9 résultats trouvés pour Kallista

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Sujet: A la Croisée des Chemins
Ryad Assad

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Rechercher dans: Tharbad   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: A la Croisée des Chemins    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 20 Juil 2018 - 14:43
- Intéressant…

Gil ne cessait de murmurer cela, en écoutant le récit que lui faisait Lithildren au sujet du journal qu'elle avait trouvé. Plusieurs des éléments qu'elle lui disaient venaient s'imbriquer dans la toile de ses pensées, remplissant des espaces demeurés vides trop longtemps. Le canevas complexe de la vérité se construisait peu à peu dans son esprit, mais beaucoup de zones d'ombre demeuraient encore. L'Elfe l'aidait à y voir plus clair, mais les efforts de leurs ennemis pour dissimuler la nature réelle de leurs intentions étaient pour l'heure couronnés de succès. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne pût percer leurs mystères à jour, mais le temps était justement ce qui risquait de leur faire défaut. C'était une course de vitesse, et ils partaient avec un retard considérable. Ce sorcier avait disparu dans la nature, en possession de trésors arrachés au cœur d'Ost-in-Edhil, et ils en étaient toujours à s'interroger sur ses intentions véritables.

Les anneaux…

Ce n'était pas une nouvelle qui était pour réjouir Gil, même si elle lui paraissait « intéressante ». Il avait vu et entendu suffisamment de choses étranges dans son existence pour savoir qu'il ne fallait pas sous-estimer les puissances issues d'un passé oublié. Les démons qui rôdaient dans les ombres et vous glissaient sous la peau ne prenaient pas toujours la forme de spectres à la peau glaciale. Ils se présentaient parfois sous l'apparence innocente d'un bijou, et condamnaient quiconque s'en emparait à vivre un cauchemar. Traqué pour les pouvoirs que renfermait ledit objet, ou bien bourreau de son prochain car rendu ivre de puissance, le détenteur d'un tel bien devenait une parodie de lui-même, une créature pathétique et effrayée qui avait le choix entre fuir toute sa vie, ou semer le chaos sur son passage. De toute évidence, ce sorcier avait choisi la seconde voie, ce qui n'augurait rien de bon…

- Vous n'êtes pas sans savoir, fit soudainement Gil, que les anneaux de pouvoir ont semé la mort et la désolation sur la Terre du Milieu. On raconte que les grands anneaux ont été détruits, fort heureusement. Cependant, même un fragment d'un tel pouvoir, s'il venait à tomber entre les mains d'un individu mal intentionné, pourrait mettre à genou des royaumes entiers…

Nouveau coup d'œil à la femme rousse. Il revint à Lithildren.

- Votre détermination à vouloir arrêter Gier est louable. Je ressens en vous les accents de la vengeance, et le désir de faire payer à cet homme ce qu'il vous a fait. Je crains que ce sentiment vous conduise à votre perte, mais il pourra également vous aider à surmonter les obstacles inévitables qui se dresseront sur votre route.

Le vieil homme se leva, et s'approcha d'une commode qui se trouvait non loin. Il ouvrit un des tiroirs, et en sortit un document, qu'il revint tendre à son interlocutrice. Il s'agissait d'une lettre couverte d'une fine pellicule de poussière. Une copie, à l'évidence, qui n'avait pas le charme de l'original, mais qui délivrait le même message.

Spoiler:


Il l'offrit à la lecture de l'Elfe, tout en lui demandant :

- Ce sorcier… Gier… A-t-il jamais mentionné la Fraternité de Yavannamirë ?

Il laissa un moment à Lithildren pour digérer les informations à sa disposition. La Missive des Érudits était un document dont bien peu en Terre du Milieu connaissaient l'existence. Il était permis de se demander comment le vieil homme avait pu en obtenir une copie. C'était avant tout une lettre destinée aux souverains et aux personnalités éminentes de ce monde, laquelle avait été rédigée et signée par des dignitaires des Peuples Libres parmi les plus éminents. Le grand savant Makiaveel, la comtesse de Sora, et bien d'autres encore, qui avaient uni leurs forces pour diffuser un message de paix, d'unité, mais aussi d'alarme. Avaient-ils été entendus ? Gil l'ignorait. Il n'avait pas eu vent d'efforts conjoints de la part des royaumes des Peuples Libres pour lutter contre cette menace. Il vit dans les yeux de Lithildren, cependant, que lire cette lettre venait de lui ouvrir les horizons que lui-même voyait depuis longtemps. Gier était une menace, mais il prenait place dans un système bien plus important.

- Vous connaissez peut-être certains des noms qui sont inscrits au bas de cette lettre. Tous sont d'éminents savants de leurs royaumes respectifs, des hommes et des femmes de renom, dont la probité ne fait aucun doute.

