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Sujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]
Forlong

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]    Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 28 Jan 2024 - 21:10

Thorik, fils de Krohr, était à la frontière entre la vie et la mort. Son visage était méconnaisable, massacré par les poings de Baltog. Son masque reposait à ses pieds, plié comme une vilaine feuille de papier. Il voyait le sourire exalté et horrible de son adversaire comme à travers un nuage. Tant d’effort, de mort, de douleur. N’était-il pas temps de baisser les armes et de rejoindre son père dans les Cavernes de Mandos, jusqu’à ce qu’Aulë fasse appel à eux pour reconstruire Arda après la Dernière Bataille ?

Puis il entendit leur chant. Celui des Khâzad qui chargaient. Aux armes pour les nôtres ! Aux armes pour le Roi !

Un des uruks cria quelque chose en noir-parler dans la direction de Baltog, la panique s’installant dans sa voix. Le roi de Gundabad rétorqua avec une insulte avant de finir en langue commune.

-D’abord, je vais en finir avec lui.


Thorik, toujours maintenu par la main énorme de son adversaire, marmonna un mot, déformé par ses lèvres enflées et le sang dans sa bouche.

-‘Urs

-Qu’est-ce que tu dis, migul ?!


Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! Khuzdulerebor

Cette fois-ci, il pronoça le mot en Khuzdul avec force. Les runes gravées sur son gantelet droit s’embrasèrent soudainement et lorsqu’il leva sa main au visage de Baltog, une odeur de chair brûlée se répandit, accompagnée d’un cri de rage et de douleur. Dans une autre vie, longtemps avant que son père ne dévoile l’existence d’un héritier, Thorik était maître des runes à la cour du seigneur Hadhod Croix-de-Fer. Aujourd’hui, alors que le destin de deux peuples était pesé sur la balance de l’Histoire, il avait fait appel au savoir secret pour faire pencher le plateau.

Le fils de Krohr, une étincelle brillant  dans ses yeux malgré ses paupières enflées et noircies, grogna :

-Tu veux ta couronne, alors garde-la !


Il atrappa la couronne d’os et d’acier profitant de l’effet de choc, et enfonça de toutes ses forces une de ses pointes dans l’oeil de Baltog.

Le roi de Gundabad hurla et recula, en lâchant lourdement le nain sur le sol. A moitié fou de rage, il se retourna vers ses uruks noirs pour atrapper un cimeterre et en finir avec ce gâzat qui refusait de céder et de reconnaître sa suprémacie.
Mais à la place de ses fidèles gardes, il fut accueilli par la vue des nains qui venaient de briser violemment la ligne noire. Baltog n’eut pas le temps d’hurler, maudire, insulter ni moquer ses ennemis. Une vague d’acier s’abbatit sur lui, l’écrasant littéralement. La couronne brisée roula sur le sol.

Thorik tituba jusqu’à l’objet et arracha, en serrant les dents, la magnifique pierre précieuse aux éclats bleutés qui l’ornait. Le Joyau de Durin. Il leva la pierre au-dessus de sa tête.

Les cris de victoire de la Coalition remplirent la galerie, noyant les lamentations des défenseurs de Gundabad qui venaient de voir le roi Baltog et le Maître-Fouet Zock-Dah mourir sous les Haches des Nains. Baruk Khazad.

Certains des gobelins survivants battirent en retraite dans la direction de la Ruche, en traversant la passerelle unique. D’autres s’enfuirent vers les tunnels environnants. Personne ne savait où se trouvait Garmuz, un des derniers généraux survivants de Gundabad. Thorik vacilla, avant de s’appuyer lourdement sur l’épaule du nain des Monts de Fer qui avait mené la charge dévastatrice.



Puis, le battement des tambours se fit entendre.






Cette fois-ci, il ne s’agissait pas du battement régulier des tambours de guerre de Gundabad. Ce son était plus rythmé et frénétique, presque tribal.

Des flammes apparurent loin du champ de bataille, à l’autre extrêmité du gouffre qui entourait la Ruche. Des centaines des torches rouges qui sifflaient et crachaient des étincelles de phosphore. La lumière des torches éclaira les rangs des Olog-Hai, terrifiants semi-trolls. Sur leur flanc gauche se tenaient les artificiers, transportant des énormes chaudrons dont se dégageait une fumée noire et étouffante.  Sur la droite, des guerriers gobelins innombrables, armés de sabres, épées, lances et armes d’hast de tout genre.

Devant eux, assis dans un palanquin porté par dix serviteurs, se trouvait le Grand Gobelin. A ses côtés on pouvait distinguer la silhouette mystérieuse de Rog-Narok, le maître des fumées qui avait failli mettre fin à la tentative de la Coalition d’attaquer Gundabad par les tunnels secrets.

