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 Khazâd! Ikhdishî !

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Learamn
Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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Learamn

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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyMer 19 Mai 2021 - 0:06



Cela faisait déjà de longs mois que le continent entier profitait du retour du Soleil et de la fin des gelées mais sur les hauteurs de la partie Nord des Monts Brumeux, le Rude Hiver n’avait jamais véritablement disparu. L’astre solaire, était certes plus présent qu’il ne l’avait été, mais même ses rayons les plus scintillants ne pouvaient entamer l’épaisse couche de glace qui régnait en maître à de telles altitudes. Là-haut, sous le blizzard et le froid qui rongeait jusqu’aux os bien rares étaient les êtres vivants qui pouvaient circuler librement en ces terres. Les gobelins, qui grouillaient pourtant sous la terre et avaient développé une certaine résistance aux températures les plus basses, ne s’aventuraient que très peu sur les sommets des montagnes. Les humains les plus braves, ne pouvaient également pas y tenir bien longtemps et cela faisait des siècles qu’aucun elfe n’avait été aperçu si loin de leurs fiefs. Les légendes disaient que des changeurs de peaux hantaient les montagnes et que les Grands Aigles les survolaient pour en assurer la sécurité. Et puis il y avait les Nains. Si les fils d’Aulë préféraient la chaleur et la luxure de leurs grandes cités sculptées sous la roche, ils avaient également développé une résistance aux températures extrêmes hors du commun. Robustes et résilients, ils n’hésitaient pas à emprunter les chemins les plus périlleux et braver les pires dangers pour défendre les causes qui étaient leurs. Dès lors, était-il si surprenant de retrouver une compagnie d’éclaireurs Naugrims si près des sommets, progressant péniblement dans la poudreuse sur des sentiers depuis longtemps oubliés et effacés? Le groupe était composé d’une vingtaine de guerriers Nains à l’apparence inhabituelle dans ces régions. Ils n’avaient ni les barbes sombres des guerriers d’Erebor, ni les armures caractéristiques des résidents de la Moria. Non. Ces Nains-là venaient de bien plus loin. La plupart d’entre affichaient fièrement de longues chevelures et des barbes tressées d’un roux très vif. Ces Barbes-de-Feu avaient entrepris un long périple depuis leur bastion au sein des Montagnes Bleues jusqu’à Therka Nalâ, lieu de rassemblement des forces naines. Cela faisait déjà plusieurs longs mois que Tronjheim avait répondu à l’appel de Thorik, Nouveau Roi des Nains. Le triumvirat qui gouvernait la cité n’avait pas tergiversé bien longtemps et bientôt des contingents entiers avaient été envoyés vers les Monts Brumeux sous le commandement du chef militaire des Montagnes Bleues: le Ramekhtûrg. Le seigneur Gomenar avait fait le choix de rester à Tronjheim pour assurer la défense de la ville face à d’éventuelles offensives venues du Mont Gram, les gobelins pouvant profiter de l’affaiblissement de l’armée des Gabilgathol. Mais certaines rumeurs circulaient sur le fait que le dirigeant de Tronjheim finisse lui aussi par rejoindre l’effort de guerre avec sa garde rapprochée.

Le voyage avait été long et éprouvant, harcelé par des éclaireurs Wargs, les guerriers du Ramekhtûrg avaient essuyé de trop nombreuses pertes en chemin mais l’armée avait fini par rejoindre la coalition qui les avait accueillis en véritable héros. L’heure était désormais à la bataille finale. Mais alors que diable faisait cette patrouille si loin du bastion militaire des Naugrims?

Cette question, Biereü Fendeur-de-Crânes, se la posait presque toutes les minutes alors qu’il essayait de dégager une voie dans la neige à ses camarades derrière lui. Quelques jours plus tôt, des mouvements de troupes non-identifiées avait été repéré au Nord-Est de Therka Nalâ et le Ramekhtûrg n’avait pas hésité longtemps à ordonner à l’un de ses plus fidèles soldats de mettre une équipe sur pied pour voir les choses de plus près. Cela faisait de nombreuses décennies que Biereü servait sous les ordres du Maître de Gabilgathol et bien qu’il eût de nombreux doutes sur l’utilité de cette mission, il savait qu’un de ses ordres directs n’était jamais ouvert à la discussion. Le garçon n’était pas forcément réputé pour être un officier magnanime ou souple. D’ailleurs, Biereü ne l’était pas non plus.
Parfait représentant des Barbes-de-Feu qui formaient le gros des contingents des Montagnes Bleues, l’officier était un guerrier impulsif, féroce, armé d’un lourd marteau en acier et d’un verbe passablement fleuri. Derrière lui, ses deux lieutenants, Mador et Dedor, avaient pour lourdes tâche de contenir son tempérament de feu. Les deux jumeaux qui en imposaient faisaient partie des Torses Larges. Leur carrure imposante et leur taille remarquablement supérieure à celle de leurs congénères en faisaient aussi des soldats de valeur, mais d’un tempérament moins bouillonnant. Plus mesurés et peut être moins farouches que leurs frères d’armes, les deux frères à la chevelure blonde étaient bien les seuls à parvenir à discuter réellement avec leur supérieur au sujet des décisions prises par ce dernier. Ils avaient son oreille, et bien rares étaient ceux qui pouvaient se targuer d’être écouté par Biereü Fendeur-de-Crânes.

Celui-ci s’arrêta un instant dans sa progression et jeta un arrière en direction de sa troupe dont le rythme de marche était légèrement retombé ces dernières minutes. Véritable force de la nature, l’officier faisait tenir une cadence d’enfer à ses subordonnés dont les muscles étaient de plus en plus ankylosés par l’effort et saisi par le froid glacial .

“Alors bande de fientes de Grand Aigle! Comme ça vous traînez la patte? Ma grand-mère, qu’Aulë veille sur elle, avançait plus vite que vous! Et elle était cul-de-jatte! Alors bougez vos arrière-trains tout gras; ce n’est pas avec des larves de la sorte qu’on reprendra Gundabad , moi je vous le dis! Quant à Nogrod et Belegost, Ha! Je ne préfère pas en parler. Qu’il est loin le temps des Id-Ursu Gabilgathol!”

La petite troupe resta silencieuse. La plupart s’était pour le moins habitué à ces sautes d’humeur de leur guide qui arrivaient plus ou moins régulièrement depuis leur départ de Therkâ Nala.

“Bon alors voilà le topo bandes de mollusques tétraplégiques! Soit on arrive à gagner l’autre côté du sommet de la montagne avant le coucher du soleil et on pourra profiter d’un bon petit repas chaud composé de potage immonde et de racines imbouffables dans la vallée. Soit vous continuez à avancer comme des elfes et dans ce cas-là la nuit va arriver, on ne verra plus rien et on se gèlera les miches ici. Je sais pas pour vous mais je compte encore faire des petits Fendeurs-de-Crâne à ma chère et poilue Laïffe. Alors, magnez-vous!”

L’un des Nains du groupe, particulièrement téméraire, se risqua alors à prendre la parole. Le regard noir que lui lança Biereü en disait assez sur son appréciation d’une telle initiative. Pourtant, il laissa le soldat aller jusqu’au bout de sa phrase.

“Capitaine, on pourrait redescendre en altitude. J’ai vu un passage avec un pont en contrebas.
-Oui un passage contrôlé par des hordes de peaux-vertes depuis des décennies. Si tu veux y aller, je ne te retiens pas mon gaillard! Mais pour le coup ce sont bien plus que tes miches que tu risques de laisser en route.”

Le regard enflammé de Biereü balaya le reste de l’équipe et s’attarda finalement sur l’un d’eux, l’un des plus jeunes. Un guerrier peu expérimenté mais plein de potentiel de ce qu’on lui avait dit. Biereü l’avait choisi pour voir ce qu’il avait dans le ventre mais depuis leur départ le principal intéressé s’était fait très discret. L’officier ne pouvait résister à l’envie de le mettre sur le devant de la scène, juste pour voir.

“ Et toi Draem? Tu en as eu aussi une d’idée géniale qui pourrait nous sortir d’affaire?”


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Draem
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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyDim 20 Juin 2021 - 17:50
  Draem ne s’attendait pas à ce qu’on lui demande son avis. En effet, il était surtout occupé à se concentrer. Il avait depuis longtemps remarqué que se focaliser sur sa respiration, sur son corps en général lui permettait de bien mieux résister aux températures extrêmes, mordantes comme étouffantes, et de récupérer plus rapidement. Bien qu’il ne se sente pas au bout de ses forces, il préférait toujours être prudent et ne pas gaspiller ses dernières. On ne sait jamais à quel moment elles seront les plus précieuses…

  Durant le trajet, il avait longuement observé ses camarades Naugrims. La plupart d’entre eux, pour ne pas dire tous, avaient plus d’expérience que lui. Même ceux qui se plaignaient parfois ne semblaient pas faiblir pour autant, et tous avaient réussi à tenir la cadence imposée par l’officier. Draem se demandait souvent ce qu’ils avaient pu vivre, lors de leurs missions extérieures. Ce qu’ils avaient pu en tirer de joyeux ou de triste, ce qui avait pu les renforcer ou les affaiblir, ce qui, en somme, avait pu les changer.

  Il espérait bien profiter de cette mission pour faire ses preuves. Il n’était donc pas question pour lui de répondre à la légère. Il préférait prendre quelques secondes de réflexion, quitte à agacer son impulsif interlocuteur.