Il ne les connaissait pas tous personnellement, mais il avait eu vent de leur réputation, et on lui avait rapporté que ces individus étaient voués à la défense des Peuples Libres et de leurs valeurs. Ils n'auraient pas écrit cette lettre tous ensemble dans le simple but de conspirer.

- Vous ne serez pas non plus étonnée d'apprendre que cette missive n'a pas suscité beaucoup de réactions de la part des souverains. L'appel à l'unité est resté lettre morte, et les Peuples Libres apparaissent aujourd'hui bien divisés.

Il n'en dit pas davantage. Il connaissait certains éléments, il avait eu vent de certaines choses. Les rapports s'étaient détériorés entre l'Arnor et le Gondor. La crise politique du Rohan avait fragilisé le royaume, qui désormais se méfiait un peu de ses voisins. Les Elfes s'étaient repliés dans leurs demeures, et refusaient de participer aux grandes affaires du monde. Partout, la puissance du Gondor semblait décliner, et l'empire d'Elessar s'était recroquevillé sur lui-même. Le Rhûn s'était soulevé, le Harad s'était soulevé, et désormais les frontières n'étaient plus sûres. On parlait de hordes venues de l'est, on parlait de guerre au Harondor. C'était une heure bien sombre pour le Royaume Réunifié.

- Cependant, ce que vous avez vu au fond de ces souterrains… Ce sorcier maléfique en quête des « artefacts des temps anciens »… Comment ne pas faire le lien avec ce que nous évoquent ici ces Érudits ? Cela ne peut être une coïncidence.

Il laissa Lithildren lire la lettre de nouveau. Faire corps avec ce qu'elle contenait. L'Elfe émergeait des profondeurs de la terre, et ces informations ressemblaient à s'y méprendre à une bouffée d'oxygène. Elle retrouvait le monde connu, avec ses intrigues, ses mystères, ses dangers et ses merveilles. Dans les coulisses, des forces s'animaient et travaillaient à la réalisation d'un objectif dont ils n'avaient pas encore connaissance. Mais Gil était déterminé à les arrêter, et il voyait en Lithildren une alliée potentielle dans ce combat. Une alliée qui paraissait pour l'heure bien diminuée. Dans son état actuel, elle ne serait d'aucune utilité à personne.

- Vous n'avez pas encore eu le luxe de profiter d'une bonne nuit de sommeil, fit soudainement le vieil homme. Votre corps a atteint et dépassé sa limite, et pour l'heure vous avez besoin de vous reposer. Reprendre des forces. Ce n'est qu'ainsi que vous pourrez affronter les dangers qui nous menacent. Je dois prendre contact avec quelques personnes, organiser certaines choses… Cela me demandera du temps, plusieurs jours assurément. Je vous recontacterai dès que j'aurai arrangé la suite. En attendant, profitez de ce sursis pour vous reposer. Tharbad n'est pas une ville charmante, mais vous aurez au moins le luxe d'y dormir au calme.

Il tendit un bras vers la porte, et la femme rousse se leva pour aller l'ouvrir. Gil le mendiant attendait à quelques pas, et il sursauta en voyant qu'on venait finalement le chercher. Il n'avait même pas osé s'asseoir sur le fauteuil qui se trouvait à quelques pas, trop mal à l'aise pour s'approprier le mobilier exquis qui décorait chaque pièce de la bâtisse. Serrant ses mains nerveusement, il s'approcha pour attendre de recevoir ses ordres.

- Veillez à ce que dame Lithildren regagne son lit sans être vue. Je ne tiens pas à éveiller l'attention de la garde. Quand vous aurez terminé, reprenez votre poste.

- Bien, monsieur.

L'intéressé s'inclina légèrement, et invita Lithildren à le suivre. Elle n'aurait pas toutes les réponses ce soir. Elle ne saurait pas qui était Gil, ni qui étaient ses contacts, ou encore les raisons pour lesquelles il semblait si désireux de faire chuter la Fraternité de Yavannamirë. Tant de choses qui pouvaient avoir leur importance. Son sourire énigmatique flotta dans l'air un moment après que l'Elfe eût quitté son champ de vision, repassant par le même souterrain qu'elle avait emprunté à l'aller.


~ ~ ~ ~


Gil s'installa lourdement dans son fauteuil, rattrapé par une fatigue soudaine. La femme rousse s'approcha de lui, pour s'enquérir de son état.

- Ça va, ça va… Il y a tant à faire, et si peu de temps… J'ai l'impression que nous ne comblerons jamais notre retard.

Pour la première fois depuis le début de la soirée, la jeune femme ouvrit la bouche. Elle avait une voix douce et pure, où perçaient cependant des accents tristes.

