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Sujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]
Forlong

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Rechercher dans: Mont Gundabad   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du Bekar [Final du RP Gundabad]    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 28 Jan 2024 - 21:10

Thorik, fils de Krohr, était à la frontière entre la vie et la mort. Son visage était méconnaisable, massacré par les poings de Baltog. Son masque reposait à ses pieds, plié comme une vilaine feuille de papier. Il voyait le sourire exalté et horrible de son adversaire comme à travers un nuage. Tant d’effort, de mort, de douleur. N’était-il pas temps de baisser les armes et de rejoindre son père dans les Cavernes de Mandos, jusqu’à ce qu’Aulë fasse appel à eux pour reconstruire Arda après la Dernière Bataille ?

Puis il entendit leur chant. Celui des Khâzad qui chargaient. Aux armes pour les nôtres ! Aux armes pour le Roi !

Un des uruks cria quelque chose en noir-parler dans la direction de Baltog, la panique s’installant dans sa voix. Le roi de Gundabad rétorqua avec une insulte avant de finir en langue commune.

-D’abord, je vais en finir avec lui.


Thorik, toujours maintenu par la main énorme de son adversaire, marmonna un mot, déformé par ses lèvres enflées et le sang dans sa bouche.

-‘Urs

-Qu’est-ce que tu dis, migul ?!


Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! Khuzdulerebor

Cette fois-ci, il pronoça le mot en Khuzdul avec force. Les runes gravées sur son gantelet droit s’embrasèrent soudainement et lorsqu’il leva sa main au visage de Baltog, une odeur de chair brûlée se répandit, accompagnée d’un cri de rage et de douleur. Dans une autre vie, longtemps avant que son père ne dévoile l’existence d’un héritier, Thorik était maître des runes à la cour du seigneur Hadhod Croix-de-Fer. Aujourd’hui, alors que le destin de deux peuples était pesé sur la balance de l’Histoire, il avait fait appel au savoir secret pour faire pencher le plateau.

Le fils de Krohr, une étincelle brillant  dans ses yeux malgré ses paupières enflées et noircies, grogna :

-Tu veux ta couronne, alors garde-la !


Il atrappa la couronne d’os et d’acier profitant de l’effet de choc, et enfonça de toutes ses forces une de ses pointes dans l’oeil de Baltog.

Le roi de Gundabad hurla et recula, en lâchant lourdement le nain sur le sol. A moitié fou de rage, il se retourna vers ses uruks noirs pour atrapper un cimeterre et en finir avec ce gâzat qui refusait de céder et de reconnaître sa suprémacie.
Mais à la place de ses fidèles gardes, il fut accueilli par la vue des nains qui venaient de briser violemment la ligne noire. Baltog n’eut pas le temps d’hurler, maudire, insulter ni moquer ses ennemis. Une vague d’acier s’abbatit sur lui, l’écrasant littéralement. La couronne brisée roula sur le sol.

Thorik tituba jusqu’à l’objet et arracha, en serrant les dents, la magnifique pierre précieuse aux éclats bleutés qui l’ornait. Le Joyau de Durin. Il leva la pierre au-dessus de sa tête.

Les cris de victoire de la Coalition remplirent la galerie, noyant les lamentations des défenseurs de Gundabad qui venaient de voir le roi Baltog et le Maître-Fouet Zock-Dah mourir sous les Haches des Nains. Baruk Khazad.

Certains des gobelins survivants battirent en retraite dans la direction de la Ruche, en traversant la passerelle unique. D’autres s’enfuirent vers les tunnels environnants. Personne ne savait où se trouvait Garmuz, un des derniers généraux survivants de Gundabad. Thorik vacilla, avant de s’appuyer lourdement sur l’épaule du nain des Monts de Fer qui avait mené la charge dévastatrice.



Puis, le battement des tambours se fit entendre.






Cette fois-ci, il ne s’agissait pas du battement régulier des tambours de guerre de Gundabad. Ce son était plus rythmé et frénétique, presque tribal.

Des flammes apparurent loin du champ de bataille, à l’autre extrêmité du gouffre qui entourait la Ruche. Des centaines des torches rouges qui sifflaient et crachaient des étincelles de phosphore. La lumière des torches éclaira les rangs des Olog-Hai, terrifiants semi-trolls. Sur leur flanc gauche se tenaient les artificiers, transportant des énormes chaudrons dont se dégageait une fumée noire et étouffante.  Sur la droite, des guerriers gobelins innombrables, armés de sabres, épées, lances et armes d’hast de tout genre.

Devant eux, assis dans un palanquin porté par dix serviteurs, se trouvait le Grand Gobelin. A ses côtés on pouvait distinguer la silhouette mystérieuse de Rog-Narok, le maître des fumées qui avait failli mettre fin à la tentative de la Coalition d’attaquer Gundabad par les tunnels secrets.

Les renforts de Gobelinville étaient là. A vue d’oeil, ils devaient être au moins trois mille. Ils n’avaient peut-être pas la force de frappe des vétérans de Thorik, mais les troupes du Grand Gobelin étaient fraîches et faisaient face à des ennemis ayant subi des lourdes pertes au cours de plusieurs jours de combat acharné. Si les survivants de Gundabad se ralliaient à eux, nul ne saurait prédire l’issue de la bataille.

Une silhouette se détacha de l’armée, chevauchant un loup gris plus petit qu’un warg. Lorsqu’elle s’approcha des forces de la Coalition, certains virent pour la première fois une femelle gobeline. Ses longs cheveux blancs disparaissaient dans son dos, cachés par la peau d’un ours du Gué de Carrock qui lui servait de cape.

