3 résultats trouvés pour Aofel

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Sujet: L'appel des Morts
Learamn

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Rechercher dans: Vallée de Morthond   Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'appel des Morts    Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 2 Oct 2020 - 1:29

Le Seigneur Ludgar posa un  regard sévère sur son champion. Le maître des lieux était un homme juste et apprécié par ses pairs mais il n’en demeurait pas moins intimidant, voire même parfois inquiétant. En dévisageant Kaldor il crut voir l’homme qu’il avait été bien des années plus tôt, cet intrépide guerrier qui s’était jeté tête baissé dans les entrailles des Montagnes Blanches pour y narguer les damnés dans leur propre territoires. Il en était ressorti adulé de son peuple et couvert de gloire mais ne connaissait que trop bien les erreurs qu’il avait commises et dans lesquelles son protégé pouvait tout aussi bien tomber. A l’époque , lui avait eu la chance de s’en relever mais tous n’avaient pas cette fortune là, il ne le savait que trop bien et comptait bien mettre en garde son subordonné à ce sujet.

“Rival ou allié je l’ignore. Mais ce dont je suis certain c’est que ce  Baron de Roncefort fait partie de ces hommes qu’il faut garder à ses côtés.”


Il avait côtoyé bien des hommes de cette trempe, à commencer par son père. Les guerriers fiers, imprévisibles et parfois violents n’étaient pas rare aux pied des Montagnes Blanches et Ludgar avait construit sa carrière en apprenant à les canaliser et les garder en respect quand cela se révélait nécessaire. Mais Kaldor n’avait pas tort quand il soulignait l’étrange lueur qui régnait au fond du regard de leur invité; ce détail qui en disait long sur ce que Tryon était prêt à accomplir ne lui avait pas non plus échappée. Il connaissait bien ce genre de regard, il en avait plusieurs fois croisé au cours de ses campagnes; ces yeux sombres animés par une détermination surhumaine, qui confinait à la folie. La dernière fois qu’il avait croisé ce regard, il y avait laissé un oeil.

Las, Eon Ludgar congédia Kaldor d’un geste.

“Va à présent te reposer champion! Tu auras besoin de toutes tes forces quand la cérémonie débutera!”

Malgré le fonctionnement  politique très partiellement démocratique de la vallée de Morthond, on ne discutait pas un ordre direct du seigneur en place. Le soldat prit donc ses effets avant de quitter la vaste et austère “salle du trône”.

Le seigneur se rassit alors avec un grognement qui fut suivi d’un long soupir qui trahissait sa fatigue. Il étendit sa jambe dans l’espoir de soulager son genou douloureux. Le poids des années se faisait de plus en plus sentir sur les épaules de ce vétéran qui veillait pourtant à ne jamais montrer le moindre signe de faiblesse en public. La mort de son épouse quelques mois plus tôt l’avait encore plus poussé à se retrancher sur lui même et il refusait de partager avec quiconque, y compris ses plus fidèles amis,  le récit de ses douleurs, tant physiques que psychologiques. Le peuple de Morthond avait une vie assez rude, ils n’avaient pas besoin d’un chef qui pleurnichait. Toutefois, il y avait une personne qui avait réussi à briser cette armure savamment érigé. Une seule personne qui avait brusquement déboulé dans son intimité et qui avait remise en question l’image qu’il s’était construite de lui-même.

Une porte dérobée s’ouvrit à la volée.

Dame Aofel fit son entrée avec un sourire adressé à son amant éprouvé. Ce dernier lui répondit d’un regard d’une douceur qu’il laissait rarement transparaître.

“Ce Roncefort me semble être un homme à la tête dure.
-Tant que vous ne faîtes attention qu’à sa tête…”

La belle rohirrim eut un petit rire gênée,  pas vraiment amusée par  la plaisanterie graveleuse de Ludgar. Elle continua pourtant de s’approcher et posa délicatement une main sur la large épaule de l’homme.


“Vous savez Dame Aofel, j’ai longuement réfléchi et je ne pense pas que ce soit une très bonne idée d’envoyer un représentant des réfugiés à la Purification. C’est une tradition locale et…
-Et donc?
rétorqua-t-elle d’un air surpris et pas le moins du monde intimidée par le seigneur. Ne désirez vous donc pas voir les réfugiés du Rohan s’intégrer du mieux possible en adoptant vos traditions?
-Si si, bien sûr que si. fit Ludgar visiblement agacé. C’est juste que..”

Cette femme avait décidément le don de le déstabiliser plus que tout autre animal politique ou colossal guerrier qu’il avait pu croiser. Elle avait ce don pour toujours identifier la faille dans le discours de son interlocuteur et pointer là où ça faisait mal. Il prit quelques secondes pour réfléchir à une réponse et poursuivit.

“ C’est juste que pour  la Purification c’est un peu particulier. Les tensions sont exacerbées entre Rescapés et Petits ainsi que tous les seigneurs étrangers; si en plus je dois rajouter les rohirrim  l’équation ça va…
-Assez!
le coupa-t-elle avec un aplomb qui le laissa sans voix. Ma décision est prise et de toute façon cela n’est pas de votre ressort, vous ne pouvez nullement empêcher des résidents de la vallée d’envoyer leur champion dans le Chemin des Morts…
-Certes, mais ce mercenaire là… franchement…
-Il est un homme de confiance. Je lui confierai jusqu’à ma vie.”


Eon se renfrogna légèrement mais ne tomba pas dans le piège qu’elle venait de lui tendre. Elle voulait le rendre jaloux ainsi? Ah! Il n’en montrerait rien, même si au fond  de son esprit une légère pointe de doute se faisait désagréablement ressentir.  Cependant il finit par abdiquer face à elle, encore une fois.

“Soit, alors ainsi soit-il….”

Epuisé par les évènements récents, il ne voulait à présent que se détendre, la prendre dans ses bras puissants et passer une douce nuit d’amour avant les événements mouvementés du lendemain. Mais visiblement, Aofel ne l’entendait pas de cette oreille.

“Et concernant la découverte de l’architecte ?
-Une coïncidence et beaucoup de foutaises… des histoires de conteurs fous pour terroriser des gamins.
-Pourtant je vous sens inquiet Monseigneur.”

Ludgar ne répondit rien mais elle avait, encore une fois visé juste. En effet, l’inquiétude le gagnait petit à peu; d’ordinaire à l’approche de la Purification il ne ressentait que de l’excitation mais cette année là elle était inexplicablement mêlée d’une part d’appréhension.
La rohirrim s’assit alors à ses côtés et descendit ses doigts le long de son buste.

“Peut-être qu’en révélant notre relation à tous, vous vous enlèverez un poids. Nul homme vivant caché ne peut vivre en harmonie.
-Arrêtez vous savez bien que cela est encore trop tôt. Nermana est morte il y a moins d’un an et la période deuil n’est pas encore terminée; et puis avec une étrangère… cela serait si mal perçue…”

Prenant un air offusqué, qu’Eon se doutait d’être feint, Aofel se redressa d’un coup.

“Je ne veux donc pas plus à vos yeux que le conservatisme réducteur des grabataires du Conseil?
-Enfin vou savez bien que je vous aime!
-Je commence à en douter fortement. Au fond peut-être devrais-je aller vérifier si ce Roncefort a autre chose qui soit dur!”