  Dans ce genre de situation, Draem préférait revenir à la situation présente, avant de réfléchir à l’avenir, même si ce dernier était proche. Dans l’état actuel des choses, il fallait prendre en compte que les Naugrims étaient fatigués d’une marche éprouvante à travers la neige, avec un dénivelé qui faisait aisément chauffer les jambes, le dos et le système cardio-vasculaire. En prenant cet élément en compte, était-ce bien prudent de tenter de passer par ce pont ? Il serait toujours possible d’effectuer une mission de reconnaissance. Néanmoins, ce genre de mission demande du temps, et si ce dernier s’écoule de trop, les Naugrims risquent de ne pas apprécier la nuit tombante et le froid impitoyable qui n’ira que s’accentuant. Puis, en cas d’escarmouche, le groupe ne serait clairement pas dans le meilleur état possible pour mener une bataille, et peut-être même pour prendre la poudre d’escampette…

  L’autre solution semblait plus raisonnable. Certes, elle demanderait sûrement de forcer le pas, de pousser les organismes dans leurs derniers retranchements afin de ne pas finir en glaçon barbu, mais la récompense en serait un risque moins élevé et un plus grande probabilité de pouvoir se reposer convenablement… avant de certainement repartir de plus belle ensuite.

  Si Draem connaissant mieux les lieux, il aurait peut-être pensé autrement. S’il avait plus d’expérience, ou un autre caractère aussi, peut-être. Cependant, il lui semblait que la meilleure solution, de son point de vue, était de ne pas faire attention aux muscles et articulations endoloris et d’avancer, plus vite encore. Ceux ayant le plus de mal à tenir la cadence ne seraient peut-être pas d’accord, mais ils regretteraient peut-être plus de subir un assaut gobelin que d’aggraver leurs courbatures.

  Le regard du jeune Naugrim fit le tour du groupe, et s’arrêta sur celui de l’officier. Il se força alors à se tenir droit, et à parler fort, et distinctement :

  « Je ne connais pas les lieux aussi bien que vous. Mon avis sera donc peut-être différent du vôtre. Mais, si ce territoire en contrebas est bien occupé par ces saletés de gobelins, alors je pense que nous devrions peut-être faire au plus simple. Tant pis si l’effort brûle nos muscles et nos os, il ne fait pas très chaud de toute façon, n’est-ce pas ? Accélérons le pas, accédons à cette vallée et profitons d’un court repos et d’un repas que nous regretterons certainement moins qu’une embuscade, compte tenu de notre état. Je n’ai pas « d’idée géniale » pour éviter tout risque ou effort. Ignorons la fatigue et pressons le pas, voici ma réponse, mon capitaine. »
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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyDim 27 Juin 2021 - 16:54

Une expression sévère sur le visage, Biereü Fendeur-de-Crânes, écouta attentivement les propositions de Draem. Il s'accorda quelques secondes de réflexion une fois que le soldat eut terminé avant de prendre sa décision finale.

“Tu n’es pas si bête toi! Un poil prétentieux mais pas si bête! Prenez-en de la graine vous autres, un soldat qui n’a pas tout mis dans ses muscles et en a gardé un peu dans la tête! Ah ça doit vous faire un choc hein?”

Les compliments étaient aussi rares que particuliers dans la bouche de l’officier et cela devait bien être la première fois qu’il valorise un membre du groupe depuis leur départ. Bien entendu, il ne pouvait faire cela qu’en dénigrant tout le reste de la troupe au passage. Ils n’avaient pas hérité du plus magnanime des officiers.

“Cependant ce petit ton prétentieux…”


Il laissa sa phrase en suspens et se contenta d’agiter son doigt boudiné en direction de Draem pour le mettre en garde. La majeure partie des menaces du capitaine n’était pas forcément toujours à prendre au sérieux tant il en faisait à l’heure mais mieux valait-il ne pas les sous-estimer non plus. Il était déjà assez sanguin en temps normal, nul ne désirait voir ce à quoi cela pouvait ressembler quand il s’énervait pour de bon.

Pourtant, malgré toute son assurance, Biereü marqua un temps d’arrêt durant lequel il sembla hésiter. Il chercha du regard Mador et Dedor, ses seconds. Les deux Nains Torses-Larges aux longs cheveux blonds se contentèrent d’un mouvement de la tête pour confirmer leur chef dans la décision qu’il s’apprêtait à prendre.

“Bon alors c’est entendu! On va se bouger les diamants pour gagner la vallée avant que la nuit tombe! Z’avez entendu? Regardez, pendant qu’on papote le soleil s’est encore un peu plus rapproché de l’horizon. Alors on se magne! “

Ainsi, sans perdre une seule seconde supplémentaire, les guerriers des Montagnes Bleues reprirent leur harassante avancée, poussés par les mots doux de leur capitaine dont l’endurance vocale relevait du miracle. Les heures passèrent et bientôt le ciel prit une teinte orangée à mesure que l’astre diurne poursuivait son cycle quotidien. Lui n’attendrait pas que les Naugrims atteignent destination pour tirer sa révérence. Heureusement pour eux, leur rythme de progression avait été plutôt rapide et ils atteignirent bientôt l’autre versant de la montagne. Une traversée harassante mais qui leur avait permis d’éviter le cœur de la montagne, réputé pour être un repaire à gobelins. Ils purent enfin descendre quelque peu en altitude, là où la terre était verte et où le vent n’était plus un blizzard glacial.

Éreintés par leur éprouvant voyage, les Nains établirent leur bivouac sur le flanc de la montagne, au pied d’un gros roc en forme d’éperon. On alluma un feu et fit cuire un ragoût avec les ingrédients qui restaient au fond des besaces des uns et des autres. Dedor s’évertua à rendre le tout à peu près mangeable avec quelques épices mais le résultat final était plus que contestable. Pourtant, affamés, aucun des guerriers ne trouva rien à y redire. Il fallait dire que Biereü, particulièrement pointilleux sur le sujet du gaspillage de vivres, surveillait leurs gamelles avec attention. Une fois le repas achevé, nul n’eut la force d’entamer des chants traditionnels ou de conter d’anciens exploits de guerres. On se contenta de faire circuler une flasque de miruvor avant d’aller trouver un sommeil bien mérité. La nuit fut pourtant courte et les valeureux soldats furent réveillés par la douce voix de leur capitaine dès les premières lueurs du jour.

“Alors bandes de Nains sans poil! On devient paresseux? Et après ça se prétend digne d’intégrer les Id Ursu-Gabilgathol? Haha! Faîtes-moi rire! Allez debout! Debout! “


De leur côté, Mador et Dedor, se tenaient stoïques au côté de leur supérieur. Les deux lieutenants taiseux étaient partis se coucher les derniers après avoir longuement monté la garde et s’était réveillé avant tout le monde. Avaient-ils seulement dormi ?

Les Nains finirent par gagner la vallée et purent enfin profiter d’un voyage moins éprouvant. Le vent était doux, le terrain peu accidenté et surtout l’eau douce abondante. Le fleuve Lanquevelle, qui prenait sa source dans les hauteurs de la montagne, irriguait la vallée de son eau claire et pure. La mission des Nains des Montagnes bleus était simple: continuer à progression dans le Val d’Anduin jusqu’à gagner la confluence des rivières qui formait le grand fleuve du continent. De là-bas, la route vers Therka Nalâ ne serait plus qu’une formalité.

Biereü, en tête de cortège, s’arrêta net et analysa une petite masse informe et particulièrement odorante qui se dressait devant eux.

“Par la barbe du Ramekhtûrg! Pouah! Mais qu’est-ce que c’est que cette chose ?”


Il ne fallut pas bien longtemps à Mador pour définir l’origine de l’excrément. Peu incommodé et d’un calme remarquable, il se pencha en avant et renifla lentement.

“Des Wargs… L’étron a un peu séché mais pas tant, ils ont dû passer par ici pas plus tard que cette nuit.
-De toute évidence ils sont encore dans la vallée.” Continua son frère Dedor


Biereü se tourna alors vers Draem:

“Draem! Monte en haut de la colline rapidement, dis-moi si tu vois quelque chose dans la vallée.”

Le soldat s’exécuta et, en parfaite forme physique, atteignit le sommet désigné en l’espace de quelques minutes. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour identifier le macabre spectacle qui se jouait à quelques lieues de là. Un peu plus loin, près des ruines de Framsburg, une vingtaine de fauves, montés par des éclaireurs gobelins encerclaient une troupe de valeureux combattants engagés dans une lutte désespérée pour leur vie: des guerriers Naugrims.

En contrebas, Biereü lui cria:

“Alors qu’est-ce que tu vois ?”



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Draem
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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyVen 16 Juil 2021 - 21:07


    “Tu n’es pas si bête toi! Un poil prétentieux mais pas si bête! Prenez-en de la graine vous autres, un soldat qui n’a pas tout mis dans ses muscles et en a gardé un peu dans la tête! Ah ça doit vous faire un choc hein?”

    Ces mots de l’officier étaient, pour Draem, plus qu’agréables à entendre. Enfin, pour être tout-à-fait exact, ils l’auraient certainement été si le jeune Naugrim n’avait pas, à cet instant, senti les yeux de tout le bataillon se tourner vers lui, la tension palpable. Recevoir des compliments n’était certes pas une mauvaise chose. Le problème n’était pas que cela le valorisait, mais que cela dévalorisait ses camarades. Il craignait que cela ne fasse naître d’inutiles tensions avec ces derniers. Néanmoins, eut-il mieux connu son capitaine, peut-être se serait-il dit que ce n’était qu’une forme de maladresse de sa part, et que ses frères d’arme ne le prendraient pas mal. Pour l’instant, en tout cas, il ne connaissait pas assez la troupe pour trancher cet avis.