-Le Grand Gobelin, seigneur de Gobelinville et du Haut-Col, et souverain de tous les royaumes gobelins suite à la mort de Baltog Durin-Thrug, souhaite parlementer avec le roi Thorik   !


***

Le prince Orwen inclina sa tête face aux mots du roi de Dale qu’il respectait tant, mais détourna le regard.

-Roi Gudmund, les plaines verdoyantes de la Marche m’appellent jour et nuit, et même si je suis reconnaissant d’honorer notre alliance avec les nains et combattre à vos côtés, venir ici n’était pas mon choix. Je retournerai seulement lorsque le Rohan sera prêt à accueillir Orwen Hogorwenson.

Gudmund regarda le jeune homme, avant de s’exclamer :

-Orwen, vous êtes blessé !

En effet, le sang coulait sur la selle du prince, s’échappant d’une blessure dissimulée par son armure. Avant qu’Orwen ne puisse répondre, un cavalier s’approcha au galop.

-Seigneurs Gudmund et Orwen ! Balttog est mort, mais une armée de Gobelinville est arrivée dans les cavernes, et le Grand Gobelin demande de parlementer avec le roi Thorik ! Vous êtes convoqués à le rejoindre et représenter la Coalition pendant les négociations !

-Une autre armée...Bon sang. Orwen, vous vous serez vidé de votre sang avant que les tractations ne prennent fin. Je vais rejoindre Thorik. Vous allez rentrer au campement et vous faire soigner, ainsi qu’informer le seigneur Grimbeärd de ce qui s’est passé. Si les négociations tournent au vinaigre, nois aurons besoin de renforts pour couvrir notre retraite éventuelle.


N’acceptant aucun refus, Gudmund éperonna son cheval pour rejoindre le coeur de Gundabad.

***

Il fallut près de deux heures avant que les commandants de la Coalition se réunissent et qu’une grande tente soit dressée dans l’énorme galerie sous Gundabad, à mi-chemin entre les deux armées.

Le roi Thorik était assis sur un siège, son visage tuméfié dissimulé derrière un autre masque remplaçant celui que Baltog avait détruit. Ses guérisseurs avaient pansé ses plaies tant bien que mal, et lui avaient fait avaler un tonique puissant pour l’empêcher de s’évanouir. A ses cotés se trouvaient le roi Gudmund, le seigneur Hadhod Croix-de-Fer, mais aussi Tharimbier, qui avait hérité du titre de  Ramekhtûrg après la mort tragique de son prédécesseur. Derrière eux, le chroniqueur Hjallrig avait ouvert son grand grimoire et finissait d’affûter sa plume.

Les héros nains, humains et elfiques qui avaient contribué à la victoire contre l’armée de Baltog furent invités à les suivre pour servir de garde honorifique, ne pouvant compter que dix guerriers.

De l’autre côté se trouvait le Grand Gobelin, accompagné du Maître des Fumées Rog-Narok, de la femme gobeline qui avait servi d’héraut, ainsi que quelques autres gobelins inconnus des représentants de la Coalition. Une garde de dix puissants Olog-Hai se tenait derrière eux.


Le Grand Gobelin prit la parole. Sa voix était douce et ses paroles maîtrisées et dépourvues d’insultes, ce qui étonna ses interlocuteurs habitués à la communication vulgaire des habitants de Gundabad.

-Je pourrais crier à l’injustice de votre invasion sur nos terres ancestrales, vous menacer ou vanter la puissance de mon armée. Mais les faits sont les faits. Nous sommes tous à Gundabad, Baltog est mort, et vous avez vu mes troupes de vos propres yeux.  Nous pouvons combattre jusqu’à ce qu’un des côtés ressorte victorieux, mais quel goût aurait cette victoire ? Même si vous gagnez aujourd’hui, vous serez balayés par l’armée de Mont Gram qui est actuellement en route, encore plus nombreuse que la mienne. Mais ce ne sera que maigre consolation pour moi si je finis comme ce brave Baltog avant leur arrivée. Et si vous perdez, bah...je pense que le seigneur Hadhod Croix-de-Fer peut vous expliquer pourquoi devenir un esclave n’est pas un sort enviable. Siffle, claque, craque, écrase, frappe et bats, gémis et bêle, et tout ce joyeux bordel.


L’armée du Mont Gram’ pensa Gudmund. Si ces renforts étaient arrivés quelques jours auparavant, ils n’auraient jamais réussi à perçer les défenses de Gundabad. Son beau père, le roi Aldarion de l’Arnor avait-il contribué à ce retard opportun ?

-Voici ma proposition. Vous accepterez mon autorité en tant que roi des Gobelins et j’accepterai la votre en tant que roi des Nains. Un traité de paix sera signé aujourd’hui entre nos peuples, mettant fin à cette guerre.

-Gundunabad sera naine. – La voix de Thorik résonna, froide comme l’acier.

-Qu’il en soit ainsi, mais vous n’en ferez pas votre capitale, car ce serait un affront qui resterait comme une épine dans le coeur du peuple gobelin, et menerait sans doute à une autre guerre. J’inviterai les habitants de Gundabad à me suivre jusqu’à Gobelinville, qui redeviendra la capitale de tout mon peuple. Quant à vous, vous n’établirez aucune autre colonie ni forteresse dans les Monts Brumeux, au sud de Gundabad.

