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Sujet: L'heure des renoncements
Learamn

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Rechercher dans: Le Temple Sharaman   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'heure des renoncements    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Avr 2024 - 22:48


Quatre jours.

Un temps bien trop court pour assembler toutes les pièces de ce mystérieux puzzle qui s’offrait au Rohirrim. Comment approcher la loge du Grand Prêtre durant la cérémonie ? Que s’était-il réellement passé durant sa première captivité au Temple ? L’enfant que portrait Kryv était-il vraiment le sien ? Si tel était le cas, sa conception avait-t-elle été faite à l’insu de leur tortionnaire ; ou alors avec son aval ? Qu’était-il advenu de Khalmeh ? D’Ava ? Huru avait-il bien reçu son message ? Quelle serrure pouvait bien ouvrir cette clé étrange que la devineresse lui avait confiée ?

Les minutes lui filaient entre les doigts et chaque heure qui passait sans apporter de réponses à ces questions le rapprochait d’un échec inéluctable.


Quatre jours.


Un temps infiniment long qui le séparait de la date fatidique du Jour du Dieu Sombre. Au détour de chaque couloir, la menace d’un garde trop zélé ou de mauvais sang. Sous chaque arcade du Temple, l’ombre menaçante de l’Ogdâr écrasant la volonté des âmes asservies. Si proche du but, de simples données aléatoires pouvait mettre un terme à son entreprise.

L’attente en devenait insoutenable.

Nomi lui avait révélé des informations importantes sur son passé. Ainsi n’avait-il pas été un esclave, mais un prisonnier et pas des moindres : le prisonnier personnel du Grand Prêtre. Rien que ça. En d’autres circonstances, cela aurait pu lui paraître flatteur. Jawaharlal désirait lui soutirer des informations. Avait-il révélé quoi que ce soit sous le coup de la torture ? Les méthodes des Melkorites étaient bien parvenues à lui faire oublier trois semaines de sa vie…De quels autres sortilèges disposaient le serviteur de Melkor pour briser ses opposants. L’ancien capitaine avait immédiatement supposé que l’interrogatoire avait porté sur la cargaison qu’il avait découvert à Lâm-Su. Mais cela tenait-il la route ? Seuls Kryv et lui avaient vu ce qui se cachait dans cette cale, et ils avaient été l’un comme l’autre emmenés au Temple. Nul n’aurait pu faire son rapport à Lyra. De toute façon, Jawaharlal avait révélé sa nouvelle armée au grand jour quelques semaines plus tard seulement. Quelle différence cela aurait fait que la Reine soit mise au courant quelques jours seulement avant cette démonstration de force du nouveau maître d’Albyor? L’évasion spectaculaire de Learamn l’avait-elle forcé à revoir son calendrier ? Ou alors cherchait-il à lui soutirer autre chose ? Quelque chose en lien avec les visions de l’enchanteresse ?  

L’esclave avait beau se creuser la tête, toute hypothèse cohérente semblait lui échapper et, poussé dans un état d’épuisement avancé, chaque réflexion trop poussée finissait par lui donner une terrible migraine. Finalement, pour survivre le plus longtemps, valait-il mieux ne pas perdre trop d’énergie avec ce genre de considérations et se contenter de se laisser vivre comme certains de ses camarades ? Ne devenir plus qu’un outil fonctionnel et aussi efficace que possible afin de préserver une certaine valeur ?

La veille de la cérémonie fut particulièrement pénible à vivre. La tâche de travail avait doublé, leurs contremaîtres devant s’assurer que tous les préparatifs soient parfaitement achevés avant l’arrivée des premiers invités. Le sol dallé fut lustré plus de trois fois, le métal de l’estrade poli jusqu’à en éliminer la moindre imperfection; la moindre excuse était utilisée pour épuiser inutilement les serviteurs. En frottant avec son torchon le rebord d’un escalier, Learamn ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire ironique. Quel Dieu tout-puissant pouvait ainsi craindre la vue d’un brin de poussière dans son sanctuaire ?

Depuis son escapade nocturne, le jeune homme avait fait le choix de faire plutôt profil bas. Déjà, plusieurs gardes avaient été “impliqués” dans sa discussion avec Kryv ce soir-là et il ne tenait pas à ce que se propage la rumeur d’un esclave se baladant dans les couloirs à la nuit tombée, qui plus est dans des ailes du palais lui étant normalement interdites. Se fondre dans le groupe, ne pas montrer qu’il ne parlait pas parfaitement la langue, raser les murs au passage des soldats. Agir précisément comme on pouvait l’attendre d’un esclave comme lui. Malgré sa discrétion, il avait tout de même tenté de percer quelques mystères, notamment la question de la clé. Sans succès. Nomi lui avait été précieuse mais ne disposait pas de plus amples informations et Learamn avait tenté une fois de s’aventurer à travers le Temple à une heure tardive mais avait fini par renoncer au vu de la présence de trop nombreux hommes armés.

Le dernier soir avant la cérémonie, il s’était forcé à finir sa gamelle de soupe. Cette fois-ci le potage avait une teinte grise peu ragoûtante et dégageait une odeur de brûlé qui couvrait certainement quelque chose de plus repoussant encore. Le goût, cependant, n’était pas totalement répugnant ; ou alors l’estomac du rohirrim était tellement vide que le plus immonde des dîners devenait relativement agréable. Il laissa cependant de côté les quelques morceaux de viandes au fond de son bol. Ce n’était pas leur sinistre origine qui l’empêchait d’en manger mais l’indigestion que cette chair lui avait provoquée quelques jours plus tôt, quand il s’était enfin décidé à avaler quelque chose d’un peu plus nourrissant que le liquide de la soupe.

Learamn prit ensuite la direction de sa couchette. Il la partageait avec deux autres esclaves dont la maigreur lui assurait un peu de place pour pouvoir se rouler en boule sur le côté. Une étrange sérénité se saisit de lui quand il s’allongea sur la planche de bois. Les dés étaient jetés. Son plan était bancal et ses chances de réussites infimes. Cependant, pour la première fois depuis de longues semaines, il avait enfin une certitude : quel qu’en soit l’issue, cette folie prendrait bientôt fin pour lui.



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Le ciel de ce début de printemps était d’un bleu éclatant, illuminé par un soleil flamboyant dont les rayons venaient langoureusement caresser les épis de blés qui se dressaient à travers champs. Une très légère brise venait les agiter un peu, créant un envoûtant mouvement d’ondulation à travers les prairies. Les parfums d’avoine et de crocus venaient agréablement titiller les narines parfois importunées par quelques grains de pollens virevoltant au gré des vents. Les cris d’une nuée de tourterelles s’évanouissaient au loin. La rosée encore fraîche du matin venait humecter ses bottes qui s’enfonçaient légèrement dans le sol encore meuble.

Quand les beaux jours arrivaient, le Riddermark n’avait pas son pareil.

Il s’arrêta et prit quelques secondes pour admirer le panorama qui s’offrait à lui. Cherchant à y trouver la confirmation que le choix qu’il avait fait était le bon. Que renoncer à cette vie pour mieux protéger ceux qui s’en réclamait était la voie qu’il devait suivre. Pour toute réponse, il eut droit aux éclats de rire d’une enfant à quelques dizaines de mètres de là. Un sourire illumina le visage encore juvénile de la recrue et il accéléra le pas en direction de la ferme. Ils lui avaient tous tant manqué.

Bientôt il reconnut une petite tête blonde qui dépassait à peine des hautes herbes, cherchant à se faufiler entre les broussailles pour échapper à la silhouette bien plus imposante de l’homme qui la pourchassait en riant de bon cœur. Il fut bientôt sur elle mais feignit de trébucher et s’étala sur le ventre, laissant la gamine sauter sur son dos et lui donner des petits coups pour le soumettre.

“Fais-attention Enaël, tu risquerais de blesser ton vieux père en frappant aussi fort !”


L’enfant leva les yeux en direction du nouvel arrivant et ses beaux yeux s’illuminèrent d’une joie pure. Elle se mit à courir vers lui, les bras écartés, et s’écria :

“Oncle Learamn !”


Ce dernier la souleva du sol pour l’étreindre et put remarquer qu’une telle manœuvre n’était plus aussi simple à réaliser. La petite avait bien grandie depuis sa dernière visite. Son père s’était aussi relevé et s’approcha d’eux, un air ravi sur son visage.

“Ah revoilà le glorieux cavalier ! Je ne pouvais pas te reconnaître si rapidement, ton armure si propre m’a trop ébloui.”
Se moqua l’aîné.

“Et toi tu ne devrais pas t’occuper de tes champs au lieu de les saccager en jouant avec ta fille ?”
Lui rétorqua le cadet.

Les deux hommes s'observèrent silencieusement un moment d'un air sévère, puis éclatèrent de rire avant de se donner une franche accolade.

“C’est bon de te revoir petit frère. Viens à l’intérieur pour que tu me racontes tous tes exploits.
-Oh tu sais…la région est bien calme ces derniers temps. Le Roi a rétabli une vraie paix ici…
-On en dit du bien de ce nouveau Roi, t’as pu le rencontrer ?”


Learamn eut un petit rire amusé.

“Heldamn…Je m’entraîne pour intégrer une éored ; je ne suis pas Capitaine de la Garde Royale.”


Le Rohan portait encore le deuil de ses centaines d’enfants qui avaient péri dans le Nord Lointain mais cela faisait de longues années que le Riddermark n’avait pas connu une telle période de calme. Les orcs avaient quitté la région depuis bien longtemps, les Dunlendings n’osaient plus s’aventurer à l’intérieur des terres et les rares brigands étaient désormais pourchassés par les fiers éoreds de la Marche. De plus l’hiver avait été doux et l’été s’annonçait radieux pour les récoltes.
Le règne du nouveau roi Thénéor démarrait sous les meilleurs auspices.

Heldamn poussa la porte de la maison et invita son frère à y entrer, l’intérieur était relativement modeste mais parfaitement fonctionnel. Deana était installée dans un fauteuil près de la fenêtre, berçant un enfant en bas âge entre ses bras. Learamn la salua et déposa un baiser sur le front du nourrisson.

Heldamn s’installa près de sa femme et commenta :

“ll a grandi, bientôt il faudra lui aménager un véritable lit. On pense à changer d’endroit…
-Ah bon ? “
S’enquit Learamn. “Je pensais que vous adoriez ces champs et les gens du village…
-J’ai aussi passé toute mon enfance ici Lea’, et j’y suis tout autant attaché. Mais parfois il faut savoir se détacher de notre passé pour avancer…comme tu l’as fait.”


Le jeune homme voulut répliquer mais il s’arrêta dans son élan en lisant la détermination qui habitait le regard de son frère. En quittant le foyer familial pour rejoindre les rangs de l’armée à Edoras, il s’était imaginé que la maison resterait tel quelle. Que son père et sa mère ne vieilliraient pas et continueraient à entretenir la ferme. Que Heldamn et sa famille restent installés tout près avec leur enfant encore jeune. Mais rien ne pouvait rester figé à jamais. Eolena avait quitté le village pour y épouser le fils d’un capitaine qui résidait à l’Ouest. Leurs parents avaient dû progressivement revendre une partie de leurs terres à mesure que les années avançaient.

“Tu te souviens du Seigneur Elkfbrand ? Cet ami de Maître Ovadiah ? Il recherche quelqu’un de qualifié pour s’occuper de ses cheptels, c’est une opportunité intéressante pour nous. Il est même prêt à nous offrir une ferme et des terres dans l’Estenmet.
-Dans l’Estenmet…”
Répéta Learamn qui tentait de digérait l’information.

Pour le rassurer, Heldamn posa sa main sur l’épaule de son benjamin.

“Ce n’est qu’à deux ou trois jours de voyage d’ici. Avec ton nouvel étalon tu pourras être chez nous en un rien de temps.”


Learamn acquiesça d’un signe de la tête.

“Cela sera sans doute mieux pour vous. Comment le prend Papa ?”


L’aîné soupira légèrement, puis eut un sourire mélancolique.

“Pas forcément très bien au début, tu le connais. Mais je pense qu’il a fini par comprendre et il veut notre bien donc bon…C’est juste que ça fait beaucoup pour eux : d’abord toi, puis Eoleda et ensuite nous qui partons si loin…Essaie d’être un peu indulgent avec lui pour le dîner ce soir, ce serait dommage que ta visite tourne mal…”

Cette fois ce fut au tour de Learamn de soupirer.

“Je vais faire de mon mieux.”


#Heldamn #Enaël #Deana #Dernion


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Le dîner s’était jusque-là révélé moins pénible que ce que Learamn avait craint. Vers la fin de l’après-midi, il avait suivi la famille de son frère pour une marche d’une vingtaine de minutes jusqu’à leur maison d’enfance. Eolkar, leur père, les avaient accueillis avec un grand sourire qui ne s’était pas effacé en voyant son benjamin en armure. Ce dernier crut même percevoir une once de fierté dans le regard de son paternel. Leur mère, Céoda, les avaient, un à un, embrassé avec amour et ils avaient tous pu prendre place autour de la grande table de bois qui trônait au centre de la principale pièce de vie.

Bercé par la douce voix de sa mère et les rires de sa nièce, Learamn laissa son regard errer à travers la maison. Chaque détail, le moindre ustensile, renvoyait à une multitude de souvenirs, si bien, qu’il pouvait aisément repérer les quelques éléments qui en avaient remplacés d’autres, car ceux-ci ne lui évoquaient rien. Il pensa qu’après dîner, il devrait faire un tour dans son ancienne chambre, y respirer une autre bouffée bienvenue de nostalgie.