Les renforts de Gobelinville étaient là. A vue d’oeil, ils devaient être au moins trois mille. Ils n’avaient peut-être pas la force de frappe des vétérans de Thorik, mais les troupes du Grand Gobelin étaient fraîches et faisaient face à des ennemis ayant subi des lourdes pertes au cours de plusieurs jours de combat acharné. Si les survivants de Gundabad se ralliaient à eux, nul ne saurait prédire l’issue de la bataille.

Une silhouette se détacha de l’armée, chevauchant un loup gris plus petit qu’un warg. Lorsqu’elle s’approcha des forces de la Coalition, certains virent pour la première fois une femelle gobeline. Ses longs cheveux blancs disparaissaient dans son dos, cachés par la peau d’un ours du Gué de Carrock qui lui servait de cape.

-Le Grand Gobelin, seigneur de Gobelinville et du Haut-Col, et souverain de tous les royaumes gobelins suite à la mort de Baltog Durin-Thrug, souhaite parlementer avec le roi Thorik   !


***

Le prince Orwen inclina sa tête face aux mots du roi de Dale qu’il respectait tant, mais détourna le regard.

-Roi Gudmund, les plaines verdoyantes de la Marche m’appellent jour et nuit, et même si je suis reconnaissant d’honorer notre alliance avec les nains et combattre à vos côtés, venir ici n’était pas mon choix. Je retournerai seulement lorsque le Rohan sera prêt à accueillir Orwen Hogorwenson.

Gudmund regarda le jeune homme, avant de s’exclamer :

-Orwen, vous êtes blessé !

En effet, le sang coulait sur la selle du prince, s’échappant d’une blessure dissimulée par son armure. Avant qu’Orwen ne puisse répondre, un cavalier s’approcha au galop.

-Seigneurs Gudmund et Orwen ! Balttog est mort, mais une armée de Gobelinville est arrivée dans les cavernes, et le Grand Gobelin demande de parlementer avec le roi Thorik ! Vous êtes convoqués à le rejoindre et représenter la Coalition pendant les négociations !

-Une autre armée...Bon sang. Orwen, vous vous serez vidé de votre sang avant que les tractations ne prennent fin. Je vais rejoindre Thorik. Vous allez rentrer au campement et vous faire soigner, ainsi qu’informer le seigneur Grimbeärd de ce qui s’est passé. Si les négociations tournent au vinaigre, nois aurons besoin de renforts pour couvrir notre retraite éventuelle.


N’acceptant aucun refus, Gudmund éperonna son cheval pour rejoindre le coeur de Gundabad.

***

Il fallut près de deux heures avant que les commandants de la Coalition se réunissent et qu’une grande tente soit dressée dans l’énorme galerie sous Gundabad, à mi-chemin entre les deux armées.

Le roi Thorik était assis sur un siège, son visage tuméfié dissimulé derrière un autre masque remplaçant celui que Baltog avait détruit. Ses guérisseurs avaient pansé ses plaies tant bien que mal, et lui avaient fait avaler un tonique puissant pour l’empêcher de s’évanouir. A ses cotés se trouvaient le roi Gudmund, le seigneur Hadhod Croix-de-Fer, mais aussi Tharimbier, qui avait hérité du titre de  Ramekhtûrg après la mort tragique de son prédécesseur. Derrière eux, le chroniqueur Hjallrig avait ouvert son grand grimoire et finissait d’affûter sa plume.

Les héros nains, humains et elfiques qui avaient contribué à la victoire contre l’armée de Baltog furent invités à les suivre pour servir de garde honorifique, ne pouvant compter que dix guerriers.

De l’autre côté se trouvait le Grand Gobelin, accompagné du Maître des Fumées Rog-Narok, de la femme gobeline qui avait servi d’héraut, ainsi que quelques autres gobelins inconnus des représentants de la Coalition. Une garde de dix puissants Olog-Hai se tenait derrière eux.


Le Grand Gobelin prit la parole. Sa voix était douce et ses paroles maîtrisées et dépourvues d’insultes, ce qui étonna ses interlocuteurs habitués à la communication vulgaire des habitants de Gundabad.

-Je pourrais crier à l’injustice de votre invasion sur nos terres ancestrales, vous menacer ou vanter la puissance de mon armée. Mais les faits sont les faits. Nous sommes tous à Gundabad, Baltog est mort, et vous avez vu mes troupes de vos propres yeux.  Nous pouvons combattre jusqu’à ce qu’un des côtés ressorte victorieux, mais quel goût aurait cette victoire ? Même si vous gagnez aujourd’hui, vous serez balayés par l’armée de Mont Gram qui est actuellement en route, encore plus nombreuse que la mienne. Mais ce ne sera que maigre consolation pour moi si je finis comme ce brave Baltog avant leur arrivée. Et si vous perdez, bah...je pense que le seigneur Hadhod Croix-de-Fer peut vous expliquer pourquoi devenir un esclave n’est pas un sort enviable. Siffle, claque, craque, écrase, frappe et bats, gémis et bêle, et tout ce joyeux bordel.