Thorik resta immobile pendant un instant. Le Grand Gobelin était un fin négociateur. Il lui cédait Gundunabad, mais le roi savait déjà qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Waldrum Esprit d’Or et ses hommes avaient passé les dernières heures à inspecter les dégâts causés par les tremblements de terre qui avaient eu lieu pendant la bataille et leur rapport était formel. Les galeries sous Gundunabad, dont certaines taillées des millénaires auparavant par le peuple de Durin, avaient été affaiblies par les mouvements tectoniques et les centaines de tunnels creusés par les gobelins depuis. Cette montagne n’était plus assez solide pour accueillir une véritable cité naine, son industrie lourde et ses grandes constructions de pierre.

Romo Coeur d’Acier et Hadhod Croix-de-Fer se remémorent les dernières paroles de Zock-Dah : Gundabad vous sera tojours maudite. Le berceau du peuple de Durin resterait à jamais l’ombre de ce qu’il aurait pu être.

Pendant que le roi Thorik était plongé dans ses pensées,  Gudmund prit la parole :

-Si aucune forteresse ne doit être établie dans les Monts Brumeux, alors vous cesserez immédiatement toute attaque et raid sur les terres de nos alliés béornides aux pieds du Haut-Col.

-Avec plaisir, bon roi Gudmund. Mais il me faudra de quoi nourrir les milliers des nouvelles bouches qui viendront s’exiler de Gundabad, si vous ne souhaitez pas qu’elles retournent hanter les villages  humains et les colonies naines à la recherche de petits enfants à croquer ! La haine entre le peuple des hommes-ours et le mien est trop profonde et trop ancienne, et la plaie béante laissée par cette terrible guerre contre les nains encore trop récente et pas prête de cicatriser. Mais vous, humains qui habitez à l’ombre du Mont-Dragon et bâtissez des cités sur l’eau ? Je n’ai aucune querelle avec vous. Envoyez vos troupeaux et vos tonneaux jusqu’aux Monts Brumeux et nous ferons du commerce, vous verrez que Gobelinville aura de quoi vous émerveiller.

Les pourparlers continuèrent ainsi pendant plusieurs heures. La hache et le cimeterre laissèrent leur place à l’art de la négociation et à la raison d’état. Thorik était peut-être un roi guerrier, mais il était avant tout un érudit qui avait commencé cette guerre avec l’intention claire de la finir un jour. Ce jour était enfin arrivé, même si le rêve d’une victoire absolue devait céder à la réalité d’une paix négociée. Certains accuseraient peut-être le roi de faire preuve de faiblesse ou de lâcheté, mais les dirigeants de la Coalition savaient très bien que vaincre l’armée de Gobelinville tout en maintenant un nombre suffisant de troupes en vie pour subjuguer la vaste cité de Gundabad était impossible.

Les mots du traité de paix furent écrits par Hjallrig, les signatures des négociateurs apposées sur le parchemin, et les sceaux royaux pressés dans la cire chaude. Ainsi, dans le silence absolu qui régnait au coeur du mont Gundabad, s’achevait l’histoire de la Reconquête Naine, dont le sang et les larmes versées ainsi que les actes héroïques resteront à jamais gravés dans la Chronique de Hjallrig et dans la mémoire du peuple de Durin.

***


Les jours suivants passèrent sans incident majeur. Les gobelins de Gundabad acceptèrent pour la plupart la demande du Grand Gobelin de le suivre jusqu’à Gobelinville, bien que certains avaient choisi de disparaître dans les tunnels dont seuls eux connaissaient l’existence. Lorsque le dernier gobelin quitta la Ruche, un régiment nain s’y dirigea en traversant la passerelle unique qui  menait. Sharrin Sharh-Narag fut le premier à pénétrer dans la salle du trône de Baltog.

Ils y trouvèrent des richesses auxquelles ils ne s’attendaient pas. De l’or, des pierres précieuses, des armes et de artéfacts amassés lors des innombrables batailles, raids et pillages contre les habitants des contrées environnantes.

Les nains établirent un campement dans les parties de Gundabad qui étaient jugées suffisamment stables par les ingénieurs de Waldrum. Quant à leurs alliés humains et elfiques, ils avaient le choix entre l’obscurité pesante des tunnels sous la montagne ou le froid mordant de la vallée qui s’étendait sous son ombre. Des cavaliers furent envoyés vers toutes les cités de la Coalition pour annoncer la victoire ainsi que le traité de paix signé avec Gobelinville.

Parmi les trésors de Gundunabad, les nains trouvèrent des lingots d’un acier bleuté dont le secret avait été perdu au cours des âges, et dont la solidité et légérété n’était dépassée que par le mithril. A leur grande joie, ils découvrirent également les ruines des anciennes forges de Gundunabad qui, pour la première fois depuis des millénaires, furent rallumées.

Sous les ordres du roi Thorik, chaque vétéran de la bataille reçut deux pierres précieuses ainsi qu’une paire de brassards forgés en ce mystérieux acier bleuté et gravés avec la rune de Gundunabad. Les brassards furent ajustés afin de protéger comfortablement les avant-bras de chaque guerrier, qu’il soit nain, elfe, dalite, rohirrim, dunadan ou béornide.

Certains héros avaient eu l’honneur d’être convoqués à la tente royale, pour recevoir leur récompense des mains de Thorik en personne.

#Gurdann Tueur des Loups, reçut un bouclier unique forgé exprès pour lui en acier bleu. Suffisamment solide pour résister même au coup d’un troll. Le roi Thorik lui donna également le rang de sergent de la Garde de Fer, tout en lui indiquant que s’il souhaiterait un jour quitter les Monts de Fer, le rang de capitaine dans l’armée royale l’attendait.

Benethor et Isil avaient déjà reçu des Pioches de Krohr de la part du capitaine Grom, symboles d’Amitié Naine. Ces objets leur ouvriraient les portes de n’importe quel foyer ou forteresse fidèle au roi Thorik tout en garantissant une place d’honneur à la table du Roi sous la Montagne.