Céoda avait préparé un dessert, un luxe bien rare pour des gens de leur rang, mais elle avait voulu mettre les petits plats dans les grands pour accueillir sa famille. Un grand gâteau circulaire parfumé au miel et aux épices accompagné d’une marmelade de prunes ; la friandise que le jeune cavalier affectionnait particulièrement durant son enfance. Learamn sourit à sa mère et lui formula un “merci” silencieux. Elle cligna subrepticement des yeux, comme pour lui dire que cela était naturel.

Tout en tranchant une large part de pain d’épice, Eolkar détaillait les dernières du hameau et de ses habitants.

“Wildhulm a du mal à gérer ses bêtes. Il a longtemps compté sur ses fils pour l’aider dans son travail mais depuis que deux d’entre eux ne sont pas revenus de cette maudite bataille au Nord, c’est la galère.
-Ils sont mort en héros pour tous nous protéger.”


Un silence de plomb s’installa alors suvitement autour de toute la tablée, tous les regards tournés vers un Learamn qui regretta presque instantanément d’avoir ouvert la bouche. Cela avait été plus fort que lui, les mots étaient sortis sans qu’il ne puisse les retenir. Les traits de son père se durcirent. La mâchoire crispée, il se contenait pour ne pas s’emporter.

“Ne parle pas de ce que tu ne peux comprendre Learamn.
-Je pense que je comprends très bien.”
Rétorqua le jeune soldat qui sentait également la colère monter en lui.

Son père se crispa de plus en plus. On aurait dit que de la fumée était sur le point de s’échapper de ses narines.

“Je les ai vus. Tous ces jeunes enfants, fièrement fagotés dans leurs armures rutilantes, galopant bannière au vent comme si rien ne pouvait les arrêter. Je les ai vus ! Tu sais combien sont revenus de cet enfer ? Tu sais combien ? Moins de la moitié, et la plupart des survivants avaient un morceau en moins. Tout ça pour des histoires de souverains lointains et d’alliances ridicules.
-Ils sont morts pour sauver le monde !
-NON ! C’est ce qu’ils vous disent là-bas pour satisfaire votre orgueil ! Pour vous rendre docile ! MENSONGES !
-Et toi c’est ce que tu te dis pour excuser ta lâcheté! ”


Cette fois-ci, le maître de maison explosa et asséna une gifle monumentale à son fils assis en face de lui. La douleur intense fit monter les larmes aux yeux de Learamn, mais celui-ci ne courba pas l’échine et soutint le regard de son père d’un air défiant.  Ce dernier s’était rassis, plus calme, une profonde déception visible dans ses yeux.


“Sors de chez moi…”


Sans un mot supplémentaire, et malgré les protestations de sa mère, Learamn se leva de table et se dirigea vers la sortie, tournant une nouvelle fois dos à sa famille.


#Eolkar #Céoda



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Pour la deuxième fois en l’espace de quelques jours, la nuit de Learamn fut écourtée par un visiteur venu le réveiller. Cette-fois il reconnut le visage de l’esclave penchée sur lui, les fins traits de Nomi. Le rohirrim souffla légèrement, soulagé de voir un visage familier. Mais la jeune femme ne semblait pas sereine du tout, et pour cause, elle était porteuse de bien mauvaises nouvelles. En panique, elle lui rapporta que les gardes du Temple étaient désormais à sa recherche et passait dans chaque alcôve pour lui mettre la main dessus. L’ancien capitaine s’accorda une fraction de seconde pour pousser un juron. Le dénommé Vago avait-il fini par le reconnaître ? Son escapade nocturne lui avait-elle coûté son anonymité ? Kryv l’avait-elle trahi ?

Inutile de s’importuner avec toutes ces questions pour le moment, pour le moment il devait s’assurer de pouvoir vivre assez longtemps pour pouvoir y réfléchir à nouveau un jour. Le sort des serviteurs ainsi saisis juste avant une cérémonie religieuse ne lui était pas inconnu.

Il écouta attentivement les options que lui proposaient Nomi qui se démenait tant bien que mal pour communiquer avec lui dans un Westron simple et imparfait. Le jeune homme pouvait ressentir à quel point cela demandait des efforts pour son alliée et lui posa une main qui se voulait rassurant sur son épaule frêle et tremblante, l’incitant ainsi à poursuivre. La contremaîtresse risquait gros en aidant un fugitif à s’enfuir. Qu’avait-elle à y gagner ? Learamn ne lui avait rien promis et elle ignorait même que l’homme qu’elle tentait de sauver était en réalité un soldat accompli et un "agent" infiltré de la Reine. Pour elle, il n’était qu’un misérable venu du Nord lointain avant d’être vendu en esclave. Son geste relevait-il de la pure bonté ? Cela y ressemblait fortement.

Une fois qu’elle eut fini de parler et poussé vers la sortie, Learamn lui adressa un dernier regard et lui souffla :

“Merci Nomi…Merci pour tout. Vous êtes une belle personne et votre âme est pure. Cela ils n’ont pas pu vous l’enlever…”

Il aurait voulu lui promettre qu’il reviendrait pour lui rendre cette liberté qu’elle méritait tant, comme il avait pu le faire avec la devineresse. Mais il ne put se résoudre à donner cet espoir là à la jeune femme. Combien de promesses impossibles pouvaient-il se permettre de faire avant qu’on ne le rende responsable de ses échecs ?

La porte se ferma et à nouveau il se retrouva seul, dans le couloir sombre de l’aile des esclaves. Au loin il entendit des bruits de bottes et des cris. Il devait faire son choix rapidement.

Le rohirrim avait d’abord songé à s’intégrer au groupe d’esclaves qui accompagneraient le Grand Prêtre. L’occasion pour l’atteindre en était presque trop belle. Mais il se ravisa. Les informations que lui avaient donné Nomi sur les conditions de sa première captivité avaient changé certaines choses. Pour une raison qui lui échappait, il avait été le prisonnier personnel de Jawaharlal. Son apparence avait drastiquement changé, certes, mais le Grand Prêtre avait certainement plus de jugeote que Vago et risquait de le reconnaitre parmi la poignée de serviteurs autorisés à le suivre dans sa loge. Le gouverneur Hagan serait également présent et lui aussi connaissait son visage.

Se fondre parmi les dignitaires d’Albyor présentait des avantages certains, mais si certains opposants isolés se trouvaient parmi cette foule, alors les gardes risquaient d’intervenir. Auquel cas, la sécurité des esclaves se trouvant sur leur chemin serait le cadet de leur souci.

Non, son choix était fait.

Sa dernière cérémonie en l'honneur du Dieu Sombre méritait bien qu’il la vive tel un véritable zélote.

Alors qu’il se mêlait au groupe des fanatiques, il murmura dans la langue locale :

+++Loué Soit-il. +++
Sujet: L'heure des renoncements
Learamn

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Rechercher dans: Le Temple Sharaman   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'heure des renoncements    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 5 Jan 2024 - 21:44




++ Loué Soit-il! ++

Learamn s’était surpris lui-même en reprenant, en rhûnadan, la bénédiction que la foule autour de lui hurlait sans relâche, répondant à l’appel du Grand Prêtre de Melkor. En ces lieux, le Dieu Sombre régnait sans partage et nul ne pouvait nier son pouvoir. Certains le vénéraient, d’autres s’en méfiaient, les plus fous s’y opposaient; mais nier son existence était une idée parfaitement irréaliste. Au Temple Sharaman, il n’était aucunement question de foi. Melkor y existait. L’ombre de sa présence s’étendait physiquement au-dessus de leurs esprits meurtris. Même ceux qui, à l’instar du Rohirrim, s’étaient depuis toujours désintéressés des divinités et détourné du sacré ressentait sa présence en chaque instant. Il n’y avait plus de matière à douter quand votre réalité entière ne dépendait plus que d’une seule entité. Qu’elle fût physiquement présente ou non.

L’esclave leva les yeux en direction de la galerie depuis laquelle Jawaharlal haranguait ses fidèles. Il les contrôlait avec une facilité déconcertante, presque inhumaine; parvenant à induire de formidables clameurs avec quelques mots, avant d’obtenir instantanément le silence d’un simple geste de la main. Sa voix grave résonnait entre les murs sombres du Temple, atteignant les âmes de chacun des participants. Il parlait si clairement qu’il se murmurait que cela était le fruit d’un quelconque sortilège. En un sens, la perspective qu’un homme puisse ainsi s’exprimer sans avoir recours à une sombre magie était peut-être encore plus terrifiante. La première fois qu’il l’avait vu, l’ancien capitaine avait serré le poing, sentant la rage monter en lui. Désormais, il attendait chacune de ses apparitions avec une crainte teintée de fascination.  Gallen Mortensen, Orwen, Lyra. Learamn avait toujours admiré ces personnages dont le charisme leur avait permis d’inspirer des dizaines de milliers d’hommes. L’officier du Rohan s’était plus d’une fois rêvé à reproduire les discours de ces modèles, pour devenir lui aussi, un jour, un chef respecté par le monde entier. Pourtant toutes ces figures qu’il avait érigé comme exemples, Jawaharlal les surpassait en tout point.

Cette-fois ci, son sermon était différent des deux premières cérémonies. Plus exalté, plus déterminé. Les plus attentifs pouvaient même percevoir une pointe de triomphe et de la satisfaction dans son discours. L’homme et ses ambitions prônant momentanément le pas sur le religieux qui prêchait. Dans une démonstration théâtrale, il présenta à la foule en délire les nouveaux soldats du Dieu Sombre, cuirassés de la tête aux pieds, des paires de yeux menaçants visibles sous leurs larges heaumes. L’annonce fit son effet. La foule de fanatiques était quasiment entré en transe collective, d’autres durent dissimuler leur inquiétude et réprimer leur surprise.

Learamn ne cilla pas. Il aurait pu tout autant machinalement hausser les épaules. Ces armures, ces armes, tout cet équipement, il savait d’où cela venait. L’envoyé de Lyra avait été chargé d’empêcher tout prix” que cette cargaison ne tombe entre les mains de Jawaharlal. Une mission qui s’était soldée par un échec retentissant. Il aurait pu ressentir de la frustration, de la honte ou de la peur face à ces soldats dont l’existence même était le fruit de sa défaite. Pourtant, il n’en était rien.

À quoi bon?


Toutes ces considérations lui paraissaient désormais si éloignés. Des semaines plus tôt, il avait quitté Huru et les esclaves des champs de la Ville Haute avec pleins de projets en tête, décidé à pénétrer dans l’antre des Melkorites pour les atteindre en plein cœur. Le Dieu Sombre avait tout vu, avait tout prévu. Méthodiquement, il s’était chargé d’effeuiller les couches de bravoure qui protégeait l’âme brisée de l’ancien capitaine. Lui faisant progressivement oublier jusqu’aux raisons même qui l’avaient conduit, à nouveau, jusque-là. Au Temple Sharaman, un esclave était bien trop occupé à survivre un jour de plus pour pouvoir réfléchir à toute autre chose. Dans ces conditions, même l’inébranlable sens du devoir de l’ancien capitaine devenait bien fragile.

À quoi bon?

Bientôt il mourrait. Et avec lui partirait tous ses idéaux, toutes ces valeurs qu’il avait cru pouvoir défendre, parfois au mépris de sa vie. La mort ne représentait nullement le châtiment ultime pour un soldat comme lui. Non. Vider son âme de tout ce en quoi il croyait. Qu’il eût combattu en vain pendant si longtemps, car tout était vain.  Là était la véritable expiation de tous ses péchés.

À quoi bon?

Là était sûrement la question qui hantait le plus son âme. Ces trois mots seuls pouvant faire ployer la plus grande épée tenue par le plus puissant des bras.

D’un œil vitreux, il observait les mises à mort qui se succédaient. Bientôt des flots de sang s’écoulèrent de l’autel, transformant le parterre des serviteurs en une sinistre pataugeoire vermeille. Lui, continuait de regarder ce sinistre spectacle. Le désespoir sur le visage des condamnés ne lui faisait plus fermer les yeux. Les cris de détresse ne submergeaient plus son esprit. Les pleurs ne lui retournaient plus l’estomac.

À quoi bon?


Il n’avait que trois cérémonies à son actif mais avait vite réalisé qu’il ne survivrait pas bien longtemps ici s’il laissait tout cela l’atteindre. Un acte d’horreur pouvait glacer le sang. Des milliers et cela devenait une banale routine. Une fois la cérémonie terminée, il emboîta le pas à ses camarades, prêt à reprendre le travail. En passant devant les grandes portes du Temple, encore entrouvertes pour laisser sortir les derniers retardataires, il aperçut furtivement une fraction du soleil orangé qui disparaissant progressivement derrière les montagnes rocheuses qui bordaient Albyor. Un petit sourire se dessina sur son visage. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait vu la lumière de l’astre solaire. Dans les entrailles de Sharaman, tout était si sombre. Les portes se refermèrent; plongeant le Temple et ses esclaves dans l’obscurité.

À quoi bon?


Il s’agenouilla près de la dépouille de la jeune noble dont la mise à mort avait clôturé en apothéose la cérémonie. Ses grands yeux verts le fixaient sans vie. Pour la première fois depuis des jours, il tressaillit face à l’innocence de ce regard mort. Le rohirrim s’en voulut de sa réaction. Il n’était pas encore parfaitement parvenu à se protéger de tout cela, à se détacher de l’horreur ambiante. La furie, les cris, les tambours ne l’atteignaient plus. Mais il y avait encore certaines visions qui faisaient flancher son esprit. Encore quelques semaines, deux ou trois cérémonies supplémentaires et il y seraient complètement hermétiques.

En attendant, il décida de laisser le reste d’humanité qui vivait encore lui s’exprimer de manière discrète. D’un geste délicat, il ferma les paupières de la défunte.