Sur cette dernière remarque pour le moins cavalière, elle tourna fièrement les talons et claque la porte derrière elle; laissant le seigneur de Morthond plus seul que jamais. Mais de quelle femme était-il donc tombé amoureux?

Exténué, le vétéran se redressa et pris la direction de sa couche. C’en était assez pour aujourd’hui.

#Aofel



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Eneron eut un sourire amusé. Le Premier Né qui l’avait hélé avait longuement parlé sans pour autant réellement répondre à la question - pourtant plutôt simple - de l’Arnorien. Mais ce dernier n’était guère surpris, cela correspondait bien à la description qu’on lui avait faire des Elfes. Néanmoins, il dut bien reconnaître être flatté quand Aurhen s’enquit de l’emplacement de son domaine; ce n’était pas tous les jours qu’un être de cette espèce s’intéressait aux frontières d’un domaine provincial plutôt secondaire.

“Le Valnahar se trouve au nord de Tharbad, dans le Cardolan. Non loin du delta du Gwathlo, là où le fleuve se sépare pour devenir le Bruinen et le Mitheithel; des terres fertiles qui permettent à mon domain de se développer de manière rapide et de prospérer.”

Il avait bien pris soin de nommer les rivières par leur dénomination elfique. Le jeune gentilhomme analysa alors longuement la silhouette élancée de son interlocuteur.

“Maître  Aurhen, vous avez voulu m’embrouiller l’esprit avec vos longues tirades et je m’y suis laissé prendre. Mais vous n’avez toujours pas vraiment répondu à ma question sur la raison de votre présence. Mais au fond cela est sans importance; toute personne se rendant dans cette région reculée en cette période de l’année ne le fait que pour une bonne raison: La Purification. J’ignorais que cette pratique intéresserait même les Eldars, mais après tout si je suis venu d’Arnor…”

Eneron fit lentement approcher sa monture de celle de Aurhen; il y avait là une opportunité en or qu’il comptait bien saisir.

“ J’ignore pourquoi vous voulez y participer, ni même ce que vous être venus rechercher dans les entrailles hantées des Montagnes.Quoiqu’il en soit si vous voulez pénétrez dans le Chemin des Morts, il vous faudra représenter un groupe ou une délégation. Mais je vois que vous êtes venus seul… Un mercenaire en quête de richesse et de gloire? Au fond peu importe, car je peux vous offrir les deux.”


Eneron fixait intensément son interlocuteur, plus âgé, et donc plus expérimenté de plusieurs millénaires. Mais malgré sa jeunesse, l’Arnorien faisait preuve d’une assurance à toute épreuve. Une fois qu’il avait un objectif en tête, il n’en détournait plus le regard et était prêt à tout pour y parvenir.

“Soyez mon champion Maître Aurhen fils de Celemegil! Représentez moi! Vous aurez ainsi le droit de rentrer dans les souterrains pour y faire ce que vous y avez prévu en arrivant ici. En échange je ne vous demande que loyauté et le partage d’une part de votre immense prestige. C’est votre chance de décrocher un ticket pour la Purification.”

Visiblement l’elfe hésitait; Eneron fit alors étonnamment demi-tour, laissant Aurhen seul. Il lâcha tout en s’éloignant vers sa chaumière.

“Je vous donne le temps pour y réfléchir. Nous nous retrouverons demain au pied des Montagnes, là vous donnerez votre réponse.


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Sous l’oeil sage et presque admiratif d’Elishan; Tryon et Wilfried croisait le fer avec force et ténacité, tant et si bien que le vieux conseiller crut plus d’une fois que l’un avait grièvement blessé l’autre. Mais il n’en était rien; les deux guerriers savaient ce qu’ils faisaient et savait retenir leurs coups si nécessaire.

Il y avait pourtant une certitude; à en juger par la violence de ses coups, son abnégation à toute épreuve et sa rage incontrôlée, Tryon était prêt à croiser le fer dans l’obscurité du Chemin des Morts.

Arme à la main, le baron de Roncefort était une véritable bête.

Le soleilavait désormais totalement disparue et au sein de la bourgade de Casthond très faiblement éclairée; la nuit était presque totalement noire. On ne distinguait plus que les lueurs tremblotantes des lanternes portés par les gens de Morthond qui se rendaient sur les tombes de leurs ancêtres pour une longue nuit de veillée. Cette tradition ancestrale et éminemment importante visaient à rendre annuelement un échange à leurs morts. Ceux qui ne s'étaient pas parjurés. Ceux qui étaient restés sur terre.

D'abord une nuit de veillée pour honorer les morts qui étaient restés silencieux.

Puis une nuit de Purification pour s'assurer que  ceux qui ne l'étaient pas le deviennent.


HRP: Je clos ce topic introductif! Merci beaucoup d'y avoir participé et ça annonce du lourd. Je post au plus vite en ouvrant un nouveau sujet au sein du Chemin des Morts qui traitera directement de la Purification! Vous pourrez poster dans le nouveau sujet ; si vous tenez vraiment à poster un dernier rp ici vous pouvez pour conclure mais c'est pas obligé et l'idée et de basculer sur le nouveau suejt que je vais ouvrir ce week end.

Sujet: L'appel des Morts
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Rechercher dans: Vallée de Morthond   Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'appel des Morts    Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 31 Mai 2020 - 17:51

Dame Aofel vaquait à ses occupations avec tout le zèle qui caractérisait cette femme à la fois courageuse et si dévouée à la cause de ceux qu’elle protégeait.  Ce matin-là elle confectionnait des petits paquets de nourriture destinés aux réfugiés dont elle avait la responsabilité; les gens de Morthond, sous l’impulsion de leur Seigneur, avaient généreusement accepté de reverser une partie de leurs provisions aux rohirrims qui s’étaient récemment installés dans la région en attendant que ceux-ci puissent construire un foyer durable et trouver un travail leur permettant d’être autonome. Une charrette pleine de denrées était arrivée une heure plus tôt; la répartition et la distribution était le travail d’Aofel et des ses proches. Les Gondoriens ne rechignaient pas à soutenir matériellement les exilés du Rohan mais ne voulaient pas non plus verser dans l’assistanat ou un système de charité trop apparent. Livrer de la nourriture à ceux qui en avaient besoin, oui; mais mettre le pain dans la main du mendiant était une notion encore tabou dans une société où chacun devait aspirer au dépassement de soi et l’indépendance.

Désireuse de ne pas ainsi embarrasser leurs hôtes, la veuve avait pris l’entière direction du système de distribution mis en place pour ceux des réfugiés dont la situation était la plus précaire. Voir ainsi son peuple être réduit à faire l’aumône pour survivre si loin du souvenir chéri des verdoyantes plaines du Riddermark emplissait son coeur de tristesse. Face à la guerre civile, ces femmes et ces hommes avaient tout abandonné à la hâte: leurs familles, leurs maisons, leurs biens. Arrivés dans un royaume étranger, sur les contreforts hostiles des Montagnes Blanches; ils devaient maintenant reconstruire leur vie, dénués de tout repères. Les gens de Morthond avaient été bienveillants avec ces nouveaux arrivants, les accueillant comme ils le pouvaient. Mais les ressources matérielles des populations locales restaient très limitées et malgré toute leur aide, la survie n’était possible qu’à travers le dur labeur de leurs propres bras.  D’un autre côté, la mission qu’elle avait choisie d’endosser la rendait heureuse. Aofel mettait tout son amour dans ces petits paniers de nourriture qu’elle leur confectionnait. A l’intérieur rien d’exceptionnel ne s’y trouvait pourtant: une miche de pain, un peu de miel et de viande séchée ainsi qu’une petite flasque de liqueur locale. Mais elle savait ce que ces maigres présents pouvaient représenter pour ceux dans le besoin et s’efforçait à les décorer avec affection et délicatesse.