    Finalement, sur ordre de Biereü, et avec l’approbation de Mador et Dedor, l’ensemble de la compagnie prendrait la direction de la vallée, une option qui troquait une promesse d’épuisement physique contre un chemin un peu plus sûr, possiblement moins infesté de gobelins.

    La traversée se déroula sans encombre. Le rythme s’intensifia, les conversations se raréfièrent. Les corps échauffés par l’effort semblaient fumer sous les contraintes imposées aux organismes, au contact du froid mordant de l’air crépusculaire. Durant le trajet, Draem pensait aux vies qui peuplaient les montagnes. Outre les gobelins, quels animaux, quelles créatures y vivaient ? Lesquelles pouvaient finir dans son ragoût, et dans l’estomac desquelles risquait-il de finir en cas de mauvaise rencontre ?

    La nourriture était un sujet qui mettait immanquablement le jeune Naugrim de bonne humeur. Depuis petit, il avait toujours l’impression de devoir lutter contre une faim constante, même après un copieux repas. Il appréciait les plats simples et très consistants, qui tenaient au ventre et qui lui permettaient de récupérer des entraînements. Imaginer de belles pièces de viandes, juteuses et bien épicées, suffisait à lui donner l’impression qu’il ne faisait pas si froid, finalement… même si les repas pris lors du trajet avaient un tout autre goût que ceux habitant ses pensées.

    Cependant, la plupart des Naugrims semblait bien trop occupée à se concentrer sur le vent, la neige et le dénivelé pour se laisser entraîner dans de futiles égarements de pensée. A bout d’efforts, et de souffle, il finirent enfin par commencer à redescendre en altitude, de même que la température. Les tons du paysage changèrent et se verdirent peu à peu, remontant de même le moral de la troupe, dont le pas semblait s’alléger alors que la fatigue continuait implacablement d'accabler leurs solides épaules. Ils finirent par établir un camp, planifier les tours de garde, et bien sûr, le repas. Ce dernier était, sans grande surprise, quelque peu différent des fantasmes culinaires de Draem. L’essentiel était de tenir, pas de se faire plaisir, après tout.

    Les guerriers ne tardèrent pas à s’endormir. La route avait été éprouvante, et chaque minute de sommeil gagnée était précieuse. Néanmoisns, cela n’était pas une raison pour ceux montant la garde de s’endormir. Dussent-ils en frôler la folie, il en faudrait plus pour qu’ils se laissent aller à piquer un somme et mettre en danger leurs camarades. Encore plus de la part de Mador et Dedor, désignés pour monter la garde les premiers, et la plus grande partie de la nuit.

    La suite du trajet permis aux soldats de récupérer quelques peu de vigueur. En effet, le terrain était beaucoup moins roide, le climat beaucoup plus doux, et l’eau beaucoup moins froide. Ce n’était pas pour autant une occasion de rêvasser. Avec un chef de troupe comme Biereü, un terrain moins ardu signifiait que l’on pouvait se permettre d’accélérer la cadence.

    “Par la barbe du Ramekhtûrg! Pouah! Mais qu’est-ce que c’est que cette chose ?”

    Le dégoût qu’exprimait la voix du capitaine ne pouvait cacher le fait qu’il semblait espérer se tromper sur ce qu’était cette chose.

    Mador, d’un stoïcisme impérial, se pencha en avant, en direction de la forme sombre et malodorante.

    “Des Wargs… L’étron a un peu séché mais pas tant, ils ont dû passer par ici pas plus tard que cette nuit.
-De toute évidence ils sont encore dans la vallée.” Continua son frère Dedor.


    Le capitaine se tourna alors vers Draem.

    “Draem! Monte en haut de la colline rapidement, dis-moi si tu vois quelque chose dans la vallée.”

    Le sang de la jeune recrue ne fit qu’un tour. Celui-ci fonça en direction du sommet. Il en manqua plusieurs fois de trébucher sur des pierres, et de s’en fouler la cheville, mais l’atmosphère palpable faisait ressentir que quelque chose de grave pouvait arrivé… Ou l’était déjà. Une fois au sommet de la colline, haletant, et les sens aux aguets, le jeune soldat se figea.

    « Deux, quatre, six… »

    Il aurait préféré compter autre chose, mais c’était bien une vingtaine d’éclaireurs gobelins montant des wargs qui s’affairaient à encercler un groupe de guerriers. En se concentrant, il comprit que le groupe en question était constitué de Naugrims. Il comprit également qu’ils étaient loin d’avoir l’avantage, et que chaque seconde passée, leurs chances de s’en sortir s’amenuisaient. Draem cria alors en direction de ses camarades :

    « Des nains sont encerclés par une vingtaine de wargs ! Montés par des faces de gobelins ! Nous devons aller les aider ! »

    Foncer dans le tas ? Draem arriverait en premier sans aucun doute, étant donné son avance sur ses camarades et ses compétences physiques. Cependant, il suffirait certainement de peu de wargs pour qu’il en soit fini de lui, seul et isolé sur un terrain découvert. Il valait sans doute mieux profiter d’un effet de surprise en chargeant avec l’ensemble de ses camarades. Et puis, le capitaine aurait peut-être un plan autre que de charger tête baissée. Lancer l’assaut permettrait déjà de diviser les troupes ennemies, et suffirait peut-être à les faire décamper. Cependant, ce dont le jeune guerrier était sûr, c’est que chaque seconde était inestimable. Dans son esprit, le temps se figea. Se focalisant sur ses ennemis, il se prépara à partir à l’attaque au signal des ses supérieurs, qui ne sauraient tarder à atteindre le sommet de la colline. Lors de ses instants, il était calme et stoïque. Il essayait de ne pas entrer dans un effet tunnel qui lui ferait prendre de mauvaises décisions. Travaillant sur lui-même pour exploiter au mieux l’adrénaline et l’effervescence qu’il sentait monter en lui à l’approche de l’affrontement, il était prêt à abreuver la vallée de sang de gobelin.

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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyJeu 9 Sep 2021 - 14:14


Un silence accompagna les révélations de Draem. La patrouille était prête à en découdre avec l’ennemi, en particulier les gobelins, mais ne s’imaginait pas tomber sur un affrontement déjà entamé entres Wargs et représentants de leur peuple.

Dedor glissa une main dans sa soyeuse barbe blonde, commentant d’un air pensif:

“Des Nains? Ici, dans cette vallée? Mais cela ne fait aucun sens…”

En effet, de la grande armée coalisée, l’escouade de Biereü était celle qui avait été envoyée le plus au nord pour observer les mouvements de troupes de l’ennemi. Aucun autre groupe allié n’était censé se trouver dans les parages compte tenu de la dimension secrète de leur mission. La présence d’une troupe de guerriers Nains soulevaient de nombreuses questions dont ils n’auraient sûrement jamais la réponse s’ils n’arrivaient pas à temps pour sauver les derniers rescapés. Et ceci, le capitaine Biereü l’avait parfaitement compris:

“Par la barbe des Sept! Il n’y a pas une seconde à perdre!  Khazâd! Préparez-vous à charger!”

Chaque minute était précieuse et ils n’avaient pas le temps d’élaborer une stratégie d’attaque complexe. Biereü prit toutefois la peine de s’approcher discrètement de la vallée où se déroulaient les affrontements pour analyser rapidement la situation. La horde de Wargs montés par les hideuses peaux vertes encerclaient le petit groupe de Nains qui se battaient avec la force du désespoir. Tout autour d’eux, l’herbe verte de la vallée de Framsburg avait prit une teinte ocre et des dizaines de corps jonchaient le sol.

“Bon ces sales bêtes ont déjà dû sentir notre odeur, l’effet de surprise c’est cuit donc vaut mieux pas perdre de temps! CHAAAAAAAARGEZ!!!”

Mador sonna trois fois dans le cor en cornes de bélier et les Nains des Montagnes Bleues se mirent en branle, dévalant le versant de la montagne à toute vitesse en beuglant à tue-tête de nombreux cris de ralliement venus tout droit de Tronjheim.

Armé de son énorme marteau en acier, barbe rousse tressée, cheveux hirsute au vent, armure dorée et cape bleutée claquant dans son dos. Le capitaine Biereü en imposait et semblait décidé à prouver à ses hommes qu’il n’avait pas usurpé son surnom.

Pris à revers, l’arrière garde ennemie eut à peine le temps de réagir. Un premier individu fit les frais de la première attaque du capitaine. Le gobelin s’écroula au sol, la face écrasée par la puissance du coup de marteau. Derrière leur officier déchaîné, Mador et Dedor maniaient leur lame avec dextérité et précision, défiant ceux qui avaient échappé à la fureur du Fendeur-de-Crânes.

Bientôt la mêlée fut totale. Les Wards s’étaient tant bien que mal réorganisés pour faire face mais devaient désormais gérer deux fronts alors que les Nains des Monts du Fer, au bord de l’implosion quelques minutes plus tard, avaient repris espoir à l’arrivée de ces renforts innatendus. Animés d’une énergie nouvelle, il gagnait du terrain sur des peaux-vertes désormais prises en tenailles.

En l’espace de quelques secondes tout avait basculé. Et les chassés étaient devenus les chasseurs. Déjà, plusieurs Wargs se mirent à chercher une porte de sortie pour échapper au carnage.

L’un d’eux, moins téméraire que ses congénéres parvint à s’extirper tant bien que mal du coeur de la bataille. Blessé à la croupe, le loup géant boîtillait et ne semblait plus en mesure de se mouvoir avec rapidité. La bête repéra cependant la silhouette d’Oboron, toujours étendu sur son brancard à l’écart des combats. Le Warg inclina légèrement la tête face à cette nouvelle proie.