“Maudit soit-il” murmura-t-il en rohanais, sa langue natale.  Mais croyait-il vraiment en son injonction?

Il déposa le corps dans le chariot prévu à cet effet. L’ancien preux chevalier voulut d’abord la déposer délicatement dans un coin, pour préserver la dépouille. Puis il se souvint du sinistre destin qui attendait inévitablement son cadavre. D’abord écrasé sous une pile de corps avant de finir mis en pièces par les cuisiniers du Temple. Désabusé, il laissa choir le corps frêle dans la carriole et s’en éloigna sans un regard de plus pour poursuivre son labeur.

Ils suivirent ensuite le chemin habituel jusqu’aux cuisines. La première fois il avait naïvement cru qu’ils menaient les dépouilles des sacrifiés jusqu’à une fosse commune, ou du moins d’un crématorium pour se débarrasser efficacement des corps. Avec horreur, il avait découvert le recyclage dont ils faisaient l’objet. Un processus effroyable qui, pourtant, d’un point de vue purement pragmatique, faisait parfaitement sens. Cette découverte l’avait d’abord poussé à refuser de manger du ragoût immonde qu’on leur servait comme dîner. Il avait tenu quatre jours, puis il avait craqué. La faim prenait toujours le dessus sur les esprits les plus forts. Depuis, il s’était fait à l’idée que la viande humaine représentait peut-être la majeure partie de son régime alimentaire. Cette simple pensée l’aurait très certainement poussé, quelques années plus tôt, à déclarer qu’il valait mieux se donner honorablement la mort plutôt que de céder au cannibalisme. Aujourd’hui, il haussait les épaules et mangeait. Il avait faim.

À quoi bon?


Une fois leur terrible tâche accomplie, il s’approcha de Nomi qui distribuait des instructions. Learamn tendit l’oreille, cherchant à capter quelques mots en rhûnadan. Il arrivait à en saisir de plus en plus, pas assez pour comprendre le sens précis d’un ordre ou suivre une conversation mais il progressait. Il avait eu de la chance que la cheffe de l’équipe des esclaves le prenne en pitié. Elle l’avait en quelque sorte pris sous son aile, lui traduisant sommairement, et dans un Westron rudimentaire, ce que cet étranger avait besoin de comprendre pour survivre. D’autres esclaves ne se montraient pas aussi magnanimes qu’elle. Les raisons qui la poussaient à l’aider de la sorte n’étaient pas très claires aux yeux du rohirrim mais il s’en accommoder et ne chercha pas à en savoir plus. Il acquiesça d’un signe de tête, satisfait de découvrir un nouveau pan du Temple Sharaman.

Depuis son arrivée au sein du sanctuaire, il avait analysé chaque passage qu’il empruntait, scruté chaque pièce et observé chaque recoin qu’il croisait, dans l’espoir que des souvenirs de son premier séjour ici referaient surface. Il n’en fut rien. Comme s’il n’avait jamais été en ce lieu. D’ailleurs, aucun des gardes ou membres de l’Ogdâr ne le reconnut. Était-ce la conséquence de son changement d’apparence et du travail minutieux du tatoueur Arlan? Ou alors passait-il inaperçu car il n’était jamais venu ici. Ces jours-ci il lui était de plus en plus compliqué de dissocier le réel, de l’imaginaire. Il se gratta l’avant-bras qui le démangeaient depuis plusieurs jours. Une plaque rouge marquait sa peau, autour d’un curieux tatouage qu’il avait expressément voulu. Quelques semaines plus tôt, alors qu’Arlan s’apprêtait à ranger ses outils; Learamn, transi de douleur, l’avait saisi par l’épaule pour lui demander de réaliser une dernière gravure dans sa chair. Sous le regard surpris de Huru, il avait sorti de la poche de son pantalon un parchemin soigneusement plié, qu’il avait gardé auprès de lui depuis son arrivée au Rhûn. A l’intérieur se trouvait le poème, traduit par Khalmeh, qui était inscrit en runes cursives sur la peau hâlée d’Iran.  D’une voix faible, il avait demandé à ce qu’on écrive les premiers vers de la ballade sur son bras.

Il baissa les yeux et lut les premiers mots.

“Va, enfant des plaines, jeune fille au visage doux…


Cette fois-ci pourtant, il ne poursuivit pas sa lecture.

À quoi bon?


Il ne prêta pas grande attention aux gardes qui se dressaient sur leur chemin, laissant Nomi négocier leur droit de passage vers le balcon du Grand Prêtre. L’ancien capitaine resta en retrait, se faisant le plus discret possible. Malgré tout ses efforts, il était encore relativement facile de déceler ses origines étrangères. Learamn avait rapidement compris que pour survivre ici, il valait mieux éviter de se faire remarquer. Se faire le plus petit possible. Passer inaperçu. Un comble pour un rohirrim.

L’adage, pourtant, dit bien: Chassez le Naturel, il revient au galop.

Après des semaines de discrétion et d’obéissance religieuse, le tempérament de l’ancien officier refit surface d’un coup, risquant ainsi, en une poignée de secondes, de trahir sa couverture et ses origines. Pourtant la vision irréelle qu’il avait sous les yeux, avait réveillé une étincelle au fond de son âme damnée.

Elle était là.

La raison de tout ce ceci. Kryv. La devineresse qu’il avait arrachée aux griffes de l’esclavage avant de tomber captive à Lâm-Su .Celle qu’il avait juré de libérer. Des semaines durant, il avait cherché le moindre signe, l’indice le plus infime de sa présence. Durant les cérémonies, il avait constaté son absence; dans les couloirs du Temple, il avait échoué à remonter sa trace. Si bien, qu’après un temps, il l’avait cru morte. C’est à ce moment qu’il avait commencé à perdre de vue ses objectifs, que sa détermination s’était effacée pour céder plaça à une macabre routine. Dès lors, il n’avait cessé de se répéter ces trois mots.

À quoi bon?


Cette question qui le hantait vola en éclats. La réponse se tenait devant lui, flanquée de deux gardes fraîchement équipés par le Grand Prêtre. Il avait à peine remarqué leur présence, obnubilé par Kryv, voulant s’assurer qu’elle était bien réelle. Il avait entendu des récits sur des esclaves si épuisés qu’ils étaient victimes d’hallucinations. Il cligna des yeux plusieurs fois, s’attendant à la voir disparaître.

Mais elle était toujours bel et bien présente.

Leurs regards se croisèrent. Elle ne le reconnut pas. Comment en aurait-il pu être autrement? Il avait tout mis en œuvre pour devenir méconnaissable. Il voulut crier, hurler pour attirer son attention et révéler son identité.

Mais l’un des deux soldats fit rappeler sa présence d’une manière bien virile. Learamn ne vit rien venir et, sans trop savoir comment, se retrouva prisonnier de sa ferme poigne qui lui serrait le visage. L’espace d’un instant, le feu qui s’était réveillé en lui prit le dessus. D’un air défiant, il soutint le regard de son adversaire et serra le poing, prêt à répliquer. Puis, conscient des risques, il se ravisa et baissa les yeux. Comme il s’était efforcé de faire depuis son arriver. Faisant fi des vociférations de l’homme en armes, Learamn pouvait voir, du coin de l’œil, la devineresse s’éloigner lentement.

Il devait trouver un moyen de communiquer avec elle, de signaler sa présence sans pour autant se trahir. Lui montrer qu’il ne l’avait pas oublié, et qu’il était allé aussi loin pour honorer sa parole.

L’esclave avait cédé sa place au chevalier.

Il devait réfléchir vite, et bien. De par son accent en Commun, le soldat ne semblait pas être un local. Un Arnorien ayant découvert la foi de Melkor? Un Dalite en quête d’or? Il l’ignorait, mais si cet homme venait de l’Ouest, il serait plus délicat de mentir.



Il porta finalement son dévolu sur une région reculée, que peu connaissaient en détails. Le vieux maître Ovadiah lui avait jadis parlé de ces terres inhospitalières et des tribus qui y vivaient en autarcie.

“Forochel…Je suis un Lossoth…”


Il chercha à reprendre sa souffle, sa trachée toujours écrasée par les énormes doigts de son vis-à-vis. Puis, Learamn eut une idée et poursuivit en haussant la voix de manière à ce que Kryv puisse l’entendre.

“Un Lossoth venu de loin pour servir. Un village... entre la rivière Thrâkhân et le mont d’Ava.”


Une référence à des noms familiers pour la devineresse. Peut-être saisirait-elle le message et parviendrait-elle à le reconnaître. Ne restait plus qu’à espérer que le membre de l’Ogdâr n’ait pas un passé de géographe spécialiste des régions septentrionales.


#Learamn #Nomi #Kryv
Sujet: Pardonne-nous nos offenses
Learamn

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Rechercher dans: La Ville Haute   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Pardonne-nous nos offenses    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 18 Nov 2023 - 23:19


Learamn avait silencieusement écouté l’entièreté du terrible récit de la révolte. Huru n’avait omis aucun détail, énumérant chacune des exactions que la Reine et son gouverneur avaient fait subir à des esclaves en quête de liberté. La même souveraine à qui l’ancien capitaine avait juré fidélité, le même gouverneur qui l’avait accueilli à sa table quelques semaines plus tôt. Le rohirrim réalisa alors à quel point il s’était montré imprudent en invoquant son allégeance face à Kayemba un peu plus tôt. Dans d’autres circonstances, il n’en aurait pas fallu autant pour qu’il soit tué sur le champ après des paroles si maladroites. La clémence des esclaves, ou du moins leur manque d’envie d’ajouter encore plus de sang à un quotidien qui en était empli, lui avait sauvé la mise. Son objectif d’atteindre les Melkorites également, seule figure qui paraissait plus honnie que celle de Lyra.

Quand Huru eut fini son récit, Learamn ne dit pas un mot pendant de longues secondes. Prenant un moment pour assimiler le flot d’informations aussi importantes que glaçantes. Toute l’émotion de l’esclave était palpable dans sa voix qui avait flanché à plusieurs moments. Le compte-rendu de ce soulèvement réunissait pourtant tous les ingrédients pour constituer l’une de ces histoires légendaires rapportées par les conteurs et chantées par les troubadours. Des hommes et des femmes démunis se rebellant contre une autorité tyrannique, à la force de leur courage et armés de leur désir de liberté. Des révolutionnaires allant jusqu’à faire flancher ses tortionnaires, prenant le contrôle de la cité qui avait été leur prison pendant de si longues années. Des figures héroïques prenant la forme d’organes vitaux d’un même corps. Tout était là. Sauf le dénouement heureux. Le monde avait cette intrigante faculté à décevoir les plus romantiques.

“Je suis désolé Huru… Sincèrement désolé.”


L’ancien capitaine avait conscience que ses mots ne pouvaient rien changer au chagrin et au désespoir de l’esclave mais, dans un premier temps, il n’avait rien trouvé à dire d’autre. Il laissa son regard se perde dans la vallée sombre qui leur faisait face; dispersés entre les falaises, les tours de garde de dizaines de villages brillaient dans la nuit. Chacun d’eux semblait accueillir un nombre similaire d’esclaves. Un rapide calcul lui permit de comprendre que plus d’une dizaine de milliers d’esclaves travaillaient dans ces champs et carrières à l’entrée de la ville. Dix mille hommes, femmes, enfants, privés de liberté par une poignée de miliciens en armes.  Learamn aurait voulu courir jusqu’au bord de la falaise, se hisser sur un promontoire rocheux et s'époumoner. Crier à destination de tous ces captifs que la liberté était proche, que face à leur nombre, aucune armée ne pourrait résister. Qu’ils avaient juste besoin d’y croire.

Le récit de Huru lui avait pourtant prouvé que les choses étaient bien plus complexes. L’espoir, ils n’en voulaient plus ; car il n’y avait pas plus douloureux qu’un espoir brisé.  Learamn ne le savait que trop bien. Il s’était déjà imaginé en détonateur capable de rallumer la flamme de la révolte afin de pouvoir répandre le chaos et pénétrer dans le Temple de Sharaman. Une nouvelle fois, son orgueil l’avait poussé à faire fausse route. Ces esclaves n’étaient pas simplement une masse difforme qu’il pourrait manipuler à sa guise, sans se soucier du coût humain qu’une nouvelle révolte pouvait représenter. Ils étaient privés de leur liberté mais toujours mû par des émotions propres aux humains : la colère, la peur et l’amour. L’envoyé de la Reine avait initialement compté sur le fait que Huru et ses pairs n’aient plus rien à perdre. Il s’était lourdement trompé. Malgré toute la misère de sa situation, un homme avait toujours quelque chose à perdre.

“Je comprends, je comprends. Votre père désire simplement que ses enfants puissent aspirer à une meilleure vie. Mais le coût d’un tel espoir est parfois bien lourd…”


Le vent qui balayait les falaises se fit de plus en plus vigoureux, faisant virevolter  les cheveux bruns de l’ancien capitaine devant son visage marqué.

“J’étais un commandant autrefois avant mon arrivée en ces terres. J’ai envoyé de nombreux hommes à la mort au nom d’une cause, d’un espoir. Quand j’annonçais leur mort à leur mère, je leur disais que leurs fils étaient tombés en héros. Dans le regard de ces femmes, je comprenais qu’elle n’avait pas besoin de héros, mais juste d’un fils qu’elles puissent embrasser la nuit tombée.”

Une larme solitaire, quasiment invisible avec l’obscurité ambiante, vint se perdre dans la barbe naissante du rohirrim.