La Dame du Rohan regarda distraitement à travers la fenêtre. Dehors l’agitation était de plus en plus palpable ces derniers jours. Les veillées funèbres avaient commencées depuis la veille et l’excitation des locaux à l’approche de la Purification était perceptibles. Elle n’avait jamais véritablement compris l’intérêt de cette cérémonie; les hommes de Morthond craignaient le Chemin des Morts plus que tout autre endroit sur le continent et la moindre évocation d’anciennes légendes les faisait frémir. Pourtant il se forçait inlassablement  à pénétrer dans ce lieu maudit pour en chasser les mauvais esprits. Une démonstration de bravoure pour les Rescapés, une démarche purement masochiste pour la Rohirrim. D’autant plus que de ce qu’elle en avait entendu, l'événement avait pris une tournure de plus en plus violente au fil des années, se détournant quelque peu de son but spirituel premier. Toutefois elle n’avait jamais osé faire entendre son opinion sur le sujet, les hommes de Morthond étaient bien trop attachés à cette tradition et elle ne désirait pas faire de vagues depuis son arrivée.

Profondément absorbée par sa noble tâche elle n’entendit pas les coups, pourtant francs,  que l’on donna à la porte. Le visiteur dut s’y reprendre à deux fois pour qu’elle lève enfin son nez délicat des paniers en osier qu’elle remplissait et dise de sa voix douce:

“Entrez je vous prie!”

Un jeune homme aux longs cheveux blonds et dont le duvet recouvrait timidement le menton poussa la porte d’un air hésitant. Aofel lui sourit de manière engageante et lui fit signe de rentrer.

“Ah Hedold! Comment vas-tu mon garçon? Quelle nouvelle m’apportes-tu?”

Hedold était un garçon du Rohan, rendu orphelin par la guerre des Trois Rois et qu’Aofel avait pris sous son aile lors du périple des réfugiés à travers les Montagnes Blanches. Malgré tout l’amour qu’elle lui donnait depuis, il y avait quelque chose dans el regard de l’adolescent qui la troublait profondément. Un voile sombre sur ses yeux clairs; symbole d’une innocence dérobée trop tôt, beaucoup trop tôt.

“Je vais bien merci! Je ne voulais pas vous déranger mais il y a un homme qui aimerait vous voir.
-Voyons Hedold, tu sais bien qu’il y a beaucoup d’hommes ici qui désirent me rencontrer.”

Aofel sourit à son protégé. En effet, malgré toutes les épreuves qu’elle avait traversée, la Rohirrim était une très belle femme qui attiraient toujours les regards et les convoitises. Son visage avait gardé une vraie  jeunesse malgré les années  et son rôle d’autorité auprès des gens de son peuple lui conférait une aura particulière renforçant l’effet qu’elle pouvait avoir. Même ici à Morthond, les prétendants avaient été nombreux à lui faire des avances; mais elle n’y donnait que très rarement suite.

“Oui Madame mais lui est différent; il a parlé dans notre langue. En Rohirrique…”

Intriguée, Aofel leva un sourcil. Elle connaissait presques tous les réfugiés qui s’étaient installés ici, tout comme Hedold. Mais l’identité de cet homme là lui semblait complètement inconnu. Elle demanda:

“Un de nos réfugiés?
-Pas à ma connaissance. Et il y a autre chose que vous devriez savoir....”

Le garçon semblait hésitant, comme s’il avait peur de révéler cette information à la veuve. Par crainte de sa réaction. Cette dernière, contrariée, ordonna:

“Parle Hedold!
-Eh bien...il a aussi mentionné le nom de Ribaldi…”

A l’évocation de ce nom et de tout ce qu’il impliquait, la Dame laissa tomber son outil qui s’écrasa au sol avec un bruit sourd avant de passer une main légèrement tremblante sur son front en signe de nervosité. Elle lissa prestement ses vêtements avant d’ajouter.

“Bien, fais- le entrer.”



Le mystérieux visiteur ne se fit pas prier plus longtemps et fit irruption dans la bâtisse tandis que l’adolescent refermait la porte derrière lui. Il était de grande taille et assez impressionnant malgré sa carrure plutôt fine. Ses amples vêtement étaient usés par de longues semaines passés sur des routes aux climats hostiles et son visage caché dans l’ombre par une capuche.

Aofel parla alors d’une voix autoritaire mais d’où l’on pouvait déceler une pointe de crainte. Avait-on donc suivi sa trace depuis Edoras afin de faire “parler la justice” expéditive de Mortensen?

“Qui êtes vous Homme du Rohan? Et qu’avez vous donc à voir à avec mon regretté mari?
-Un  réfugié évoquant le souvenir d’un vieil ami. Rien de plus”

L’homme rabattit alors son capuchon, dévoilant son visage à son hôte. Le doute n’était désormais plus permis, l’homme qui se tenait en face d’elle était bien un Rohirrim. Yeux clairs, cheveux blonds noués ensemble derrière sa tête et dont le visage était porteur des trop nombreuses cicatrices que le Rohan n’avait pas encore fini de soigner.

“Elsner…”
souffla Aofel dans un murmure.

Sous le choc de cette apparition soudaine, elle manqua de trébucher et dut s’aggriper au bord de la table en bois pour garder sa contenance. Elle ajouta d’une voix d’où transparaissait, cette fois clairement, toute les souffrances qu’elle avait dû endurer:

“Je...je vous croyais mort. Après ce qui est arrivé à mon mari, après ce qu’ils ont fait à votre frère…”

Le voyageur demeurait impassible à l’exception d’un petit mouvement de lèvres à l’évocation du sort de son frère. Il répondit cependant très calmement:

“J’ai eu la chance de pouvoir m’enfuir à temps. Ribaldi et Emekral ont désiré rester jusqu’au bout … que leurs souvenirs soit bénis.”


Sans y avoir été invitée, Elsner déposa sa cape sur la table et s’assit en face de la maîtresse des lieux, la dévisageant de très près. Il rajouta de sa voix rauque:

“Je suis un survivant, et chanceux de surcroît. Mais vous Madame êtes une vraie héroïne, digne d’Eowyn et des braves de notre peuple. La manière dont vous avez sauvé tous ces gens pour les mener ici… Vous ne m’inspirez que respect et admiration.”

Encore un petit peu surprise de l’arrivée de cette connaissance d’un passé qu’elle pensait avoir laissé derrière elle, de l’autre côté des montagnes; Aofel ne se laissa pas pour autant impressionné par les propos mielleux de son “invité”.

“Ah épargnez moi vos compliments de circonstances Elsner! Vous n’avez jamais été doué pour ce genre de choses. Toutes les dames de Meduseld savaient bien que vous maniiez mieux votre chibre que votre verbe! Allez droit au  fait je vous prie! Que venez vous faire ici?”


