8 résultats trouvés pour Lena

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Sujet: Trouver l'espionne...
Taorin

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Rechercher dans: Aldburg   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Trouver l'espionne...    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 28 Mar 2012 - 21:29
Les rohirrims baissèrent leurs armes suite aux ordres de Learamn. Ce dernier, sûr de lui, s’avança vers Lena, encore couverte de sang. Pourquoi agissait-il de la sorte ? Lena sentit la transpiration faire glisser lentement le manche de sa dague. La jeune tueuse raffermit sa prise sur son arme, attendant la suite des évènements, anxieuse.

« J'admire votre grand courage et votre détermination au combat mais, quand bien même, vous êtes voués à perdre. Évitons d'autres écoulements de sang. Rendez vous et vous vivrez peut être. » dit Learamn. « Je vous en prie réfléchissez à ma demande. » ajouta-t-il après un bref moment de silence.

Lena resta abasourdie quelques instants : après tout ce chaos, il souhaitait négocier ? C’était bien mal connaître la jeune tueuse et ses employeurs. Elle étudia la scène du regard : les soldats du Rohan avaient cessé d’affluer, mais ils devaient être huit ou neuf, sans compter Learamn et son compagnon, le dresseur de chiens.

Lena fit mine d’accepter de discuter, laissant lentement retomber son bras armé. Attaquer de front serait suicidaire : il lui fallait ruser. La jeune tueuse avança d’un pas, ses bottes trempant dans le sang qui se répandait sur le sol. Ses dagues y étaient encore cachées, presque invisibles.

« Je me rends » dit-elle d’un ton neutre, cachant tant bien que mal son anxiété. Son sort se jouerait en quelques secondes. Lena écarta les bras, et lâcha ostensiblement sa dague, qui heurta le sol avec un bruit sourd. Elle ne bougea pas lorsque Learamn s’approcha.

Le jeune cavalier du Rohan l’attrapa par son bras blessé, et l’attira vers lui. Feignant une soudaine faiblesse, Lena mit un genou à terre, déstabilisant le rohirrim, et, d’un geste vif comme l’éclair, dégaina une de ses dagues cachée dans ses bottes. L’acier fila, et Learamn eut à peine le temps d’interposer son bras entre l’arme et sa poitrine. Le métal acéré laboura son avant-bras gauche, y creusant un profond sillon ensanglanté. Lena se releva d’un bond, et profita de la faiblesse du cavalier du Rohan pour lui flanquer un coup de genoux en pleine tête, faisant tomber Learamn à la renverse. Elle bondit ensuite sur le dresseur, hurlant des obscénités aux soldats surpris.

Kurmo recula précipitamment face aux assauts désespérés de la tueuse, laissant la place à un soldat rohirrim de se glisser derrière elle. Lena sentit alors son environnement s’effondrer : elle s’écrasa sur le sol, frappée à la tête par le plat d’une épée...

HRP : Désolé du retard, et de la piètre qualité de ce post :/ J'ai été un peu débordé ces deux dernières semaines...

#Lena
Sujet: Trouver l'espionne...
Taorin

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Rechercher dans: Aldburg   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Trouver l'espionne...    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 25 Fév 2012 - 12:03
Lena avançait vite dans les ruelles sombres d’Aldburg, vêtue de vêtements d’hommes suffisamment amples pour lui accorder une grande liberté de mouvement. Ses cheveux avaient été coupés, et, à moins d’un examen détaillé, passait pour un jeune adolescent un peu fluet. Ses chausses étaient retenues par une ceinture de cuir à laquelle pendait une dague aiguisée. Dans ses bottes, deux dagues n’attendaient plus que d’être tirées et lancées sur d’éventuels agresseurs. Enfin, deux autres dagues étaient cachées dans son dos, sous sa tunique de laine grossière brune.

La tueuse arriva enfin dans la ruelle où se tenait l’auberge de son contact. Il lui avait donné rendez-vous afin de lui communiquer de nouvelles instructions. La rue boueuse était déserte à cette heure tardive. Lena avançait silencieusement, scrutant les ténèbres autour d’elle. Sans vraiment savoir pourquoi, elle se sentait mal à l’aise, comme si des regards suivaient ses moindres faits et gestes.