L’armée du Mont Gram’ pensa Gudmund. Si ces renforts étaient arrivés quelques jours auparavant, ils n’auraient jamais réussi à perçer les défenses de Gundabad. Son beau père, le roi Aldarion de l’Arnor avait-il contribué à ce retard opportun ?

-Voici ma proposition. Vous accepterez mon autorité en tant que roi des Gobelins et j’accepterai la votre en tant que roi des Nains. Un traité de paix sera signé aujourd’hui entre nos peuples, mettant fin à cette guerre.

-Gundunabad sera naine. – La voix de Thorik résonna, froide comme l’acier.

-Qu’il en soit ainsi, mais vous n’en ferez pas votre capitale, car ce serait un affront qui resterait comme une épine dans le coeur du peuple gobelin, et menerait sans doute à une autre guerre. J’inviterai les habitants de Gundabad à me suivre jusqu’à Gobelinville, qui redeviendra la capitale de tout mon peuple. Quant à vous, vous n’établirez aucune autre colonie ni forteresse dans les Monts Brumeux, au sud de Gundabad.

Thorik resta immobile pendant un instant. Le Grand Gobelin était un fin négociateur. Il lui cédait Gundunabad, mais le roi savait déjà qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Waldrum Esprit d’Or et ses hommes avaient passé les dernières heures à inspecter les dégâts causés par les tremblements de terre qui avaient eu lieu pendant la bataille et leur rapport était formel. Les galeries sous Gundunabad, dont certaines taillées des millénaires auparavant par le peuple de Durin, avaient été affaiblies par les mouvements tectoniques et les centaines de tunnels creusés par les gobelins depuis. Cette montagne n’était plus assez solide pour accueillir une véritable cité naine, son industrie lourde et ses grandes constructions de pierre.

Romo Coeur d’Acier et Hadhod Croix-de-Fer se remémorent les dernières paroles de Zock-Dah : Gundabad vous sera tojours maudite. Le berceau du peuple de Durin resterait à jamais l’ombre de ce qu’il aurait pu être.

Pendant que le roi Thorik était plongé dans ses pensées,  Gudmund prit la parole :

-Si aucune forteresse ne doit être établie dans les Monts Brumeux, alors vous cesserez immédiatement toute attaque et raid sur les terres de nos alliés béornides aux pieds du Haut-Col.

-Avec plaisir, bon roi Gudmund. Mais il me faudra de quoi nourrir les milliers des nouvelles bouches qui viendront s’exiler de Gundabad, si vous ne souhaitez pas qu’elles retournent hanter les villages  humains et les colonies naines à la recherche de petits enfants à croquer ! La haine entre le peuple des hommes-ours et le mien est trop profonde et trop ancienne, et la plaie béante laissée par cette terrible guerre contre les nains encore trop récente et pas prête de cicatriser. Mais vous, humains qui habitez à l’ombre du Mont-Dragon et bâtissez des cités sur l’eau ? Je n’ai aucune querelle avec vous. Envoyez vos troupeaux et vos tonneaux jusqu’aux Monts Brumeux et nous ferons du commerce, vous verrez que Gobelinville aura de quoi vous émerveiller.

Les pourparlers continuèrent ainsi pendant plusieurs heures. La hache et le cimeterre laissèrent leur place à l’art de la négociation et à la raison d’état. Thorik était peut-être un roi guerrier, mais il était avant tout un érudit qui avait commencé cette guerre avec l’intention claire de la finir un jour. Ce jour était enfin arrivé, même si le rêve d’une victoire absolue devait céder à la réalité d’une paix négociée. Certains accuseraient peut-être le roi de faire preuve de faiblesse ou de lâcheté, mais les dirigeants de la Coalition savaient très bien que vaincre l’armée de Gobelinville tout en maintenant un nombre suffisant de troupes en vie pour subjuguer la vaste cité de Gundabad était impossible.

Les mots du traité de paix furent écrits par Hjallrig, les signatures des négociateurs apposées sur le parchemin, et les sceaux royaux pressés dans la cire chaude. Ainsi, dans le silence absolu qui régnait au coeur du mont Gundabad, s’achevait l’histoire de la Reconquête Naine, dont le sang et les larmes versées ainsi que les actes héroïques resteront à jamais gravés dans la Chronique de Hjallrig et dans la mémoire du peuple de Durin.