Elle avait partagée la vie d’un homme  dont la diplomatie, ou plutôt la manipulation, était le métier et avait appris, au fil des ans, à reconnaître les moments où les hommes tentaient de l’apprivoiser de la sorte. Elle n’était plus dupe. Surtout face à un ancien soldat comme Elsner.  Ce dernier comprit rapidement qu’il ne valait mieux pas continuer ce jeu là avec elle. Il annonça alors simplement:

“La Purification m’amène ici.”


Aofel eut un petit rire. Bien évidemment, elle s’en doutait depuis son arrivée. Elsner faisait partie de cette catégorie d’hommes qui s’étaient construit à travers la guerre et l’affrontement, cela tombait sous le sens que des événements comme celui-ci attirait les gens comme lui.  Lui, que rien ne semblait décontenancer, poursuivit:

“ J’ai entendu que les Rohirrim de Morthond n’avait pas trouvé de champion.
-Nous n’avons jamais cherché à en avoir un. Ce ne sont pas nos traditions…
-Traditions ou non, je pense que vous n’ignorez pas l’importance politique que revêt cette cérémonie pour les gens d’ici. Et le symbole que cela pourrait représenter si l’un des nôtres brille lors de cette Nuit là.”

Elle détestait avoir à l’admettre, mais le bougre avait raison sur ce point. Depuis leur arrivée, les réfugiés du Rohan avait été bien accueillis par les gens de Morthond mais luttaient encore quotidiennement pour s’intégrer à la société locale. Une participation mémorable à la Purification pourrait faire gagner  aux Rohirrim un respect certain et une amélioration des conditions de vie. Les gens de Morthond appréciaient tellement ce genre de choses.

Cherchant un nouvel angle d’attaque, elle répliqua d’un ton cassant:

“Nous n’avons pas d’argent pour vous payer.
- Ne vous en faîtes pas pour cela ma chère. Je n’en réclame pas.
-Je doute sincèrement de votre sincérité à vouloir aider gratuitement les Rohirrims réfugiés.
- Je ne vous demande que l’autorisation pour représenter les gens du Rohan. Concernant l’or… j’ai déjà été payé et mon employeur ne cherche qu’à faire connaître son nom parmi les seigneurs présents. Alors marché conclu?”



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Sujet: Zoom sur le Gondor
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Rechercher dans: Zooms   Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Zoom sur le Gondor    Tag aofel sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 24 Mai 2020 - 9:01
Zoom Gondor: La Vallée de Morthond




Géographie:



La région de Morthond se situe au nord-ouest du royaume du Gondor au pied des Montagnes Blanches. Coincée entre les versants de plusieurs hauts reliefs la vallée tient son nom du fleuve Mothond, qui signifie en langue commune "Racine Noire". Prenant sa source au pied du Dwimmorberg, le cours d’eau est alimenté par deux affluents, le Calenhir et le Riglo.

Le climat y est à la fois montagnard et océanique. Si les hivers peuvent être rigoureux , les températures sont en général assez douces le reste de l’année. La région est pluvieuse et les cours d’eau débordent souvent de leur lit, créant de fréquentes inondations. Sur Morthond souffle un vent venu de la mer qui peut balayer la vallée des jours durant. Il fait, dit on, tourner la tête et surtout, celle des moulins. Aux cols et sur les sommets, c’est en revanche le plus souvent un vent froid et sec qui rapporte des rumeurs du nord.

Il n’y  a pas de grandes villes  dans cette région sauvage et reculée. Il existe des bourgades anarchiques, des hameaux disséminés, quelques maisons solitaires ici et là que relient de petites sentes et de multiples sentiers tracés par les habitants. Seule Casthond, principale bourgade de la vallée, peut prétendre au statut de petite cité. La rue principale, pavée, dessert les principaux bâtiments importants. Ailleurs, les rues étroites ne permettent guère le passage des chariots et les maisons se serrent les unes contre les autres pour faire face à la rudesse du pays.

Les rares voyageurs et marchands s’y étant rendus plus d’une fois, ont pris l’habitude de dire que les sentiers de la vallée de la Racine Noire “disparaissent et apparaissent”; renforçant l’aura mystérieuse, secrète et inquiétante de la vallée. En réalité, aucun phénomène surnaturel n’est à l’oeuvre ici; mais les chemins sont tellement étroits et peu entretenus qu’ils peuvent disparaître au gré des intempéries. Les habitants décidant alors d’emprunter simplement une autre route.

A l’embouchure des rivières Morthond et Riglo, bien plus au Sud et à proximité de Dol Amroth, se trouvent les ruines d’un ancien port elfique: Edhellond. Bien que la grande majeure partie du complexe soit toujours à l’abandon, les locaux ont décidé d’en exploiter une partie; créant ainsi un modeste port de cabotage et leur permet une autonomie complète en matière de sel. Denrée indispensable pour la survie des hommes de Morthond.


Les terres agricoles aménagées en longues terrasses servent avant tout à remplir les ventres des habitants. Les exportations sont rares et le commerce avec l’extérieur est faible.
Plus loin, près des sommets des Montagnes Blanches se trouve le feu d’alarme de Calenhad qui fut intégralement détruit lors du Grand Tremblement du Troisième  Âge. Il fut rapidement reconstruit mais est désormais nommé par ses habitants: Amon Guruthos ( La Montagne de l’Ombre Mortelle). Ce lieu, entretenu par le Seigneur de Morthond sur décret royal, anime toujours les passions et cauchemars des habitants.

La région est torturée par des tremblements de terre. Terriblement craints, ils hantent les habitants autant, si ce n’est plus, que le terrible Chemin des Morts ou la noire pierre d’Erech.



Histoire/ Chronologie :


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Les premières traces d’une présence humaine dans la vallée de Morthond remonte à la fin du Second  Âge, vers l’an 3370. Le roi Isildur lance une  grande campagne de colonisation des terres du  royaume et charge le Seigneur Fédon de fonder une ville en bordure des Montagnes Blanches. Fédon et ceux qui le suivent décident de s’installer sur les rives du fleuve Morthond et fondent la cité de Casthond.  La maison de Fédon est de tradition militaire et martiale. La noblesse n’est pas acquise par hérédité, mais par le sang versé. Ces traditions perdurent encore aujourd’hui. L’apprentissage des arts de la guerre est fermement ancré dans la région.

La région se développe ainsi modérément dans les décennies qui suivent; de nouveaux villages s’éparpillent dans la vallée alors que Casthond voit son tour de taille s’agrandir au milieu de terres peu peuplées.

Deuxième Âge:

3380: Une partie des colons fait scission avec le pouvoir des Fédoriens et s’installe sur les versants des Montagnes Blanches. Ils deviennent les  “Hommes des Montagnes Blanches”. Leur seigneur, proclamé “roi” , jure fidélité à Isildur.

3430: Evanor fils de Fédon se joint à la Dernière Alliance. Des centaines d’épées participent à l’effort de guerre où ils se distinguent particulièrement sur le front. Les hommes de Morthond sont pour la première fois reconnus à travers tout le royaume comme des guerriers redoutables et valeureux.