“Votre père est un homme sage mais il se trompe sur un point. Je ne suis pas celui qui peut raviver la flamme de la révolte. Même si je le voulais, je ne le pourrais pas. Moi, un étranger n’ayant pas connu la douleur de la servitude. Je ne parle même pas leur langue, ils ne me comprendraient pas…Non...Le seul qui le peut c’est le fils du Poing de la Révolte…”

Il plongea son regard dans les yeux sombres de Huru, cherchant à déchiffrer les pensées du fils de Kayemba. Ce dernier avait vu des choses terribles, et le traumatisme des Tristes Jours semblait encore bien présent. Le souvenir de ces sanglantes répressions, de toute cette horreur, l’avait convaincu de l’inutilité d’un tel combat. Ce combat face à un système dont la force reposait autant sur sa force que sur la peur qu’il inspirait dans les esprits.

“Je ne peux parler en votre nom, Huru fils de Kayemba, mais si un jour la flamme se ravive en vous. Alors vous trouverez en moi un allié dans votre entreprise. J’ai prêté allégeance à la Reine mais pas aux tortionnaires qui vous retiennent ici…ni aux Melkorites…”

La description que le jeune esclave avait faite de la montée au pouvoir de ces prêtres fanatiques étaient des plus inquiétantes, profitant du chaos et du manque de garanties offert par le gouverneur pour gagner en influence dans la Ville Sombre.

Learamn s’adossa contre une large pierre aux bords saillants et reprit, le regard fixé vers l’horizon.

“J’ai rencontré une esclave à mon arrivée ici. Une devineresse qui travaillait dans une auberge de la ville. Elle m’a rendu un service et en échange je lui ai promis la liberté. Elle a quitté le foyer de son maître mais est retombée dans les griffes de la servitude, détenue par les Melkorites. Je suis un homme de parole et compte bien la libérer à nouveau.”

Pendant un moment, il avait envisagé pouvoir capitaliser sur la haine que vouaient les esclaves aux Melkorites mais les propos désespérés de Huru lui avaient bien montré que cette option était compromise. Prudent, cette-fois ci, il ne mentionna pas sa période de captivité aux mains des prêtres de Melkor, ni le fait que ses souvenirs de cette période étaient inexistants. Il ignorait tout des croyances de ces esclaves mais il valait mieux éviter que certains puissent penser qu’il ait été manipulé et envoûté par quelque maléfice de Jawaharlal.

Pour le moment, il devait trouver le moyen de se rapprocher de Kryvv. Il ne savait pas exactement pourquoi mais quelque chose au fond de lui répétait inlassablement qu’elle était la clef.

Dîtes-moi Huru, ces esclaves qui servent au Temple de Sharaman. Comment sont-ils choisis ?”



#Huru #Learamn
Sujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan
Learamn

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Rechercher dans: Encyclopédie Anarchique   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Histoire et Composantes de la Garde Royale du Rohan    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:51


Histoire


Origines

L’origine de la Garde Royale remonte aux premières années du royaume, lorsque Eorl, fondateur du Rohan, s’entoura de ses cavaliers les plus valeureux et loyaux. Au fil des siècles le groupe s’institutionnalisa et représente aujourd’hui l’une des unités les plus célèbres et reconnues du royaume. De par la spécificité  de leur rôle, à savoir protéger la personne du Roi, la Garde Royale représente une unité moins mobile que les Eored classiques et elle n’a que rarement prit part  aux opérations militaires extérieures menées par l’armée rohir. Les Gardes Royaux sont avant tout chargés d’assurer la protection de la famille royale, par conséquent ils restent la plus souvent à Edoras pour assurer la défense d’Edoras et du monarque. La Garde ne quitte son affectation seulement si le Roi en personne dirige une campagne militaire en terres étrangères auquel cas elle l’accompagne et se charge de sa sécurité rapprochée.
 

Capitanat de Foldar et faits d’armes au Quatrième  Âge

#Foldar


 
Cependant la Garde Royale joua un rôle crucial lors des différentes campagnes défensives réalisées sur le territoire du Royaume au cours du Quatrième  Âge. C’était le capitaine Foldar qui la dirigeait alors, un héros rohir et l’une des figures les plus emblématiques de la Garde Royale.  En l’an 284 du Quatrième  Âge, lors de l’attaque orc sur Edoras, ils permirent la fuite du Roi Urden vers le Gouffre du Helm en escortant dans le tunnel secret du Dôrnumen; puis ils contribuèrent grandement à la victoire remporté quelques jours plus tard.  Ils s’illustrèrent également lors de la seconde invasion des orcs en 291 ou de l’attaque Haradrim deux ans plus tard, durant lesquelles de nombreux Gardes Royaux perdirent la vie en protégeant le roi Firion.  Mais quelques semaines plus tard la Garde connut  l’un de ses  plus grand désastre lors de la grande Bataille du Nord où le Rohan combattit dans les rangs de la grande Armée Unifiée levée par le Gondor.  Le Roi Firion fut tué dès le début de l’affrontement, la Garde Royale qui se tenait à ses côtés fut presque entièrement décimée en l’espace de quelques heures dont le légendaire capitaine Foldar. Des Gardes engagées dans la bataille seuls trois survivront: les Gardes Halgor, Wald et Emekral. Le Capitaine Thorin, officier émérite de la garnison d'Edoras, prit la tête de l'unité après leur retour à Edoras.

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Capitanat de Thorin
#Thorin


Thorin fut nommé par Thénéor fils de Firion avec la lourde tâche de reformer une  Garde Royale presque intégralement décimée lors de la Grande Bataille du Nord. Le nouveau chef de la Garde piocha majoritairement parmi les plus valeureux de ses anciens subordonnés qu’il avait dirigé parmi la garnison de la capitale. Homme de confiance du Roi et soutien du prometteur Maréchal Mortensen, le Capitaine était une figure apprécié parmi la classe dirigeante. Cependant il manquait d’une réelle capacité à se lier avec ses hommes au quotidien qui le voyaient plus comme une figure d’autorité très distante que comme un réel meneur d’homme. Le fait qu’il n'avait jamais servi dans la Garde Royale avant d’en être nommé Capitaine fit aussi grincer des dents, beaucoup auraient préféré que l’un des trois rescapés de l’ancienne Garde hérite d’un tel poste. Thorin souffrit également énormément de la comparaison avec son prédécesseur, véritable légende parmi les Gardes. Malgré les critiques il fit son travail avec sérieux, dévotion et loyauté et parvint à rebâtir une Garde Royale prestigieuse et intimidante. Après la mort, prétendument “accidentelle” de  Thénéor , il fit face, impuissant, à la montée en puissance puis à la prise de pouvoir du roi félon Hogorwen. Malgré ses réticences, Thorin fit d’abord le choix de garder profil bas de manière très diplomatique. De son côté l’Usurpateur, ayant bien conscience de l’animosité du Capitaine de sa Garde à son égard, décida de ne pas chercher à le remplacer dans un premier temps pour ne pas ajouter au trouble qui suivit son couronnement. Cependant quelques semaines plus tard Hogorwen se débarrassa finalement de l’encombrant officier lors des funérailles de Thénéor en présence des plus grands dignitaires du continent. Il fut l’une des victimes de la crise qui opposa Hogorwen  à Mortensen, une crise finalement réglée de force et dans l’urgence par les dirigeants des autres contrées.

Règne de Hogorwen, Capitanat d’Emekral et Guerre des Trois Rois

#Emekral

 
A la mort de Thénéor, fils de Firion, ce fut Hogorwen, son cousin déchu, qui prit le trône sans rencontrer de fortes oppositions. Suite à la mort du Capitaine Thorin, le roi félon nomma Emekral, illustre vétéran historique de la Garde , comme Capitaine mais plusieurs Gardes Royaux dont le capitaine  Wald refusèrent de suivre leur officier et de se soumettre à celui qu’ils considéraient comme un imposteur. Ils quittèrent donc les rangs de la Garde et fuirent la capitale avant de rallier l’armée rebelle menée par le maréchal Mortensen, figure héroïque faisant l’unanimité parmi les Gardes, et le jeune Fendor, héritier légitime du trône.  La Garde Royale commis de nombreuses exactions sous les ordres du roi félon, notamment lors de la tristement célèbre Nuit des Lances Noires où Hogorwen purgea Edoras de ses opposants et de leurs familles. Elle participa également à la Bataille des Trois où d’anciens “frères d’armes” s’affrontèrent: Emekral combattant aux côtés de  Hogorwen, Wald lui faisant face avec les Gardes renégats.

Régence d’Eoseld et Capitanat de Vadenon

#Vadenon

Après la victoire de l’armée rebelle le capitaine Emekral fut exécuté pour haute trahison et de nombreux Gardes Royaux prirent la fuite par peur du châtiment.  Eoseld, oncle du roi Fendor et régent du Rohan, refusa alors catégoriquement de nommer Wald comme nouveau Capitaine de la Garde alors que ce dernier apparaissait comme le choix le plus évident. Sa loyauté envers Mortensen joua sûrement en sa défaveur  aux yeux du néo-régent. Le général retraité Vadenon, vétéran de la cavalerie et homme digne de confiance,  est temporairement nommé Capitaine de la Garde Royale. Cette décision est prise d’un commun accord entre Mortensen et Eoseld et vise à reconstruire une unité quasiment disparue.
Le départ de Mortensen vers l’Est lointain permit à Eoseld de resserrer librement son empris sur une Garde Royale encore faible: Wald est écarté et Vadenon perd quasiment toute autorité.
Régence de Gallen Mortensen et Capitanat de Learamn
#Mortensen #Learamn

Quelques mois plus tard, Gallen Mortensen, revenu de l’Est Lointain, tua Eoseld en duel et prit le titre de Vice-Roi. Learamn, jeune officier aux nombreux faits d’armes et fidèle du Champion du Rohan, devint le nouveau Capitaine de la Garde.
Il restructura en profondeur l’unité notamment en matière de méthode de recrutements. Le jeune officier rappella également plusieurs anciens Gardes Royaux en fuite: soit des anciens hommes d’Hogorwen soit des guerriers écartés par Eoseld tel que Wald.Sous les ordres de Learamn, la Garde fut utilisée et envoyée hors des murs de la capitale pour plusieurs missions secrètes pour le compte du Vice-Roi. Certains virent cela comme une tentative de Mortensen de créer son groupe militaire personnel alors que le rôle de la Garde était uniquement de protéger sa personne. Les Gardes s’illustrèrent dans le vaste  Riddermark à la poursuite de mystérieux artefacts ou même à Pelargir où Learamn dirigea une expédition visant à renverser l’Ordre de la Couronne de Fer.  Revenu affaibli de sa mission au Gondor, le capitaine Learamn fut tenu à l’écart des affaires de la Garde par Gallen Mortensen pour  le temps de sa rémission. Le jeune officier fut finalement définitivement écarté du poste et banni de l’armée du Rohan après avoir désobéi par deux fois aux ordres du Vice-Roi suite à l’enlèvement de Dame Aelyn.  
Le schisme

Dans un même temps le roi Fendor, parti s’installer avec sa suite en Isengard, prit la décision de dissocier la Garde en deux : la Garde Royale et la Garde de la Maison du  Roi. Jusque là ces deux termes désignaient le même corps armé mais l’éloignement géographique entre le roi et son régent motiva sûrement cette décision.
La Garde Royale fut dorénavant chargé de la protection du Vice-Roi Mortensen à Meduseld tandis que la Garde de la Maison du Roi suivit leur souverain en Isengard. Si la Garde Royale est toujours considéré comme la faction historique comme en témoignent leurs armures et capes, son prestige est désormais mis à mal par cette nouvelle ”Garde” réunissant les meilleurs soldats du royaume autour du jeune monarque.

Capitanat de Wald
#Wald


Suite à l’éviction de Learamn, le Vice-Roi nomma logiquement Wald au poste de Capitaine de la Garde. Une distinction que le principal interessé attendait depuis de trop nombreuses années. L’approche du vétéran est bien différente de celle de son jeune prédécesseur qui avait ouvert les portes du changement au sein de l’unité . Wald est un conservateur et son mode de commandement est bien plus traditionnel et rigoureux. Son but et de rétablir l’autorité de la chaîne hiérarchique ainsi que la différenciation entre hommes de la troupes et officiers au contraire de Learamn qui avait tout mis en place pour les rapprocher afin d’établir une relation de confiance. Wald lui croit plus au commandement vertical et efficace qu’à une organisation horizontale basée sur une hypothétique amitié. Homme d’expérience, Wald est un officier respecté par tous dans la capitale. Sa loyauté de toujours envers le roi légitime, en particulier durant la guerre civile où il avait déserté pour rejoindre Fendor, entretient sa réputation d’homme d’honneur et de valeur. Il n’a pas à rougir de son passé, au contraire de celui-même qui l’a nommé et qu’il doit désormais protéger.


Rôle Actuel et Réputation

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Historiquement la Garde Royale est chargée de la protection du Roi du Rohan mais depuis le couronnement de Fendor et la création de la Garde de la Maison du Roi ce rôle a quelque peu été modifié. S’ils assurent toujours la sécurité du Château de Meduseld à Edoras, ils sont dorénavant assignés à l’autorité du Vice-Roi et régent du Rohan Gallen Mortensen.
Au fil des siècles et de ses nombreux faits de guerre, la Garde Royale s’est forgée une réputation d’excellence parmi l’armée du Rohan. Corps d’élite regroupant des guerriers d’exception, la Garde représenter l’objectif suprême pour de nombreux cavaliers. La figure du capitaine Foral, considéré de beaucoup comme un des grands héros rohir du Quatrième  ge, renforce le prestige du corps d’armes qu’il commandait.