#Isil et #Thassael reçurent également six flèches avec des pointes en acier bleuté chacun, le fruit unique d’une collaboration entre les forgerons nains et des artisans de Dale.

Aux braves Dunedain #Benethor et #Elenduril, le roi Thorik offrit des superbes épées anciennes retrouvées dans le butin de Baltog. Celles-ci semblaient provenir du pays des Galgals, et méritaient d’être maniées par des guerriers du royaume du Nord.

L’éclaireur #Daramir fut promu au rang de sergent des éclaireurs aux frontières,  un groupe responsable de s’assurer que les gobelins respectaient les conditions du traité, sous les ordres de leur nouvelle capitaine : #Jutta. Il eut droit à une armure souple et légère mais particulièrement solide, car faite avec le cuir d’un des wargs tués lors de la bataille.

Le surprenant #Draek-Swol, perfumeur devenu héros, reçut lui aussi six flèches aux pointes d’acier bleuté, ainsi que le rang de porte-étendard royal aux côtés du roi Gudmund de Dale.

#Dwolin, le capitaine nain qui avait résisté à la furie de Gundabad lors de la contre-attaque de Zock-Dah, se vit offrir la seigneurie de Therkâ-Nala, jadis une place forte avancée, mais à présent une colonie potentielle prometteuse dans les terres reconquises.

Le seigneur #Hadhod Croix-de-Fer fut accueilli en héros, le roi laissant son stoïcisme habituel de côté pour embrasser un de ses amis les plus anciens.  En plus de retrouver tous ses titres, Thorik lui offrit un artefact trouvé dans le trésor de Baltog : des outils servant à graver des runes secrètes dans la pière et dans l’acier, datant de l’époque où Gundunabad était encore naine.

#Romo Coeur-d’Acier eut droit à un masque de guerre semblable à celui du roi Thorik, mais fait de l’acier bleu trouvé à Gundunabad. Un rubis brillait de mille-feux là où aurait du se trouer l’oeil manquant du véteran. Une seigneurie lui fut également proposée sur les terres reconquises.

#Tharimbier, le nouveau Ramekhtûrg, reçut une garantie du roi que ce dernier viendrait en aide aux nains des Montagnes Bleues dans leur heure de besoin. Il reçut de la part du roi le gantelet runique qui avait brûlé le visage de Baltog.

#Garmuz, le rejeton de Baltog, n’eut le droit à aucune récompense hormis sa propre vie, mais il connaissait l’emplacement secrets de plusieurs caches d’armes et de trésors de son père, et serait sans doute accueilli avec honneur à Gobelinville par les habitants exilés de Gundabad.



Alors que les vétérans de la Bataille de Gundabad soignaient leurs blessures et décidaient de leurs aventures suivantes, #Waldrum Esprit d’Or annonça qu’il resterait à Gundunabad pour construire un nouveau pont menant jusqu’au coeur de la montagne. Sur le pont seraient inscrits  les noms des héros ayant sacrifié leurs vies pour la Reconquête. Il commença son travail patiemment, en gravant sur la première pierre les noms suivants...

#Jenslav .
#Styrbeorn.
#Ramekhtûrg , suivi de son nom secret en Khuzdul.
#Dromli.

La liste fut longue.

***




Hjallrig souffla sur la page, vérifiant que l’encre avait bien séché. De retour à Erebor depuis plusieurs semaines, il avait enfin terminé son oeuvre. La Chronique de Gundunabad. Avec un soupir de contentement, il ferma le grimoire. Tout cela avait donc pris fin.










Spoiler:

Sujet: Zimrith ib-bekan! *~Sonnez l'alarme!~*
Dwolin

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Rechercher dans: Les Montagnes Grises   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Zimrith ib-bekan! *~Sonnez l'alarme!~*    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 19 Jan 2016 - 19:49
Vlan !

La hache de Dwolin transperça l'air de toute vitesse avant de s'abattre dans le crâne d'un gobelin qui s'agita frénétiquement encore un instant dans un cri long et rauque avant de tomber raide mort.
A peine le soldat avait-il reprit sa hache que deux autres adversaires surgirent devant lui. Il chargea le premier la tête baissée, et après que son casque l’eut protégé d'un coup adverse il permit au nain de projeter son ennemi en bas des murs. L'autre gobelin fonça droit sur lui en essayant de lui asséner un coup décisif que Dwolin esquiva de justesse avant de trancher la tête de son vis-à-vis. Il caressa un instant le haut de son casque. C'était vraiment un très bel ouvrage qui avait une fois de plus prouvé son efficacité. Malheureusement,  pas le temps de faire une pause le combat l'attendait. De plus en plus d'échelles se posaient sur les murs et malgré les quelques qui retombaient lourdement sur le sols, repoussées par les vaillants défenseures beaucoup d'autres arriveraient sous peu .

Un peu plus loin sur le mur une fumée épaisse commençait à se répandre faisant reculer les Khazâd. Dwolin renvoya d'instinct les boules fumantes portées par les gobelins tout-juste arrivés sur les murs à l'aide de coups de pieds ou en renvoyant les monstres en bas des murailles mais ils étaient trop nombreux et il dû lui aussi reculer pour éviter de suffoquer dans ce nuage toxique. Il se regroupa avec d'autres nain un peu derrière sur ses gardes, prêt à affronter ce qui allait sortir de la fumée. Quelque part derrière eux, l'on entendait d'énormes coups portés contre la porte, celle-ci finirait par tomber et avec elle leur espérance de vie chuterait fortement.