La jeune femme atteignit enfin la porte, et entra dans l’auberge chichement éclairée. L’aubergiste, son contact, essuyait distraitement le comptoir avec un chiffon détrempé. Dans un coin, deux hommes étaient assis, une pinte face à eux. Lena ne pouvait distinguer leurs visages, mais quelque chose dans l’un des deux lui semblait familier.

Lorsqu’il la vit entrer, Clegane se figea un court instant, avant de reprendre son ouvrage. Cela n’avait duré qu’un court instant, mais c’était suffisant pour être remarqué. L’ambiance de cette salle commune était bizarre. Totalement déserte, mis-à-part les deux étrangers, et silencieuse. Certes, il était tard. Mais il manquait ce petit quelque chose qui donne toute son authenticité à une taverne en fin de soirée.

Lena marcha jusqu’au comptoir, et commanda une bière d’une voix grave. Clegane obéit. Lena le dévisagea, et vit toute la tension qui l’habitait : l’aubergiste tremblait légèrement, et ne semblait plus aussi adroit. Soudain, deux chaises raclèrent le sol, et le cliquetis de l’acier retentit dans le silence pesant de la pièce. Comprenant soudain où elle avait déjà vu cet étranger –comment ne pas reconnaître ce jeune cavalier, Learamn ? -, Lena comprit qu’elle avait été trahie.

Elle dégaina sa dague d’un geste vif, et, avant que les deux rohirrims n’aient pu ne serait-ce que bander leurs muscles pour courir vers elle, elle sauta par-dessus le comptoir et planta sa lame dans la gorge de l’aubergiste.

Le sang gicla par l’ouverture, tâchant la tunique de la tueuse. Mais, à présent, seul la survie comptait. Lena se baissa et dégaina rapidement ses deux dagues cachées dans ses bottes, et s’extirpa de l’espace exigu de derrière le comptoir.

« A la garde ! » crièrent les deux rohirrims, épées dégainées.

Elle était piégée !  Lena entendait les bruits de bottes cloutées marteler le sol de bois de l’étage, et la porte d’entrée s’ouvrit dans un grand fracas. Des hommes en armes arrivaient de partout. Lena renversa une table et la projeta d’un coup de pied vers les premiers rohirrims, puis lança une dague sur un des hommes qui arrivait par l’escalier : la dague s’enfonça dans sa poitrine, et le soldat s’effondra, bloquant le passage à ceux qui suivaient. La tueuse sortit une des dagues cachées dans son dos, et se précipita au milieu des rohirrims.

Très vite, ce qui devait être une simple arrestation se transforma en un chaos des plus totaux…

#Lena
Sujet: Les réfugiés
Taorin

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Rechercher dans: Aldburg   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les réfugiés    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 2 Déc 2011 - 20:52
Lena soupira de soulagement lorsque les gardes d’Aldburg laissèrent enfin pénétrer les chariots dans la cité. Depuis plusieurs dizaines de minutes, déjà, les réfugiés étaient bloqués face aux imposantes murailles, paniquant. « Ils vont tous nous tuer ! » s’exclamaient plusieurs femmes en pleurs, brisées par la fuite. Lena les regardait sans mot dire, paraissant insensible aux remarques larmoyantes des autres individus du petit groupe. Bien sûr, certains essayaient de se redonner espoir, arguant que les soldats ne pouvaient refuser l’entrée à des réfugiés. Mais sans Learamn, le jeune cavalier du Rohan, ils ne parvenaient pas à calmer les mères et les enfants affolés.

Finalement, lorsque les portes s’ouvrirent, tout le monde pleura de joie : ils avaient enfin trouvé un havre de paix ! Enfin ! Lena imita ses compagnons de route, soulagée d’être enfin arrivée et de pouvoir rattraper son fiasco d’Edoras. Il le fallait, de toute façon. Elle ne pouvait se permettre d’échouer une nouvelle fois.

Une fois passées les portes, les réfugiés firent face aux soldats rohirrims, qui, amicaux, leur offrirent un peu de nourriture. Lena accepta gracieusement un quignon de pain rassis offert par un vieux garde, qui, sans doute, n’avait jamais connu le combat, puis s’esquiva discrètement. Elle devait retrouver l’agent en place. Et elle savait où le trouver.

En partant, la tueuse aperçu Learamn discuter avec d’autres soldats, l’air sérieux. Que se passait-il ? Se doutaient-ils de sa présence ? Non, c’était impossible. Personne ne pouvait reconnaitre en elle la tueuse ayant attaqué un officier rohirrim en plein cœur d’Edoras. La jeune femme haussa mentalement des épaules, et continua son chemin. Elle arriva enfin devant la porte de l’auberge. L’agent s’appelait Clegane.