Toutefois, depuis quelques années l’image de la Garde s’est quelque peu ternie. Leur rôle durant la Bataille des Trois Rois au côté de l’Usurpateur continuent d’alimenter les critiques, en particulier depuis la décision prise par le Capitaine  Learamn de rappeler plusieurs anciens gardes d’Hogorwen. La Garde Royale souffre également de la perte de sa noble mission, à savoir protéger la lignée royale; le Vice-Roi ne faisant pas partie de la Dynastie des Rois du Rohan, certains voient une baisse de prestige dans le rôle de la Garde.

Comme cela avait été le cas avec le Capitaine Foldar, la réputation d’une unité dépend aussi de celle de son leader. Le souci est que depuis plusieurs années aucun des Capitaines de la Garde n’est parvenu à faire l’unanimité. Emekral, soutien d’Hogorwen, fut exécuté pour haute trahison. Vadenon était un officier à la retraite, bien trop âgé pour mener une opération et n’était au final que la marionnette d’Eoseld. Et si Learamn est considéré de tous comme un guerrier de talent et de valeur, il a souvent dû faire face aux doutes exprimées sur sa jeunesse, son inexpérience du commandement et sa capacité à diriger une telle unité. Beaucoup pensent d’ailleurs qu’il est lui aussi un pantin, placé là par le Vice-Roi Mortensen. Son entêtement à vouloir rester en poste depuis son retour de Pelargir et son alitement prolongé font également grincer quelques dents et ébranlent son autorité. Beaucoup réclament depuis un moment la nomination de Wald, Garde Royal historique et figure de la Résistance face à l’Usurpateur, au poste de Capitaine. Lui qui s’était déjà senti lésé à deux reprises lors des promotions de Vadenon puis de Learamn. Wald obtiendra finalement ce poste si convoité suite à l'exil contraint du jeune Learamn.

La concurrence avec la Garde de la Maison du Roi en question d’image est également à prendre en compte; si la Garde Royale peut se targuer d’être l’unité historique comme sa présence à Meduseld ou son équipement l’atteste;  la Maison du Roi a hérité de la protection du Roi Fendor et regroupent des guerriers que beaucoup voient comme étant supérieurs aux Gardes Royaux. D’ailleurs de nombreux hommes étaient passés d’une unité à l’autre sur ordre du Roi, affaiblissant la qualité de l’effectif de la Garde Royale. Leur relative inactivité depuis plusieurs mois couplé à la blessure du Capitaine Learamn qui refuse de céder , même temporairement, ses responsabilités sont aussi régulièrement pointées du doigt par ses détracteurs.

En définitive, la Garde Royale reste une unité d’élite dont le rôle prestigieux demeure toujours un rêve pour beaucoup de guerriers rohirrim. Mais une bonne partie de son image repose sur un passé glorieux avec lequel la Garde Royale peine à renouer.

Quartier Général


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La Garde Royale est basée à Edoras, capitale du Rohan et officie le plus souvent dans le Château d’Or de Meduseld et dans ses annexes. A de très rares occasions, les Gardes Royaux sont envoyés par le Vice-Roi hors de la cité pour des missions spéciales mais cela reste exceptionnel.  Être Garde Royal c’est faire partie de l’élite de l’armée du Rohan,  par conséquent un traitement de faveur leur est réservé par rapport aux autres cavaliers. Les quartiers des Gardes Royaux situés dans les casernes à proximité du palais sont spacieux et bien entretenus, de nombreux écuyers y travaillent sans relâche pour épauler les Gardes royaux dans leur tâches quotidiennes. Les officiers de la Garde ont quant à eux leur propres appartement dans les annexes de Meduseld, si leur statut de militaire ne leur permet pas de prétendre au plus grand luxe il est rare de voir des membres de l’armée aussi bien  logés. Les Gardes Royaux disposent également de leur propre Mess dans les salles de Meduseld où ils se retrouvent souvent pour se détendre lorsqu’ils ne sont pas en service.


Organisation et Hiérarchie




Officiellement, la Garde Royale a le titre d’Eored mais dans les faits son organisation et son effectif sont bien différents des éoreds classiques qui forment le coeur de l’armée du Rohan. En terme d’effectifs, la Garde Royale est plutôt une “semi-éored” composée de soixantes gardes, tous guerriers de métier et d’expérience,  triés sur le volet et dont l’entraînement spécifique les éloigne des cavaliers standards de la Marche. Sur le plan de la hiérarchie et de l’organisation, la Garde n’a plus grand chose à voir avec le modèle suivi par les autres unités de l’armée. Le Vice-Roi Mortensen dirige  la Garde Royale et il n’est pas rare de le voir directement donner des ordres aux Gardes ou s’impliquer dans les affaires de la Garde.  Le Capitaine de la Garde Royale vient juste après dans l’organigramme; il est choisi par le Vice-Roi en personne et il est le commandant effectif de la Garde ainsi que le premier homme chargé de la protection de son suzerain. L’influence du Capitaine de la Garde a varié au cours des siècles en fonction du roi qu’il servait, plus le monarque se mêle des affaires militaires et de la Garde moins l’autorité et l’indépendance du Capitaine sera grande. Le Capitaine est également épaulé par deux à trois lieutenants ou bras-droits qui portent eux aussi le grade de  Capitaine. Ce sont des officiers expérimentés chargés de superviser les Gardes voire de prendre le commandement en cas d’absence du Vice-Roi ou du Capitaine de la Garde.  Ce découpage hiérarchique inhabituel entre plusieurs officiers censés être de même grade à la base remonte au règne d’Eorl qui après s’être entouré de ses hommes les plus fidèles ne voulut faire de distinction officielle entre ses officiers qui furent assignés à différentes missions à travers le royaume. Lorsque la royauté s’installa définitivement à Edoras qui devint la capitale du Royaume, tous les Gardes furent rapatriés et le Capitaine le plus prestigieux nommé à la tête de la Garde. Cependant la présence d’autre capitaines “subordonnés” au sein de l’organisation fut préservée.
  Quant à eux les Gardes Royaux ne sont en théorie que des hommes de troupe comme de simples cavaliers mais en pratique  ils bénéficient d’un prestige bien supérieur et de nombreux avantages plus ou moins officieux. En règle générale , les Gardes Royaux sont tous d’anciens cavaliers assignés à différentes Marches s’étant illustrés au combat et qui sont recommandés par leur Capitaine auprès des officiers de la Garde en cas de période de recrutement. Les cas d’entrée directe dans la Garde juste après enrôlement restent extrêmement rares.   Si la condition de l’expérience et du mérite militaire prévaut pour le recrutement de la Garde, les nobles  et les guerriers issus des familles les plus aisés ont historiquement plus de chances d’intégrer ce corps d’élite que les soldats issus du peuple. C’était souvent une question de jeu de  relations  et l’on pouvait même  “acheter” le titre de Garde  Royal pour peu que l’on avait déjà quelques années de service. Cependant depuis l’arrivée du Capitaine Learamn à la tête de l’unité, lui-même issue d’une famille de paysan, ce système fut aboli et les portes s’ouvrirent plus largement  aux hommes issues du peuple grâce à un système purement méritocratique.  En qualité d’anciens cavaliers de la Marche, les Gardes Royaux ont tous reçu l’entraînement traditionnel des soldats du Rohan. Mais lors de leur entrée dans le corps d’élite, ils reçoivent tous un nouvel entraînement plus adapté à leur nouvelle affectation. La Garde Royale n’est pas une unité de cavalier légère, ils se rapprochent même plus d’un corps de fantassins lourds, formés à l’art de la protection et aux affrontements au sol.

Equipement

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Là étaient assis d'autres gardes, l'épée posée sur les genoux.
Leur  chevelure  dorée  descendait  en  tresses  sur  leurs  épaules,  le  soleil  était  blasonné  sur  leurs  boucliers  verts,  
leurs  longs  corselets  étaient  magnifiquement  brunis  et,  quand  ils  se  levèrent,  ils  parurent  plus  grands  que  des  
Hommes mortels.


Les Gardes Royaux ont en leur possession un équipement de base bien plus fournis que les cavaliers ordinaires.  Tout leur est fourni par le royaume mais l’entretien doit être réalisé par les Gardes eux-même qui choisissent le plus souvent de donner quelques pièces à un écuyer qui s’en charge à leur place.  En plus de leur cheval qu’ils ont le droit de garder après leur passage de la Cavalerie à la Garde Royale ils disposent d'une lance, d'un bouclier rond, d'une épée, d'une dague, d'une cotte de maille, de jambières, d'épaulières, de brassards, d'une cape et d'un casque. De plus ils peuvent agrémenter ou améliorer leurs armes en utilisant leur paie personnelle. Les officiers portent des armures et des heaumes différents plus sophistiqués et stylisés.


Membres éminents


Vice Roi Gallen Mortensen

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#Gallen #Mortensen



Le Champion du Rohan est une véritable légende vivante au Rohan. Son aura, acquise au prix de nombreux faits de guerres et sacrifices, est écrasante et beaucoup le considèrent comme un héros. Cependant depuis qu’il a pris le pouvoir de plus en plus d’opposants manifestent leur mécontentement à l’égard de ce militaire qu’ils jugent inapte à s’occuper des affaires politiques. Son passé parfois trouble, notamment durant la Guerre des Trois où il a tardé avant de rallier Fendor après s’être parjuré,  est aussi source de quelques animosités en particulier au sein de la Maison du Roi posté en Isengard.
Il est le commandant de la Garde Royale ( qui doit aussi assurer sa protection).  Malgré son rôle pour le royaume, il n’est pas rare de le  voir s’intéresser directement aux affaires de la troupe en particulier depuis la relative mise à l’écart du Capitaine Learamn depuis son retour de Pelargir. Sa figure fait l’unanimité absolue parmi les Gardes Royaux qui lui vouent tous une confiance aveugle et une loyauté à toute épreuve. Chacun d’eux seraient assurément prêt à sacrifier leur vie pour sauver celle de leur suzerain.
Grand meneur d’homme et leader charismatique, Gallen Mortensen fait pourtant parfois preuve d’une certaine instabilité caractérisé par des accès de colère et de fatigue. Des épisodes qui ne sont pas passés inaperçues parmi sa garde rapprochée.
Ex-Capitaine de la Garde Royale :Learamn

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#Learamn


A priori, rien ne prédestinait le jeune Learamn à une telle carrière dans l’armée. Simple fils de paysan originaire des villages environnants Edoras, il s’engagea dans les troupes d’Hogorwen avant de déserter lors de la Nuit des Lances Noires. Il conduisit alors un groupe de réfugiés jusqu’à Aldburg, alors fief de Mortensen, où il se rallia à l’armée rebelle. Il participa à la Bataille des Trois Rois qui amena la chute de l’Usurpateur et le couronnement de Fendor mais montra vraiment toute sa valeur aux yeux du futur Vice-Roi lors du Voyage des Douze au Rhûn visant à anéantir les têtes de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Nommé Capitaine de la Garde Royale à son retour il oeuvra pour la pacification du Rohan en menant divers opérations et négociations et poursuivit la lutte contre les dernières cellules de l’Ordre de la Couronne de Fer.
Il revint grièvement blessé d’une mission secrète à Pelargir et est depuis, bien malgré lui, plus ou moins tenu à l’écart du commandement et des affaires militaires de la Garde.  Contrairement au Vice-Roi, le capitaine Learamn ne fait pas l’unanimité au sein du royaume. Si tous reconnaissent  sa valeur au combat, son impressionnante abnégation et sa loyauté au Rohan; certains pointent du doigt sa jeunesse, son inexpérience, son impétuosité  ainsi que son entêtement à vouloir garder les choses sous son commandement malgré sa blessure qui confine à de l’inconscience.  Le Capitaine est cependant parvenu à restructurer la Garde Royale en dirigeant le recrutement vers un modèle plus égalitaire et méritocratique qui a porté ses fruits avec de nombreux recrues au grand potentiel et en y  réintégrant d’anciens éléments d’expérience au passé sulfureux.
Suite à l’enlèvement de Dame Aelyn, il fit secrètement équipe avec la guerrière rhûnienne Iran ainsi qu’avec son ami de longue date pour Eopren pour tenter de la retrouver et de mettre à jour le complot derrière tout cela . Pour se faire il brava les directives de Gallen Mortensen et se rendit coupable d’insubordination ce qui entraîna sa dégradation ainsi que son bannissement de l’armée du Rohan.


Capitaine de la Garde Royale Wald

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#Wald



Vétéran parmi les vétérans, il est l’un des seuls Gardes Royaux a avoir survécu à la Grande Bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée.  Sa décision de quitter la Garde Royale suite à l'arrivée au pouvoir de Hogorwen reste dans de nombreuses mémoires.  Beaucoup pensent qu’il aurait dû légitimement être nommé Capitaine de l'unité au lendemain de la Guerre des Trois Rois. Son profond respect de l’ordre hiérarchique, son expérience et son sang-froid font de lui un officier d’exception. Néanmoins certains lui reprochent une incapacité à fraterniser avec ses hommes ainsi qu'une certaine froideur. Finalement, et après de multiples désillusions, il fut nommé Capitaine de la Garde peu après l'éviction de Learamn. Son expérience et sa loyauté envers la couronne font de lui l'officier idéal pour ce poste. Cependant son approche conservatrice et rigide déplaît aux éléments les plus jeunes de l'unité.