Mais “Les Hommes des Montagnes Blanches” ne respectent pas leur serment et ne se joignent pas à l’effort de guerre. Isildur les maudit et ils se réfugient dans les profondeurs du massif : fondation du “Chemin des Morts”.

Passage au Troisième Âge :

1024 :  Mort de Fédon II sans héritier, la lignée directe des Fédoriens s’éteint; son cousin Almeric lui succède et fonde une nouvelle dynastie: les Almériciens qui gouverneront pendant plus d’un millénaire..

Entre 1432 et 1447 la vallée du Morthond, dirigée par le seigneur Volcin se range au côté du Roi légitime Eldacar, fournissant ainsi une  force armée au monarque.

(Début de la chute de l’espérance de vie au Gondor.)

1612 : Le seigneur Erol succède à son père Almeric IV  à l’âge de quinze ans ; il règne  pendant plus de cent trente ans. Erol marque profondément la région et est considéré comme le plus grand seigneur que la vallée ait connu. Il développe l’économie en réalisant des  liens commerciaux avec Dol Amroth par le biais de l’exportation spécialisée ( plantes médicinales poussant en altitude; poissons du Morthond).  Il sera surtout célébré voire vénéré pour sa remarquable réaction face  à l’épidémie de Peste ayant frappé le continent en 1636; dès les premiers cas avérés dans le royaume il cesse tout contact avec le monde extérieur et isole la région en ne laissant ni entrer ni sortir personne. Ainsi la vallée du Morthond ne souffrit pas ou presque de la Grande Peste.  Durant son règne il met également en place une organisation sociale et solidaire visant à renforcer les liens entre les habitants et limiter la précarité. C’est un homme charismatique et proche du Roi qui réussit enfin  à donner un peu de poids politique à sa région à l’échelle nationale.
Il meurt en héros de sa communauté en 1743 du Troisième  Âge.

2051:  Le Grand Tremblement ravage la vallée et tue près des trois quarts de sa population. Toute la lignée dynastique disparaît ; la vallée du Morthond devient un lieu de désolation. Les survivants s’exilent pour la plupart à Dol Amroth laissant leurs terres à l’abandon.

2090:  Fédoréon le Libérateur réunit un petit groupe de rescapés et de descendants du Grand Tremblement et retourne à Morthond.  Fédoréon appelle à l’intendant Eradan pour l’aider à repeupler  la vallée désertée; l’Intendant profite alors de l’occasion pour se débarrasser des indigents peuplant les bas-fonds de la Cité-Blanche.  Une première vague d’immigrants arrive alors à Morthond composés de mendiants, prostituées ou vétérans désabusés.  Fédoréon les accueillent et initient la reconstruction.

Mise en place d’un nouveau  système politique : le Seigneur sera désormais choisi  à vie par les Rescapés , les descendants des premiers habitants de la vallée qui sont revenus avec leur nouveau seigneur. Débute alors la construction du “mythe des Rescapés” qui au fil des ans, seront considérés comme des surhommes capables de résister aux catastrophes naturelles et appelés à diriger.  

 2510 : La création du royaume du Rohan , alliés du Gondor, a pour conséquence que Morthond n’est plus l’une des premières lignes du royaume en cas d’attaque du Nord.

2714 :   Rohël le Brave  est élu par les Rescapés; c’est un guerrier émérite qui mènera de nombreuses expéditions avec les soldats de Morthond pour épauler l’armée royale. Il met également en place un système méritocratique et réduit considérablement les grands privilèges des Rescapés dont l’influence devient alors principalement symbolique. Il décrète qu’un individu lambda particulièrement  méritant pourra être intégré dans le cercle très restreint des Rescapés . Grand chasseur et archer de renom il développe l’usage de cet arme à Morthond dont l’apprentissage est enseigné dès le plus jeune âge. Ce pour des raisons militaires mais également économiques, puisque Rohël fait de la chasse le commerce principal de la région.


2998 :   Duinhir le Grand devient le premier Seigneur de Morthond à ne pas être issu de la prestigieuse lignée des Rescapés. Seigneur de guerre par excellence, il mènera personnellement avec ses deux fils Duilin et Derufin , plus de cinq cent Archers sur les champs de Pelennor en l’an 3019 pour combattre les armées de Sauron avant de les chasser jusqu’à la Porte Noire.  
Dans un même temps , les  “Hommes de la Montagne Blanches “, autrement connus comme“l’armée des morts”, honorent enfin leur serment envers le roi du Gondor ; ils disparaissent et libèrent le “Chemin des Morts”.


Passage au Quatrième  Âge:


62: Le Petit Tremblement  fait plusieurs dizaines de mort et détruit de nombreux bâtiments. La résilience des habitants permet à la vie de reprendre son cours rapidement.

89: Rohël II fonde une école de tir à l’arc qui deviendra vite réputée à travers tout le royaume; les guerriers qui en sortent partent ensuite enseigner leur savoir faire dans tout le royaume.

124 :  La “révolte des  petits “ menée par Olric, mercenaire originaire de Pelargir, vise à abolir une fois pour toute la supériorité des Réscapés. Il tue le seigneur Horel et renverse le pouvoir en place avec l’aide du peuple. Il fonde  la dynastie des Olriciens. Les Rescapés en appellent à l’aide de la Couronne et du Roi Eldarion qui envoie un premier régiment repoussé par les défenseurs de Morthond.
Olric et tué et son fils Fefno meurt rapidement de maladie. Le petit-fils d’Olric, Evaq devient Seigneur de Morthond.

126: Fénoréon III , soutenu par Eldarion, attaque à nouveau Morthond et renverse enfin les Olriciens et rétablit l’autorité des Rescapés sans abolir le système méritocratique de la région.

292: Eon Ludgar est élu après la mort de son père, précédent seigneur.  Ami de Mephisto , il se voit accorder diverses aides financières pour développer la région de la part du monarque qui encourage également l’installation de nouveaux habitants à Morthond.  

294: Ludgar  mène les guerriers de Morthond contre Xaphan et le Dragon au sein de l’Armée Unifiée lors de la Grande Bataille du Nord.

300 :  Morthond accueille de nouveaux arrivants venant du Nord : des Rohirrims de l’Eastfold fuyant la guerre civile ; Eon Ludgar les accueille à bras ouverts.  Le Rude Hiver rend la vie dans la vallée particulièrement pénible mais la détermination des habitants et les aides du Roi permettent à la région de ne pas sombrer.





Situation géopolitique actuelle:


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Bannière des #Rescapés

La vallée de Morthond est gouvernée par un seigneur élu à vie par les Rescapés, groupe formé de  descendants des survivants du Grand Tremblement et de personnes ayant gravi les échelons grâce à un système méritocratique.  Les Rescapés, véritable caste dirigeante au lendemain du retour de Fédoréon le Libérateur, ne possèdent aujourd’hui que des privilèges restreints et principalement symboliques. Ils élisent le seigneur de la vallée, prélèvent les taxes et impôts sur leurs terres et briguent les postes les plus élevés (officiers notamment), mais leur ascendance presque mystique s’est considérablement dégradée depuis la « Révolte des Petits ».