- Nous devrions peut-être demander de l'aide…

Le vieil homme eut un sourire désabusé. De l'aide. L'heure était grave, et quand l'orage pointait, rares étaient ceux qui se souvenaient qu'il était préférable de serrer les coudes et de travailler ensemble. Chacun s'enfermait derrière ses volets, et priait pour que la tempête l'épargnât. Il avait longtemps cru qu'en collaborant, qu'en faisant confiance, il parviendrait à faire quelque chose. Hélas, la vie lui avait prouvé le contraire. Il avait perdu des hommes de valeur. Il en avait vu certains retourner leur veste, d'autres devenir complètement fous. Les rares qui n'avaient pas déçu ses espoirs travaillaient aujourd'hui sans tête, et s'escrimaient à protéger un héritage qui était déjà mort. Nathanael, Neige… Ils ne se rendaient pas encore compte que l'arbre avait commencé à pourrir.

- Non, Kallista, non… Nous devrons y arriver sans eux.

Le regard de la jeune femme s'assombrit. Elle comprenait, évidemment. Gil lui passa une main paternelle sur la joue, et lui demanda :

- Et toi, mon enfant, comment vas-tu ? Toujours ces cauchemars ?

Elle acquiesça :

- Je crois qu'ils ne me quitteront jamais.

- Tu as besoin de temps… Et de paix. Je suis désolé de t'infliger tout cela.

Elle posa une main fraîche sur celle du vieil homme. Une étincelle de souffrance était venue chasser la tristesse abyssale de son esprit. Brièvement.

- Ce n'est pas de ta faute…

Ils restèrent un long moment ainsi, à partager un silence éloquent.


~ ~ ~ ~


Lorsque Lithildren rejoignit finalement son lit, et que Gil le mendiant l'abandonna à une solitude bien méritée, il ne restait plus beaucoup de temps avant le lever du jour. Quelques heures, tout au plus, avant que les activités de la ville ne reprissent pour de bon. Gil le vieux lui avait donné quelques jours pour se remettre, bien conscient que sa constitution elfique lui permettrait de récupérer bien plus vite qu'un humain. Elle avait besoin de s'organiser, cependant, et de trouver quoi faire de ses journées. Il ne l'avait pas signifié explicitement, mais il entendait probablement l'envoyer sur les routes pour une mission plus ou moins dangereuse. Elle devait s'y préparer, et faire le tour de la ville pour rassembler ce dont elle aurait besoin pour son départ. Il fallait aussi gérer le cas de Alart, dont elle aurait probablement des nouvelles le lendemain. Et puis il y avait cette missive, qui soulevait un grand nombre de questions. Une telle assemblée ne s'était pas réunie au hasard, et ils devaient avoir des éléments en leur possession pour avoir fait une telle chose. Lithildren était restée longtemps coupée du monde, et elle avait besoin de retrouver ses marques. De comprendre. C'était seulement à cette condition qu'elle parviendrait à cerner Gier, à comprendre ses motivations et son plan, et peut-être à l'arrêter.

Mais Gil n'avait pas manqué de lui rappeler que cette quête risquait de lui coûter plus cher qu'elle aurait pu l'imaginer. Perdre la vie n'avait pas beaucoup de sens pour un Elda, alors que pouvait-elle perdre alors qu'aujourd'hui elle n'avait plus rien ? Probablement que seule la confrontation avec son destin lui permettrait de répondre à cette terrible question.

#Kallista
Sujet: Il y a une fin a toute chose
Forlong

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 17 Fév 2014 - 2:19
Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Orchal11

L'Orchâl s'était penché en avant sur son trône, dévorant avidement le duel du regard. Lorsque Gallen leva son épée au dessus de sa tête, Kallista passa sa langue sur ses lèvres féminines de manière presque érotique. Elle murmura un mot en elfique. Gurth...La mort. C'était en prononçant ce mot que les combattants achevaient jadis leurs victimes pour la gloire de Morgoth dans les temples noirs de l'île de Numenor. Bientôt, d'autres seraient construits partout en Terre du Milieu.

Ses lèvres se déformèrent dans une grimace lorsque les cris de Boros parvinrent à ses oreilles. Qui osait interrompre le moment du triomphe ultime de la Couronne de Fer sur ses ennemis, forcés de s’entre-tuer tels des chiens sauvages sur l'arène?

L'Orchâl se leva avec grâce alors que les premiers assaillants apparurent dans la loge. Il était surpris, certes...Ces Passeurs des Etoiles avaient réussi à découvrir son sanctuaire, traverser le désert de Rhûn, vaincre les gardes à l'entrée et braver les pièges qui les attendaient dans le dédale menant au coeur de la nécropole. Si seulement tous les serviteurs de la Couronne de Fer étaient dotés d'une détermination pareille...

Peu importe. Ils allaient mourir ici, au même endroit que Poulain et Puma...après tout, ce n'étaient que des simples mortels. Arzâzath se rappelait d'une époque où les humains étaient puissants, où les Numénoréens étaient capables d'affronter la puissance de Sauron et bâtir des forteresses qui incitaient la jalousie des elfes et des nains. Mais à présent les hommes étaient faibles, une ombre de leur gloire d'antan.