***


Les jours suivants passèrent sans incident majeur. Les gobelins de Gundabad acceptèrent pour la plupart la demande du Grand Gobelin de le suivre jusqu’à Gobelinville, bien que certains avaient choisi de disparaître dans les tunnels dont seuls eux connaissaient l’existence. Lorsque le dernier gobelin quitta la Ruche, un régiment nain s’y dirigea en traversant la passerelle unique qui  menait. Sharrin Sharh-Narag fut le premier à pénétrer dans la salle du trône de Baltog.

Ils y trouvèrent des richesses auxquelles ils ne s’attendaient pas. De l’or, des pierres précieuses, des armes et de artéfacts amassés lors des innombrables batailles, raids et pillages contre les habitants des contrées environnantes.

Les nains établirent un campement dans les parties de Gundabad qui étaient jugées suffisamment stables par les ingénieurs de Waldrum. Quant à leurs alliés humains et elfiques, ils avaient le choix entre l’obscurité pesante des tunnels sous la montagne ou le froid mordant de la vallée qui s’étendait sous son ombre. Des cavaliers furent envoyés vers toutes les cités de la Coalition pour annoncer la victoire ainsi que le traité de paix signé avec Gobelinville.

Parmi les trésors de Gundunabad, les nains trouvèrent des lingots d’un acier bleuté dont le secret avait été perdu au cours des âges, et dont la solidité et légérété n’était dépassée que par le mithril. A leur grande joie, ils découvrirent également les ruines des anciennes forges de Gundunabad qui, pour la première fois depuis des millénaires, furent rallumées.

Sous les ordres du roi Thorik, chaque vétéran de la bataille reçut deux pierres précieuses ainsi qu’une paire de brassards forgés en ce mystérieux acier bleuté et gravés avec la rune de Gundunabad. Les brassards furent ajustés afin de protéger comfortablement les avant-bras de chaque guerrier, qu’il soit nain, elfe, dalite, rohirrim, dunadan ou béornide.

Certains héros avaient eu l’honneur d’être convoqués à la tente royale, pour recevoir leur récompense des mains de Thorik en personne.

#Gurdann Tueur des Loups, reçut un bouclier unique forgé exprès pour lui en acier bleu. Suffisamment solide pour résister même au coup d’un troll. Le roi Thorik lui donna également le rang de sergent de la Garde de Fer, tout en lui indiquant que s’il souhaiterait un jour quitter les Monts de Fer, le rang de capitaine dans l’armée royale l’attendait.

Benethor et Isil avaient déjà reçu des Pioches de Krohr de la part du capitaine Grom, symboles d’Amitié Naine. Ces objets leur ouvriraient les portes de n’importe quel foyer ou forteresse fidèle au roi Thorik tout en garantissant une place d’honneur à la table du Roi sous la Montagne.

#Isil et #Thassael reçurent également six flèches avec des pointes en acier bleuté chacun, le fruit unique d’une collaboration entre les forgerons nains et des artisans de Dale.

Aux braves Dunedain #Benethor et #Elenduril, le roi Thorik offrit des superbes épées anciennes retrouvées dans le butin de Baltog. Celles-ci semblaient provenir du pays des Galgals, et méritaient d’être maniées par des guerriers du royaume du Nord.

L’éclaireur #Daramir fut promu au rang de sergent des éclaireurs aux frontières,  un groupe responsable de s’assurer que les gobelins respectaient les conditions du traité, sous les ordres de leur nouvelle capitaine : #Jutta. Il eut droit à une armure souple et légère mais particulièrement solide, car faite avec le cuir d’un des wargs tués lors de la bataille.

Le surprenant #Draek-Swol, perfumeur devenu héros, reçut lui aussi six flèches aux pointes d’acier bleuté, ainsi que le rang de porte-étendard royal aux côtés du roi Gudmund de Dale.

#Dwolin, le capitaine nain qui avait résisté à la furie de Gundabad lors de la contre-attaque de Zock-Dah, se vit offrir la seigneurie de Therkâ-Nala, jadis une place forte avancée, mais à présent une colonie potentielle prometteuse dans les terres reconquises.

Le seigneur #Hadhod Croix-de-Fer fut accueilli en héros, le roi laissant son stoïcisme habituel de côté pour embrasser un de ses amis les plus anciens.  En plus de retrouver tous ses titres, Thorik lui offrit un artefact trouvé dans le trésor de Baltog : des outils servant à graver des runes secrètes dans la pière et dans l’acier, datant de l’époque où Gundunabad était encore naine.

#Romo Coeur-d’Acier eut droit à un masque de guerre semblable à celui du roi Thorik, mais fait de l’acier bleu trouvé à Gundunabad. Un rubis brillait de mille-feux là où aurait du se trouer l’oeil manquant du véteran. Une seigneurie lui fut également proposée sur les terres reconquises.