Eon Ludgar est le seigneur actuel ; se présentant comme un héritier de la politique du légendaire Seigneur Erol  il a gagné le respect et la confiance des habitants à défaut de bénéficier de l’illustre aura de son prédécesseur. Son pouvoir est avant tout militaire puisque c’est lui qui dirige les armées de la vallée.  Il est aussi celui qui fixe les impôts et diverses taxes pour faire tourner les rares institutions publiques.

Sur le plan diplomatique la région de Morthond ne dispose que d’un pouvoir très réduit ; région reculée et peu productive elle a du mal à faire valoir ses intérêts d’autant qu’Eon Ludgar, s’il est un homme valeureux, est loin d’être un fin diplomate.  Cependant Morthond est un véritable fief de la Couronne, fidèle et loyale au trône ;  Minas Tirith fournit ainsi depuis des siècles de précieuses aides à la vallée et défend les intérêts de celle-ci en retour de cette loyauté sans failles.

La rivalité qui régnait entre deux groupes d’immigrés du Rohan partagés entre les partisans d’Hogorwen et ses opposants tend peu à peu disparaître sous l’impulsion d’Eon Ludgar qui a mis en place une politique de mixité et d’apaisement qui porte ses fruits.

Un véritable lien unit également les gens de Morthond à la cité princière de Dol Amroth, lieu de refuge des Rescapés suite au Grand Tremblement. Dol Amroth n’est pas seulement le principal partenaire commercial de Morthond mais est aussi perçu comme un “protecteur” dont l’art et l’architecture inspirèrent grandement les générations qui revinrent s’installer dans la vallée après l’exil. Cependant, malgré ces ressemblances et cette relation privilégiée, les hommes de Morthond n’ont que bien peu de choses en commun avec ceux de Dol Amroth: le côté sauvage et plus sombre de la vallée de la Racine Noire ayant eu une influence forte sur ses habitants.  La présence de Mafielas , ambassadeur des Princes de Dol Amroth, fut un temps interprétée comme une tentative d’influencer les habitants de la vallée pour soutenir les intérêts  de la cité de la baie.  Mais Ludgar et les siens sont avant tout fidèles à Mephisto et au royaume du Gondor, une loyauté qui dépasse le lien fraternel qui les unit à Dol Amroth.






Economie:



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Le Pont du Roy

La vallée de Morthond fonctionne de façon quasiment autarcique. Ce qui est produit sur place est consommé sur place. Chaque grand hameau possède son propre moulin à vent, ce qui permet aux paysans de renforcer leur autonomie. Le troc prédomine sur toute autre forme d’échanges. La plupart des habitants vit chichement, mais ne manque de rien. L’indigence est tenue à l’écart grâce à l’entraide. Les descendants des Rescapés et les vieilles familles installées de longue date ne sont pas beaucoup plus fortunées que les paysans libres, leur supériorité demeurant politique ou culturelle. Le Seigneur lui-même ne peut se targuer d’un trésor personnel mirobolant, sa demeure au coeur de Casthond n’est pas différente de celles qui l’entourent : une simple bâtisse  faite de briques cimentées à laquelle sont adjointes des annexes en bois.

Les seuls échanges commerciaux significatifs se font avec Dol Amroth. Les hommes de Morthond y exportent des plantes médicinales poussant sur les hauteurs des Montagnes Blanches, de la venaison fumée de chamois et de bouquetin, des peaux et des fourrures d’hermines ou de loir, des poissons des hauts lacs ainsi que des arcs et des flèches fabriqués par les meilleurs artisans de la vallée. Les marchandises circulent par la voie fluviale sur de petites canots le plus souvent conduites en ramant.

La vallée est auto-suffisante mais perçoit tout de même de généreuses subventions de la part du Haut-Roy qui aide ainsi la région à développer son réseau routier encore embryonnaire ou ses infrastructures les plus importantes comme l’école de tir à l’arc.

La générosité du Haut Roy est incarné par la construction d’un pont en marbre blanc dans le pur style de Minas Tirith, qui tranche avec l’architecture sombre et moins grandiloquent de la région. Ce pont se situe au Sud de la Vallée et enjambe une crevasse profonde, faisant gagner ainsi de précieux jours aux voyageurs venant du Sud. Cependants les fonds utilisés pour cet édifice sont à l’origine de vives polémiques, puisque initialement ils auraient dû être utilisés afin de renforcer les fondations des bâtiments situés au Nord de la région, lieu le plus exposé aux vents et tremblements.

A l’échelle du royaume, la région de Morthond est parfois considérée comme une outre percée, inutile au développement du Gondor. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la suppression des aides royales pour cette région si peu productive. Dans les faits les subventions ne représentent qu’un infime pourcentage du budget de la Couronne  et Morthond ne gêne pas le développement gondorien à défaut d’y participer pleinement.




Traditions/Mode de vie:


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Hétéroclite, la population de Morthond résulte du brassage des Rescapés, des descendants des indésirables de Minas Tirith et des récents immigrés Rohirrims. Face à la rudesse du pays, ces différences s’estompent néanmoins. Nus pieds ou bottés de cuir huilé, les hommes sont soumis au même danger à l’ombre des Cornes Blanches.

Obligés de survivre en chassant, les gens de Morthond ont développé de prodigieuses capacités au tir à l’arc. La vallée est un véritable terreau d’archers compétents et efficaces. Au Gondor, dans l’imaginaire collectif , le nom de Morthond est avant tout associé à ses archers d’excellence. L’école de tir à l’arc basée à Casthond forme des instructeurs réputés dans tout l’ouest des Terres du Milieu.

Les conditions difficiles ont taillé les hommes à la mesure des montagnes : ils sont durs, froids et sont de solides combattants. Fédon était lui-même issu d’une famille de soldats et la plupart des premiers colons étaient des guerriers accomplis venus avec leur famille ; depuis cette tradition martiale s’est perpétuée à travers les générations. Tout homme est formé à se battre dès son adolescence et même les femmes apprennent les bases du tir à l’arc ou de l’escrime.  Faire la guerre n’est pas une profession mais un devoir citoyen; il n’y ainsi pas d’armée régulière ni même de gardes , chaque homme doit en plus de son activité professionnelle donner de son temps comme sentinelle en temps de paix ou soldat du Roi en temps de guerre.

Les affrontements ont été érigés en art et il n’est pas rare de voir les hommes se battre même pendant les travaux des champs. Les combats répondent à des règles strictes et permettent de mettre un terme à bien des conflits avant qu’ils ne prennent des proportions ingérables. Lors des foires et marchés aux bêtes organisés à Casthond, hommes et femmes s’affrontent à la lutte ou lors de jeux de force : tir à la corde, lancer de tronc, concours de vitesse d’abattage d’arbre, jeter de pierre, etc.

La symbolique de l’arc est également centrale chez les gens de Morthond. Erigé en véritable art de vivre, le tir à l’arc est utilisé aussi bien pour la guerre, que pour la chasse ( dont provient la majeure partie de la viande, les élevages étant peu nombreux) ainsi que dans l’art. Les arc de Morthond son fabriqués à partir de la résine de “la racine noir” qui lui donne un aspect sombre et inquiétant mais aussi une solidité à toute épreuve. Ces arcs sont considérés comme faisant partie des meilleurs du continent et il n’est pas rare de voir des Rangers ou d’autres corps d’élites en faire usage. Les légendes disent que seuls les elfes seraient capable d’en fabriquer de plus efficaces et résistants.