La jeune femme ouvrit la lourde porte, et pénétra dans une salle sombre, aux murs noircis par la fumée des feux et des torches. Plusieurs clients étaient attablés, certains festoyant bruyamment, mais la plupart silencieux et penchés sur leurs choppes de bière. Lena s’approcha du comptoir, et demanda à l’aubergiste :

« Je cherche Clegane. On m’a dit que je pourrais le trouver ici. »

L’homme la regarda fixement quelques instants, puis lui fit signe de le suivre. Ils passèrent dans la réserve, et, une fois qu’elle fut entrée, l’homme ferma la porte.

« C’est moi » dit-il simplement. Lena hocha la tête, et répondit :
« Vous savez pourquoi je suis là. Il me faut du poison, à effet lent. Vous avez ça ? »

Clegane acquiesça, et se fouilla quelques temps au fond de la réserve, au milieu de sacs et de tonneaux. Il se releva finalement, une fiole à la main.

« Avec ça, vous pouvez empoisonner environ deux cent litres. Ceux qui en boiront mourront plusieurs heures après. »

Lena hocha la tête, puis prit la fiole. Ils ressortirent ensuite de la réserve, et Clegane la mena à sa chambre. Il lui apporta ensuite quelques habits appartenant à sa femme : une robe de lin toute simple mais propre et des sandales. Lena se changea rapidement, jetant ses haillons par terre : elle en était enfin débarrassée, pour son plus grand plaisir ! Elle ne pouvait pas se récurer comme elle l’aurait souhaité, mais au moins, elle portait enfin des vêtements propres.

La jeune femme sortit ensuite de l’auberge. Grâce aux indications de Clegane, elle trouva rapidement la poterne du « palais » d’Aldburg. Guère mieux qu’un manoir, c’était là qu’habitait la femme du général Mortensen. Sa prochaine cible.

Lena observa un long moment la porte, dissimulée dans une ruelle sombre. Personne ne montait la garde. C’était si facile ! Discrètement, la tueuse s’approcha, et déverrouilla la porte grâce à la clé que lui avait donnée Clegane. Ce dernier approvisionnait en effet le manoir, et disposait donc d’un accès aux réserves.

En une minute à peine, Lena avait remplie sa mission : le tonneau de boissons à la lavande de Dame Farma avait reçu l’ajout d’un mystérieux ingrédient mortel, et aucune trace ne subsistait de son passage.

Lena repartit en direction de l’auberge, abandonnant la fiole vide dans une ruelle déserte, sous un tas de détritus. En chemin, elle aperçut Learamn et d’autres soldats déambuler dans la ville : la jeune femme baissa la tête, et accéléra le pas…

#Lena
Sujet: Vers Aldburg.
Learamn

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Vers Aldburg.    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 20 Sep 2011 - 17:41
Quelle histoire ! En un geste ,en une pensée Learamn avait changé son destin. Il avait agressé un garde royal et avait aidé à faire enfuir une famille traître. D’ailleurs il ignorait si cette dernière avait réussi à partir d'Edoras. Lorsqu'il avait cherché à s'enfuir ,Learamn s'était retrouvé devant un homme qui avait pris les rênes de son cheval et l'avait incité à se cacher de la paille.Ainsi Learamn fut sauvé et réussit à sortir d'Edoras autrefois grande cité maintenant lieu d'un spectacle d'une cruauté sans pareil.