#Tharimbier, le nouveau Ramekhtûrg, reçut une garantie du roi que ce dernier viendrait en aide aux nains des Montagnes Bleues dans leur heure de besoin. Il reçut de la part du roi le gantelet runique qui avait brûlé le visage de Baltog.

#Garmuz, le rejeton de Baltog, n’eut le droit à aucune récompense hormis sa propre vie, mais il connaissait l’emplacement secrets de plusieurs caches d’armes et de trésors de son père, et serait sans doute accueilli avec honneur à Gobelinville par les habitants exilés de Gundabad.



Alors que les vétérans de la Bataille de Gundabad soignaient leurs blessures et décidaient de leurs aventures suivantes, #Waldrum Esprit d’Or annonça qu’il resterait à Gundunabad pour construire un nouveau pont menant jusqu’au coeur de la montagne. Sur le pont seraient inscrits  les noms des héros ayant sacrifié leurs vies pour la Reconquête. Il commença son travail patiemment, en gravant sur la première pierre les noms suivants...

#Jenslav .
#Styrbeorn.
#Ramekhtûrg , suivi de son nom secret en Khuzdul.
#Dromli.

La liste fut longue.

***




Hjallrig souffla sur la page, vérifiant que l’encre avait bien séché. De retour à Erebor depuis plusieurs semaines, il avait enfin terminé son oeuvre. La Chronique de Gundunabad. Avec un soupir de contentement, il ferma le grimoire. Tout cela avait donc pris fin.










Spoiler:

Sujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]
Romo Coeur-d'Acier

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]    Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 10 Juil 2023 - 16:16

Trois Tortilleurs se ruèrent sur l'Id Ursu le plus proche. Malgré les coups de haches et les grognements métalliques du Naugrim à travers son casque de guerre, il ne put résister longtemps aux innombrables entailles et blessures causées par ses terribles assaillants, aussi sournois que rapides, aussi perfides que mortels. Lorsque le nain mit un genou à terre, Emilanezh l'agrippa par le casque, le souleva puis enfonça sa dague dans la nuque du combattant barbu. L'honneur et le respect n'avaient pas leur place parmi les habitants de Gundabad. Le capitaine des Tirailleurs le démontrait encore une fois.

Lui et ses forces dévalaient sur les attaquants nains avec force et fracas, mordant, griffant, empoisonnant sans vergogne, laissant leur rage et leur soif de sang s'étancher sur le champ de bataille. Emilanezh fixa les environs et repéra le bélier encore en marche. Un premier coup venait de frapper la porte ! Son sang ne fit qu'un tour, il déploya son arc courbe et tira une première flèche à l'empennage noir et hirsute, préalablement noircie par le feu d'une torche tendue par l'un de ses sbires d'assaut. Le projectile blessa Biereü, lui signalant par la même occasion la présence du capitaine gobelin.

- Viens, vermine ! Viens là que je te goûte ! Ta carcasse nourrira mes esclaves ce soir !

Emilanezh lâcha des piaillements. Aussitôt quatre de ses sbires de bataille se ruèrent sur le courageux -mais bien seul- nain. Le Fendeur-de-Crânes aurait fort à faire et allait devoir prouver au monde que son nom n'était pas usurpé. Quant au capitaine Tortilleur, il passa ses doigts dans une bourse à sa ceinture. La poudre qu'il en extirpa se retrouva bientôt sur la pointe de ses dagues...

*****

- Mwhééhéhéhéééhéééééééééééé... continuez à tirer. Ne leur laissez aucun répit !


Le Maître de la Porte scrutait ces innombrables points noirs en contrebas tel un enfant admirant une fourmilière. Les flammes avaient coupé l'avant-garde des Id-Ursu du reste de l'armée, coincée au-delà du mur rougeoyant. Bientôt les combustibles seraient consumés et les Naugrim reprendraient leur progression mais jusqu'à cet instant, il revenait à ses Tortilleurs de détruire les béliers. Sans eux, l'armée de Thorik se retrouverait face à une porte indestructible.

Quelle fut sa crainte lorsqu'il découvrit le dernier bélier atteindre la porte. Sa porte. Celle dont on lui avait confié la garde. Le premier grondement se fit entendre, faisant trembler les racines de la montagne. Le Gobelin ressentit la secousse dans ses jambes. Non, cela ne pouvait se faire. La porte allait tenir.

- À l'assaut du monstre d'acier ! Tous les Tortilleurs ! Découpez ses servants !

Les Id-Ursu résistants au pied de la grande porte qui se démenaient pour actionner le mécanisme du bélier furent très vite alertés par un grondement au-dessus de leurs têtes. Une nouvelle nuée de Tortilleurs fut vomie par les crevasses de la montagne, déferlant sur eux comme les vagues de la mer sur des falaises. Les gobelins jaillirent sur les enfants d'Aulë lançant un assaut à cinq contre un. De quoi donner du fil à retordre aux guerriers d'élite esseulés.