La plupart des membres de l'Ordre s'élança au combat lorsque le deuxième petit groupe de Passeurs fit son apparition. Certains cependant restaient en retrait, des lâches, incapables de tuer ou mourir pour la gloire de Morgoth.

Des chevaliers venus de tous les grands royaumes des Peuples Libres, des mercenaires, assassins, soldats et seigneurs. Tous s'affrontaient à présent sous les fondations de Vieille Tombe, dans une escarmouche désespérée. Beaucoup d'hommes auraient payé une fortune pour voir ce genre de combat sur les arènes de Kryam. Certains de ces hommes entouraient d'ailleurs l'Orchâl, mais le danger réel de la situation semblait diminuer leur enthousiasme pour la chose.

Un des chevaliers avait réussi à se frayer le chemin parmi les Pies, et se dirigeait à présent vers Kallista, avec un regard rempli de haine. Un sourire cruel apparut sur les lèvres de l'Orchâl. Il se serait contenté de regarder ses prisonniers s'entre-tuer dans l'arène, mais puisque ces pauvres fous s'obstinaient, il ferait couler du sang lui même.

Les doigts féminins se refermèrent sur le manche d'une arme exotique apposée contre le trône. Un spécialiste de l'art du combat oriental aurait reconnu un lajatang; des lames en forme de croissant étaient placées sur les deux extrémités d'une longue hampe. L'Orchâl fit virevolter l'arme dans l'air avec un sifflement sinistre, qui fit reculer les dignitaires de l'Ordre qui l'entouraient. Il se retrouva seul face à Erco Skaline.

Arzâzath détourna l'attention du Comte en faisant un moulinet avec son arme, alors que son autre main sortit une fiole des profondeurs de sa cape noire, qu'il lança aux pieds du Passeur. Un nuage de fumée lacrymogène apparut dans l'air, obligeant Mâtin à reculer en se couvrant les yeux. L'Orchâl ne perdait pas de temps. Il s'élança dans la direction du Passeur en maniant son arme à double lame avec une vitesse terrifiante. Le croissant d'acier mordit la chair d'Erco au niveau de ses côtes, bien que ralenti par sa cotte de maille.

-Il est temps pour toi de rejoindre Lion Opulent...Sois reconnaissant du privilège de mourir par ma main, Passeur.


***

Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Eradan12

Il n'y avait pas de mots pour décrire le cauchemar que fut la course poursuite dans les couloirs sombres de la nécropole. A chaque pas, Eradan sentait tout son être l'inciter désespérément à rebrousser son chemin et quitter ce lieu. Seul le courage d'un descendant des hommes du Numenor, et la détermination d'honorer le sacrifice de ses compagnons lui avaient permis de continuer, de vaincre la peur qui le rongeait de l'intérieur, la peur des ténèbres, et de ce qui les attendait au bout du tunnel.

Ils n'avaient pas eu le temps de rattraper Arwin, qui s'était élancé à la poursuite des tueurs de son cousin. Le sergent Boros avait attendu le chevalier aveuglé par le deuil et la soif de sang à un tournant du couloir, et lui avait enfoncé sa dague dans la gorge. Eradan le retrouva, adossé au mur, s'étouffant avec son propre sang. Une larme coula sur la joue du fils de Garion, et il serra l'avant bras du mourant, lui promettant de les venger, lui et Angus. Hector, le chef des mercenaires, tira sur son bras pour l'inciter à se relever. Ils devaient continuer.

Les chevaliers finirent par rattraper les plus lents des soldats de l'Ordre, qu'ils tuèrent sans aucune pitié. Cependant le sergent Boros n'était pas parmi eux...Le dirigeant des Chevaliers du Cor Brisé sentit une pierre céder sous son pied, et entendit un mécanisme s'activer...

-Eradan!! - Mandor, le chevalier à la silhouette d'un ours, se jeta sur lui et le poussa en arrière. Des carreaux sifflèrent dans l'air, un piège destiné à ceux qui osaient s'aventurer dans les catacombes. Le jeune chevalier entendit un grognement de son compagnon, et vit avec horreur les flèches plantées dans son dos.

-Tu vas devoir sauver la Terre du Milieu à ma place...mon capitaine...

Ce furent les derniers mots de Mandor, chevalier du Cor Brisé.

Ils n'avaient pas d'autre choix que continuer...Ils n'étaient plus que quatre: Hector et Onur, Eradan et Aglahad de Dol Amroth. Le souffle d'air frais qui fouetta le visage d'Eradan était presque enivrant. Il entendit les cris de Boros au loin, et resserra ses doigts sur le pommeau de son épée. Si le dernier descendant de Faramir était destiné à mourir sans héritier, il allait le faire en défendant les Peuples Libres, comme ses illustres ancêtres.