Prendre la fuite était une bonne chose, prévoir le repas du soir en était une deuxième.

Le félin claudiqua alors en direction du Nain impuissant, sa gueule légèrement entrouverte laissait entrevoir ses immense canines capables de découper les chairs les plus robustes comme une simple peau de poulet.

Gurdann, que les combats avaient éloignés de son ami, se rendit compte du drame qui était en train de se jouer. Mais il était trop loin pour intervenir à temps.

Était-il condamné à voir son plus fidèle ami périr si cruellement sans pouvoir rien y faire?

De tous les Nains, seul Draem, qui s’était retrouvé à l’écart du groupe après qu’un prodigieux coup de museau ne le fasse voler sur plusieurs mètres, était assez près pour tenter de faire quelque chose.

Mais face à la menace que représentait la bête en combat individuel, le jeu en valait-il la chandelle?  

#Gurdann #Sharrin #Oboron


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Gurdann Tueur-des-Loups
Sergent de la Garde de Fer
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Gurdann Tueur-des-Loups

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Rôle : sergent de la garde de fer

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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyJeu 9 Sep 2021 - 21:35
Tue...TUE….TUE….la hache se lève….le sang gicle...la masse frappe...les os craquent….j’hurle...il fait chaud sous le bronze….le fracas des lames...là bas...là….là...une présence amie...aller..vers...SHARRIN...Farmli...Oboron...tout est loin...tout fut emporté...reprend le contrôle..ALLER GURDANN...LA VOIX….ne peut pas...toujours te commander...laisse la rage partir...laisse revenir les sens...reve….re..REVEIL TOI !!!

Et le rouge s’en alla, la rage retomba...de la même façon qu’on se réveil d’un coup après un cauchemard, Gurdann  vit la voix et ses effets disparaître d’un coup, et il put enfin réfléchir...Il était à quelques mètres du dernier cercle de nains...et il continuait à combattre, les gestes de défense et d’attaque devenus automatiques...mais ses réflexions en engtainèrent d’autres, si il avait put contrôler sa voix cette fois, peut être était-ce au final possible de la contrôler, d’apprendre l’art de la nuance et du compromis...et ne pas suivre la violence de la voix, qui elle même n’était pss toujours bénéfique à la patrie...Souvent Gurdann voulait faire partir la voix, pour que lui puisse réfléchir...Souvent il voulait que ce soit lui qui réussisse à penser pour de bon...mais toujours le combat et la colère la faisait revenir...et toujours plus fort depuis le début du voyage...à cause des traumatismes qui avait eut lieu...entre le fait de quitter la ville ou il avait toujours vécus, la blessure et peut être la mort d’Oboron, la mort du capitaine devant ses yeux...la voix avait de quoi venir...mais ses information étaient déjà pour lui si colossales de conséquences qu’il se reconcentra sur la situation présente et jeta quelques brefs regards alentours alors qu’il paraît une frappe de hallebarde improvisée.

Il se trouvait dans le dernier carré des nains, il se souvenait qu’il était aller se placer aux cotés de Farmli, et qu’il avait fait comprendre dans sa rage à Sharrin que Boldur était mort...Il avait aussi voulus aller vers Oboron, mais ne le voyait plus trop dans la mêlée, bon...il faudrait s’en accommoder, en espérant que celui si soit toujours au milieu du cercle.

S’est alors que Sharrin poussa un rauque hurlement et s’élance pour une dernière charge avec les autres garde de fer, la mort de son ami capitaine ayant dut faire ressortir chez lui les dernier ramages de colère et de folle douleur. Alors que leurs derniers camarades chargeaient en avant, Gurdann et Farmli restèrent derrière avec Oboron, qu’ils avaient retrouvé.

Mais ce n’était qu’un question de secondes avant qu’il ne flanchent, leur camarades étant partis pour mourir dans une dernière charge à de ca quelques mètres d’eux. Les deux gardes de fer se firent donc peu à peu pousser loin du blessé qu’ils devaient protéger. Gurdann ayant aussi le devoir de protéger son jeune ami Farmli...qui lui était ( au moins ) encore vivant et entier.

Gurdann était au prise avec un vieux warg gris et puant, qui portait armure de piques et harnais de maille noir et que montait un gobelin bossu et chevelu, maniant un grand couperet barbelé. Il bloqua un coup de lame du fer de sa hache et décocha un grand coup de masse d’acier dans la flanc de la bête, écrasant du même coup la jambe musclée du gobelins. Farmli quant à lui était au prise avec deux jeune gobelins, des adolescents, qui avaient perdus leur montures, et qui tentaient de l’embrocher sur de courtes piques d’os et de frêne des montagnes. Une des piques s’enfonça profondément dans un défaut au coude de l’armure de Farmli, celui si cria de douleur et envoya un grand revers de sa large lame dans la tête du jeune gobelin, pas de pitié pour cette engeance..même les plus jeunes...Puis la deuxième petite créature s’enfuit et grimpa en selle avec un de ses congénères plus âgé, pour participer au carnage ayant lieu au niveau des derniers nains qui avaient suivis Sharrin dans sa charge du dernière espoir.

Et Gurdann vit avec horreur que lui et son jeune compagnons s’étaient beaucoup trop éloignés d’Oboron, et qu’un warg claudiquant , sans monteur, rodait non loin du corp d’Oboron, qui hurlait et tenter de s’en aller en rampant, brandissant une hache qu’il avait récupérer sur un cadavre. Ses cris de défis faisaient peine à entendre, criés d’une voix faible et rauque...sans la force que ceux ci avait avant, quand Oboron criait sur les remparts des forts, en hachant les envahisseurs avec joie, Gurdann à ses cotés...dans le bon vieux temps. Mais, fait rassurant, le warg était retourné a la mêlée..mais tout danger n’était pas écarté pour autant

En même temps que Gurdann entendait les cris d’Oboron, un son résonna dans le lointain, dans les cimes enneigées autours de la vallée de Framsburg.


C’était un cor que l’on entendait venus des montagnes, un cor au bruit chaud, guerrier et puissant.

Un cor de nain.

Et alors retentirent une vague de cris de guerre en Khuzdul, qui dévalat la montagne, et se fracassa dans le dos des wargs, éparpillant les immondes animaux aux quatre vents. Les nains nouvellement arrivés arboraient pour plusieurs d’entre eux des grandes crêtes ou touffes de cheveux roux comme le feu, alors que d’autres encore était de bien grande taille, et large d’épaule comme des taureaux. Gurdann compris tout de suite que c’était des nains des montagnes bleu, et ils compris aussi qu’ils venaient sûrement du camps de Thorik, et que donc Terka Nala n’était pas loin.

La mêlée se fit donc encore plus violente sur tout les fronts, les nains tuant de plus en plus de gobelins, le sang noir coulant abondamment sur l’herbe souillée. Le front gobelin ne tarderait pas à lâcher. D’ailleur certains wargs commençaient déjà à fuir...en particulier un, celui qui déjà avait rodé de coté d’Oboron. Celui si semblé hésiter entre fuir pour de bon et se payer un repas gratuit de nain….

Gurdann étaient trop loin pour secourir Oboron,, et lancer une de leurs armes ou charger l’arbalète aurait soit pris trop de temps, soit aurait été trop dangereux pour le blessé lui même. Oboron était donc condamné….Gurdann sentait la voix revenir alors avec la tristesse, la colère et le désespoir qui lui revenaient en bloc

Mais un espoir inattendu apparut pour le pauvre Oboron, un jeune nains roux, du contingent des montagnes bleus, qui avait été poussé près de lui par le coup d’un warg
Ce jeune nain saurait-il secourir l’ami le meilleur ami de Gurdann ?
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Draem
Soldat Nain
Draem

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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyVen 3 Déc 2021 - 11:47

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“Par la barbe des Sept! Il n’y a pas une seconde à perdre!  Khazâd! Préparez-vous à charger!”

Chaque minute était précieuse et ils n’avaient pas le temps d’élaborer une stratégie d’attaque complexe. Biereü prit toutefois la peine de s’approcher discrètement de la vallée où se déroulaient les affrontements pour analyser rapidement la situation. La horde de Wargs montés par les hideuses peaux vertes encerclaient le petit groupe de Nains qui se battaient avec la force du désespoir. Tout autour d’eux, l’herbe verte de la vallée de Framsburg avait prit une teinte ocre et des dizaines de corps jonchaient le sol.

“Bon ces sales bêtes ont déjà dû sentir notre odeur, l’effet de surprise c’est cuit donc vaut mieux pas perdre de temps! CHAAAAAAAARGEZ!!!”

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         Le souffle de Draem lui semblait dense. Un goût métallique emplissait sa langue, son sang bouillonnait en lui. Ses camarades et lui avaient lancé un pas lourd, des cris fracassants, un courage inné, et une force dévastatrice dans la bataille qui ne saurait tarder à faire rage. Le combat était proche. La clameur des cris des combattants était indescriptible. Les nains se battaient pour leur vie, submergés. Les wargs déchiquetaient les chairs, brisaient les os. Ces forces la nature pouvaient éteindre une vie comme le vent éteint une flamme fébrile. Cependant, ce même vent peut aussi nourrir une flamme, qui se servirait alors de cette rage pour tout dévaster sur ce passage. Cette flamme, c’était la troupe constituée des hommes du fendeur de crânes, s’essoufflant à diminuer aussi vite que possible la distance la séparant des nains acculés.

         Le jeune Naugrim serrait son bigot si fort qu’il était devenu un prolongement de son bras. Il était prêt à déverser sa rage sur ses adversaires. S’il devait tomber aujourd’hui, il comptait bien faire payer cher à ses ennemis son trépas.