- Oui, ouiii. Tuez-les tous !

Les derniers Nains à l'arrière du bélier eurent le temps de relâcher la poulie actionnant de fait la bascule de l'engin. Un nouveau coup fut porté à la porte, bien plus puissant cette fois-ci. Balfimbul déglutit. C'est alors que des piaillements aigus attirèrent son attention vers l'un des points de tirs de ses archers. Des flèches surgissant du champ de bataille montaient jusqu'à leurs positions, certaines même frappèrent ses snagas. L'un d'eux trébucha et renversa une réserve de poix. Tout près, un autre gobelin armé d'une torche ne voulant pas être atteint par la colle noire recula de peur, lâchant le flambeau...

Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! Explos10

L'explosion assourdissante arrêta le temps, forçant tous les protagonistes de la bataille à contempler les conséquences de la manœuvre par Draek-Swol. Si beaucoup de flèches avaient fini leur course dans la rocaille, une seule avait suffit à décontenancer les défenseurs gobelins.

*****

Romo fidèle à son ami Hadhod avait décidé de le suivre. De nouveau réunis, le vieux Cœur-d'Acier ne comptait plus le lâcher d'une semelle. Lorsque leur bataillon décidé d'emprunter l'escalier tortueux dans le but de rejoindre la grande porte et ainsi peut-être pouvoir sauver leurs frères d'armes de l'intérieur, Romo n'hésita pas un seul instant. Le temps n'était plus aux vociférations, aux hésitations mais bel et bien à l'action.

Mais lorsque les murs s'ouvrirent, que les rochers s'abattirent sur leurs compagnons, l'enthousiasme renaissant et le courage des nains fut atteint. De nombreux barbus furent écrasés sous le poids de l'immense rocher dégringolant les marches en colimaçon.

- Contre les murs ! À genoux ! hurla Romo dès que son corps put se ressaisir de la surprise.

En s'allongeant le long des murs de l'escalier, les guerriers augmentaient leurs chances de survie face au déboulement du rocher. Hélas, le bruit du roc étouffa en partie ses ordres, empêchant nombre de ses semblables de sauver leur peau. Cœur-d'Acier attrapa Hadhod par les épaules comme pour s'assurer de son état. Il repéra également Gurdann du coin de l'œil. Mais rapidement, ils furent attaqués par ces gobelins aux allures de spectres enveloppés par ces nuages de fumée. Romo para plusieurs coups avant de se plaquer dos à dos avec le seigneur de la Moria. Jutta, elle aussi embarquée dans cette mission, fit de même avec le garde de fer.

- Dos à dos, en binôme ! Faites front et continuez d'avancer ! Quitter ce guêpier au plus vite, nous devons !

Le Cœur-d'Acier gronda en khuzdul ces instructions visant à contrecarrer les plans des peaux-vertes plus sournoises que jamais. Les nains allaient devoir faire preuve d'abnégation et montrer une fois encore à la terre du milieu leur sens du sacrifice.


#Jutta
Sujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]
Romo Coeur-d'Acier

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]    Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 4 Avr 2023 - 12:32
Les mains devant les yeux, Romo devina la lueur du ciel se faufiler entre ses doigts gantés. Durant de longues secondes, il demeura aveugle. Incapable d'agir. Une bouffée d'air frais s'infiltra dans ses poumons, trop heureux de recevoir de l'oxygène exempt de poussière et de cendre. Finalement, Cœur d'Acier put rouvrir les yeux. Face à lui, Gröm était là, stupéfait de découvrir leur commando encore en vie. Combien de temps avaient-ils passé sous terre en territoire ennemi ? Était-il trop tard ? Visiblement, tout semblait encore possible et l'espoir d'une victoire ne s'était pas encore envolé.

Romo se tourna vers le reste de sa petite compagnie. Tous étaient exténués et touchés par cette mission périlleuse. Le nain n'en dit pas mot au capitaine mais ils avaient échappé de peu à la mort. Et s'ils étaient bel et bien sept à ressortir des entrailles de la montagne, le corps de Jenslav demeurerait dans les profondeurs pour bien longtemps encore.

- Nous avons trouvé le chemin grâce au seigneur Hadhod...mais des gobelins patrouillent les tunnels, il ne faut pas qu’ils nous tombent dessus et découvrent que le passage a été ouvert, sinon tout sera en vain. Daramir, Gurdann, Elendüril, Romo, il faut trouver une solution pour dissimuler le fait que la porte a été ouverte, à la fois de l’intérieur comme de l’extérieur, mais sans la refermer. Je crains que si on la referme, nous ne pourrons plus la rouvrir de l’extérieur !