Comment en était-on arrivé là ?

Il y avait quelques mois à peine le Roi Torik se faisait couronner et Dwolin entrait dans la grande armée avec les troupes d'Erebor, ses amis des montagnes grises étaient rentrés après le couronnement, ayant déjà fort à faire chez eux. Les premiers mois de la reconquête avaient été fructueux et Dwolin avait déjà prouvé sa valeur au combat. L'espoir de réussite était presque devenu une certitude alors que la résistance gobelinne avait pu se mettre en place plus efficacement. Les prises éclaires s'étaient transformés en sièges interminables, les pertes qui étaient jusque là plutôt acceptable devenaient inquiétante. Seule la détermination semblait être au beau fixe. En  plus de la légendaire opiniâtreté des nains, la figure du roi Torik suffisait à maintenir l'espoir d'un nouvel essor chez les nains, attendu depuis des siècles. Sa mort signifierait la fin de tout ceci, occasionnant un  repli des peuples nains sur eux-même voire mettrait fin à toute possibilité de revoir un grand royaume des nains unifié. Ceux présents dans la forteresse en avaient conscience et redoublaient d'effort pour repousser l'engeance à leur porte.

Durant ces mois Dwolin avait changé plusieurs fois d'unité avant de se retrouver là un peu par hasard et quoi que relativement pessimiste quant à son avenir et celui de sa race entière, il était fier d'être parmi les braves qui combattaient en ce jour noir. Des formes bougeaient dans la fumée, Dwolin se redressa, la hache haute prêt à trancher dans le vif du sujet. Curieusement les premiers gobelins qui apparurent étaient eux-même asphyxiés par les fumées verdâtres qui avaient obligé les défenseurs à reculer. Le fier Khazâd n'eut donc aucun mal à en achever quelques-uns en séparant leur membre supérieur du reste de leur corps. Hélas, imprudent qu'il était, il s'était trop rapproché des fumées et un gobelin lui sauta à la gorge l'emportant quelques mètres plus loin. Ils s'écrasèrent contre le sol et le poids du barbu en armure assomma le peau-verte qui fut exécuté de suite après.
Dwolin était confus quant à sa position, déjà que l'architecture de la forteresse était un peu déroutante, les vapeurs vertes qui se diffusaient n'arrangeaient vraiment rien. Les coups contre la porte se firent plus violent, le nain décida de suivre ses sens pour aller jusque là-bas, ils auraient sûrement besoin d'aide.

Tandis qu'il courait, il entendit appeler à l'aide. C'était un nain malmené par un gobelin à l'écart des combat. D'instinct il courut vers le monstre et se jeta dessus de toutes ses forces pour l'écarter de son semblable.

-Khazâd ai-mênu !


#Dwolin
Sujet: Zimrith ib-bekan! *~Sonnez l'alarme!~*
Learamn

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Rechercher dans: Les Montagnes Grises   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Zimrith ib-bekan! *~Sonnez l'alarme!~*    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 25 Oct 2015 - 14:41

Raztuk sentait à nouveau la forte odeur de ces maudits   « gazat » qui osaient venir les défier. Une odeur dont il avait été privé pendant de trop longues années et à laquelle il pouvait à nouveau goûter de manière régulière depuis plusieurs jours déjà.

Quand le bruit courut que les Nains désiraient attaquer les positions du peuple gobelin Raztuk avait immédiatement répondu à l’appel. Il faisait partie du détachement de l’armée de Goblinville qui avait au plus vite rallié les forces de Gundabad. Il montait enfin au front pour affronter des « gazat » .

Le gobelin n’était pas vraiment impressionnant ou intimidant au premier abord ; petit, chétif et frêle il n’avait ni la force d’un Olog ni la puissance d’un Uruk. Et pourtant le maraudeur gobelin était un combattant émérite, expérimenté et reconnu parmi les siens si toutefois il y a quelque chose qui puisse s’apparenter à de la reconnaissance parmi leur peuple.  La liste des victimes qu’il avaient faites depuis le début des hostilités avait de quoi faire des envieux ; la majorité avaient été des Nains trop sûrs d’eux même face à un adversaire qu’il croyait être de faible envergure . Mal leur en avait pris de ne pas considérer le gobelin à sa juste valeur : Raztuk était agile, vif et rusé et il avait fait regretter à beaucoup de ses ennemis leur prétention.

Il avançait au-devant de la troupe ; il marchait de sa démarche particulière. Il avait le dos courbé et il s’aidait de ses longs bras pour prendre appui sur le sol.  Ses petits yeux malveillants brillaient d’impatience tandis que ses narines frétillaient : dans quelques minutes le sang "gazat" coulerait à nouveau.  Si ses adversaires n’avaient pas été de valeureux combattants Naugrim il n’y avait aucun doute sur le fait que ceux-ci auraient été plutôt effrayés sinon déstabilisés par l’allure de Raztuk. On aurait pu jurer que le haut de son crâne portait des peintures de guerre alors qu’en réalité celui-ci était calciné et ne portait que la marque d’une brûlure au troisième degré hérité durant les guerres intestines entre les cités gobelines. Il était vêtu d’un simple pagne et tout son maigre torse était barré d’innombrables cicatrices qui témoignaient du passé guerrier de Raztuk.   Ses énormes veines qui déformaient ses tempes palpitaient et un sourire mauvais s’esquissait sur son visage hideux à mesure qu’il approchait de la « forteresse » à l’intérieur de laquelle ces stupide "gazat" se croyaient à l’abri. L’armée des gobelins allait bientôt reprendre possession de Daul Dauman .