Dans d'autres circonstances, le chevalier se consolerait en se disant qu'il avait déjà survécu à des situations pires que celles-ci. Mais il n'avait jamais connu rien de comparable à ce cauchemar...Même la charge désespérée sur Aldburg semblait être un jeu d'enfant face aux horreurs de Vieille Tombe. Néanmoins, Eradan ressentit pour la première fois une lueur d'espoir lorsqu'il aperçut le Comte Skaline sortir d'un autre couloir. Ainsi, ils n'étaient pas seuls!

Deux Pies tombèrent sous les coups puissants de son épée; il se sentait plus à l'aise en combattant dans une salle éclairée que dans l'obscurité qu'il dut affronter à partir du moment où ils avaient pénétré dans la nécropole.

L'assaut brutal de Boros le fit reculer, et l'obligea à parer ses coups avec son bouclier rond, chaque attaque envoyant une vague de choc le long de son bras. Eradan n'avait jamais combattu un berserque auparavant. Il sentit l'épée du sergent mordre la chair découverte de sa jambe. Il l'entendit rire...et l'image du corps d'Arwin apparut devant ses yeux. Avec un cri de rage, le chevalier repoussa le guerrier de l'Ordre en arrière en utilisant son bouclier. L'euphorie de Boros se heurta contre la furie du fils du Gondor, qui profita de sa taille supérieure pour faire reculer l'homme qui se trouvait face à lui. Il reconnut l'accent de son pays natal dans la voix de Boros, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère.

Eradan para le dernier coup de l'épée du sergent avec la sienne, et riposta avec un coup de bouclier violent; le bord renforcé d'acier heurta le visage du chauve, brisant ses dents. Le chevalier laissa tomber le bouclier, et attrapa son épée bâtarde à deux mains, la levant au dessus de sa tête. Le coup fut dévastateur...la lame atterit entre le cou et l'épaule de Boros, traversant les lamelles de cuir qui soutenaient son plastron, ainsi que sa chair et ses os...Le corps de l'homme de la Couronne de Fer, pratiquement coupé en deux jusqu'à la ceinture, s'écroula en convulsions. Il n'avait rien de glorieux ni de chevaleresque dans cette façon de tuer... juste une efficacité terrible et la furie d'un justicier sans roi.

-Eradan...! Le Prince!

Le souffle court, le descendant de Faramir se retourna en entendant la voix d'Aglahad. Le chevalier aux yeux gris avait couvert ses arrières pendant son duel contre Boros, et avait réussi à abattre deux adversaires en noir et blanc malgré le sang qui coulait d'une blessure sur sa tête.

Eradan regarda dans la direction indiquée par son compagnon. Il vit Erco Skaline en train d'affronter une silhouette féminine...et plus loin, à côté du trône, un jeune garçon. Son coeur s'arrêta de battre un instant lorsqu'il reconnut Chaytann, le fils du roi Méphisto, enlevé il y a des mois. C'est pour le retrouver que l'armée royale était partie à Assabia.

Ignorant complètement le reste des combattants, il s'élança dans la direction de l'enfant...

#Eradan #Chaytann #Kallista #Aglahad
Sujet: Colin maillard mortel
Forlong

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Colin maillard mortel    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 25 Oct 2013 - 3:19
Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Orchal10

Dans l'heure de gloire de l'Ordre de la Couronne de Fer, et dans le plus sacré de ses sanctuaires, l'Orchâl ne dissimulait pas ses traits par une capuche noire ni par des sortilèges...Les formes féminines de Kallista, fille du capitaine Nogard, étaient facilement visibles sous le tissu de sa cape, et ses cheveux roux retombaient sur ses épaules. Jadis une simple enfant, la porteuse était à présent devenue une femme que beaucoup d'hommes convoiteraient. Certains de ses ennemis appelleraient Arzâzath un parasite...pauvres fous. Il était comme un dieu pour cette humaine dont le sang était dépourvu de la longévité numénoréenne. Il l'illuminait de l'intérieur, comme un Silmaril brûlant dans une couronne de fer.

Il ne fallait pas se fier aux apparences...un pouvoir plus ancien que les grands royaumes de la Terre du Milieu animait ce corps, et lui donnait une force et résistance plus grandes que celles d'un puissant guerrier. Une quelconque tentative de rébellion de la part de ses lieutenants se finirait par leur mort, lente et douloureuse...ils le savaient très bien. Certains pensaient même que l'Orchâl pouvait lire dans leurs pensées.

Ainsi, lorsqu'Arzâzath fit appel à ses disciples, ils effectuèrent ses ordres sans un instant d'hésitation, malgré leur surprise. Donner des armes aux deux Passeurs afin qu'ils se battent à mort devant l'Orchâl...cette idée était délicieuse.

