de cette histoire, il ne se souvenait pas non plus de où il l’avait entendu. En tout cas, cela avait l’air très puissant, et pourrais les transformés en héros, changer le destin des monts de fer à jamais. Et cela, ca parlait à Gurdann, et il se dit que si ses supérieurs cherchaient un artefact pour aider les monts de fer il les suivrait volontiers….


Nous nous sommes fourvoyés il faut croire Gurdann...les masques sont néfastes...Et si il mentait ???….LES MORTS NE MENTENT PAS….les monts de fer ne doivent pas devoir leur gloire à des objets malins...Ces masque doivent être comme les anciens bijoux au pouvoir immense...tous il rendirent fous les hommes, les nains, ou les elfes...mais pas une bonne folie..malsaine elle est cette fois...Nous avons un nouvelle priorité..empêcher Sharrin de prendre les masques

Le flash-back de Gurdann terminé, on entendit un dernier râle de Boldur qui se finit en un long soupir...qui se perdit dans la douce brise….Et le sang s’arrêta de couler de la gorge ouverte...comme pour respecter ces derniers instants….

Ainsi mourut Boldur Poings-de-Bronze, capitaine de la garde de fer de Zulg-ai-Gathol, Chef du clan des Imhaznâg, probable entendeur le la voix, vrais patriote….et ami...ami de peu de temps...mais ami de Gurdann Coeur-de-Chêne.

Ma peau est en feu...mes muscles veulent sortir…mes os sont fait d’acier...mon sang et fait de fer en fusion...ma âme est de pierre rouge...mon corps est un cratère...je suis de rage et de fureur...porteur d’une voix ancestrale...je suis de colère pure..je suis l’ouragan salvateur qui remettra les nains du nord sur le chemin de la gloire...et ces gobelins viennent de tuer un de mes deux amis, et l’autre et handicapé à vie par ces même créature...je les tuerais jusqu’au derniers...TOUS JUSQU’AU DERNIERS...et je plonge main droite dans le sang de Boldur avant de la passer sur mon visage, laissant une longue marque de cinq traits rouges sombre sur ma face et ma barde blanche...LE SANG EST MON VISAGE...et la vengeance et ma meilleur amie...car elle est immortelle…

Et Gurdann se releva en hurlant sa rage par des cris gutturaux, puis il ramassa le casque de bronze du Boldur, et le plaça sur sa tête striée de rouge, puis il prit la masse de son défunt capitaine dans une main, et sa hache d’arme dans l’autre.
Et il se jeta sur les peaux vertes qui entouraient le groupe de Sharrin.

Sa vison était rouge et argent, ses armes étaient tel des anges vengeurs venus punir les horribles créature… Il écrasa la colonne vertébrale d’un ennemi avant que celui ci ai put réagir, puis empala un warg sur la pointe de sa hache d’un rever de bras. Puis il prit par les cheveux le gobelin tombé de sa monture, et le décapita pour mettre sa tête au bout de sa hache. Et il sauta sur d’autres ennemis, bien déterminé à tué ou être tué pour le gloire de son pays...Et il risquait ainsi sa vie… car sa rage ne lui faisait pas voir ses blessure et son corps diminué par le combat….mais l’acier emporte tout, et rien de reste pour contrer les instincts ancestraux des nains du nord...
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Learamn
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyJeu 9 Sep 2021 - 14:08


Mû par une rage indescriptible, Gurdann Coeur-de-Chêne avait pris des airs monstrueux pour les peaux-vertes qui osaient s’approcher de lui. Une folie sombre et meurtrière se lisait dans ses yeux qui scintillaient sous le heaume de bronze, teinté d’un rouge vermeil provenant du sang du défunt capitaine. La masse d’armes qu’il maniait d’une main lui permettait de se dégager le passage progressivement en direction du groupe de combattants nains qui s’étaient regroupés quelques mètres plus loins, tandis que la hache lui permettait de découper tout ennemi trop aventureux. C’est ainsi que la Garde du Fer parvint, au prix de nombreux efforts, à retrouver une sécurité relative au sein des Khazâd.