         Au moment de l’impact, le chaos fut absolu. Les peaux-vertes étaient désorientées, ce qui prodigua un avantage certain à l’ensemble des nains. Ceux qui se battaient contre la mort depuis sans doute trop longtemps se sentirent revigorés. Les wargs devaient désormais se battre sur deux fronts, ce qui changeait totalement la situation stratégique de l’affrontement.

         La bataille faisait rage. Les nains avaient, certes, un avantage indéniable en terme de positionnement stratégique de leurs troupes, mais rien n’était gagné. Être monté permettait aux adversaires des Naugrims d’avoir l’avantage de la hauteur, et d’avoir les crocs et griffes de leurs bêtes en guise d’armes supplémentaires. Ces armes létales en faisaient presque oublier que l’une des principales forces des wargs reposait sur leur corpulence. C’étaient de grands animaux aux traits lupins, rapides, agiles, et très musclés. Réceptionner une charge de warg pouvait facilement se traduire par des os brisés, une perte de connaissance à l’impact, et donc fournir une proie à disposition des griffes et crocs acérés.

         Le bigot de Draem filait, tranchant l’air et la chair. Des filets de sang accompagnaient le mouvement de son bras. Son souffle rauque chargeait l’air de détermination, tandis qu’il tentait de faire trépasser le plus d’ennemis possible. Il para une attaque à l’aide du manche de son arme. Le bruit des chocs lui faisait vibrer les tympans. L’adrénaline à son paroxysme aiguisait ses réflexes. Il se risqua à lâcher une main de son arme, empoigna son couteau long et l’enfonça dans le thorax d’un peau-verte jusqu’à la garde. Draem senti la chaleur du sang de l’ennemi couler le long de sa main et de son avant-bras. Néanmoins, trop concentré sur son affrontement, il ne se rendit pas compte qu’un warg se dirigeait vers lui. Il eut à peine le temps de tourner la tête, entendant les bruits de pas et le cri de l’animal qu'il se sentit projeté, le souffle coupé. Il avait l’impression d’avoir reçu un coup de marteau de guerre en plein plexus. Il atterrit lourdement plusieurs mètres plus loin, hors du gros de la mêlée générale.

         Sa cage thoracique le brûlait. Son pouls semblait battre tel un tambour de guerre, jusque dans ses tempes. Son souffle était court. Il se palpa sommairement avant de se relever. Rien ne semblait cassé, mais peut-être était-ce l’adrénaline qui lui faisait croire qu’il n’était que légèrement sonné. Il se releva, repris ses appuis et observa son environnement. Le tumulte était toujours d’actualité, et la bête qui l'avait fait valdinguer ne semblait pas être à sa poursuite, mais une scène happa son attention. A quelques mètres, un Naugrim se trouvait en mauvaise posture : couché dans un brancard, un warg s’approchait de lui. La bête semblait bien décidée à en faire son repas. En effet, elle avait l’air d’avoir essuyé quelque blessure. Elle boitait, et se rabattait donc sans doute sur une cible accessible compte tenu de son état. Draem ramassa son long couteau, qui avait fini sa course à côté de lui. Etonné, il remarqua également que malgré le choc, il n’avait pas lâché son bigot. Il courut vers le warg, de façon à détourner son attention. Il savait qu’affronter un warg en combat singulier était une tâche périlleuse, même si son adversaire était blessé. La moindre morsure, le moindre coup de griffe pouvait être fatal. Cependant, il ne pouvait se résoudre à regarder le nain sans défense se faire dévorer.

         Il ne servait à rien de compter sur un éventuel effet de surprise. Le warg, de part son odorat et son ouïe, aurait repéré le jeune Naugrim bien avant qu’il ne l’atteigne au corps à corps. Alors Draem décida de lui lancer une pierre, tout en courant, et cria :

         « Par ici, sale bête ! Tu n’auras même pas le luxe de repartir estropié ! Sur mon honneur, je vais en finir avec toi ! ».

         Le warg se tourna vers Draem, le toisant de son imposante carrure. Il était blessé, certes, mais alerte. Il était légèrement affaissé sur lui-même, prêt à bondir, à se défendre ou à attaquer. Les deux adversaires décrivaient un cercle, s’observant l’un l’autre, attendant une ouverture pour lancer l’offensive. Soudain la bête bondit, s’élançant sur sa proie. Draem roula sur sa droite, esquivant la charge. La blessure du warg avait certainement ralenti son bond. Le jeune nain se tourna ensuite, et couru vers la bête, qui se préparait déjà à l’attaquer à nouveau. Le warg ouvrit grand sa gueule béante, emplie de crocs acérés, et tenta de mordre le Naugrim. Ce dernier agit sans réfléchir. Oubliant tout bon sens, et faisant fi de ses réflexes au profit de ses instincts de survie et de combattant, il fit un pas de côté vers la gauche, son bigot tenu à deux mains à l’arrière. Il effectua ensuite une frappe circulaire horizontale, qui fit pénétrer sa lame entre les deux mâchoires du warg, et qui s’enfonça profondément dans son crâne. Le choc fut si violent que Draem en lâcha son arme, ses bras continuant à décrire un arc de cercle, le bigot fiché dans la tête de la bête.. Par réflexe, il dégaina son couteau, mais le rangea en constatant que le warg était inerte, une mare de sang s’écoulant de son cadavre. Il s’y rendit, désentrava son arme, et se tourna vers le champ de bataille. Les wargs semblaient pris de panique, les nains sortiraient sans doute victorieux de cette bataille féroce.

         Il reprit son souffle, se palpa à nouveau afin de vérifier que rien n’était cassé ou perdu, et se prépara à reprendre le combat.

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Learamn
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Learamn

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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyDim 5 Déc 2021 - 18:10


La bataille avait subitement pris un tout autre tournant. Les survivants de la Garde du Fer qui s’étaient regroupés autour de leur chef furent soudainement animés d’une ferveur nouvelle à la vue de leurs frères qui déferlaient depuis la montagn pour assaillir leurs ennemis. Pris en tenaille et désorganisés, les Wargs ne résistèrent pas bien longtemps. Déjà épuisés par la résistance farouche de leurs proies initiales, les grands canidés manquaient d’énergie pour répondre aux coups rageurs des soldats des Montagnes Bleues. Touché à l’épaule et à l’arcade sourcilière qui saignait abondamment, Sharrin Sharh-Narag fit taire la douleur et redouble d’effort pour montrer que la Garde de Fer ne devait pas son salut qu’à l’intervention providentielle d’un autre corps armé. Les corps inanimés de gobelins et de loups jonchaient le gazon rougi par la bataille de la vallée de Framsburg. Le sauvetage d’un Gurdann mal en point par un féroce Draem fut accompagné par des exclamations enjouées de ses comparses ravis. Désemparés, la poignée de Wargs encore debouts prirent la fuite vers l’Est et les Montagnes. Certains Naugrims s’élancèrent à leur poursuite mais furent rapidement stoppés dans leur élan par le ton sec du Capitaine Biereü.

“Laissez-les, ces chiens sont blessés et isolés! Ils ne représentent que bien peu de danger. Gardons nos forces et soignons nos blessés.”


L’impétueux officier laissa mollement retomber son bras qui tenait l’immense marteau avec lequel il avait semé la mort dans les rangs ennemis. Il prit quelques secondes pour reprendre sa respiration en soufflant comme un boeuf, puis il porta finalement son attention sur le petit groupe qu’il avait décidé de secourir.

“Par les  diamants de Úri. Sorcellerie serait-elle à l’oeuvre  ou ai-je bien sous les yeux des représentants de la Garde de Fer?

Il agrémenta sa remarque d’une mine dédaigneuse qui en disait long de la réputation qu’avait les Nains des Monts du Fer aux yeux de leurs congénères. Leur isolationnisme exacerbé et leur refus de participer à la reconquête  menée par Thorik, les Monts du Fer avaient gagné une indépendance certaine mais s’était, en retour, coupé de leurs frères des autres Grands Royaumes qui avaient tous répondu à l’appel de leur monarque.

Sharrin, qui ne semblait pas impressionné par le verbe particulier de l’officier à la barbe rousse, s’avança fièrement en bombant le torse.

“Je suis Sharrin Sharh-Narag, Seigneur des Collines Noires et  Conseiller de Zulg-ai-Gathol. Je mène une expédition formée de volontaire désireux de soutenir la coalition pour le siège de Gundabad. Alors je vous demanderai de montrer un minimum de respect pour ceux qui sont tombés pour la cause.”

Visiblement mécontent d’être ainsi remis en place, Biereü empoigna le manche de son marteau et répondit sèchement.

“Si vous pensez qu’une pauvre compagnie de dix clampins estropiés nous seront utiles devant Gundabad alors vous vous tromper lourdement, Conseiller… Les Monts du Fer auront mon respect le jour où  ils enverront le gros de leur armée pour servir la cause, comme nous l’avons tous fait.”

En bon diplomate, Sharrin fit le choix de ne pas immédiatement répliquer pour éviter que les tensions ne s’aggravent pas. Malgré l’antipathie certaine, la patrouille du Fendeur-de-Crânes leur avait sauvé la mise et pouvaient leur permettre de rallier les coalisés au plus vite.

Biereü balaya les alentours de son regard acéré, en quête d’un nouveau danger.

“L’endroit n’est pas sûr, nous sommes bien trop exposés. Ramassez vos morts et soignez vos blessés. Nous partons dans une heure.”


Sans perdre une seconde, les nains s’activèrent pour se porter au secours de ceux qui avaient souffert lors de la bataille. Quant à ceux pour qui ils ne pouvaient plus rien, on s’attela à leur construire une dernière résidence plus ou moins digne.

