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Sujet: Il y a une fin a toute chose
Forlong

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag aglahad sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag aglahad sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 17 Fév 2014 - 2:19
Tag aglahad sur Bienvenue à Minas Tirith ! Orchal11

L'Orchâl s'était penché en avant sur son trône, dévorant avidement le duel du regard. Lorsque Gallen leva son épée au dessus de sa tête, Kallista passa sa langue sur ses lèvres féminines de manière presque érotique. Elle murmura un mot en elfique. Gurth...La mort. C'était en prononçant ce mot que les combattants achevaient jadis leurs victimes pour la gloire de Morgoth dans les temples noirs de l'île de Numenor. Bientôt, d'autres seraient construits partout en Terre du Milieu.

Ses lèvres se déformèrent dans une grimace lorsque les cris de Boros parvinrent à ses oreilles. Qui osait interrompre le moment du triomphe ultime de la Couronne de Fer sur ses ennemis, forcés de s’entre-tuer tels des chiens sauvages sur l'arène?

L'Orchâl se leva avec grâce alors que les premiers assaillants apparurent dans la loge. Il était surpris, certes...Ces Passeurs des Etoiles avaient réussi à découvrir son sanctuaire, traverser le désert de Rhûn, vaincre les gardes à l'entrée et braver les pièges qui les attendaient dans le dédale menant au coeur de la nécropole. Si seulement tous les serviteurs de la Couronne de Fer étaient dotés d'une détermination pareille...

Peu importe. Ils allaient mourir ici, au même endroit que Poulain et Puma...après tout, ce n'étaient que des simples mortels. Arzâzath se rappelait d'une époque où les humains étaient puissants, où les Numénoréens étaient capables d'affronter la puissance de Sauron et bâtir des forteresses qui incitaient la jalousie des elfes et des nains. Mais à présent les hommes étaient faibles, une ombre de leur gloire d'antan.

La plupart des membres de l'Ordre s'élança au combat lorsque le deuxième petit groupe de Passeurs fit son apparition. Certains cependant restaient en retrait, des lâches, incapables de tuer ou mourir pour la gloire de Morgoth.

Des chevaliers venus de tous les grands royaumes des Peuples Libres, des mercenaires, assassins, soldats et seigneurs. Tous s'affrontaient à présent sous les fondations de Vieille Tombe, dans une escarmouche désespérée. Beaucoup d'hommes auraient payé une fortune pour voir ce genre de combat sur les arènes de Kryam. Certains de ces hommes entouraient d'ailleurs l'Orchâl, mais le danger réel de la situation semblait diminuer leur enthousiasme pour la chose.

Un des chevaliers avait réussi à se frayer le chemin parmi les Pies, et se dirigeait à présent vers Kallista, avec un regard rempli de haine. Un sourire cruel apparut sur les lèvres de l'Orchâl. Il se serait contenté de regarder ses prisonniers s'entre-tuer dans l'arène, mais puisque ces pauvres fous s'obstinaient, il ferait couler du sang lui même.

Les doigts féminins se refermèrent sur le manche d'une arme exotique apposée contre le trône. Un spécialiste de l'art du combat oriental aurait reconnu un lajatang; des lames en forme de croissant étaient placées sur les deux extrémités d'une longue hampe. L'Orchâl fit virevolter l'arme dans l'air avec un sifflement sinistre, qui fit reculer les dignitaires de l'Ordre qui l'entouraient. Il se retrouva seul face à Erco Skaline.

Arzâzath détourna l'attention du Comte en faisant un moulinet avec son arme, alors que son autre main sortit une fiole des profondeurs de sa cape noire, qu'il lança aux pieds du Passeur. Un nuage de fumée lacrymogène apparut dans l'air, obligeant Mâtin à reculer en se couvrant les yeux. L'Orchâl ne perdait pas de temps. Il s'élança dans la direction du Passeur en maniant son arme à double lame avec une vitesse terrifiante. Le croissant d'acier mordit la chair d'Erco au niveau de ses côtes, bien que ralenti par sa cotte de maille.

-Il est temps pour toi de rejoindre Lion Opulent...Sois reconnaissant du privilège de mourir par ma main, Passeur.


***

Tag aglahad sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eradan12

Il n'y avait pas de mots pour décrire le cauchemar que fut la course poursuite dans les couloirs sombres de la nécropole. A chaque pas, Eradan sentait tout son être l'inciter désespérément à rebrousser son chemin et quitter ce lieu. Seul le courage d'un descendant des hommes du Numenor, et la détermination d'honorer le sacrifice de ses compagnons lui avaient permis de continuer, de vaincre la peur qui le rongeait de l'intérieur, la peur des ténèbres, et de ce qui les attendait au bout du tunnel.