Jutta n'avait pas perdu de temps et remuait déjà ciel et terre pour que leur escapade ne reste pas vaine. Romo lui tapota l'épaule avant de lui faire un signe en direction des ténèbres. Plus aucun piaillement gobelin ne semblait monter jusqu'à leurs oreilles. Deux réponses s'offraient à eux. Ou bien les peaux-vertes avaient finalement perdu leur piste dans le dédale obscur. Ou bien, ils avaient compris qu'une brèche avait été forcée.

Et ils s'en étaient retournés chercher du renfort.

L'une des deux options avait clairement la préférence de Romo.

Il était désormais temps pour le commando des Sept de recouvrer le peu de force qu'il leur restait. Car en ce jour de guerre, nul repos ne saurait être trouvé avant le dénouement. Une brise venant du nord caressa les cheveux poussiéreux du Cœur d'Acier, lui donnant un peu plus de courage. Son regard se porta vers l'elfe et l'homme, eux aussi venus leur prêter main forte dans cette guerre qui n'était pas la leur. Thorik serait bientôt averti du succès de leur descente aux enfers. Romo vérifia l'état de ses couperets, puis de sa hache. Il se tourna vers Hadhod, son vieil ami, si durement atteint par des mois d'enfermement. Allait-il avoir la foi que pour remettre sa vie en jeu, tout juste libéré de ses chaines ? Romo lui fit signe en montrant sa double hache. Si le seigneur de la Moria prenait le sentier de la guerre, il aurait besoin d'une arme digne de lui.

Le Cœur d'Acier repensa à tout ce qu'ils avaient déjà accompli. Une grande inspiration. Il était prêt. Prêt pour en finir.

***


- Vous voulez dire que le capitaine Cœur d'Acier et son escouade ont réussi ?

Le roi avait presque fini par perdre espoir.

Il eut une seconde de stupeur, puis une autre de montée d'adrénaline. C'était le moment. Le moment d'agir. Le moment de prendre ces maudites abominations de Melkor à revers et de les renvoyer vers leur défunt maître en pièces détachées. Thorik bondit de son siège de campagne et se saisit de sa hache. Déjà prêt au combat et équipé de son armure royale, l'héritier de Durin se tourna vers ses aides de camp.

- Les deux dernières légions sont encore là ?
- Oui, Majesté. Elles n'attendent que vous pour partir à l'assaut.
- Parfait,
lança Thorik.

Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! Nains10

Le roi se lança vers l'extérieur, se retrouvant face à ses troupes au garde-à-vous. Les nains étaient fins prêt à partir pour l'assaut final. Thorik toisa ses hommes avec fierté. Nombre d'entre eux tomberaient aujourd'hui. Pour l'honneur des Nains. Le destin des Nains. Au loin, les chants des Id-Ursu résonnaient dans la vallée alors qu'ils approchaient des portes, escortant les béliers.

- Envoyez ces deux régiments vers la Porte de Durin ! Au pas de course ! Qu'ils ne s'arrêtent pas avant d'avoir atteint Gundabad ! Que rien ne freine leur course et qu'Aulë les porte vers le firmament à la gloire de notre peuple ! Baruk Khazâd ! Khazâd ai-mênu !

Un bruit de métal s'éleva du campement. La marée de haches et de boucliers se mit bientôt en marche au rythme des tambours et des ordres des généraux. Thorik tendit sa couronne ornée à son aide. Ce dernier s'inclina religieusement avant de tendre à son roi son heaume de guerre en retour. Thorik enfila le masque royal. Cette seconde peau d'or et d'acier conçue pour le protéger de toute progéniture du Mal.

- Dame elfe, Longue-Jambes, vous avez peut-être porté une nouvelle à mes oreilles qui va changer le destin de cette guerre.

La voix de Thorik avait soudainement pris un timbre plus grave et métallique derrière son heaume. Le roi sous la Montagne s'était mué en un démon dont le feu inextinguible ne saurait trouver de repos avant la fin.

- Vos talents et votre courage sont encore les bienvenus parmi les nôtres. Guidez les légions vers la Porte de Durin et soyez fiers de vous battre à nos côtés !


- Préparez les Snagas !

La voix suintante de Balfimbul n'attendait aucun écho à ses ordres. Les vermines lui servant de lieutenants s'exécutèrent sans broncher. La ruche s'était réveillée tambour battant. Les troupes s'agitaient en tout sens, vociférant ordres, jurons, cris, railleries et autres éléments de dialectes inaudibles pour le commun des mortels. Parmi les peaux-vertes, seul Balfimbul semblait rester de marbre. Vêtu d'un plastron en fer rudimentaire, rouillé et couvert par endroits de mousse noire, le Maître de la Porte scrutait leurs ennemis se rapprochant en contrebas. Le point de vue de Balfimbul était parfait. Idéalement situé pour avoir un oeil sur tout ce qui pouvait entrer dans la vallée, trop haut que pour recevoir une flèche un peu trop aventureuse, mais malgré tout bien placée pour pouvoir hurler ses ordres à d'éventuelles troupes en contrebas.