Sharrin se tourna vers Gurdann et Draem qui se tenaient côte-à-côte depuis la fin de l’affrontement. Il leur ordonna abruptement:

“Vous deux! Vous venez avec moi! Le Capitaine Boldur mérite une sépulture digne de son rang.”

Le vieux conseiller s’agenouilla au côté de la dépouille de son ami et nettoya son visage comme il le pouvait afin de lui redonner un air respectable. La tâche plus fastidieuse de la recherche de pierres pour la construction de la tombe revenait à Draem et Gurdann, une activité peu agréable mais qui pouvait leur permettre de faire plus ample connaissance.




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La cérémonie en l’honneur des soldats tombés lors du combat fut brève et particulièrement sobre. Il n’y avait ni grande sépulture ou procession funéraire. Les corps avaient disposés les uns à côté des autres, au pied de la montagne la plus proche, et simplement couvert de tas de petites roches. Tel était le triste destin des héros qui se sacrifiaient pour leur mission: un repos éternel loin des cavernes de leurs ancêtres et des coeurs de leur famille. Sharrin entonna quelques chants qui furent repris par les siens et plus ou moins correctement uivis par les Nains des Montagnes Bleues.

Visiblement ému, Sharrin, d’ordinaire si éloquent et fier, s’agenouilla devant la tombe de Boldur. Il ne prononça aucun discours grandiloquent ni de grande oraison funèbre narrant les exploits de son bras droit. Non. Il poussa simplement un long gémissement. Gémissement qui devint cri, cri dans lequel se mêlait toute la rage, la tristesse et la détermination qui l’habitait.

Biereü s’approcha du vieux conseiller et lui posa une main amicale sur l’épaule. Le Fendeur-de-Crânes était resté stoïque durant toute la cérémonie mais lui, plus que tous ici, savait ce que la perte d’êtres chers pouvait signifier. Il savait aussi que ce sacrifice en appellerait beaucoup d’autres pour la bataille qu’ils s’apprêtaient à mener.

“Mandos accueillera votre ami à bras ouvert, j’en suis certain.  Tâchons simplement de rallier ses cavernes avec le même panache.”


L’officier à la barbe rousse se redressa, conscient que la charge du commandement lui revenait désormais. Il plaça son marteau sur son épaule et déclara avec conviction:

“Khâzâd! Il nous faut partir! Notre destination n’est plus qu’à quelques jours de voyage. Therkâ Nala est tout proche et de là nous marcherons vers la plus grande victoire de notre âge!.”


The Young Cop


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Gurdann Tueur-des-Loups
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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyMar 7 Déc 2021 - 22:03
Gurdann et Farmli ne purent qu’observer avec anxiété la charge de Draem sur le warg qui menaçait Oboron. Le nain roux se battait avec vigueur, de même que le grand loup. Aucun ne prenait l’avantage sur l’autre, mais la situation se renversa d’un coup quand le nain des montagnes bleu fit une volte de coté pour éviter un coup de mâchoires et fit suivre son mouvement par un grand coup de bigot dans la bouche du warg. La pointe d’acier perça le cerveau et les muscles puissants de la bête, lui infligeant une mort assez ignoble. Gurdann nota dans un coin de son esprit de se souvenir de ce genre de coup, des plus efficaces il faut croire.

Oboron en relative « sécurité », Gurdann et son jeune ami se ruèrent vers lui et draem. Farmli prit Oboron par les aisselles pour le ramener vers le cercle de Sharrin. Tandis que draem et Gurdann jouaient de la hache, de la masse et de la pioche pour les défendre. Les gobelins commençaient à faiblir, ils devenaient plus faciles à tuer quand leur moral tombait. Gurdann remarqua que le manche du bigot de Draem était abimé par le coup qu’il avait administré au warg. Le garde de fer se promit de lui offrir son épée en acier du Zulg-ai-Gathol dès qu’il le pourrait, pour le remercier d’avoir sauver Oboron.

Le groupe de nains arriva au cercle formé par les derniers nains des monts de fer juste a temps pour un dernière sursaut de combativité lancé par Sharrin, pour bien montrer que les Feriens ne devaient pas tout à leurs sauveurs roux et larges…

Les gobelins furent écrasés par les deux groupes de nains. Les immondes créatures étaient maintenant terrifiées par la haie de haches et d’épées qui les écrasait. Gurdann eu l’occasion de presque couper en deux un fuyard gobelin d’un puissant coup de hache dans le bassin. Mais les derniers wargs purent fuir avec leur cavalier. Alors que Gurdann s’apprêter à charger son arbalète pour tenter d’abattre un fuyard. Celui qui semblait être le capitaine des nains de l’ouest cria :

« Laissez-les, ces chiens sont blessés et isolés ! Ils ne représentent que bien peu de danger. Gardons nos forces et soignons nos blessés. »


Sur ce, Gurdann revint aux coté de Sharrin, pour voir comment allaient réagirent les camarades de Draem au fait qu’ils venaient des monts de fer. Gurdann rangea sa masse ressemant acquise mais garda sa bonne vielle hache à son coté, il attrapa Farmli par le bras pour qu’il vienne aussi.

“Par les diamants de Úri. Sorcellerie serait-elle à l’œuvre  ou ai-je bien sous les yeux des représentants de la Garde de Fer?” Lâcha le capitaine des nains des montagnes bleu (un prénommé Biereü )
Ce sur quoi il ajouta une moue assez insultante, pour bien signifier ce qu’il pensait des nains du nord est. Gurdann eu un léger frisson de colère, pour qui se prenait ce nain ?!?Gurdann ouvrit la bouche pour parler, mais…

…Mais Sharrin répondit à la place de Gurdann

“Je suis Sharrin Sharh-Narag, Seigneur des Collines Noires et  Conseiller de Zulg-ai-Gathol. Je mène une expédition formée de volontaire désireux de soutenir la coalition pour le siège de Gundabad. Alors je vous demanderai de montrer un minimum de respect pour ceux qui sont tombés pour la cause.”


Et le nain joufflu et roux fit une tête d’enfant gronder par ses parents. Gurdann sourit. Mais visiblement, le roux au marteau n’appréciait pas d’être contrarié.

“Si vous pensez qu’une pauvre compagnie de dix clampins estropiés nous seront utiles devant Gundabad alors vous vous tromper lourdement, Conseiller… Les Monts du Fer auront mon respect le jour où  ils enverront le gros de leur armée pour servir la cause, comme nous l’avons tous fait.”


Je vais lui enfoncer la manche de ma hache dans le nez…je vais le faire...un bon coup comme ça dans les naseaux…

Mais Gurdann fut retenus discrètement par Farmli, qui lui glissa à l’oreille que « ce n’étais pas le moment de tout gâcher en attaquant nos sauveurs ». Gurdann tenta de se calmer en grommelant des jurons de chez lui.

Sharrin choisi lui aussi la solution de la diplomatie et ne dis rien. Il y eu un moment de silence. Pendant lequel Gurdann réfléchi a l’avenir de la mission, a tous les projets qu’il avait échafaudé, et au fait qu’il lui faudrait parler avec les vrais partisans de la cause en tête à tête dans quelques temps : c’est-à-dire a Sharrin, Oboron et Farmli. Mais il chassa ses réflexions trop énormes et se promit d’y réfléchir plus tard. En l’instant présent il n’était pas en mesure de la faire.


“L’endroit n’est pas sûr, nous sommes bien trop exposés. Ramassez vos morts et soignez vos blessés. Nous partons dans une heure.” La tirade de biereü rompit le silence.

En l’entendant tous les nains se mirent au travail et s’activèrent pour donner une sépulture digne à leurs morts, très nombreux sur la quinzaine de Fériens présent au début de la bataille, peu pour leur sauveurs des montagnes bleu.

Mais Sharrin appela Draem et Gurdann, les deux vinrent à lui pour l’écouter.

“Vous deux! Vous venez avec moi! Le Capitaine Boldur mérite une sépulture digne de son rang.”

Gurdann était milles fois d’accord, il n’attendait qu’un ordre pour ce faire. Les deux nains furent affectés au ramassage des pierres pour la sépulture. Ce qui était assez fastidieux au vus du terrain sans le moindre caillou de taille moyenne et accessible…Gurdann en profita pour faire connaissance avec celui qui avait sauvé son ami.

Cher compère de l’ouest, je voudrais tout d’abord grandement vous remercier pour avoir sauvé mon ami Oboron d’un mort certaine face a ce warg. Vous avez sauvé un des seuls amis qu’il me reste…Le regard de Gurdann se voilà légèrement en pensant au capitaine, égorgé par un satané loup de Gundabad…J’ai aussi remarqué que le manche de votre valeureux bigot s’est fissuré suite aux coups que vous avez distribués pendant le combat. Je voudrais donc vous faire cadeau d’une arme bien plus résistante…Et Gurdann sortit la large et robuste épée d’acier qu’il portait depuis sa jeunesse au côté…Cette lame fut forgée du temps de mon grand-oncle, qui me la donna à mon entrée dans l’armée, elle est faite du plus pur acier des monts de fer. Vous ne trouverez pas de lames plus robustes dans tout l’est de la terre du milieu. Son fil ne se s’émousse pas et son équilibre et grand. Son manche est sertie de cuir de bouquetin, et dans sa garde est enchâssé un petite grenat rouge-brun. Pour ce qui est des conseils d’utilisation, la lame n’étant pas très grande, servez-vous-en plutôt de taille, dans une mêlée elle fait des ravages…Et Gurdann guetta l’expression sur le visage de son nouveau compagnon.