Une ligne devant lui les archers se mirent en position et commencèrent à tirer sur les positions ennemies qui répliquaient avec acharnement. Déjà les premières victimes tombèrent ; Raztuk observait ce spectacle avec délectation, bientôt ce serait à son tour de rentrer dans ce ballet mortel. Il resserra son emprise autour de sa cimeterre et il s’assura que sa dague en os pendait toujours à la ceinture de son pagne.

L’effet de surprise était à mettre de leur côté , jamais les Nains n’avaient pu imaginer qu’un contingent entier de gobelins réussiraient à contourner le gros de leur force pour s’en prendre à leur Quartier Général qui abritait leurs chefs. Ils avaient mal calculé et aujourd’hui ils paieraient pour leur naïveté.  Ces odieux "gazat" avaient bien cru s’engager dans une campagne facile , leurs premières victoire les ayant conforté dans cette impression trompeuse mais en réalité ils n’avaient défaits que quelques bastions et avant-postes sans conséquence  et maintenant qu’ils affrontaient le gros des troupes réunissant les guerriers de Gundabad , Goblinville et du Mont Gram , les forces "gazat" n’avançaient plus .  Face à l’envahisseur Raztuk et les siens s’étaient terriblement bien organisé en défense et ils pouvaient à présent entreprendre des contres- attaques surprises comme celle qu’ils étaient justement en train de réaliser.  Ils avaient lancé l’offensive au plus fort de la nuit ce qui impliquait un avantage certain pour eux ; Raztuk n’avait aucun problème à se battre et à voir dans la pénombre.

A la faveur de l’obscurité Raztuk et ses semblables se lancèrent à l’assaut de Daul Dauman

-Ij morav ! Ij morav !

Le bastion n’était plus qu’à quelques centaines  de mètres. Raztuk se voyait d’ores et déjà bondir sur la gorge d’un adversaire et la lui trancher d’un coup de mâchoire.

#Hadhod #Dwolin #Kofur #Romo
Sujet: Un pacte avec Tarf
Dwolin

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Rechercher dans: La Moria   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un pacte avec Tarf    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 17 Jan 2014 - 17:33
Dwolin se sentit peu à peu émerger de l’inconscience dans laquelle il était plongé, se demandant où il pouvait bien être. Il ouvrit les yeux. La pièce lui semblait petite mais il n'arrivait pas à en voir les contours à cause de l’obscurité. Il renifla un coup, une odeur agréable de rôti planait dans l'air et son estomac lui fit signe qu'il avait, à ce moment, extrêmement faim. Il faisait chaud, sensation que Dwolin appréciait après avoir côtoyer le froid et la neige pendant deux semaine.

Reprenant doucement ses sensations, notre barbu ressentit des douleurs un peu partout sur lui et notamment un violent coup à la nuque. C'est là qu'il se remémora de sa mésaventure avec des de ses semblables dans la montagne et se souvint qu'ils l'avaient alors capturé. En voulant se lever, Dwolin se rendit compte que des liens l'entravaient et qu'il ne pourrait pas aller bien loin. Il était condamné à attendre que quelqu'un daigne se rendre compte de son éveil et jusqu'à ce moment aucune présence ne s'était manifestée  .

Dwolin, résolu de patienter, repensa à son père et à leur violente séparation il y a 40ans de cela. Dwolin n'avait pas eu, et n'avait pas cherché à avoir, de nouvelles de celui-ci. Et à présent il le regrettait amèrement depuis qu'il avait appris la mort de son  père lors de son dernier passage en Moria . Depuis, il n’arrêtais plus de se demander quel genre de vie son père avait eu ici, est-ce qu'il avait eu une nouvelle famille ? Est-ce qu'il avait essayé de reprendre contact ? Lui avait il laissé quelque chose ? Tant de questions qui le hantait un peu plus chaque jour, et qui en amenait toujours d'autres et dont il n'avait eu jusqu'ici guère réponses.

C'est là qu'il entendit des bruits de pas, la porte s'ouvrit et quelques nains d'allures guerrières allumèrent les chandeliers de la pièce. Dwolin, éblouie par la lumière, distingua d'abord les contours grossiers d'un nain. Puis, au fur et à mesure qu'il s’habituait à la lumière, il distingua un nain de grande carrure qui imposait le respect , le visage emplit de sagesse et de fierté. Celui-ci, ordonna aux gardes d’enlever les chaînes de notre valeureux nain et lui fit signe de le suivre.

Dwolin n'osa pas parler et suivit le nain sans poser de questions. Ils arrivèrent dans une salle rectangulaire avec un bureau au centre. Le nain lui fit signe de prendre un siège et s'assit à son tour après l'avoir dévisagé, le nain commença :

-Je me présente, Tarf , chef de la deuxième division de la confédération des commerçants cachés, sous les ordres du seigneur masqué.

Sa voix était forte et charismatique et cependant d'un calme hors du commun tel que Dwolin eut du mal à répondre :

-Euh Dwolin... euh nain d'Erebor...à vot'e service.
Après un bref vide notre héros reprit ses esprits et continua :

-Et au fait je suis pas très au courant pour vot'e confédération et pour c'te seigneur déguisé.

-Eh bien cela n'a pas d'importance pour vous mais la confédération est un rassemblement de commerçant divisé en trois divisions indépendantes voulant éviter les taxes exorbitantes imposées par le Seigneur de la Moria et pour cela utilise le réseau de tunnels creusé par le seigneur masqué.

-Ah, d'accord ! Vous êtes un contrebandier en fait.
répliqua-t-il.