 Les pleurs des enfants arrachés à leur maison et les gémissements des mères glaçaient encore le sang de Learamn.  Pourtant le jeune homme avait quitté Edoras  bien longtemps , en effet il était désormais dans les grandes plaines du Riddermark. Depuis qu'il avait quitté la capitale il avait marché des heures durant . Marché? Plutôt erré , Learamn ne savait pas du tout où il allait , en même temps il n'avait les idées très claires. Epuisé il s'écroula sous un rocher et dormit jusqu'à ce que le soleil n'atteigne son zénith . Il se réveilla sorit de sa sacoche quelques tranches de jambon sec et mangea. En laissant son cheval à Edoras il avait perdu pas mal  de choses mais avait pris son épée , son arc , son carquois , un peu de nourritures et son journal. Il ne survivrait pas longtemps avec ça,  il devait avoir une destination. Learamn réfléchit , mais oui la réponse était évidente , Aldburg pardi ! La forteresse d'Orwen il soutenait le jeune prince ; c'était l'occasion de le rejoindre.
A pied ? Cela prendrait au moins deux semaine il lui fallait un cheval mais où trouver un cheval ici ? Autrefois il y avait des hordes de chevaux sauvages ici , mais les Rohirrim en avaient capturés énormément et le jeune homme doutait qu'il en restait . Ainsi Learamn marcha en direction d'Aldburg toute l'après midi et , comme la veille , s'écroula sous un rocher et dormit. Le lendemain Learamn poursuivit son périple et il aperçut une forme en contrebas d'une petite colline c'était un cheval , Un cheval certes mais quel cheval il était d'une beauté époustouflante , son pelage était blanc . Certes ce n'étais pas un mearas mais cela restait un splendide étalon blanc. Seulement Learamn se baladait sans selle ni corde dur de dompter un cheval sauvage comme ça  mais il fallait tenter , chose risquée car la réaction d'un cheval sauvage était imprévisible. Il s'approche doucement du cheval qui  n'esquissa pas un geste . Learamn s’avança prudemment et posa  une main tremblante sur l'encolure  du cheval . A l'étonnement du cavalier le cheval esquissa un signe de bonheur , pourtant c'était la première fois qu'il rencontrer son cheval . Ce dernier abaissa même son dos pour inciter Learamn à monter sur son dos. Quoi! Un cheval inciter un humain qu'il voyait pour la première fois . Chevaucher un cheval sans selle rênes et étriers n'étaient pas chose simple  , cependant le jeune homme monta sur le cheval et cria :
-Je ne suis plus seul mon ami maintenant . Tu te nommeras Ouragan .
Files comme le vent. Vers Aldburg . Vers la liberté!

#Learamn #Ouragan #Lena
Sujet: Course-poursuite sur les toits
Taorin

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Rechercher dans: Edoras   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Course-poursuite sur les toits    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 27 Juil 2011 - 0:20
La flèche traversa les airs avec un sifflement annonciateur. Les plumes vibraient, la pointe tremblait dans l’air encore frais de la nuit. Elle se rapprochait inexorablement, rapidement, de la tueuse qui courait et sautait de toit en toit. Le vent s’était levé, et soufflait entre les maisons aux toits de chaume : le projectile dévia. Mais la flèche s’enfonça avec un bruit sourd dans la chair, transperçant de part en part le bras de Lena. La tueuse s’effondra sur le chaume qui constituait le toit,les dents serrées, tentant de ne pas crier. La douleur était atroce, mais elle survivrait. Se dissimulant de son mieux à la vue de la rohirrim, Lena sortit sa dague et entreprit de scier la hampe de la flèche, afin de pouvoir l’extraire de son membre.

La jeune femme cria plusieurs fois durant l’opération, mais, au bout de quelques minutes, elle parvint à retirer le projectile rohirrim. Elle déchira ensuite sa manche et se confectionna un garrot pour limiter l’hémorragie. Par chance, la flèche n’avait pas traversée d’artère dans son bras gauche, ce qui lui avait permis de survivre jusque là. L’archère semblait avoir abandonné la poursuite : tant mieux ! Dans le cas contraire, elle aurait sans aucun doute périe…

Se relevant avec peine, Lena s’éloigna petit à petit de la zone d’embuscade, laissant derrière elle une ligne de sang rouge imprégner le chaume…

*** *** *** *** ***

A l’intérieur de la bâtisse, les pleurs des enfants empêchaient aux adultes de se concentrer : le père s’était légèrement blessé en tombant à la renverse, et restait assis par terre, sonné. La mère, en pleurs elle aussi, tenait ses trois gamins dans ses bras : deux filles de cinq et sept ans, et un petit garçon de trois ans seulement. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait : tout d’abord, du raffut dehors, puis une forcenée enfonçant leur porte, suivie par deux hommes et une femme en armes. Le tout alors que l’aube ne s’était pas encore levée. De quoi perdre la tête !