Le mérite est une notion fondamentale à Morthond où on se plaît à dire que “Rien ne se reçoit , tout se gagne”.  Si les Rescapés bénéficient encore d’un certain statut c’est parce qu’ils descendent des hommes les plus robustes qui ont survécu au Grand Tremblement. Chacun peut être apprécié à sa juste valeur , peu importe son origine et son milieu social ; seul le talent prévaut. Les femmes ne sont pas contraintes de rester au foyer et jouent un grand rôle dans le quotidien des familles. Les postes militaires et politiques leur sont peu accessibles, mais rien ne les empêche d’intégrer une compagnie de chasseurs, d’artisans ou de pêcheurs.

Comme dans le reste du Gondor, les gens de Morthond ne pratiquent pas de  religion définie cependant ils entretiennent un rapport particulier à la spiritualité, la transcendance et la métaphysique.   La notion de “Destinée” y est très importante et explique leur admiration pour ceux qui sortent du lot grâce à leurs actes car leur “Destinée” est alors considéré comme supérieure à la normale. Différentes pratiques dont le sens s’est perdu au fil des siècles ont également cours dans la vallée comme la présence de divers amulettes dans chaque maison censé éloigner les “Malins”. Il s’agit le plus souvent d’anciennes reliques familiales ayant appartenu à un aïeul mais il peut aussi s’agir d’une objet beaucoup plus banal du quotidien comme une assiette de porcelaine. Il faut dire que sur le plan mystique c’est surtout la superstition qui habite les gens de Morthond ; la proximité avec les hauts sommets inexplorés et surtout celle du Chemin des Morts les a poussé à développer l’utilisation d’objets de protection.

La Pierre d’Erech, symbole rappelant la mémoire des défunts parjures ayant trahi Isildur, inspire une crainte irrationnelle y compris chez les arrivants les plus récents qui ont eu vent des histoires et rumeurs horribles qui circulent à propos de ce lieu dans la région. Les croyances et les craintes des habitants s’expriment au quotidien par divers formules et habitudes censés écarter la mauvaise “Destinées”. Des dictons soulignant le caractère mystique de cet endroit sont également fréquemment employés:  par exemple “Quand le Vent du Nord descend des sommets, ce sont les Morts qui moulent le blé” fait référence aux vents violents qui soufflent depuis les sommets, emmenant dans leur sillage leur lot de malédictions. Mais si les hommes de Morthond sont superstitieux , ils ne sont pas pour autant des couards et la “ Purification” est là pour en témoigner :la nuit du solstice d’été les meilleurs archers et chasseurs de la vallée s’aventurent dans le Chemin des Morts pour y déloger les groupes de brigands et de malfrats qui y traînent depuis que “l’Armée des Morts” en est partie.

Ce rapport à la métaphysique se retrouve en vérité principalement dans leur relation avec leurs morts. Le respect du défunt est presque sacré à Morthond. Ni spéculation sur une potentielle vie après la mort même si tous l’espère en secret , ni prières spécifiques invoquant tel ou tel Valar dont les habitants de Morthond ignorent de toute manière les noms. Seul des rites funéraires visent à rendre un dernier hommage à celui qui est parti et à s’assurer qu’il soit en paix. Les veillées funèbres qui précèdent “la Purification “ représentent l'événement le plus important pour les gens de la vallée qui se rendent trois nuits consécutives sur les tombes de leurs ancêtres pour y veiller jusqu’au matin.

La simplicité des cercueils et des habits mortuaires peut surprendre au vu de l’importance du cérémonial. Certains interprètent comme un symbole fort montrant que le défunt doit retrouver la terre dans une forme de pureté et que tout autre artifice l’éloignerait d’un repos paisible et éternel. En vérité, l’origine de cette coutume est bien moins poétique ; jusqu’à la moitié du Troisième  ge, les corps étaient parés de pierreries et d’or, embaumés dans de riches tissus et reposaient dans des tombeaux luxueux. Le respect du mort se manifestait par l’exubérance des richesses qu’on lui dédiait. Cette coutume avait pris des proportions telles que certaines familles étaient prêtes à s’endetter pour faire un cercueil plus princier que celle de ses voisins. Cette pratique créa même des rivalités qui divisèrent les villages de la région. Voyant cela le seigneur Erol , alors au pouvoir, prit une mesure pour le moins radicale : il demanda qu’à sa mort on ne l’habille que d’un simple linceul immaculé et qu’on le place dans un  simple coffre de bois avant de le faire défiler dans toute la vallée aux yeux du peuple avant l’inhumation. Il s’éteignit en 1973 et l’ont respecta sa volonté. Le peuple qui avait érigé Erol comme véritable légende vivante à Morthond, changea ses pratiques funéraires en apprenant les conditions d’enterrement de leur bien aimé seigneur.

Les habitants de Morthond sont des gens simples sachant se contenter de peu et formant une communauté soudée prête à se serrer les coudes pour faire face aux dangers qui les guettent en permanence.  Pourtant à l’extérieur de la vallée ils ont assez mauvaise presse ; si on reconnaît volontiers leur talent d’archer les gondoriens les voient surtout comme une peuplade sauvage , peu civilisée et quelque peu inquiétante. En effet la position isolée de la vallée a fait de ses habitants une communauté refermée sur elle-même et ayant développé une certaine culture du secret. Rares sont les étrangers pouvant prétendre connaître avec précision les us et coutumes de gens de la Racine Noire.

Le statut socialement supérieur de la communauté des Rescapés reste finalement assez limités, en particulier depuis la révolte des Petits. Ils disposent toujours d’un pouvoir politique conséquent et vivent le plus souvent un petit plus aisément que le reste des habitants sans qu’il n’y ait de vrai différence notable. Voyant leurs privilèges fondre comme neige, certains Rescapés s’inquiètent de voir leur lignée simplement disparaître. Ainsi, si l’accession au rang de Rescapé est accessible à tous en théorie; elle reste rare en pratique; les Rescapés veillant à ne pas dévoyer leur statut de la sorte. Cette rivalité avec ceux qu’ils appellent les “Petits” de manière plus ou moins méprisante n’a rien de handicapante au bon fonctionnement de la région. Les tensions entre les deux groupes se limitent généralement à quelques remarques et piques verbales ainsi qu’à une forme de compétition saine durant la Purification où chaque parti va soutenir son champion. Cela ne va pas au-delà: Rescapés et “Petits” travaillent ensemble, servent les mêmes intérêts et les mariages entre eux sont devenus très courants.

L’influence du séjour des Rescapés à Dol Amroth sur l’architecture et certaines coutumes locales est encore bien présente. Ainsi on retrouve des figures de proue savamment sculptés au bout des terrasses agricoles, ou encore sur les arcs sombres des plus privilégiés; rappelant ainsi le caractère maritime de la cité princière.  Les Rescapés ont également adopté un étendard représentant un arc couché surmonté d’un Cygne noir sur un fond blanc; faisant ainsi un parallèle au Cygne immaculé de Dol Amroth en soulignant l’héritage mais aussi une certaine opposition à une influence qui pourrait être trop grande.