Il vit le visage de Tarf se crisper légèrement et se dépêcha de continuer :

-C'est bien beau tout ça, mais voyez-vous j'aimerais bien savoir quelques trucks, par exemple où est-ce que je suis , qu'est-ce que vous comptez faire de moi, dans ce genre là quoi.

-Et bien nos règles sont très claires , si une personne étrangère au réseau venait à le découvrir, elle doit mourir.  Répliqua-t-il d'un ton sombre et intimidant. Quand à où vous êtes, et bien nous sommes quelque part dans la Moria.

Dwolin resta bloqué sur la première information avant de répondre, apeuré :

-Y'aurait pas moyen de s’arranger ? Parce que moi, vous savez, je suis là par hasard et puis j'oublie à un point vous pouvez pas imaginer !

-Je vous croirez bien ,quoi que... mais hélas, je n'ai pas vraiment le choix, adieu!


Il s’apprêta à appeler les gardes mais retint son geste :

-Ah moins que....murmura-t-il.

-Ah moins que quoi ? repris Dwolin, soudainement intéressé .

-Eh bien vu votre équipement, dit-il en désignant la hache du concerné, vous êtes plus qu'un simple touriste, je me trompe ?

-Ça s'pourrait bien... Mais en quoi est-ce que ça vous intéresserait ? répondit Dwolin quelque peu dubitatif.

-J'ai peut-être un travail pour vous.

-Si je peux éviter de mourir ….

-Eh bien je pense que cela se pourrait, si vous y survivez... Mais avant je veux que vous fassiez le serment de ne rien révéler à qui que ce soit et que vous resterez à mon service tout le temps dont j'aurais besoin de vous. En échange je vous laisse la vie sauve. Qu'en dîtes-vous ?

Après quelques instants de réflexion Dwolin hésita :

-Ai-je vraiment le choix ?

Tout de suite Tarf ironisa :

-Je peux toujours appeler les gardes, c'est vous qui voyez .

-Et c'est quoi au juste c'te « travail » ?

-Des gobelins ont depuis peu investi un de nos tunnel et nous ne pouvons pas mobiliser les forces nécessaires pour nous débarrasser de cette vermine , et nous ne pouvons évidement pas avertir les gardes...
Il me faudrait donc des hommes comme vous pour m'en défaire.

- Et bien soit, j'révélerai rien. Et puis si j'peux sauver ma peau en massacrant des peaux-vertes ça m'paraît pas si mal !

-Parfait, allez en ville et recrutez des mercenaires avides d'action et d'or. Vous leur donnerez le contrat que voici, il lui tendit deux parchemins , et dans trois jours allez à la taverne de la hache brisée avec vos deux compagnons. Un homme nommé Goltard vous conduira au reste de la troupe et vous expliquera la marche à suivre.

-Entendu m'sieur. Répondit Dwolin,
enthousiaste.

-Gardes ! appela Tarf , conduisez monsieur ici présent aux portes ! Et n'oubliez pas de lui rendre ses effets personnels.

Dwolin sentit un sac tomber sur sa tête ,se laissa malmener parmi des couloirs tortueux pendant un temps qui lui parut infini, puis jeter par terre. Quand il se releva et enleva le sac, il était seul juste au commencement de la ville.

*Bon ben , j'ai trois jours*

#Dwolin
Sujet: Partir loin de la routine
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Rechercher dans: Erebor   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Partir loin de la routine    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 2 Mar 2011 - 10:34
Ce matin là, Dwolin se réveilla en sursaut il avait encore rêvé que lors d’une bataille contre les gobelins un de ses camarades meurt, son pire cauchemar. Depuis que son frère était mort de cette façon, ce rêve le hantait. Il prit son petit déjeuner. Il enfila sa cotte de maille, il fit une grimace : il y avait une lettre signée par le chef des gardes à coté de son oreiller. Ce n’était jamais une bonne nouvelle : la plupart du temps cela signifiait qu’il devait se rendre chez lui, et la dernière fois c’était parce qu’il avait blessé Gurdil avec sa hache lors de  l’entraînement.
Il lui avait dit :
« La prochaine fois tu en prendras pour ton grade. »
Depuis il redoutait de devoir y retourner. Bon, il devait quand même y aller. En passant dans le hall de pierre, il admira encore cette salle qui lui était pourtant familière avec le temps. Il se sentait en sécurité dans la montagne ; il avait l’impression qu’elle le protégeait et qu’elle le protégerait. Ah ! enfin il était arrivé dans la caserne, mais elle était déserte. Où avaient-ils bien pu passer ? Il marcha un peu et se rendit compte qu’ils étaient tous dans la salle de commandement. Entrant à son tour, il entendit la voix du commandant qui trahit son anxiété  :
« Chers nains, l’heure est grave. Depuis que beaucoup de nains sont repartis vers la moria, nous ne pouvons plus assurer la protection entière du réseau de mine et les gobelins y rodent de plus en plus nombreux. Ils tuent tous les nains isolés qu’ils croisent. Nous allons donc faire une battue dans les mines. Nos objectifs seront :
- Tuer tous les gobelins que l’on verra.
- Rapatrier tous les corps des nains morts.
- Secourir les mineurs.
Vous serez par groupe de deux. Si personne n’a d’objection, nous y allons.
 