Après la réponse de Draem, la vrais discussions commença. Après s’être raconté leurs parcours respectifs. Gurdann lui posa quelques questions qui lui paraissaient importantes.

J’aimerais savoir…c’est que nous sommes assez peu informés par chez nous…Comment est le campement de thorik, quelles sont ses forces, comment se passe la reconquête, quels sont ses alliés, quelles forces pour les gobelins ? Et vous dans vos montagnes bleues, quelle est la situation ? Gurdann attendit les réponses, et enchaina sur une question qu’il hésitait à poser…Mais c’était important pour ses projet futurs…Que connaissait vous de ce qu’on appelle « Id-Ursu-Gabilgathol, et de masques liés à cela, des choses légendaires… ?


                                         
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La cérémonie d’hommage fut courte, mais intense pour les nains des monts de fer. Pour Gurdann voir les corps de ses amis sous de simple petits tertres de pierres, cela lui faisait mal, vraiment mal. Les fériens commencèrent des chant funèbres et guerriers de leur pays nordique, qui furent tant bien que mal suivis par les nains de Biereü. Farmli lâcha une larme, et Oboron grommela avec tristesse depuis sa civière, malgré la fièvre dut à sa blessure qui avait peu à peu reprit.

Mais quand vint l’hommage au capitaine, Gurdann, Farmli et les autres fériens restants s’agenouillèrent solennellement. Et les nains de l’ouest firent silence complet. Gurdann serrait la masse du capitaine contre son cœur, la voix de fer un peu réveillée par la tristesse tourbillonnait dans son crane sans cohérence, renvoyant juste un sentiment de tristesse et de vengeance implacable.

Le seigneur des collines noires, agenouillé devant la tombe de son ami, ne prononça ni discours ni paroles, rien de superflus, ce fut son cœur, ses entrailles, les bras, ses jambes, sonvisage, son corps tout entier qui hurla sa tristesse et sa colère en un seul cri déchirant.

Biereü s’approcha doucement du conseiller, et lui posa une main sur l’épaule. Et lui dit quelques paroles que Gurdann ne compris point, mais qui eurent l’air de faire du bien à Sharrin.

Puis, reprenant une attitude commandante. Il dit d’une voix forte :

“Khâzâd! Il nous faut partir! Notre destination n’est plus qu’à quelques jours de voyage. Therkâ Nala est tout proche et de là nous marcherons vers la plus grande victoire de notre âge!.”

Tous furent revigorés par ses belles paroles. Les nains formèrent la colonne et commencèrent leur voyage vers Terka Nala. Les nains des monts de fer, une demi-dizaine seulement maintenant, étaient placé à l’arrière garde. Farmli était chargés de porter l’étendard fer et rouge. Qu’on nommât à Zulg-ai-Gathol le Kabil A’Baraz. Glorieux symboles d’une nation déchue…

C’est alors que Gurdann put se laisser aller aux réflexions sur l’avenir. Il arriva à la conclusion suivante :

Au départ, Gurdann était partis avec la ferme intention de montrer que les monts de fer étaient encore puissants, et de leur rendre leur gloire d’antan par la guerre. Et de devenir indépendant de Thorik. Et bien sûr, de dissoudre le conseil pour un roi des montagnes. Mais suite à de nombreuses réflexions, il en était venu au fait que : sans aide les nains des monts de fer ne pourraient jamais reconquérir leur territoire. Et qu’une alliance avec Thorik serait plus bénéfique. Mais à certaines conditions, qu’un roi soit nomé au monts de fer, un roi qui pourrait être en dessous de Thorik ( car celui si était quand même le grand roi des nains, et ca c’est sacré ). Mais qui détiendrait quand même le pourvoir militaire, législatif, et exécutif sur son royaume. Une autre condition était l’envoie d’aide militaire aux monts de fer pour chasser les gobelins.
Mais Gurdann savait qu’il n’aurait pas ces conditions si les monts de fer n’offraient pas quelques choses en retour à Thorik.IL avait pour ca construit un projet, fou, qu’il voudrait présenter au roi, un projet dont les monts de fer seraient les instigateurs.
L’ouverture d’une route commerciale terrestre par la garde fer et les forces de Thorik qui passerait directement par les morne plaines sauvages entre les monts de fer et Erebor, en ligne droite, puis ensuite, par les montagnes grises jusqu’à Gundabad ( qui pour sûr, serait reconquise d’ici là ) puis ensuite par l’immense territoire qui vas de Gundabad au montagnes bleus, un embranchement se ferais aussi a travers les monts brumeux jusqu’à la Moria. Cette immense route permettrait aux royaumes nains de commercer entre eux et d’échanger toutes les richesses qu’ils produisaient. Bien sûr les armes produites par les monts de fer ( qui était d’excellente factures ) n’iraient plus qu’a l’alliance naines. Et plus aux autres factions de terres du milieu. Les ressources venues des peuples orientaux entreraient aussi dans cette route par les monts de fer. Une grande hégémonie commerciale au nord se construirait avec un peuple nains uni. Cette route pourrait aussi être un chemin pour toutes les connaissance, magiques, techniques, technologiques et pratiques que connaissaient chaque royaume.
Cette voie unirait le peuple nain, qui suite à la reconquête de Gundabad, serait déjà bien plus lié, et ferait de la grande alliance des nains la première puissance de la terre du milieu, et les monts de fer y seraient bien placés pour sûr…
Cette route serait bien sur défendue par des forts à intervalles réguliers, et des relais, Voir même des forteresses et des châteaux aux endroits stratégiques. On pourrait aussi se servir des anciennes cités abandonnées pour y faire passer la route, il suffirait de les rénover.


Ce projet était énorme et fou.

Mais Gurdann savait que pour que les monts de fer soient aidés, il fallait qu’ils soient les premiers participants de ce colossal projet pour la race naine. Il savait aussi que pour que tout ca se réalise, Gundabad devait être prise. Et enfin, il savait que le conseil serait contre, et qu’il aller falloir faires des affaires en internes aux monts de fer pour lancer tout ca.
Pour cela il projetait de créer une organisation, un front, un groupes, de nains des monts de fer convaincus par ce projet de mise en avant des monts de fer et de grande unification de la race naine ( mais qui permettrait a chaque royaume de se voir grandit )…Oui sa vison avait bien changé, peut être parce que il avait maitrisé la voix (et qu’il comptait bien la plier à sa volonté pour en faire une force ), peut-être car leur sauveurs n’était pas des nains des monts de fer, peut-être parce qu’il avait réfléchi…Les premiers membres de ce front serais Farmli et Sharrin ( et Oboron quand il seras guérit) , qui, Gurdann le pensait, serait partant pour le projet…sinon, il faudrait s’en occuper ou le convaincre. Gurdann avait déjà trouvé un nom pour ce qui, le pensait-il, aller permettre aux monts de fer de redevenir puissants : La loge de fer. Il avait aussi imaginé un symbole : Un cercle dont la moitié gauche était couleur d’argent, et la droite couleur de sang chaud. Au centre duquel trônait un triangle blanc. Le cercle symbolisait l’unité que entre le peuples, mais aussi ( à l’inverse d’un disque ) une certaine indépendance, comme le voulait Gurdann au départ. Le rouge et l’argent était déjà les deux couleurs des monts de fer, et le triangle blanc représentait les montagnes, symboles communs a tous les nains, mais en particulier à ceux des monts de fer. La montagne blanche étant une représentation populaire de la montagne de Zulg-ai-Gathol.


Il manquait encore mille détails et précision au projet de Gurdann, mais il ferait tous pour y arriver. Et faire de sa patrie un instigateur de la réunification naine.

Gurdann était peut-être fou, c’est ce qu’il se disait lui-même, mais les fous font bouger les choses, et qui sait ? les fous font l’histoire… En tout cas, pour réaliser son rêve, il aller falloir beaucoup de temps à Gurdann, beaucoup beaucoup beaucoup de travail, et surtout une détermination et une volonté sans la moindre, sans la plus infime, faille.

Sortant de ses pensées Gurdann se pencha vers Farmli, qui portait l’étendard a sa gauche, et lui glissa à l’oreille d’un ton autoritaire

« Demain, je veux te parler en privé, vers 8 heures du soir tu me rejoindras un peu à l’écart du campement, soit discret et naturel, comme si tu allais faire tes besoins. Prend une arme au vas ou. »

Sans attendre la réponse du jeune nain, Gurdann se mit à marcher vers Sharrin, arrivé à sa hauteur, il lui dit toujours discrètement :

« Monseigneur, j’aurais à vous parler en privée, demain, vers 8 heure du soir disons, j’aimerais que vous me rejoignez à l’écart du campement, il y auras Farmli avec moi, j’ai des….choses….des projets…important à vous faire part….et je sais que vous m’écouterez, car vous êtes un fidèle de la noble cause monseigneur. »

En prononçant la dernière phrase, Gurdann releva la tête et sourit d’un air de belle fierté et de détermination ; Il avait confiance en ceux qui avait survécu à la deuxième bataille de Zahar-Bâzan et a la triste bataille de la plaine de Framsburg. Ou tant de braves avaient laissé la vie.
Mais Gurdann restait un peu anxieux, dans l’expectative de la réponse du seigneur des collines noires.
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Learamn
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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyDim 20 Mar 2022 - 19:26
Surpris par la demande quelque peu cavalière de son subordonnée, Sharrin Sharh-Narag haussa un sourcil surpris. Ce Gurdann ne prenait décidément jamais de pincettes et n’hésitait pas à parler directement, à ses camarades comme à ses supérieurs. Même s’il se réservait bien de le dire de vive voix, le Seigneur des Collines Noires appréciait la fougue et la passion de ce Garde. Sur certains aspects, il lui rappelait le jeune soldat qu’il avait jadis été; emplis d’espoir et d’ambition sur ce peuple. Malheureusement, le poids des années et la dure réalité de la politique avait éteint cette flamme qui habitait autrefois son âme. Jusqu’à ce jour où il avait décidé de répondre à l’appel du Roi et saisir cette opportunité de ramener la gloire des Monts du Fer. Pour ce faire, il avait un plan. Un plan minutieusement travaillé.