Capitaine Eofend

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#Eofend



Ancien cavalier de la Marche de l’Est et fidèle de Gallen Mortensen, Eofend et le deuxième “capitaine-lieutenant” de la Garde chargé de seconder Learamn. Vétéran de l’armée, il a participé à de nombreux affrontements durant la Guerre des Trois Rois sous les ordres de Mortensen. Il fut d’abord nommé sergent de la Garde par le Capitaine Learamn avant d’être promu Capitaine suite au courage dont il a fait preuve face aux Voleurs d’Artefacts. Eofend est l’archétype du sous-officier idéal que tout chef d’armée désire compter dans ses rangs. Loyal et fidèle le lieutenant ne discute jamais l’ordre d’un supérieur et s’efforce de l’appliquer à la lettre. Il méprise les soldats se croyant plus malins que les généraux qui défient l’autorité; pour lui une armée a besoin d’ordre et de discipline. C’est un homme autoritaire qui garde toujours une distance avec ses hommes pour maintenir une hiérarchie claire pour autant cela ne veut pas dire qu’il les considère comme inférieur ou qu’il se montrera dédaigneux à leur égard ; bien au contraire il est prêt à défendre ses hommes contre vents et marées à condition que ces derniers fassent preuve de la même loyauté envers l’armée. Fort de son expérience il dispose d’une certaine capacité d’analyse tactique et sait prendre des décisions rapidement lors de situations critiques.
Capitaine Vadenon

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#Vadenon


Vadenon est le troisième et dernier “Capitaine-lieutenant” de la Garde Royale même si son rôle est en pratique bien particulier. Ancien général de renom, il fut tiré hors de sa retraite par Eoseld et Mortensen au lendemain de la Bataille des Trois Rois pour reformer la Garde Royale qui avait été démantelée suite à la trahison du Capitaine Emekral. De nature réfléchie et bienveillante, il n’avait pu empêcher Eoseld de faire main basse sur la  Garde Royale et il ne devint bientôt rien de plus qu’un pantin dirigé par l’oncle du roi. A la mort d’Eoseld et la prise de pouvoir de Mortensen, il donna de bon coeur son titre au jeune Learamn mais garda son poste de Capitaine au sein de la Garde de manière honorifique.
En pratique il est retourné passer sa retraite auprès de ses proches; mais son expertise militaire et son art du commandement sont souvent requis par Learamn, les officiers ou même le Vice-Roi qui viennent parfois lui demander conseil sur tel ou tel sujet épineux.
Halgor

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#Halgor


Halgor est un guerrier d’expérience qui a servi dans la Garde Royale durant de nombreuses années. Repéré par le capitaine Foldar, il se lia vite d’amitié avec Emekral, futur leader de la Garde. Il participa à la bataille du Nord au sein de l’Armée Unifiée durant laquelle il ne put empêcher la mort de son Roi ainsi que celles de la majorité des Gardes Royaux. Quelques années plus tard il suivit le capitaine Emekral lorsque celui-ci décida de prêter allégeance à Hogorwen l’Usurpateur. Il prit alors part à de nombreuses exactions commises par la Garde Royale durant ses années sombres dont la Nuit des Lances Noires. Il prit la fuite après la défaite lors de la Bataille des Trois Rois avant que le nouveau capitaine Learamn ne le retrouve et le rappelle pour servir dans la Garde des mois plus tard en raison. Son passé trouble et son rôle durant la guerre civile est souvent source de critiques à son égard bien que lui se défende en disant qu’il n’avait d’autres choix que de suivre les ordres. La présence de sa famille à Edoras et donc la peur de représailles  l’avait également empêché de déserter comme Wald avait pu le faire. Son amitié étroite avec Emekral qu’il considérait comme un frère avait sûrement dû jouer en sa faveur.
Halgor est un guerrier expérimenté et redoutable mais aussi un homme réservé préférant faire profil bas et rester en retrait. Peu jovial voire carrément revêche, il est très compliqué de se rapprocher de lui ou d’établir une relation de confiance avec lui. Sa méfiance confine parfois à la paranoïa lorsqu’il pense que tous le jugent sur son passé dès qu’ils posent les yeux sur lui  et il a parfois pris d’accès de rage soudains. S’il n’est pas l’homme dont la loyauté envers le nouveau pouvoir en place est la plus inébranlable, il éprouve pourtant un profond respect pour le Capitaine Learamn qui fut le seul à lui  proposer une seconde chance. Ses expériences passés au côté du Capitaine Wald leur ont aussi permis de nouer une vraie relation d'amitié.

Méared

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#Méared



Méared fait partie de cette nouvelle génération de Gardes Royaux venus renforcer l’unité après l’arrivée du Capitaine Learamn et la création de la Maison du Roi. Issu d’un milieu paysan modeste comme son officier, Méared est le seul Garde Royal en service à n’avoir jamais servi dans l’armée régulière comme cavalier. Il fut en effet repéré par Learamn alors qu’il n’était qu’une toute jeune recrue au centre d’entraînement d’Edoras. Aujourd’hui nul ne serait prêt à contester la décision du capitaine tant le jeune novice fait l’unanimité dans les rangs. Son potentiel en matière de combat apparaît comme énorme. De plus  sa joie communicative, sa bonne humeur et sa fraîches jeunesse sont des additions très appréciables au quotidien des Gardes Royaux. Il est également l’un des seuls homme de l’unité à avoir réussi à percer la carapace de Halgor et à se lier d’amitié avec ce vétéran.
Eólida

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#Eólida


La jeune Eólida est la seule femme ayant jamais fait partie de la Garde Royale. Repérée et intégrée  très tôt par le Capitaine Learamn alors qu'elle faisait ses gammes auprès du maître d'arme d'Edoras, son entrée dans la Garde fut une véritable révolution. Les plus conservateurs virent d'un très mauvais oeil l'arrivée d'une femme dans le corps d'élite, d'autant que Learamn venait d'abolir l'exclusivité des nobles au sein de la Garde.  Cependant la jeune femme jouit de la protection du Vice-Roi Mortensen qui admire son courage et ses talents d'épeiste mais aussi et surtout du prestige et du renom de son père: feu Capitaine Foldar, figure légendaire de la Garde Royale tombé lors de la Grande Bataille du Nord. Inspirée depuis toute petite par les récits des exploits de son père, Eólida se fit la promesse d'intégrer la Garde lorsqu'elle apprit là mort de son père pour poursuivre son héritage. Elle fut acceptée aux entraînements de la maison d'armes d'Edoras en mettant en avant son prestige familial mais elle ne dû son intégration de la Garde par Learamn qu'à son talent, sa noblesse d'esprit et sa détermination qui impressionèrent le jeune officier dont la vision sur les femmes guerrières venait d'être bouleversée par la rencontre de Iran du Rhün. Combattante habile et fougueuse , à la fois charmeuse et obstinée, Eólida et aux antipodes de l'image habituelle de la jeune femme de la noblesse du Rohan. Forte et résolue, elle est bien décidée à montrer qu'elle n'a pas usurpé sa place et que son statut de femme ne remet rien au cause.
Bodvar

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#Bodvar



Bodvar est un garde expérimenté ayant intégré le groupe lors de la reconstruction orchestré par le Capitaine Thorin. Auparavant membre de l’armée des Terres Royale, il fut choisi pour sa bravoure au combat et sa loyauté à tout épreuve.  S’il est loin d’être le plus fin, le plus puissant ou le plus habile des combattants de la Garde, Bodvar fut toutefois considéré comme hautement précieux par tous les Capitaines qui se succédèrent au fil des ans. Sa capacité d’analyse, son sang-froid et ses talents de négociateur poussant au compromis remarquables pour un guerrier rohirrim en fait un élément essentiel pour toute résolution de conflit.
Théféor
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#Théféor

Guerrier robuste et puissant, Théféor se distingue pas une formidable carrure dont la capacité de dissuassion n'est plus à prouver. Lors des cérémonies ou autres apparitions officielles, c'est d'ailleurs lui que l'on place devant, en évidence, à proximité du Vice-Roi. Théféor n'est ni un grand stratège ni l'homme le plus fin qu'Edoras ait connu mais sa dévotion et ses capacités physiques extraordinaire en font un atout essentiel pour la Garde. Pourtant rien ne le prédisait à un tel avenir. Né au Gondor de parents rohirrim partis chercher fortune ailleurs, le jeune homme ne parvint pas à s'intégrer à la bourgeoisie de Minas Tirith contrairement au reste de sa famille qui connaissait une vraie réussite. Considéré comme le raté ou l'idiot de la fratrie, Théféor quitta très jeune la Cité Blanche pour mettre au service du plus offrants ses capacités: il devint mercenaire.  Il mena cette vie violente, aventurière et quelque peu précaire pendant plusieurs années avant qu'il ne se décide à rallier le Rohan, terre de ses ancêtres, peu après la chute de l'Usurpateur dans l'espoir de tirer profit de l'instabilité qui y régnait en se proposant comme garde du corps ou garde pour un petit seigneur local . C'est dans le Riddermark qu'il croisa la route de la troupe menée par un Vadenon en quête de recrues pour la Garde. Le vieux capitaine, impressionné par le physique du mercenaire, sut trouver les mots pour le convaincre de le suivre à Edoras et d'y mener une série de tests pour intégrer la Garde.  
Elsner, Déserteur recherché
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#Elsner

Frère cadet de feu Capitaine Emelkar, Elsner suivit les pas de son aîné et ne tarda pas à s’illustrer dans les rangs de la Marche de l’Ouest; notamment en affrontant seul un Ours des Montagnes Blanches, une rencontre dont il garde fièrement les stigmates sur son visage. Il intégra la Garde Royale à un âge exceptionnellement jeune lors de la période de reconstruction après la Grande Bataille du Nord sous le commandement de Thorin. Après la mort de ce dernier, la montée au pouvoir de Hogorwen et la nomination de son frère au rang de Capitaine de la Garde; Elsner fit le choix de rester fidèle à Emelkar au sein de la Garde alors que nombre de ses frères d’armes rejoignirent les forces rebelles de Fendor et Mortensen.  Il eut un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la Nuit de Lances Noires et de nombreux autres actes violents de répressions bien qu’il niera ultérieurement avoir commis toute exaction sur des civils innocents. Bras droit loyal du Capitaine Emekral sous le règne de l’Usurpateur, il finira par déserter et prendre la fuite au lendemain de la défaite d’Aldburg, échappant ainsi au châtiment qui l’attendait lui et son frère. Il erre désormais au milieu des Terres Sauvages où il mène une vie misérable et rongée par les remords. Il vend occasionnellement ses services comme mercenaire pour pouvoir se nourrir. Elsner évite de s'approcher trop près des frontières du Rohan où il est recherché par les autorités depuis le retour au pouvoir de Fendor.
Fokral
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#Fokral

Jeune sous-officier talentueux et ambitieux de la garnison d’Aldburg, Fokral s’illustra particulièrement lors de la traque des “traîtres” ayant prêté allégeance à Hogorwen durant la guerre civile. Son zèle et son implacabilité, hautement appréciés par le régent Eoseld désireux de purger le royaume et qui lui ouvrit les portes de la Garde Royale. Fokral s’est depuis fait remarqué pour sa ruse et son sens stratégique mais aussi par son orgueil et son vice confinant parfois à la cruauté envers ses opposants. A cet égard, les relations avec Halgor, ancien homme de Hogorwen, se révèlent souvent très tendues.
Rps principaux de la Garde Royale

Un pieux enterrement
La Nuit des Lances Noires
La Bataille des Trois Rois: La tour des maléfices
La Bataille des Trois Rois : La Porte du Destin
Un retour douloureux
Cache-Cache
Du sang sur les quais
Les artefacts sont éternels
Prévenir le Vice-Roi
Aux grands maux les grands moyens
La Garde meurt mais ne se rend pas! Me*de!
Souvenirs de Gardes
Rester sur ses gardes
Sujet: Tout ce qu'on ne dit pas
Learamn

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Rechercher dans: Le Palais de Blankânimad   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Tout ce qu'on ne dit pas    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 4 Sep 2019 - 15:24
La reine Lyra était une personne bien particulière. Elle semblait forte et implacable mais également profondément humaine comme en attestait la tristesse dans sa voix lorsqu’elle évoquait sa cousine. La perte d’Iran, dont elle était apparemment très proche, la peinait profondément; une peine qu’elle exprimait parfois par le biais de la colère, parfois par celui du chagrin. Learamn fut surpris de voir une larme couler le long de la joue de la souveraine. Voir une Reine pleurait ainsi devant un étranger, en plein audience, était plutôt inhabituel; qui plus est lorsque la monarque en question était celle que certains appelaient au Rohan la “terrible Dame d’Orient”. Ce moment, presque irréel, permit d’établir un rapprochement silencieux entre le Rohir et la Rhûnienne, tous deux plongés dans un deuil commun. Si le contexte et les rôles avaient été différents, peut-être lui aurait-il posé une main sur l’épaule comme pour se consoler mutuellement, ajoutant une dimension physique au lien qui les unissait à Iran. Cependant, pour des raisons évidentes, leur connexion naissante demeura purement immatérialisée.

La demande de la Reine surpris Learamn par sa dimension personnelle et complètement informelle. Mais le Rohir répondit sans trembler.

“Je vous assure votre Majesté, qu’Iran est morte dans les bras d’un ami mais aussi et surtout d’un frère d’armes.”

Néanmoins l’apaisement teintée de tristesse partagée qu’avait provoqué l’évocation de la mort de la guerrière s’effaça progressivement à mesure que Learamn exposait son récit et ses accusations à l’encontre de l’homme à qui il avait jadis prêté allégeance. L’ambivalence de  Lyra apparut alors de manière évidente, passant d’une tristesse voire d’une douceure sincère à une colère noire qui fit tressaillir le jeune homme de peur. Son ton devint menaçant et sa position plus dominatrice que jamais; derrière elle l’immense statue de Morgoth semblait prête à s’animer pour fondre sur cet imprudent cavalier et le plonger dans les abîmes. Le courroux royal s’était très certainement révélé fatal pour de nombreuses personnes entre ces murs dont l’existence même était alors tombé dans l’oubli. Etait-ce ainsi que le destin de l’enfant du Rohan prendrait fin?  Visiblement non, car malgré son regard inquisiteur, la belle et terrifiante monarque le laissa vivre, pour le moment.