La mère jeta un regard suppliant à Dùnlinde lorsque la cavalière redescendit du toit, implorant des explications et du réconfort du regard…

#Lena #Dunlinde
Sujet: Course-poursuite sur les toits
Taorin

Réponses: 3
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Rechercher dans: Edoras   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Course-poursuite sur les toits    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 25 Juil 2011 - 12:19
Spoiler:


Lena courut à perdre haleine à travers les rues étroites de la capitale du Rohan, bousculant les quelques badauds levés de si bon matin. Elle se savait suivie : des cris provenaient de derrière, de plus en plus proches. La jeune femme tourna précipitamment à droite, crachant un caillot de sang, et avança dans la rue déserte qui s’ouvrait à elle. Elle commençait à peine à accélérer lorsque surgit un rohirrim face à elle, l’épée dégainée. Enfer ! Lena fit volte-face, voulant rebrousser chemin, mais deux gardes déboulaient à l’instant de l’autre côté. Elle était bloquée ! A moins que…

Lena sortit sa dague, menaçant les trois rohirrim, qui avançaient prudemment. Puis, soudainement, elle se jeta sur une porte fermée, priant pour qu’aucune barre ne la bloque. La porte céda lorsque les trois rohirrims s’élancèrent à sa poursuite, s’engouffrant à sa suite dans la maison. La tueuse ne jeta pas un regard aux enfants qui s’étaient levés, réveillés par le vacarme, et bouscula le père qui bloquait le couloir. Ensanglantée par son récent combat, Lena se précipita vers les escaliers : si elle atteignait les toits, elle aurait de plus grandes chances de s’en sortir.

Lena atteignit rapidement le premier et dernier étage : les escaliers donnaient sur un petit couloir avec plusieurs portes. La jeune femme défonça la première tout en jetant un regard derrière elle, pour voir une guerrière rohirrim à sa poursuite. Enfer ! Elle était si près !  Lena referma violemment la porte sous le nez de la rohirrim, et, sans perdre de temps, se précipita vers la fenêtre. Par chance, les volets étaient ouverts : les habitants avaient sans doute cherché à regarder la source de ce raffut en contrebas.

La tueuse sortait ses jambes lorsque la porte s’ouvrit, cédant le passage à Dùnlinde, qui se précipita, l’épée au clair, pour empêcher Lena de s’enfuir.Mais avant d’avoir pu atteindre la tueuse de sa lame, cette dernière lançait son dernier couteau : Dùnlinde dû se baisser pour l’esquiver, laissant ainsi suffisamment de temps à Lena pour commencer à escalader les colombages.

Une fois le toit atteint, Lena ne perdit pas de temps, et s’élança, cherchant à fuir ces gardes…

#Lena
Sujet: Sale nuit pour Dunlinde et Rimbold
Taorin

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Rechercher dans: Edoras   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sale nuit pour Dunlinde et Rimbold    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 12 Juil 2011 - 15:41
Lena était restée enfoncée sous le porche lorsque les gardes royaux avaient vidés la rue principale. Seraient-ils au courant de leur présence ? Impossible. Personne, si ce n’est leur supérieur, n’avait eu connaissance de leur mission. Leur contact n’avait que reçu l’ordre de les faire pénétrer dans la cité. Lena se leva lorsque les gardes s’approchèrent d’elle, lui demandant brutalement de partir, et jeta un regard derrière elle, en direction de la fenêtre où devait se trouver Eorar. Normalement, les gardes ne perceraient pas son déguisement, et ne verraient pas ses armes. Mais les gardes venaient de confirmer les soupçons de Lena : la colonne arriverait bien en cette fin de nuit.

Lena retrouva Eroar et Erthyr dans la cohue et leur adressa un discret signe de tête. Il fallait changer les plans. Communiquant par signes, les trois individus décidèrent de se rapprocher au maximum de la grande rue tout en restant mêlés à la foule de pauvres habitants tirés de leur sommeil par des soldats froids et parfois brutaux. Personne ne les remarqua, même si plusieurs rohirrims s’écartèrent de Lena, ses vêtements puants et crasseux les faisant plisser le nez.

Arrivée à quelques pas seulement des gardes, Lena aperçut brièvement Nellen dans la foule, à une dizaine de mètres, mais le visage familier disparut rapidement dans la marée humaine. Tant pis. Il serait bien assez tôt mis au courant. Lena tenta ensuite de discerner la grande rue, en vain : les gardes les avaient coincés trop loin, et les empêchaient d’approcher. La jeune femme fit alors demi-tour, et s’extirpa de la foule, Eroar et Erthyr non loin derrière elle. Ils s’éloignèrent, puis, au détour d’une ruelle, s’enfoncèrent dans l’ombre, et tinrent conseil.