Un sourire cruel déforma les lèvres de Kallista lorsque les deux malheureux furent escortés jusqu'au centre de l'arène qui s'étendait sous ses yeux. Des épaves humaines, seule leur force d'esprit, assez impressionnante pour des mortels, les maintenait encore en vie. Les Neleg avaient bien accompli leur travail. L'art de torture était une chose que les humains n'avaient pas perdu dans les millénaires qui s'étaient écoulés depuis la chute de Numenor. A présent, deux hommes qui avaient osé s'opposer à la gloire de la Couronne de Fer allaient mourir. Un sacrifice qui lui rappelait des spectacles similaires dans les temples melkorites sur l'île de l'étoile, des duels à mort entre des partisans d'Elendil...

Lorsqu'elle se fit entendre, sa voix était comme un sortilège puissant...douce comme le miel, mélodieuse tel un ruisseau, mais dure comme le fer et glorieuse...les prisonniers ne purent s'empêcher de tourner leurs regards vers la silhouette sur la terrasse.

-Vous avez connu l'étendue de votre folie, humains...vous savez à présent à quel point l'idée de s'opposer à la Couronne de Fer était ridicule. Aujourd'hui, vous avez une chance. Une chance d'abandonner ce chemin qui ne mène à rien, et accepter la vérité...celle des étendards de la Couronne de Fer qui ornent à présent les grandes citadelles de la Terre du Milieu. Vous combattrez dans un duel à mort. Toi, Sirion Ibn-Lahad. Un pair du Royaume d'Arnor...tu avais du pouvoir et un futur...mais tu as choisi le chemin de la stupidité. Regardes où il t'a mené...si tu sors vivant de ce combat, mes lieutenants t'enverront au Khand, où rejoindras une légion de l'armée en tant que recrue...tu feras face aux tueurs, violeurs et autres déchets, mais tu auras une chance de commencer une vie nouvelle, sous le soleil brûlant de tes terres natales...Et toi, Gallen Mortensen, tu as déjà trahi tes compagnons une fois. Après tout, le Lion serait encore en vie sans toi...tu vas mourir, Mortensen. Mais cela ne te fait peur, n'est ce pas? Tout ce que tu veux, c'est que ta bien aimée reçoive l'antidote. Et cela, je peux te le garantir si tu tues l'homme en face de toi...


Oui, la voix de l'Orchâl avait du pouvoir...ses mots s'infiltraient dans les coeurs et dans les pensées des deux Passeurs...

Arzâzath souleva deux longs objets, un dans chaque main, et les lança sur l'arène avec facilité.
Les regards des deux prisonniers se portèrent sur les formes familières de leurs épées noircies par les flammes de Balthazar le Noir.

Des barreaux d'acier bloquaient les trois portes menant vers l'arène...Le silence complet envahit la salle.

#Kallista #Orchâl
Sujet: Un âge insouciant
Radamanthe

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un âge insouciant    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 3 Jan 2010 - 22:53
Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Fantasy%20western%20f-332

Kalista fut rassurée lorsqu'elle entendit frapper au carreau. Il lui semblait bien avoir entendu du bruit dehors, et elle aurait juré avoir aperçu une silhouette derrière la fenêtre. Si c'était un voleur ou qui que ce soit de mal intentionné, il n'aurait jamais frappé au carreau. Elle l'espérait, du moins... S'approchant, elle remarqua que l'étrange visiteur s'était décalé vers la porte, à présent. Voilà qui n'était plus si rassurant...
Prudente - c'était une Nogard tout de même, elle avait certes passé sa vie à désobéir à la moitié des recommandations de son père, mais elle se souvenait de l'autre moitié - elle regarda d'abord sans grand succès par la fente de la porte. Son visiteur n'avait pas l'air d'un brigand, mais elle ne pouvait voir son visage. Cependant, elle décida de tenter le coup, et entr'ouvrit la porte pour voir à qui elle avait à faire, ce qui lui arracha un cri de surprise.

"Marach !?"

Elle ouvrit alors grand la porte sur son ancien compagnon de jeu qu'elle n'avait plus revu depuis longtemps. Sans doute allait-elle le prendre dans ses bras, comme on accueille un ami qu'on a plus vu depuis longtemps. Mais non, bien sûr que non, elle ne bougea pas, elle avait un chandelier en main, après tout. La lumière des bougies éclarait son joli visage. Kalista devait avoir dix-huit ans à présent, et elle était devenue une belle jeune fille. Cependant, quelques cernes sous ses yeux ne faisaient pas leur plus bel effet, elle avait l'air fatiguée en fait. Mais sa voix, par rapport à il y avait cinq ans, avait gagné un certain accent charmant, même lorsqu'elle dit :

"Tu es fou ? Tu ne devrais pas être ici ! Va t-en..."