Gurdann semblait vouloir lui dire des choses mais c’était plutôt au vieux nain de faire des confidences. Avec la mort de Boldur, il était le dernier gardien d’un secret qui pourrait changer le destin de son peuple. Malgré son impétuosité parfois naïve, Gurdann avait le coeur assez pur pour faire partie de ce projet. Mais il était encore trop tôt.  Il aurait son rôle à jouer. En temps et en heure.

“Si cela est important, je vous invite à me parler pendant que nous marchons Coeur-de-Chêne. Il n’aura pas ce campement, ni ce soir, ni demain. Les heures sont comptées et nous ne ferons aucune halte jusqu’à ce que nous rallions Therkâ Nâla.”

En effet, l’arrivée des guerriers de Tronjheim avait changé bien des choses. Biereü et les siens avaient quitté la forteresse quelques jours plus tôt et connaissait assez les sentiers escarpés qui serpentaient à travers les montagnes pour les y amener au plus vite. Ses fidèles lieutenants, Mador et Dedor, passés maîtres dans l’art de l’orientation menaient la marche et la troupe suivait comme elle le pouvait.  Ils durent notamment traverser un haut col que les villageois de la région surnommaient le Pic Griffu en raison de sa forme caractéristique qui rappelaient celle d’une griffe acérée et de ses flancs escarpés. Les vieux sentiers étaient à peine visibles et des vents violents balayaient la poudreuse qui venaient se ficher jusque dans les yeux des Naugrims. Ils marchèrent toute cette nuit là, progressant à la lumière de leurs torches, contre les éléments, animés par la perspective prochaine d’un repas chaud et d’une couche près du feu. Au petit matin, le plus dur était fait et, à mesure que la piste descendait vers la vallée adjacente le climat s’adoucissait et la progression plus aisée.

C’est alors qu’au détour d’une falaise qu’ils cherchaient à contourner depuis de longues heures, qu’ils purent enfin admirer le formidable spectacle qui se jouait dans la vallée. D’immenses campements avaient été déployés; les tentes aux couleurs multiples s’étendaient à perte de vue. Fièrement planté, le drapeau du royaume de Dale flottait au-dessus de ces troupes aux armures dorées. Plus loin, d’autres factions aux bannières difficilement identifiables avaient élu domicile près du Mont qui dominait le Nord de la vallée. Mais l’élément le plus frappant ne leur était pas encore visible. De l’intérieur de la montagne s’élevait une clameur monumentale. On entendait le bruit des forges, le son des marteaux battant le fer et le pas déterminé des dizaines de milliers de Naugrim qui s’activaient au sein de la forteresse qui se dressait majestueusement devant eux.


Biereü Fendeur-de-Crânes reprit légèrement son souffle et s’appuya sur son marteau afin d’admirer le panorama.

“Messieurs, nous y sommes. Voici Therkâ Nâla la Résiliente.”  


C'était ici que l'avenir de la reconquête naine se jouerait.

A SUIVRE

La suite ici: Le Fer est enfin rouge


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Khazâd! Ikhdishî !  EmptyLun 21 Mar 2022 - 20:39
Quand Sharrin haussa un sourcil suite à la demande sa demande, Gurdann se dit que c’était mal partis...Puis après quelques instants de silence pensif :

“Si cela est important, je vous invite à me parler pendant que nous marchons Coeur-de-Chêne. Il n’aura pas ce campement, ni ce soir, ni demain. Les heures sont comptées et nous ne ferons aucune halte jusqu’à ce que nous rallions Therkâ Nâla.”


Gurdann, bien que pris au dépourvus, rassembla vite ses idées et se mis à parler


« Et bien...déjà laissez moi vous dire que ce que je veux vous dire vas vous paraître fou, et que par conséquent, même si ce n’est pas dans mes habitudes, je vais vous le présenter humblement et il se peux que j’hésite sur certains points…
Suite à de nombreuses réflexions sur comment redonner sa gloire d’antan à notre peuple, j’en suis venus à la conclusion que avant que les monts de fer ne redeviennent puissants, il fallait que le peuple nain soit uni, très uni. La conquête de Gundabad vas pour sûr y conduire...mais ensuite ? Quel avenir pour la nouvelle puissance naine ? Nous devons profiter de l’élan de la reconquête pour refaire des nains une force majeur de la terre du milieu, et donner à Zulgai-Gathol une place de choix . Et je me suis interrogé sur la chose.
J’en suis venus à l’idée que suite à la guerre, la puissance viendrait du commerce...Regardez, sur une carte, on voit que tout les grand royaumes nains, sauf la Moria, sont alignés au nord de la terre du milieu, reliant l’extrême est avec notre partie à l’extrême ouest, patrie de nos roux sauveurs. Je me suis donc dis...que...Si il était possible de relier tout les grand royaumes nains par une grande voie de commerce, une grande route..Qui traverse le nord et bifurque vers la Moria depuis Gundabad, qui seras le centre des royaumes nain une fois reprise. Par la transiterait des savoirs et des marchandises de tout le monde. Nous pourrions développer notre commerce avec les orientaux et en faire profiter toute l’alliance ! Et le peuple nains s’entraidera enfin, il seras uni par cette voie. Ou encore nos avancé technologiques, nos ingénieur et ceux de Moria font des prouesses, qui pourraient être partagées à tout les nains pour accroître notre puissance.
Et d’après moi il faudrait que les monts de fer soient instigateurs de ce renouveau économique et militaire. En contrepartie nous pourrions recevoir des soldats pour reprendre nos montagnes, et élire un rois soumis a Thorik uniquement sur la question militaire globale, mais qui garde tout pouvoir exécutif, législatif et militaire local sur son royaume .
Et pour cela, mais aussi tout simplement pour officialiser certaines choses...j’aimerais créer une organisation qui rassemble les nains des monts de fer qui pensent comme nous, des vrais patriotes, qui sont contre ce conseil pourris et avide, et qui travaillerais pour les monts d’acier...J’ai trouvé un nom qui me paraît adéquat en plus...d’être assez inspirant je trouve : La loge de fer...et j’ai déjà une idée d’emblème mais je ne m’emballe pas...Voila en bref les idées que j’ai eus, je sais que vous aller me trouver naïf, ou fou, mais il faut bien des idées extrêmes pour faire changer l’histoire dans notre sens ...Et si vous avez un autre plan pour la gloire des monts de fer je suis prêt à l’entendre, ce que j’ai dis ne sont que des réflexions. Des réflexions qui pour moi me paraissent très dignes d’intérêt, mais des simple réflexions quand même .

Et il attendit la réponse de Sharrin, Gurdann était, chose rare, assez stressé...Ce qu’il avait dis n’était de plus pas tout à fait vrais. Pour lui l’idée d’union par le commerce des nains était en effet une simple idée, mais la création de la loge de fer, il la voulait vraiment, il était prêt a faire certaines choses pour elle...Mais il n’y a ni regret ni pitié pour ceux qu’y ont entendus la voix de leur pays qui meurt.


///////////////////


La compagnie avait traversée plusieurs vallée, et surtout, le col du Pic Griffu, mais Gurdann avait connus le  gèle du grand nord, il n’en avait donc pas grand-chose à faire du froid mordant et des montées et descentes à pic. Il avait toujours aimé sentir son bardas peser sur ses épaules alors qu’il sentait la roche dure et coupante sous ses bottes et l’air frais et pur dans ses poumons.  La masse de son défunt capitaine était solidement sanglée dans son dos, et il s’aidait de sa hache pour gravir les pentes trop raides. Le paysage était magnifique, les pics enneigés s’étendaient à perte de vue, se perdant dans les nuées immaculées. La vue qu’ils eurent depuis le petit promontoire au sommet de pic Griffu fut mémorable pour Gurdann, qui se sentis vraiment très...très nain, de se tenir comme ca sur un promontoire de bloc de granit taillés au sommet d’un pic des monts brumeux, la hache à la mains, et la barbe au vent.

Et c’est une heure après qu’il aperçus la vallée de Terkâ Nâla. Au détour d’une côte apparurent d’abord  les bannières Dalites à perte de vue, des fanions rouges et ors flottant dans le vent. Des milliers d’hommes en armes, aux armures dorées et au grands arcs de noisetier. Des rangés parfaitement alignées de tentes d’un rouge profond et de feux de camps. Plus loin dans la vallée venaient des étendards moins identifiables, bien que Gurdann et Farmli crurent reconnaîtrent un cheval sur fond de prairie...Mais ce n’est pas cette vison, pourtant fantastique, qui fit s’arrêter net les gardes de fer...C’est le bruit, le chant, la clameur, la symphonie martiale des forges Naugrims, des bottes de fer sur le sol et du bruit des armes et des machines. Des dizaines de milliers de nains parés à la Guerre casernaient dans la montagne et la forteresse...Les Nains venus de Zulg-ai-Gathol, après avoir affronté deux batailles mémorable pour eux et traversé la moitié du monde au prix de nombreuse pertes, étaient enfin arrivés à la Coalition.

Depuis sa civière, Oboron se permit de lâcher une petite phrase de circonstance … :

« -  C’est ici qu’Ëru écris l’histoire du monde, pour sur... »
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