Sharrin échangea un regard interrogateur avec son subordonné, l'inquiétude était perceptible dans les  yeux du vieux conseiller. Une inquiétude concernant son ami qui gisait inanimé plus loin. Nulle parole ne fut nécessaire pour que Gurdann fasse comprendre au vétéran le tragique destin de Boldur. Un voile de tristesse passa momentanément sur son visage ridé et soudain le poids des années fit subitement surface sur la mine fatiguée de Sharrin Sharh-Narag. Le vieux lion de Zulg-ai-Gathol sentit momentanément le désespoir et la lassitude gagner son coeur. Au cours de ses décennies de service pour sa patrie, il avait vu périr nombre de ses pairs, fiers et valeureux Gardes de Fer. Des sacrifices d’une tristesse infinie mais néanmoins nécessaire pour la survie de leur peuple. Mais la mort de Boldur était différente. Depuis sa prise de fonction au sein du Conseil, l’officier avait agi comme son bras-droit, conseiller avisé et éclairé n’hésitant pas à manifester son désaccord quand la situation l’imposait mais dont la loyauté s’était toujours révélé sans failles. Il avait été son compagnon, son lieutenant, mais aussi sa boussole morale capable de freiner les ardeurs fougueuses de Sharrin en le raisonnant.  Ici, près de Farmsburg, Sharrin avait perdu bien plus qu’un simple soldat.

Pourtant le vieux Nain se ressaisit rapidement. Se laisser gagner par la peur et le chagrin reviendrait à mourir sans se battre, sans honneur. Si jamais les Gardes de Fer voyaient leur leader faiblir, alors c’est tout le groupe qui baisserait bien les bras. Poussant un rugissement rauque pour se donner du courage, Sharrin fit un pas en avant et leva haut sa lourde hache à double tranchant. La lame s’abattit d’un coup sec sur la nuque d’un Warg qui s’écroula instantanément, mort sur le coup. Suivant l’exemple de leur chef, les guerriers nains cherchèrent également à gagner du terrain en adoptant une méthode de combat plus agressive. Un dernier assaut héroïque pour repousser l’ennemi, ou du moins ne pas lui rendre la tâche facile.

Pourtant cet ultime effort vint puiser dans les dernières ressources bien entamées des Khazâd. Rapidement les bras se firent de plus en plus lourds, les gestes de moins en moins vifs et la ligne offensive se craquela en plusieurs points stratégiques. Grâce à leur charge, ils avaient grappillé quelques mètres mais chaque tête qu’ils coupaient semblaient être instantanément remplacées par une autre. Deux autres gardes, épuisés, tombèrent sous les coups de l'ennemi.

Gurdann et Farmli  étaient restés légèrement en retrait de l’assaut pour continuer à protéger un Oboron impuissant. Ils tenaient pour le moment leur position mais ce n’était plus qu’une question de minutes avant qu’eux aussi ne flanchent.

Submergés par l’ennemi, les Nains des Monts du Fer avaient besoin d’un miracle pour s’en sortir.

Au loin, un cor retentit.

Ils crurent d’abord à l’arrivée de nouveaux gobelins, très présents dans la vallée.

Un cri de guerre retentit.

Un cri de guerre que tous purent comprendre.

C’était du khuzdul.


[b]La suite des aventures c'est  par ici: Khazad! Ikhdishi!


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Boldur - Sont-ils encore nos frères? - Page 2 EmptyJeu 9 Sep 2021 - 19:09
Tue...TUE….TUE….la hache se lève….le sang gicle...la masse frappe...les os craquent….j’hurle...il fait chaud sous le bronze….le fracas des lames...là bas...là….là...une présence amie...aller..vers...SHARRIN...Farmli...Oboron...tout est loin...tout fut emporté...reprend le contrôle..ALLER GURDANN...LA VOIX….ne peut pas...toujours te commander...laisse la rage partir...laisse revenir les sens...reve….re..REVEIL TOI !!!

Et le rouge s’en alla, la rage retomba...de la même façon qu’on se réveil d’un coup après un cauchemard, Gurdann  vit la voix et ses effets disparaître d’un coup, et il put enfin réfléchir...Il était à quelques mètres du dernier cercle de nains...et il continuait à combattre, les gestes de défense et d’attaque devenus automatiques...mais ses réflexions en engtainèrent d’autres, si il avait put contrôler sa voix cette fois, peut être était-ce au final possible de la contrôler, d’apprendre l’art de la nuance et du compromis...et ne pas suivre la violence de la voix, qui elle même n’était pss toujours bénéfique à la patrie...Souvent Gurdann voulait faire partir la voix, pour que lui puisse réfléchir...Souvent il voulait que ce soit lui qui réussisse à penser pour de bon...mais toujours le combat et la colère la faisait revenir...et toujours plus fort depuis le début du voyage...à cause des traumatismes qui avait eut lieu...entre le fait de quitter la ville ou il avait toujours vécus, la blessure et peut être la mort d’Oboron, la mort du capitaine devant ses yeux...la voix avait de quoi venir...mais ses information étaient déjà pour lui si colossales de conséquences qu’il se reconcentra sur la situation présente et jeta quelques brefs regards alentours alors qu’il paraît une frappe de hallebarde improvisée.