Mais lorsqu'e à ces paroles elleperçu une lueur d'effroi dans les yeux de Marach, il ne soutint pas son regard et ferma ses paupières en reprenant son souffle. Elle murmura :

"Excuse-moi Marach, je suis un peu nerveuse. Je ne dors pas très bien ces derniers temps... Ce n'est pas ce que je voulais dire, je ne voulais pas te chasser, mais papa risque de rentrer à tout moment. Que veux-tu ? Parle. Vite !"

#Kallista
Sujet: Sur les traces de l'Ordre de la Couronne de Fer
Radamanthe

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Rechercher dans: Rath Dínen   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sur les traces de l'Ordre de la Couronne de Fer    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 23 Fév 2009 - 12:09
Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Kalistayo3

Kalista devait être la plus âgée du groupe, et il y avait donc de fortes chances pour qu'on puisse la considérer comme la plus sage et la plus raisonnée du groupe. Pourtant, si sa raison lui disait qu'à l'écoute de cette voix grinçante ils devraient fuir en tous sens, en se bouchant les oreilles, mais non, il leur était impossible de fuir en tout sens. Ils fuyaient certes, mais la fille du capitaine Nogard était bien incapable de sortir de l'emprise de la voix plaintive. Vers quelle nouvelle atrappe, vers quel nouveau piège se rendaient-ils s'en même s'en rendre compte et sans pouvoir faire quelque chose.

Vers le puits. Marach, Lorthon Mikhaïl y étaient déjà. Et peu après Kalista, les autres arrivaient plus ou moins vite selon leurs forces et les efforts qu'ils avaient fait pour résister à la voix et sortir de son sillage. Tous étaient essouflés, et plus que paniqués. Mais au moins, cette fois-ci, ils étaient tous ensemble. Il n'y aurait pas de problème à chercher apès ceux s'étant perdus...

"Oui, en effet, cela parlait d'un puits..."

Elle essayait de se remémorer les écrits du grimoire ? Depuis maintes années il est asséché, mais au fond dans le noir il existe une porte. Pousse la pour entrer dans la belle nécropole et dérange les fidèles qui d'un seul oeil ne dorment.
Et d'après le son que venait de produire la pierre lâchée par le petit Rhûnien, il n'y avait bel et bien plus d'haut en dessous. Quant à la profondeur...

"Il ne va quand même pas falloir descendre là-dessous ? " s'écria Kalista. "On y arriverait jamais..."

#Kallista
Sujet: Sur les traces de l'Ordre de la Couronne de Fer
Radamanthe

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Rechercher dans: Rath Dínen   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sur les traces de l'Ordre de la Couronne de Fer    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 9 Fév 2009 - 18:16

"Peut-être faut-il tourner la deuxième page ?" dit tout haut Kalista.

Elle avait assisté tout autant que les autres à l'étrange phénomène de l'ouverture de la tombe de nacre, et à la révélation du fameux grimoire. La fille du capitaine eu un élan d'admiration pour la témérité du petit Hirlon qui avait été jusqu'à saisir le livre des mains du squelette même. Et, on pouvait en être sûr, ce n'était pas une sculpture factice. Non, il était bel et bien fait de véritable os, et même le crâne dénué de chair de son propriétaire gardait un sourire dérangeant.
Kalista s'approcha d'Hirlon et, délicatement, prudemment, elle souleva la deuxième lourde page du manuscrit.

Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! Page_210

"Dans le parc où someille la statue d'Anarion, oublié dans u coin il existe un vieux puit. Depuis maintes années il est asséché, mais au fond dans le noir il existe une porte. Pousse la pour entrer dans la belle nécropole et dérange les fidèles qui d'un seul oeil ne dorment. Trouve Maëlhavâsla la gardienne d'émeraude. A ses pieds enchaînes un coffret repose..."

Kalista tenta de tourner la page suivante, mais rien n'à faire, elle restait collée, comme si il fallait d'avoir résoudre l'énigme avant de pouvoir la lire.

"On dirrait un jeu de piste... Dans quel parc y a t-il une statue d'Anarion..."

Mais elle fut interrompue par l'intervention inatendue et inexplicable de Lorthon, si bien que ses yeux se portèrent machinalement sur l'inconnu.

"Qu'est-ce que... ?"
Sujet: Le tombeau d'Arzazâth
Radamanthe

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Rechercher dans: Rath Dínen   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le tombeau d'Arzazâth    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 19 Jan 2009 - 22:19