« Il faut s’approcher de la rue principale. On ne doit pas le laisser pénétrer dans le palais. » dit Lena. « Il faut passer par les toits, les archers ne nous verront pas si on reste dissimulés dans les ombres. » Les deux hommes hochèrent la tête, la laissant ensuite continuer : « Il faut retrouver Nellen. Je peux m’en charger. Quand à vous, retrouvez vos arbalètes. Rendez-vous ici dans dix minutes. »

Lena s’écarta ensuite et retourna dans la foule, s’y déplaçant rapidement. Elle retourna à l’endroit où elle avait aperçu Nellen, en vain. Mais où était-il donc passé ? Elle sursauta lorsqu’une main s’abattit sur son épaule, et se retourna si vivement que plusieurs habitants lui jetèrent des regards étonnés : Nellen ! Enfin ! Il la regardait d’un air grave derrière sa barbe fournie. Elle se pencha vers lui, et lui glissa à l’oreille : « Va chercher ton matériel, et retrouve nous au coin de la rue du Sabot, dans cinq minutes. »

*** *** *** *** ***

Les quatre individus se jetèrent un dernier regard à travers les ténèbres épaisses, puis escaladèrent les murs de la ruelle. Ils arrivèrent rapidement sur les toits de chaume, et se dépêchèrent de se cacher derrière une cheminée.  Ils avaient pu récupérer une arbalète, celle d’Erthyr. Insuffisant, mais ils feraient avec. Par chance, seul un archer montait la garde dans le secteur, les autres se trouvaient à plus d’une quarantaine de mètres. Lena fit un signe à ses compagnons, sortit la cordelette de soie, et s’approcha discrètement de sa victime, qui n’était qu’à une dizaine de mètres de la cheminée. L’homme tenta de se débattre lorsqu’il sentit la corde contre son cou, mais Lena, un genou contre son échine, le maintint au sol en silence. Une fois qu’il eut cessé de bouger, la jeune femme relâcha ses muscles, dégagea la corde, et, sans un regard sur sa victime, fit signe à ses compagnons de la rejoindre autour du cadavre.

Nellen ramassa l’arc et prit trois flèches dans le carquois du garde avant d’imiter ses collègues et de ramper vers le bord du toit, qui donnait sur la grande rue. Le déploiement de force était assez impressionnant, et aurait déjà fait reculer bon nombre d’assassins en puissance, mais pas ceux-là. Ils observèrent avec attention les rangées de gardes en contrebas, les quelques archers postés sur les toits, assez loin d’eux, et se concentrèrent ensuite sur la colonne visiblement en mauvais état qui venait de passer les portes d’Edoras : ils étaient à peine plus d’une dizaine d’hommes fatigués, certains même blessés. Du gâteau, se dit Lena, sans tous ces gardes.

La jeune femme sentit Nellen et Erthyr tendre leurs armes et viser la colonne, attendant un ordre de Lena pour lâcher leurs traits mortels sur les rohirrims. Mais tirer ici et maintenant serait du suicide : bien que ne craignant pas de mourir, autant l’éviter si possible. Les quatre assassins décidèrent donc d’attendre, et d’observer la progression de la petite colonne vers Meduseld.

Lena s’apprêtait à donner l’ordre de tirer sur Edor, qui parlait à un serviteur du palais, lorsque le chef de la colonne fit demi-tour, tirant un cheval avec une étrange cargaison. La jeune tueuse regarda sa cible s’enfoncer dans la ville, disparaissant à son regard. Elle se leva, le plus discrètement possible malgré son excitation, et s’élança sur les toits, le dos courbés, ses compagnons sur les talons. Un archer, là, devant elle ! Le garde les avait repéré, et encochait déjà une flèche, mais le couteau de la jeune femme le frappa à la gorge, et il s’écroula bruyamment sur le chaume. Lena regarda autour d’elle tout en avançant vers le cadavre : aucun autre archer aux alentours. Tant mieux, l’alerte n’avait pas encore était donnée.