De là, Balfimbul put contempler les deux immenses béliers. Les sculptures qui les ornaient pourraient effrayer quelques snagas encore jeunes, mais pas le vétéran qu'il était. Ce n'était pas la première fois qu'il affrontait ces horribles naugrim. L'un d'eux lui avait même laissé un souvenir dans le crâne il y a de ça quelques années. Balfimbul grogna. Sans même tourner la tête, il leva son bras. Aussitôt des paires d'yeux noirs surgirent de partout dans la montagne entourant l'immense porte d'entrée vers Gundabad. Des arcs furent bandés. Les piaillements de sa ruche insufflaient à Balfimbul un sentiment d'invincibilité indescriptible. Là, du haut de son perchoir, entourés par ses snagas présents par centaines, il était le maître du monde. Le maître de la Porte de Gundabanâd !

Le bras se baissa. Les flèches noires tombèrent du ciel comme une pluie glaciale frappant la peau en pleine tempête. Les premières victimes s'effondrèrent, bien que trop rares au goût de Balfimbul. Le solide équipement nain était plus épais que la roche. Et la corne leur servait de peau n'avait rien à envier à celle de leurs trolls. Balfimbul lâcha jurons et insultes dans le vent avant de cracher aux pieds de l'un de ses lieutenants.

- Envoyez les Tortilleurs !

Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! Gobeli10

Un cri strident résonna dans les montagnes, plongeant jusqu'aux oreilles casquées des Id Ursu et du reste de l'armée des nains et de leurs alliés. Le cri s'éteignit dans les crevasses entourant la grande porte. C'est alors qu'une nuée de gobelins plus agiles les uns que les autres fut vomie par ces mêmes crevasses, s'échappant de toute part, des moindres trous dans la montagne pour fondre vers les Id Ursu. Ces Torpilleurs étaient de parfaits acrobates, s'agrippant aux parois rocheuses de leurs griffes acérées et descendant à une vitesse prodigieuse en direction de leurs ennemis. Bientôt, ils seraient sur les premières lignes nains ainsi que sur leurs flancs.

La bataille pour la cité de Gundabanâd débutait maintenant.
Sujet: Dans les entrailles de Gundubanâd [RP du Staff]
Romo Coeur-d'Acier

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Dans les entrailles de Gundubanâd [RP du Staff]    Tag jutta sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 3 Mai 2022 - 12:33

Chaque membre de la compagnie s'était attaqué à la montagne de son côté, laissant entre eux suffisamment d'espace pour ne pas se gêner lors de l'ascension. Jutta avait rapidement pris la tête. Était-ce dû sa plus petite carrure, son expérience du terrain ou quelque sorcellerie ? Ses six compagnons n'en avaient pas la moindre idée. La seule chose certaine, c'est qu'il ne fallut à la naine qu'une poignée de minutes pour atteindre la porte secrète. Sur le promontoire la devançant, l'éclaireuse s'agenouilla face au vide et examina la progression du reste du groupe.

Elendüril ne tarda pas à la rejoindre. Jutta lui tendit une main pour l'aider dans les derniers pouces du parcours. Elle lui jeta un regard approbateur tandis que le Dunedain reprenait son souffle. Le rôdeur suivait le rythme et semblait à même d'agir vite. Un bon point.

Jutta vit bientôt les têtes de Daramir et Romo s'approcher à leur tour. Avec l'aide d'Elendüril, ils remontèrent Cœur d'Acier. Mais alors que la naine se penchait à nouveau pour guider Daramir sur les derniers empans, le cri étouffé de Jenslav parvînt jusqu'à leurs oreilles. La roche se détacha et un flot de pierres s'effondra. Le dalite parvînt à se rattraper de justesse à l'aide d'une de ses précieuses flèches. La réputation des hommes de Dale et de leurs flèches noires n'était pas usurpée. Toutefois, le corps de la flèche ne tiendrait guère longtemps.

Crac.

Ma corde ! gronda Jutta en se tournant vers le Dunedain.

Elendüril s'exécuta sans poser de questions. La naine en sortit une longue corde avant de la laisser tomber en direction Jenslav.

Crac.

Malheur dans le malheur, la corde était bien trop courte. Son extrémité était encore à plus de cinq mètres du dalite. Mais seulement à quelques centimètres de Gurdann et de Styrbeorn.

Crac.

Romo scrutait ses compagnons en contrebas. La mission n'avait même pas véritablement commencé et déjà, celle-ci était sur le point d'échouer.







Crac.
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