Lyra avait fini par comprendre que les propos du jeune homme n’étaient pas animé par une envie de provocation mais bien par une franchise, certe suspicieuse à première vue mais pourtant bien réel. Comme le lui avait dit Khalmeh un peu plus tôt, la dirigeante du Rhûn avait le don de sonder les âmes et les esprits des hommes et reconnaître ceux qui étaient droits et nobles.

Mais ce qu’elle savait aussi faire, c’était viser juste. La question qu’elle lui posa à propos de son grief contre Gallen Mortensen n’aurait pas pu être plus pertinente. Pourtant elle ne savait rien de l’ancien capitaine et de son parcours mais en quelques secondes elle avait réussi à pointer le doigt sur ce qui le tourmentait.

Learamn prit quelques secondes à réfléchir à sa réponse. La rage de Lyra était encore perceptible et ses menaces n’était clairement pas faites en l’air. Un mot de travers pouvait lui valoir une mise à mort immédiate, alors mieux valait-il bien les choisir.

“Excellence, en venant jusqu’ici de mon propre chef je n’ai nullement eu l’intention de vous provoquer ou mesurer la puissance et le grandeur de votre royaume que j’ai pu partiellement admirer durant mon périple au côté de Khalmeh. Je suis venu pour Iran qui mérite que le récit de ses derniers jours  où elle a fait preuve de tant de bravoure et de noblesse, soit narré jusque dans ses moindres détails. Tant pis si certains sont peu glorieux pour mon peuple. Iran mérite la vérité et rien d’autre.”

La question de Lyra était pourtant pertinente. Qu’avait-il y a gagner dans cette histoire en blâmant les siens devant une souveraine déjà hostile à son égard? Que cherchait-il à prouver? Peut-être était-ce là un moyen de défendre sa vision devant un auditoire prestigieux ; une version  où il avait toujours eu raison et où il était victime d’un traitement injuste mais qui avait été officiellement désavouée au Rohan par le régent lui-même.

Learamn reprit, cette fois d’une voix plus déterminée.

“Ce n’est pas ce que j’ai à gagner qui importe. Mais le seul fait que je n’ai désormais plus rien à perdre.”

Il avait perdu son lien familial il y a bien longtemps en quittant la ferme pour rejoindre l’armée. Il avait perdu Iran et Ouragan. Il avait perdu la confiance de Mortensen et le respect de ses hommes. Il avait perdu la foi en ce Rohan là et sa destinée glorieuse. Il avait perdu le droit de défendre sa nation, lui l’homme de guerre qui ne savait que faire cela. Il avait perdu sa raison d’être.

Et au milieu de ce brouillard d’incertitude, la blanche souveraine encadrée de sa sombre divinité représentait la seule porte de sortie possible pour lui.

J’ai longtemps méprisé mon père. Pourtant il n’était pas un mauvais parent; il m’aimait et s’efforçait de transmettre le peu qu’il connaissait sur le monde. Je le trouvais affreusement banal, un paysan de plus sans noblesse ni courage. Un père auprès duquel je ne pouvais ni prétendre à la gloire ni aspirer à la richesse. Je l’ai donc quitté jeune pour rejoindre l’armée, en quête d’une réussite que je ne pourrai trouver dans les champs de blé de mon village. C’est à ce moment que j’ai connu Mortensen. Maréchal de la Marche et Champions du Rohan, l’homme était une légende vivante pour tout homme de la troupe. Il m’a repéré et m’a pris sous son aile. Au fil des batailles et des campagnes, il a fait de moi quelqu’un; d’abord un officier puis le Capitaine de la Garde Royale. Je le considérais comme le père que j’avais toujours voulu, comme un modèle infaillible à suivre. Je l’ai servi avec une loyauté aveugle, partant pour des missions suicidaires dont je ne savais rien, pour des campagnes lointaines dont il connaissait seul les enjeux. J’étais Capitaine de la Garde Royale du Rohan, mon rôle était de protéger la lignée d’Eorl mais il m’envoyait toujours loin de nos terres pour des combats qu’il craignait de mener lui-même. Mortensen m’a utilisé à ses fins personnels  et comme un objet défectueux, il m’a laissé tombé le jour où je n’étais plus en mesure de servir ses intérêts, brisé par ses impossibles requêtes.  Mon admiration pour lui et ses prouesses m’a longtemps empêché de voir ses parts d’ombres qui se manifestaient pourtant régulièrement. Sa violence exacerbée, son orgueil démesuré. Il a profité d’une guerre fratricide pour étendre son pouvoir et prendre le contrôle du royaume alors que pas une goutte de sang royal ne coule dans ses veines, contraignant par le même occasion certains héritiers légitimes et anciens alliés à un exil déguisé. Il s’est parjuré devant l’Usurpateur Hogorwen pour préserver son influence et préserver ses privilèges.”

A mesure qu’il parlait, la colère dans la voix du Rohir se faisait de plus en plus ressentir. Comme si ses paroles ne visaient pas simplement à convaincre son interlocutrice, mais aussi à se persuader lui-même de leur bien-fondé. Transférer la cause de tous ces malheurs sur un seul homme était commode et parvenait magiquement à métamorphoser la tristesse en haine.

“Je n’ai pas vu tout cela, je croyais avoir sa confiance et il avait la mienne. Je lui étais totalement dévoué. Mais le jour où j’étais à terre, incapable de marcher seul où de me battre; il m’a délaissé,  écarté de mes fonctions et exilé de ses terres. Je lui étais devenu inutile et toute volonté  de ma part de continuer le combat contre les ennemis du Rohan perçue comme une atteinte à son autorité. Désavoué par le Vice-Roi, j’ai rapidement perdu le respect des miens. J’étais à terre dans mon royaume et la seule personne qui m’a tendu la main était une étrangère: Iran. Votre parente m’a vu pour ce que j’étais et non ce que je pouvais lui apporter.”


Il marqua une pause, laissant à la Reine Lyra le temps d’assimiler les informations comprises dans son réquisitoire.
La souveraine  lui demanda alors ce qu’il attendait d’elle.

“J’ai échoué à protéger la vie d’Iran mais je peux toujours honorer sa mémoire et achever ce qu'elle a commencé.  Je suis un homme d’armes ne sachant manier que l’épée, un guerrier ne sachant que combattre. Mais mon royaume rejette désormais mes services.”

Learamn posa alors un genou à terre et inclina la tête, comme s’il se soumettait à la Reine du Rhûn et à sa divinité démoniaque.

“Votre Majesté, je vous en prie  veuillez acceptez ma lame. Pour Iran”


#Learamn
Sujet: Aux grands maux les grands moyens . [PV Aelyn]
Learamn

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Rechercher dans: Meduseld   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Aux grands maux les grands moyens . [PV Aelyn]    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 13 Oct 2015 - 23:00
D’un mouvement qu’il avait déjà répété des centaines de fois depuis la veille Learamn tourna à nouveau une page du livre qu’il lisait.  Il approcha un peu plus ce dernier de la chandelle qui illuminait faiblement sa chambre . Nourri depuis des semaines aux livres d’Histoire ou de stratégie , le capitaine s’était attaqué depuis quelques heures à la lecture d’un roman-fleuve . L’intrigue portait sur celle d’un preux et valeureux prince devant assumer le rôle de Roi après la mort brutal de son père et alors que des barbes mènent une invasion dans ce royaume ; Learamn se souvenait bien avoir lu de nombreuses histoires de ce genre durant ses jeunes années. Déjà enfant son père le berçait le soir avant le coucher avec ces récits épiques. Quand il fut en mesure de lire il se revoyait en train d’insister auprès de ses parents pour que ceux-ci lui achètent un nouveau livre . Pour une famille de paysans ce genre de biens n’étaient pas forcément aisés à se procurer et leur prix était loin d’être faible . Toutefois sa mère acceptait à chaque fois de lui offrir un nouvel ouvrage , elle espérait probablement que son fils devienne un érudit ou un intellectuel qui pourrait intégrer la haute et noble société ; le destin lui avait donné à la fois tort et raison . Son fils était entré dans l’armée et n’était ni devenu un savant ni un commerçant mais il avait bien réussi par intégrer les sphères supérieures du royaume .  Du reste si le jeune homme avait décidé de devenir un cavalier du Rohan , les chroniques et récits qu’il avait pu lire ou entendre n’y étaient sûrement pas étrangers. Il avait maintes fois rêvé de chevaucher à son tour un magnifique cheval dans une armure reluisante comme les chevaliers des contes et légendes . Etait-ce qu’il était devenu? C’est ce qu’il s’était déjà dit plusieurs fois pour se redonner du courage aux moments les plus critiques ou pour prendre un peu plus de confiance en lui-même . Lui , simple fils de paysan , était devenu à un âge exceptionnellement jeune un officier de la garde royale qui parcourait les plaines du Riddermark sur le dos d’un magnifique étalon et vêtu d’une armure étincelante.
Mais jamais , au grand jamais , il ne s’était même imaginé gravement blessé et forcé au repos. Non , il n’avait pas même envisagé cette possibilité , et pourtant celle-ci menaçait constamment tout guerrier aussi exposé qu’il ne l’avait été . Le preux capitaine Learamn était à présent alité , condamner à l'oisiveté et à utiliser d’encombrantes béquilles à chacun de ses rares déplacements . Qu’il était bien loin le vaillant , fier et splendide chevalier de ses rêves .

Sèchement Learamn ferma le livre et le reposa sur sa table de chevet , il souffla ensuite sur la bougie et se retourna dans son lit dans l’espoir de retrouver le sommeil . Mais rien n’y faisait , le jeune rohirrim n’arrivait tout simplement pas à s’assoupir . Ce phénomène d’insomnie était d’autant plus inquiétant qu’il était devenu de plus en plus fréquent au cours de ces derniers jours. Cela faisait déjà plus de trois semaines qu’il était arrivé à Edoras , le temps passait avec une extrême lenteur et tous les guérisseurs s’accordaient à dire qu’il était encore bien trop tôt pour se prononcer sur un rétablissement total ; ils évoquaient seulement la possibilité de marcher à nouveau de manière autonome. Marcher … Ce geste enfantin qu’il ne pourrait pas réaliser avant encore  un moment.  Les insomnies dont il souffrait étaient bien sûr en partie lié à la douleur lancinante venant de son pied , pourtant il y avait de nettes amélioration depuis que la compagne du vice-Roi Mortensen s’occupait de lui
Dame Aelyn , dont les talents de guérisseuse n’étaient plus à prouver avait accepté de prendre en charge le jeune homme meurtri malgré sa grossesse déjà bien avancée.  Learamn ne pouvait que se sentir honoré et surtout profondément touché par ce geste , l’ex Maréchal n’avait pas mal choisie son amante ; c’était une femme d’exception , courageuse et ayant la main sur le coeur en toutes circonstances. Ses visites étaient aux yeux de l’officier comme des rayons de soleil qui apparaissaient furtivement au milieu des intempéries et qui illuminaient avec éclat mais de manière éphémère les grandes plaines du Rohan. Quand elle était là il avait l’impression d’avoir une sorte d’alter ego en face de lui qui le forçait à se confier , à s’ouvrir , à exorciser ses démons intérieurs. Car en effet le rôle de la guérisseuse ne s’arrêtait pas aux soins purement physique , soins qu’elles assumaient d’ailleurs avec brio ; elle se chargeait aussi de guérir psychologiquement Learamn  car les ravages intérieurs encore bien plus désastreux chez lui que les blessures corporels. Aelyn prenait donc le temps de s’asseoir , de discuter avec lui , de chercher à en savoir plus. D’abord réticent Learamn s’était peu à peu ouvert à elle , conscient que continuer à rester enfermé sur lui-même le mènerait à une impasse. Toutefois cela restait une tâche difficile à la jeune femme , le capitaine n’était pas le plus pas bavard des patient et bien souvent elle devait arracher chacune des informations au prix de multiples efforts.  D’ailleurs elle était sûrement l’une des seules à pouvoir espérer tirer quelque chose de lui , les autres guérisseur et infirmières qui entraient dans la chambre du blessé se heurtait à un véritable mur.  Pourquoi elle plus qu’un autre? Le capitaine ne savait pas trop comment l’expliquer , il se sentait juste plus en confiance quand elle était là ; comme si c’était elle qui était susceptible de le comprendre quand un autre se serait contenté de hocher hypocritement la tête en signe d'acquiescement avant de continuer à le saigner. Peut-être était-ce dû à sa douceur féminine , peut-être était-ce aussi liée au fait qu’elle aussi était une enfant du peuple qui s’était brutalement retrouvé en haut de l’échelle . C’était aussi la compagne que le Vice-Roi Mortensen avait choisi après la disparation de Farma qui fut si éprouvante pour lui , Gallen avait été le mentor et le modèle de Learamn  depuis son arrivée à Aldburg . Il n’y avait nul personne dans tout Arda en qui le jeune homme avait plus confiance ; la femme qu’il aimait ne pouvait donc qu’être digne de confiance.  C’était d’ailleurs sur son insistance que le jeune cavalier du Rohan avait accepté l’aide d’un jeune assistant dans ses déplacements et ses besoins quotidiens .

La patience… voilà bien un mot qu’Aelyn s’évertuait à répéter à longueur de journée au jeune homme qui en manquait pourtant cruellement. En tant que guérisseuse elle voyait des progrès encourageants tandis que Learamn ne regardait que les semaines et les mois que duraient encore la convalescence. Pourtant l’amélioration de son état était bien réelle , la jeune femme avait fait des véritables miracles au vu de la situation désespérée. Le pied du capitaine désenflait progressivement et la plaie se cicatrisait lentement. Tout n’était qu’une question de patience.