Ils n'avaient pas eu le temps de rattraper Arwin, qui s'était élancé à la poursuite des tueurs de son cousin. Le sergent Boros avait attendu le chevalier aveuglé par le deuil et la soif de sang à un tournant du couloir, et lui avait enfoncé sa dague dans la gorge. Eradan le retrouva, adossé au mur, s'étouffant avec son propre sang. Une larme coula sur la joue du fils de Garion, et il serra l'avant bras du mourant, lui promettant de les venger, lui et Angus. Hector, le chef des mercenaires, tira sur son bras pour l'inciter à se relever. Ils devaient continuer.

Les chevaliers finirent par rattraper les plus lents des soldats de l'Ordre, qu'ils tuèrent sans aucune pitié. Cependant le sergent Boros n'était pas parmi eux...Le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé sentit une pierre céder sous son pied, et entendit un mécanisme s'activer...

-Eradan!! - Mandor, le chevalier à la silhouette d'un ours, se jeta sur lui et le poussa en arrière. Des carreaux sifflèrent dans l'air, un piège destiné à ceux qui osaient s'aventurer dans les catacombes. Le jeune chevalier entendit un grognement de son compagnon, et vit avec horreur les flèches plantées dans son dos.

-Tu vas devoir sauver la Terre du Milieu à ma place...mon capitaine...

Ce furent les derniers mots de Mandor, chevalier du Cor Brisé.

Ils n'avaient pas d'autre choix que continuer...Ils n'étaient plus que quatre: Hector et Onur, Eradan et Aglahad de Dol Amroth. Le souffle d'air frais qui fouetta le visage d'Eradan était presque enivrant. Il entendit les cris de Boros au loin, et resserra ses doigts sur le pommeau de son épée. Si le dernier descendant de Faramir était destiné à mourir sans héritier, il allait le faire en défendant les Peuples Libres, comme ses illustres ancêtres.

Dans d'autres circonstances, le chevalier se consolerait en se disant qu'il avait déjà survécu à des situations pires que celles-ci. Mais il n'avait jamais connu rien de comparable à ce cauchemar...Même la charge désespérée sur Aldburg semblait être un jeu d'enfant face aux horreurs de Vieille Tombe. Néanmoins, Eradan ressentit pour la première fois une lueur d'espoir lorsqu'il aperçut le Comte Skaline sortir d'un autre couloir. Ainsi, ils n'étaient pas seuls!

Deux Pies tombèrent sous les coups puissants de son épée; il se sentait plus à l'aise en combattant dans une salle éclairée que dans l'obscurité qu'il dut affronter à partir du moment où ils avaient pénétré dans la nécropole.

L'assaut brutal de Boros le fit reculer, et l'obligea à parer ses coups avec son bouclier rond, chaque attaque envoyant une vague de choc le long de son bras. Eradan n'avait jamais combattu un berserque auparavant. Il sentit l'épée du sergent mordre la chair découverte de sa jambe. Il l'entendit rire...et l'image du corps d'Arwin apparut devant ses yeux. Avec un cri de rage, le chevalier repoussa le guerrier de l'Ordre en arrière en utilisant son bouclier. L'euphorie de Boros se heurta contre la furie du fils du Gondor, qui profita de sa taille supérieure pour faire reculer l'homme qui se trouvait face à lui. Il reconnut l'accent de son pays natal dans la voix de Boros, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère.

Eradan para le dernier coup de l'épée du sergent avec la sienne, et riposta avec un coup de bouclier violent; le bord renforcé d'acier heurta le visage du chauve, brisant ses dents. Le chevalier laissa tomber le bouclier, et attrapa son épée bâtarde à deux mains, la levant au dessus de sa tête. Le coup fut dévastateur...la lame atterit entre le cou et l'épaule de Boros, traversant les lamelles de cuir qui soutenaient son plastron, ainsi que sa chair et ses os...Le corps de l'homme de la Couronne de Fer, pratiquement coupé en deux jusqu'à la ceinture, s'écroula en convulsions. Il n'avait rien de glorieux ni de chevaleresque dans cette façon de tuer... juste une efficacité terrible et la furie d'un justicier sans roi.

-Eradan...! Le Prince!

Le souffle court, le descendant de Faramir se retourna en entendant la voix d'Aglahad. Le chevalier aux yeux gris avait couvert ses arrières pendant son duel contre Boros, et avait réussi à abattre deux adversaires en noir et blanc malgré le sang qui coulait d'une blessure sur sa tête.

Eradan regarda dans la direction indiquée par son compagnon. Il vit Erco Skaline en train d'affronter une silhouette féminine...et plus loin, à côté du trône, un jeune garçon. Son coeur s'arrêta de battre un instant lorsqu'il reconnut Chaytann, le fils du roi Méphisto, enlevé il y a des mois. C'est pour le retrouver que l'armée royale était partie à Assabia.

Ignorant complètement le reste des combattants, il s'élança dans la direction de l'enfant...

#Eradan #Chaytann #Kallista #Aglahad
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