Puis il finit par dire :
Pour le roi de sous la montagne ! »
Et les nains reprirent tous en cœur.
Tout d’abord Dwolin se sentit rassuré, car il n’allait pas en prendre pour son grade. Mais ensuite, la peur s’empara de lui. S’il est vrai que de se débarrasser des gobelins est une bonne chose, qui sait ce qui pourra arriver si un groupe de deux rencontre un groupe de dix gobelins, voir plus. Cela n’arrivera certainement pas, ils ne sont pas encore très nombreux. Cependant, ce qui l’inquiéta encore plus, c’est que les effectifs étaient en baisse , qu’ils n’arriveraient peut-être pas à les arrêter indéfiniment et que l’Erebor serait prise. Il devenait pessimiste, ce qui était assez rare chez lui. Il partit avec son coéquipier là où il habitait , car c’est l’endroit qu’il connaissait le mieux dans la mine. Ensuite, après quelques passages tortueux, ils débouchèrent sur une grande salle abandonnée. Ils-y croisèrent plusieurs autres groupes de nains, mais ils remarquèrent un campement gobelins. Avec les 10 autres groupes ils se mirent d’accord pour se cacher et attendre les gobelins. Ils attendirent longtemps et quand ils arrivèrent, les nains furent frappés de stupeur.
Les gobelins étaient une bonne cinquantaine et ils avaient pris le comandant et ses hommes en otages. Dwolin ne savait plus quoi faire : se replier et aller chercher des renforts ou bien aller délivrer le commandant ? Par un simple coup de tête, il fit comprendre aux autres qu’ils allaient attaquer les peaux-vertes. Puis ce fut la plus grande pagaille générale. Les gobelins pris par surprise ne parvinrent pas à s’organiser. Les nains frappèrent de toutes leurs forces, mais  ils étaient trop nombreux, et même si l’on en tuait un, deux autres arrivaient pour le remplacer. Les nains partirent en retraite. En rentrant, ils furent couverts de honte, mais il ne fallait pas baisser les bras. Quelques minute plus tard, on leur envoya un rescapé nain qui leur expliqua que les gobelins voulaient une  rançon : 7£.
*Comment ces bêtes stupides pouvaient savoir ce qu’était une rançon ?*
Bon de toute les façons, cela paraissait  stupide de demander 7£.Ce devait être un piège. Les gobelins devaient être restés dans la salle abandonnée. Dwolin avait un plan. Ils partirent avec des renforts, ils avancèrent par le couloir direct et deux groupes partirent sur les cotés pour boucher les voies de retraite des gobelins que l’armée centrale allait tuer. Ils furent tous tués et le comandant fut libéré, mais le cauchemar se répéta. Le coéquipier de Dwolin  mourut sous les coups des gobelins.
Le soir, à la taverne, Dwolin se disait qu’il faudrait partir. Mais où ?
La Moria. Et il se mit en tête de vouloir y aller. Il se disait qu’il devait y aller avant que tous ses amis meurent. Il en profiterait pour passer au quartier général des gardes de Khazad. Mais la vraie raison était, même s’il se convainquait que non, qu’il voulait revoir son père. Celui-ci avait déménagé là-bas le jour où il avait été renié, il y a 30 ans maintenant.

#Dwolin
Sujet: Une journée de nain
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Rechercher dans: Erebor   Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une journée de nain    Tag dwolin sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 28 Fév 2011 - 10:59
Dwolin se réveilla. Il était allongé sur un banc de l’auberge, il ne se rappela plus ce qu’il faisait là. Après avoir vérifié le contenu de sa bourse, il fut soulagé de voir qu’on ne lui avait rien volé de ses 500£ qu’il avait économisés. Il se souvint maintenant , car il avait les idées plus claires, qu’il avait picolé toute la nuit avec ses copains ; ils étaient partis et lui s’était effondré à cause de l’alcool. En espérant que l’aubergiste ne le remarquerait pas, il partit de l’auberge en silence. Il se souvint qu’il voulait aller faire un apprentissage de la hache avec ses économies chez le maître d’armes. Voyant la queue énorme qu’il y avait, il préféra d’abord faire un tour du coté des mines où il avait installé un épouvantail pour s’entraîner tout seul. Depuis qu’il était garde Khazad il ne devait pas négliger son entraînement surtout que les gobelins étaient de plus en plus nombreux à roder dans les mines, prêts à sauter sur le premier nain isolé. Depuis qu’il avait été renié de la famille, il habitait dans la mine ce qui augmentait son désir de la protéger des peaux-vertes .Après avoir frappé son épouvantail de toute ses forces, il fit une sieste. Puis un homme le réveilla, il se présenta comme l’envoyé du chef des gardes et il lui donna 3000£ comme premier salaire.
*On est déjà le 28 ,se dit Dwolin, bon je vais pouvoir me payer un entraînement*
Vu qu'il n'y avait personne là haut pour l’entraîner, il fit un tour dans les mines pour vérifier que tout aller bien.
Quand il arriva, il vit un nain tout seul se faire attaquer par cinq gobelins ; il faudrait qu’il se plaigne du manque de surveillance dans les mines, mais bon la priorité était de sauver le nain. Il n’avait hélas pas le temps d’aller chercher des renforts, il chargea sur le premier et le décapita. Il coupa le bras du second et l’attaqua sur le flanc, ensuite il passa sa hachette au nain qui tua le troisième.
Ils étaient deux contre deux, un gobelin attaqua le nain et le toucha au ventre, Dwolin le désarma, lui trancha ses poignets mais fut attaqué par l’autre gobelin. Il lui trancha la gorge et acheva le dernier. Puis il porta le malheureux nain à l’auberge pour le soigner. Quelle journée ! Il allait enfin pouvoir se reposer, puis il dit :
«Un pichet de bière, et vite.»
Il paya 10£ et il but la bière tranquillement et sentit les effets de l’alcool arriver.
Qui sait où il allait se réveiller demain matin ?

#Dwolin
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