Approchant de la rue où s’était engouffré Edor, Lena se baissa davantage, et ralentit. S’approchant avec précaution du bord, elle jeta un regard en contrebas : le capitaine rohirrim avançait, tirant un cheval par les rênes, un corps jeté en travers de l’échine de l’équidé. Derrière lui, à une petite dizaine de mètres, cinq hommes suivaient, visiblement exténués, mais fidèles à leur poste. Ils seraient faciles à éliminer, se dit la jeune femme. Accompagnée de Nellen, Eroar et d’Erthyr, Lena suivit la progression de sa cible jusqu’à ce qu’il s’arrête devant une porte de bois ouvragée. Un panneau indiquait la résidence d’un guérisseur. Sans doute pour le corps.

Edor frappa lourdement à la porte, demandant à une certaine Melwyn d’ouvrir. Vite, pas un instant à perdre ! S’il rentrait, l’abattre serait beaucoup plus difficile. Lena jeta un regard à Nellen, et hocha la tête. Ce dernier se leva, rapidement imité par Erthyr, et tira sur les gardes qui suivaient Edor. Deux hommes tombèrent, soit morts, soit trop grièvement blessés pour appeler à l’aide. Lena se jeta ensuite du toit, imitée par Eroar, pendant que les deux autres hommes rechargeaient. La chute, bien que relativement courte comparée à d’autres qu’avait accomplie Lena, lui coupa le souffle, et lui fit perdre de précieuses secondes, laissant à Edor le temps de dégainer et de foncer sur elle. Lena esquiva aisément le coup de taille du capitaine rohirrim, plongeant sous sa garde, puis dégaina sa dague et se jeta sur lui, tentant de le frapper aux jambes ou aux bras. Edor recula sous la violence de l’assaut, appelant à l’aide. Y voyant une marque de faiblesse, Lena accéléra encore ses assauts, jusqu’à finir par toucher le rohirrim à la jambe gauche, juste assez profondément pour lui faire ressentir une douleur cuisante, mais pas assez pour l’handicaper réellement.

De son côté, Eroar s’était jeté sur les trois gardes restants, compensant leur supériorité numérique par une sauvagerie rarement vue par des soldats de métiers. Erthyr et Nellen  descendaient eux aussi pour l’empêcher d’être submergé, leurs armes de tir n’étant plus utiles dans ce combat au corps à corps.

Le fracas du combat alerterait rapidement les gardes royaux. Lena devait en finir. Elle se glissa sous la lourde lame à deux mains d’Edor, mais fut stoppée par le point protégé par des mailles du capitaine rohirrim qui s’écrasa contre sa joue, l’envoyant bouler à quelques pas. La jeune femme se releva, essuyant de sa main gauche le sang qui coulait de ses lèvres éclatées, puis se jeta de nouveau dans le combat, la rage au cœur…

#Lena
Sujet: Sale nuit pour Dunlinde et Rimbold
Taorin

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Rechercher dans: Edoras   Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Sale nuit pour Dunlinde et Rimbold    Tag lena sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 6 Juil 2011 - 14:04
Quatre longues journées à attendre sur le palier de l'auberge, au milieu des poux et autres parasites infestant les habits de la mendiante. Quatre longues nuits pendant lesquelles elle devait rester dehors, dans le froid, pendant que les autres prenaient du bon temps à l'intérieur de la taverne. Les mains au-dessus du feu, sans doute.

Mais aujourd'hui était le grand jour. Ils allaient enfin pouvoir exécuter leur mission. Lena tâta discrètement les armes cachées entre ses loques puantes : trois couteaux de lancer parfaitement aiguisées et facilement accessibles, une cordelette de soie d'une solidité à toute épreuve, et la dague d'acier noir, glissée dans son fourreau entre ses seins. Tout était prêt. La délégation devait arriver d'un moment à l'autre, sans doute lorsque le ciel commencerait à s'éclaircir légèrement à l'approche de l'aube.

Nellen, Erthyr et Eorar étaient à leurs postes. Leur contact en ville les avait bien aidé en leur trouvant plusieurs petites chambres miteuses le long de la rue principale, où la délégation devrait passer. Les arbalètes étaient huilées, les carreaux prêts à faire pleuvoir la mort. L'attelage harnaché attendait dans une ruelle sombre et sale. Nellen, le cocher, vérifiait ses armes, dissimulées à divers endroits du chariot.

Lena se renfonça dans l'ombre du porche de l'auberge, se fondant dans les ténèbres. Ils ne se doutaient de rien, les sots ! Souriant, Lena fit passer le temps en rêvant aux richesses qui seraient à elle une fois son rôle terminé...

#Lena
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