Kalista devait l'avouer, elle était impressionnée, et sans doute quelque peu angoissée aussi par l'étrange mausolée qui était devait ses yeux. La fille du capitaine de la garde ne s'attendait pas à ce que la tombe dont ils s'était mis à la recherche soit aussi grande. d'ailleurs, elle espérait même que ce fameux grimoire mystérieux puisse être trouvé très facilement à la surface de la tombe blanche une fois qu'ils auraien trouvé celle-ci. Mais manifestement, c'était ma lparti pour cela.
Il n'y avait à peu près aucune chance que le livre soit quelque part près de la façade visible du monument. Il restait donc la partie enterrée dans le sol, le caveau qu'on pouvait rejoindre par une série d'escalier. Et puis, surtout, là où était enterrée le mort, le fameux Arzazâth.
L'idée d'entrer dans un tombeau ne lui disait rien qui vaille. D'abord parce que c'était contraire à toute règle morale et interdit par la loi, et elle était tout de même la fille du capitaine Nogard, le plus haut représentant de l'autorité en l'absence du Roi et de l'Intendant. Et puis, parce que elle devait l'avouer, cela ne lui disait rien qui vaille d'aller risquer ses os dans ces catacombes.
Mais tout de même... Ce n'était pas pour piller une tombe, non, ils voulaient juste le regarder, ce grimoire...Si elle avait voulu les dissuader de suivre cette aventure, il aurait fallu le faire plus tôt. Maintenant c'était trop tard pour reculer. Et que diraient les garçons si elle flanchait maintenant ? Elle imaginait déjà leurs moqueries.
Il n'en était pas question. Elle montrerait que ce n'est pas parce qu'on est une fille qu'on est moins brave qu'eux, sûrement pas...

"La dernière fois qu'on s'est séparés, ça a été un fiasco total. Il faut qu'on y aille tous, ou pas du tout. Et tout de même, ce serait bête d'avoir fait tout ça pour rien, alors..."

Et, après un instant d'hésitation, elle leva doucement un pied dont elle avait du mal à cacher le tremblement, et elle le posa sur la première marche...
Sujet: Rath Dînen ou à la recherche du Grimoire perdu!
Radamanthe

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Rechercher dans: Rath Dínen   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rath Dînen ou à la recherche du Grimoire perdu!    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 1 Nov 2008 - 12:46

Kalista esquissa un petit sourire. Au moins, tous les garçons n'ont pas des idées bêtes, comme se balader avec une dague et la sortir à la moindre occasion, se dit-elle, sans pour autant prendre la peine d'exprimer sa pensée tout haut.

"C'est vrai, ça m'a l'air d'être une bonne idée. Comme ça on ne risquera pas de se perdre au moins, car faut avouer que c'est quand même vachement grand..."

Elle balaya les environs du regard tous en faisant une grimace. Des générations et des générations de Gondoriens... Même si beaucoup étaient ceux qui mourraient pendant les guerres et n'avaient d'autre sépulture qu'un bûcher, depuis le temps que Minas Tirith existait, ça en faisait du monde... Pas étonnant que ce soit si grand.

Et puis, elle devait avouer que cela rassurerait ceux qui étaient inquiétés par le fait d'être dans la cimetière, même si elle ne l'avait pas dit, de peur que cela les vexe.
Bien sûr, Kalista n'était pas aux nombres de ceux-là. Non, elle en avait vu d'autres et la grande fille du capitaine Nogard n'avait peur de rien, ou presque, comme son papa.

Ermergeant de ses pensées, elle retourna son attention sur ses camarades pour voir si quelqu'un avait une objection à faire, ou s'ils pouvaient commencer leurs recherches.
Sujet: En route vers Rath Dînen.
Radamanthe

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: En route vers Rath Dînen.    Tag kallista sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 29 Oct 2008 - 21:45

Kalista, ayant suivi l'épisode des cailloux puis de la lutte entre l'inconnu et l'adolescent un peu rustre arriva à leur hauteur presqu'en courant, même si, vu qu'ils n'étaient séparés que des quelques mètres, cela n'avait aucune importance.
Cependant, rien qu'à l'expression de son visage, on pouvait clairement deviner ce qu'elle pensait des derniers événements. Elle se rappelait très bien, et apparement Marach aussi vu son bafouillement gêné, des ennuis qu'avait cousée une simple dague lors de leur première rencontre.

"Link ! Arrête, ne refait plus jamais ça je t'en prie, c'était-elle exclamée. Sinon tu risques de te retrouver emmené par les gardes devant mon papa, et si tu le conaissais, tu saurais que ce n'est pas une bonne chose..."

Néanmoins, il semblait qu'elle gardait le sourire, car elle pouffa lorsque son regard amusé croisa celui de Marach, plus gêné.

"Et puis c'est vrai, reprit-elle, ce n'est pas une bonne idée de se balader avec une arme... Tu devrais la laisser ici, cachée dans les buissons..."

Et puis, elle poursuivit à l'adresse de tous les autres enfants rassemblés là, sans vraiment s'occuper de la réponse de Link.

"Bon, c'est pas tout ça, mais il nous reste un cimetière à explorer. Et puis il est tout près, alors plus de temps à perdre, ça devient vraiment intéressant..."

En effet, les portes de Rath Dînen se profilaient une dizaine de mètres plus en haut que leur position actuelle.
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