Il se trouvait dans le dernier carré des nains, il se souvenait qu’il était aller se placer aux cotés de Farmli, et qu’il avait fait comprendre dans sa rage à Sharrin que Boldur était mort...Il avait aussi voulus aller vers Oboron, mais ne le voyait plus trop dans la mêlée, bon...il faudrait s’en accommoder, en espérant que celui si soit toujours au milieu du cercle.

S’est alors que Sharrin poussa un rauque hurlement et s’élance pour une dernière charge avec les autres garde de fer, la mort de son ami capitaine ayant dut faire ressortir chez lui les dernier ramages de colère et de folle douleur. Alors que leurs derniers camarades chargeaient en avant, Gurdann et Farmli restèrent derrière avec Oboron, qu’ils avaient retrouvé.

Mais ce n’était qu’un question de secondes avant qu’il ne flanchent, leur camarades étant partis pour mourir dans une dernière charge à de ca quelques mètres d’eux. Les deux gardes de fer se firent donc peu à peu pousser loin du blessé qu’ils devaient protéger. Gurdann ayant aussi le devoir de protéger son jeune ami Farmli...qui lui était ( au moins ) encore vivant et entier.

Gurdann était au prise avec un vieux warg gris et puant, qui portait armure de piques et harnais de maille noir et que montait un gobelin bossu et chevelu, maniant un grand couperet barbelé. Il bloqua un coup de lame du fer de sa hache et décocha un grand coup de masse d’acier dans la flanc de la bête, écrasant du même coup la jambe musclée du gobelins. Farmli quant à lui était au prise avec deux jeune gobelins, des adolescents, qui avaient perdus leur montures, et qui tentaient de l’embrocher sur de courtes piques d’os et de frêne des montagnes. Une des piques s’enfonça profondément dans un défaut au coude de l’armure de Farmli, celui si cria de douleur et envoya un grand revers de sa large lame dans la tête du jeune gobelin, pas de pitié pour cette engeance..même les plus jeunes...Puis la deuxième petite créature s’enfuit et grimpa en selle avec un de ses congénères plus âgé, pour participer au carnage ayant lieu au niveau des derniers nains qui avaient suivis Sharrin dans sa charge du dernière espoir.

Et Gurdann vit avec horreur que lui et son jeune compagnons s’étaient beaucoup trop éloignés d’Oboron, et qu’un warg claudiquant , sans monteur, rodait non loin du corp d’Oboron, qui hurlait et tenter de s’en aller en rampant, brandissant une hache qu’il avait récupérer sur un cadavre. Ses cris de défis faisaient peine à entendre, criés d’une voix faible et rauque...sans la force que ceux ci avait avant, quand Oboron criait sur les remparts des forts, en hachant les envahisseurs avec joie, Gurdann à ses cotés...dans le bon vieux temps. Mais, fait rassurant, le warg était retourné a la mêlée..mais tout danger n’était pas écarté pour autant

En même temps que Gurdann entendait les cris d’Oboron, un son résonna dans le lointain, dans les cimes enneigées autours de la vallée de Framsburg.


C’était un cor que l’on entendait venus des montagnes, un cor au bruit chaud, guerrier et puissant.

Un cor de nain.

Et alors retentirent une vague de cris de guerre en Khuzdul, qui dévalat la montagne, et se fracassa dans le dos des wargs, éparpillant les immondes animaux aux quatre vents. Les nains nouvellement arrivés arboraient pour plusieurs d’entre eux des grandes crêtes ou touffes de cheveux roux comme le feu, alors que d’autres encore était de bien grande taille, et large d’épaule comme des taureaux. Gurdann compris tout de suite que c’était des nains des montagnes bleu, et ils compris aussi qu’ils venaient sûrement du camps de Thorik, et que donc Terka Nala n’était pas loin.

La mêlée se fit donc encore plus violente sur tout les fronts, les nains tuant de plus en plus de gobelins, le sang noir coulant abondamment sur l’herbe souillée. Le front gobelin ne tarderait pas à lâcher. D’ailleur certains wargs commençaient déjà à fuir...en particulier un, celui qui déjà avait rodé de coté d’Oboron. Celui si semblé hésiter entre fuir pour de bon et se payer un repas gratuit de nain….

Gurdann étaient trop loin pour secourir Oboron,, et lancer une de leurs armes ou charger l’arbalète aurait soit pris trop de temps, soit aurait été trop dangereux pour le blessé lui même. Oboron était donc condamné….Gurdann sentait la voix revenir alors avec la tristesse, la colère et le désespoir qui lui revenaient en bloc

Mais un espoir inattendu apparut pour le pauvre Oboron, un jeune nains roux, du contingent des montagnes bleus, qui avait été poussé près de lui par le coup d’un warg
Ce jeune nain saurait-il secourir l’ami le meilleur ami de Gurdann ?
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