Peu d’habitants savent lire ou écrire, l’éducation dans ce domaine étant l’un des derniers privilèges des “Rescapés”.  La plupart maîtrisent en revanche les chiffres et les bases du calcul mental.  La culture est avant tout orale; les conteurs sont très prisés dans la région et leurs histoires, le plus souvent frissonnantes, rencontrent toujours le succès.

Ce n’est pas à Morthond que vous dégusterez des mets raffinés et cuisinés, y compris au sein de la résidence du Seigneur Ludgar.  Dans la région, la nourriture sert avant tout à survivre et à donner assez de force pour braver les éléments. Un élément qui colle à la philosophie locale, qui est focalisée avant tout sur la survie et l’idée d’aller toujours à l’essentiel.




Organisation militaire:


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Archer de #Morthond


A Morthond il n’y a ni armée régulière ni soldat de métier si l’on omet les quelques officiers supérieurs. Chaque homme adulte doit consacrer une partie de son temps pour la défense de la vallée et garder ses frontières ; les hommes se relaient ainsi comme gardes dans la région.
Le Seigneur de Morthond est aussi le Général des Armées , c’est lui qui prend toutes les décisions et peut le faire de manière unilatérale malgré la présence d’un état major au pouvoir consultatif et exécutif.  Ainsi trois capitaines d’expériences conseilles le Seigneur sur les questions militaires et supervisent les opérations.

Il est ainsi difficile d’estimer la force militaire de Morthond; d’un côté un très petit nombre de soldats officient en permanence mais de l’autre tous les hommes sont formés au combat et peuvent servir l’armée.

En temps de guerre et de mobilisation générale pour le Roi , le Seigneur de Morthond est en mesure de lever très rapidement une armée compétente de près de 500 hommes , principalement composée d’archers.  Sur le champ de bataille les archers sont vêtus de manière assez légère : un plastron en cuir, un petit casque  et des renforts au niveau des épaules pour seules protections ;pas de lourde cuirasse ou de heaume imposant pouvant gêner la visée.  Ils tirent avec un arc basique mais robuste de fabrication locale et peuvent également dégainer l’épée ou sortir le javelot en cas de combat plus rapproché.

A Casthond se trouve une école de tir à l’arc par où passe tout homme devenant adulte et même quelques femmes désireuses d’apprendre cet art. Certains y restent plusieurs années pour devenir maître archer et enseigner ainsi leur savoir à travers tout le Gondor où les formateurs issus de cet établissement sont très prisés par l’armée.





Personnages importants:





Eon Ludgar


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#Eon #Ludgar



Eon Ludgar est Seigneur de la Vallée du Morthond depuis de nombreuses années, après avoir succédé à son père. Très jeune, il a combattu aux côtés du Roi Mephisto, qu'il connaît personnellement et dont il a l'oreille. Les deux hommes ont forgé dans l'enfer des combats une solide relation que seuls leurs rangs respectifs empêchent de devenir une véritable complicité. La distance et les affaires politiques n'ont pas empêché le Seigneur Ludgar de garder un œil sur le devenir de son Roi, pour qui il sacrifierait absolument tout. Davantage qu'au titre ou à la fonction, Eon est attaché à la personne du souverain, et il a été particulièrement affecté en apprenant le sort tragique du Prince. Du fait de son statut quelque peu privilégié, Eon ne se prive pas de dispenser ses conseils sans retenue, et d'exhorter le Roi à agir selon les convictions qui sont les siennes.

Il n'est pas un fin politicien, toutefois, et ressemble davantage à un chef de guerre. Ses recommandations sont souvent directes et brutales, et il ne s'embarrasse que rarement de diplomatie et de considérations de politique extérieure. Il est parfois considéré comme un peu sauvage par ses pairs, mais il ne semble pas y prêter attention. Il a à cœur de veiller au bien être de son peuple, et il éduque ses trois fils avec cet idéal.


Mafielas:

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#Mafielas

Mafielas est l’ambassadeur de Dol Amroth auprès du Seigneur de Morthond. Fin politicien et calculateur ce magistrat aux méthodes machiavéliques a connu une période de gloire dans sa cité natale puis à Minas Tirith mais sa tendance à tremper dans des affaires  mystérieuses  et son opportunisme maladif l’ont fait tomber en disgrâce et cette mission à Morthond s’apparente plus un exil forcé par le pouvoir en place à Dol Amroth qu’à une véritable chance de carrière.
Souvent méprisant à l’égard d’Eon Ludgar qu’il voit comme un politicien catastrophique et des habitants de Morthond en général qu’ils considèrent comme des barbares il passe le plus clair de son temps  à lire et écrire dans son domaine tout en critiquant de temps à autre les choix du Seigneur. Il attend pour l’instant son heure et son retour au pays.




Formric:

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#Formric



Formric est le maître archer qui dirige l’école de tir à l’arc de Casthond. Cet ancien chasseur, descendant d’immigrés fauchés venus recommencer leur vie , a maintes fois démontré sa bravoure que ce soit durant des parties de chasse dans la vallée ou des missions pour le compte de l’armé du Roi dans laquelle il s’est porté volontaire pendant quelque temps. Archer de renom , son excellence et son intransigeance comme formateur sont connus jusqu’à la Cité Blanche qui tente de le faire venir définitivement pour qu’il y enseigne son savoir mais lui ne quitterait pour rien au monde sa vallée natale.
Formric est également l’incarnation vivante du système méritocratique qui prévaut dans la région. Descendant d’esclaves Suderons  affranchis envoyés par Minas Tirith pour repeupler la vallée lors du retour de Fédoréon et des Rescapés; il a , grâce à ses compétences et sa bravoure, su se hisser parmi les plus hautes sphères de la communauté. Certaines rumeurs courent même sur le fait que le Seigneur Ludgar pousserait le Conseil à lui donner le statut de Rescapé.
Il est également l’un des trois capitaine Supérieurs chargés de commander les gardes et les troupes en cas de mobilisation ; nul doute qu’il saura aisément se faire écouter au vu du respect voire de l’admiration qu’il inspire autour de lui.



Valonias :


Cet architecte de Dol Amroth est actuellement en mission à Morthond où il aide les habitants de la vallée à renforcer leurs bâtiments de manière à ce qu’ils se montrent plus résistants face aux séismes qui secouent régulièrement la région. Homme apprécié pour sa générosité, sa pédagogie mais surtout pour son talent ;Valonias dispose d’une réel aura à Morthond où on sait reconnaître et apprécier les talents d’un homme.


Dame Aofel :
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#Aofel

Veuve d’un des lieutenants d’Hogorwen tué durant la guerre civile qui déchira le Rohan , Dame Aofel est une femme de caractère qui mena un groupe de réfugié  vers Morthond, affiliés au Roi Hogorwen après la défaite de celui-ci.  Elle fit preuve d’un grand courage et d’une détermination sans failles pour traverser les montagnes avec ses suiveurs avant d’être chaleureusement accueilli par le Seigneur Ludgar. Si elle ne détient aucun pouvoir officiel à Morthond son influence sur les immigrés rohirrim est encore très importante et sa voix compte.
Même les gens de Morthond la respectent pour ce qu’elle a fait , sans se soucier de son origine étrangère. Certaines rumeurs indiquent qu’elle entretiendrait une relation avec le seigneur Ludgar et elles ne sont pas totalement infondées.
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