Ses insomnies chroniques étaient sans aucun doute également liées aux pensées qui ne cessaient de tarauder son esprit , en particulier une fois le soleil couché ; allez savoir pourquoi , peut-être la nuit n’était-elle pas de si bon conseil après tout. Ces pensées obsédantes , entêtantes , destructrices allaient , partaient et revenaient sans interruption , causant sur leur passage de véritables désastres psychologiques.  Tout le monde s’accordait à dire que pour pouvoir se rétablir dans les meilleurs conditions Learamn devait bien se reposer , ce n’était pas tout à fait ce qu’il faisait. Ses nuits étaient bien trop chaotiques et entrecoupées pour pouvoir lui permettre de récupérer sérieusement et tout au long de la journée  il était plus fatigué et excédé qu’en voie de guérison.

Le jeune capitaine changea plusieurs fois de positions sur sa couche , en quête de la posture idéale pour pouvoir enfin s’endormir ; en vain , c’était peine perdue. Il reste donc un moment allongé, les yeux grands ouverts dans l’obscurité . Dehors un rayon de lune éclairait très faiblement la capitale du royaume . Dans la pénombre Learamn balayait sa chambre du regard bien qu’il n’y voyait pas grand chose , comme s’il craignait qu’un démons des ombres ne surgissent de la nuit pour l’attaquer , lui pauvre homme affaibli et incapable de se défendre. Il ne sut combien de temps il passa à se mouvoir ainsi sous son édredon , cela paraissait juste trop long à son goût ; beaucoup trop long . Au bout d’un moment il abandonna sa quête de sommeil , celle-ci paraissait vaine .  

En jetant un coup d’oeil par la fenêtre il put constater que l’aube se profilait et que d’ici une heure ou deux le soleil illuminerait à nouveau Edoras et le Château d’Or.  Learamn fronça alors le nez en humant l’air de la pièce ; de toute évidence son odeur corporel était loin d’être des plus agréables. Il avait grandement besoin d’un bain . Le capitaine ne devait pas attendre une seconde plus pour se rendre aux salles d’eau , le trajet risquait d’être plutôt long et éprouvant et le jeune officier ne tenait pas à croiser d’autres soldats . Car oui il avait honte , honte que des guerriers opérationnels puissent voir la déchéance de leur supérieur ; sûrement était-il aussi jaloux de ces hommes en pleine forme qui pouvaient servir dans les rangs . Avec un gémissement le cavalier rohirrim se saisit de ses béquilles  et se leva doucement de son lit. Après avoir prit des habits propres  il claudiqua jusqu’au couloir et prit la direction des salles de bains qui étaient situées à quelques centaines de mètres de sa chambre ; autant dire une véritable épreuve pour l’infirme. Il frappa à la porte de la chambre du page qui se trouvait à côté de la sienne ; celui-ci devait sûrement être encore dans son lit. Le jeune adolescent s’empressa de s’habiller sommairement ; il avait des consignes claires : il devait accompagner le capitaine dans tout ses déplacements . Quant à Learamn il avait aussi reçu des instructions strictes ; il ne devait jamais sortir seul et le jeune homme préférait ne pas y désobéir car il valait mieux affronter une cohorte d’orques que de subir la foudre d’une Aelyn en colère. Le page était un bon garçon , gentil , poli et serviable qui remplissait bien sa fonction d’autant plus que ces derniers temps la compagnie de Learamn n’était pas des plus joyeuse ; mais le blessé , lui , aurait préféré être seul.

 Il avançait tout en priant il ne savait quelle divinité pour croiser le moins de monde que possible sur son chemin.  Une bonne dizaine de minutes plus tard et après une véritable expédition faite de longs corridors interminable il arriva en vue de la porte d’entrée des salles de bain. Ce n’était pas trop tôt ! Et dire qu’il y avait encore le chemin inverse à faire pour retourner dans ses quartiers ; enfin au moins il sera propre.  

Il franchit le seuil et se dirigea doucement vers une des salles où il avait l’habitude de se lever , une petite pièce avec un bassin de taille modeste . On y était relativement tranquille et le matin l’eau y était bien chaude.  C’est alors qu’il entendit plusieurs voix s’approcher de lui , plusieurs personnes se dirigeaient vers sa position et ne tarderaient pas à croiser le capitaine. Diantre ! Tout ce qu’il voulait éviter. Affolé Learamn tourna la tête dans tous les sens comme s’il cherchait une cachette à proximité car il était trop tard pour faire demi tour . Le capitaine sauta littéralement derrière la porte d’un vestiaire, en emportant le jeune page avec lui ,  au mépris de sa blessure . Les hommes qui arrivaient marchaient vite comme s’il voulait rapidement sortir de cet endroit ; ils dépassèrent la position où se cachait l’officier sans le remarquer. Ce dernier attendit que le “danger” s’éloigne et que leurs voix ne soient plus audible pour sortir de sa cachette. Ah ! Qu’il était triste de voir un jeune officier autrefois preux et fier être réduit à devoir se cacher à la vue des hommes de la troupe.  Learamn lâcha un juron grossier et poursuivit son chemin.
Il arriva sans autres encombres à la salle de bain qu’il affectionnait particulièrement ; la perspective d’un bon bain chaud lui mit un peu de baume à son coeur détruit .

-Attends moi ici.
fit simplement Learamn au jeune page en entrant dans la pièce.

Avant de se déshabiller le jeune homme voulut vérifier si l’eau était bien à une bonne température , il boita donc jusqu’au bassin et prenant appui sur ses béquilles il se pencha.

C’est alors qu’il remarqua qu’il n’était pas seul dans la pièce puisqu’un corps se trouvait sous la surface . Un corps inerte. Sans hésiter une seconde Learamn lâcha ses fidèles compagnons de marche et sauta dans l’eau , s’il n’avait pas eu l’esprit occupé par ce sauvetage il aurait pu d’ailleurs remarquer que l’eau était bel en bien chaude. Il saisit la personne en danger sous les aisselles et  la hissa sur le rebord . Alors qu’il sortait lui aussi du bassin pour voir si l’individu vivait encore ou si le sauvetage avait été inutile il put constater d’un rapide coup d’oeil qu’il s’agissait d’une femme . Il s’approcha d’elle au plus vite et nota qu’elle respirait encore ; Learamn émit un soupir de soulagement : elle était en vie.  Vivante certes mais dans un état tout de même loin d’être enviable ; les Valars seuls savaient combien de temps elle avait pu passer inconsciente sous l’eau.  Elle avait besoin d’aide et d’une aide provenant d’une personne compétente .

-Va chercher Dame Aelyn ! Vite !
Cria Learamn à l’adresse du page

Des bruits de pas précipités se firent entendre de l’autre côté de la porte tandis que l’officier reprenait son souffle en fixant la jeune femme nue et inconsciente étendue quelques mètres devant lui . Mais que diable faisait-elle là? Depuis quand les femmes venaient se laver dans les bains de la garde? Comment s’était elle retrouvé dans cette position pour le moins dangereuse? Accident ou agression?  Autant de questions primordiales en attente de réponses.  Au vu de ses traits elle ne semblait pas venir du royaume ; les femmes du Rohan avait le teint et la chevelure beaucoup plus claire. Avec cette peau mate et ses cheveux sombres , la jeune femme semblait venir de plus loin , peut -être l’Est lointain . Une Orientale était donc retrouvée et sauvée in extremis au petit matin dans les bassins de la garde: la situation était si incohérente qu’elle semblait absurde.

C’est alors qu’elle ouvrit les yeux et releva lentement la tête ; visiblement elle n’avait pas les idées encore très claires. Elle observa un long moment son sauveur avant de balbutier le grade du jeune homme pourtant dépourvu d’armure ou d’un quelconque signe distinctif et elle tenta aussi de prononcer le nom de l’officier qu’elle connaissait mais qui lui échappait.
Décidément Learamn passait d’étonnement en étonnement ; d’où le connaissait-elle?

-Ca..capitaine Learamn Madame . fit finalement le principal interessé.

L’Orientale , si c’en était bien une , n’eut point le temps de répondre puisqu’Aelyn et le page entrèrent en trombe. Alertée par l’adolescent la compagne du vice-Roi analysa rapidement la situation et couvrit la jeune femme passée si près de la noyade . Elle demanda à Learamn ce qu’il s’était passé  sur un ton décidé et quelque peu abrupt mais dans lequel il n’y avait aucune once de  méchanceté. La guérisseuse envoya ensuite le jeune page avertir le Vice-Roi Mortensen et commença à prendre soin de la miraculée.

-Je n’en ai pas la moindre idée Dame Aelyn
, plaida Learamn , je suis venu ici pour me laver et je l’ai trouvé inconsciente dans le bassin. Je ne sais ni qui elle est ,ni comment elle s’est trouvée là , ni d’ailleurs d’où elle me connaît.

Les paroles étaient bien adressés à la compagne du Vice-Roi mais c’étaient aussi des questions indirectement adressés à l’Orientale. Allez savoir si elle avait l’esprit assez clair pour les saisir ;au moins elle parlait le Commun et le dialogue était donc possible.

La situation nécessitait d’être éclaircie au plus vite . Et dire qu’il voulait simplement prendre un bain de bon matin….

#Learamn #Aelyn
Sujet: Du sang sur les quais
Learamn

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Rechercher dans: Pelargir   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Du sang sur les quais    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 25 Jan 2015 - 15:59
L'auberge n'était de toute évidence pas la plus agréable des Terres du Milieu mais malgré son odeur incommodante de poisson mêlée à celle de la transpiration des marin elle offrait un abri à l'averse qui se déversait dehors dans les ruelles sombres de Pelargir.  De toute les manières Learamn allait devoir se forcer à faire abstraction de l'odeur pestilentielle pour ce concentrer sur la conversation qu'il venait d'engager. Il était assis dans un coin sombre de l'auberge et en face de lui se trouvait l'un des derniers contacts que Nathanaël connaissait. Celui-ci était visiblement extrêmement nerveux et avait toutes les peines du monde à afficher un air détendu et serein comme n'importe quel autre client aurait pu avoir. Le capitaine avait troqué son imposante et reluisante armure de parade au profi d'une armure plus légère et discrète qu'il avait déjà porté lors de son voyage à Vieille-Tombe.

Le voyage jusqu'à la cité portuaire n'avait pas été particulièrement désagréable , il aurait même pu être plaisant si le rohirrim ne savait pas ce qu'il allait devoir affronter une fois sur place ; la température s'était réchauffée et un légère brise printanière avait rafraîchi les voyageurs durant leur trajet . Learamn avait d'abord fait la connaissance de ses compagnons de route : outre Nathanaël il était accompagné d'agents de la Rose Noire dont un homme vieillissant dont beaucoup auraient pu se demander ce qu'il faisait là , mais le jeune capitaine avait appris qu'il ne fallait pas toujours se fier aux apparences , des Chevaliers du Cor Brisé l'accompagnait également , Learamn avait toujours apprécié ce groupe mené par Eradan qui était venu au secours des troupes d'Orwen et de Mortensen à Aldburg et qui avait également participé à l'élimination  des têtes de l'Ordre sous Vieille Tombe , et même si les chevaliers qui l'accompagnaient n'étaient pas les mêmes que ceux avec qui le capitaine rohirrim avait déjà eu l'honneur de combattre il se doutait qu'ils seraient tout aussi habiles et intelligents . Quelques membres des services gondoriens l'accompagnaient également ainsi qu'un très jeune et intrépide voyageur qui semblait encore être un adolescent.
Le rohirrim eut aussi l'heureuse surprise de voir qu'Hector , un mercenaire qui avait fait partie du groupe ayant anéanti l'Ordre , les avaient rejoints.
Sans perdre de temps en discussions inutiles ils s'étaient immédiatement mis en route , Learamn n'avait encore donné ni plans ni instructions précises à ces hommes car il ignorait tout autant qu'eux quelle était la situation sur place. Il avait interrogé Nathanaêl à ce sujet mais celui-ci s'était contenté de lui répondre vaguement avant d'ajouter qu'il lui arrangerait une rencontre avec l'un de ses contacts pour y voir plus clair. Grâce à ses talents leur guides les fit entrer sans soucis dans la cité mais comme il l'avait dit à Learamn  à Minas Tirith le plus dur sera d'en sortir.

C'était donc ce fameux contact qui était installé en face de Learamn , ce dernier fut quelque peu surpris , bien qu'il comprenne que la situation actuelle puisse être la cause d'une certaine tension , de voir que l'homme semblait tétanisé et effrayé. Il s'attendait à ce qu'un espion fasse preuve d'un minimum de sang-froid si ce n'est de courage . Enfin il fallait bien faire avec. Le mot de passe - à la connotation lourde de sens - fut prononcé , c'était donc ben la bonne personne . Silencieusement le capitaine incita l'espion à parler . Ce dernier sortit fébrilement une carte de la cité sur laquelle il avait entouré plusieurs lieux et quartiers dans des couleurs différentes. La cité en forme de triangle composé de trois îles principales était moyennement étendu ce qui était un point positif . Elle n'était pas trop grande pour qu'on puisse s'y perdre mais pas trop petite pour qu'on ne puisse pas s'y cacher. Sur l'un des sommets du triangle se trouvait l'hôtel de ville entourée de rouge : leur cible principale où se trouvait le Maire et ses conseillers tous corrompus. Non loin se trouvaient les baraquements des gardes , le quartier général de l'armée et l'amirauté . Tous ces corps militaires étaient disposés en éventail autour de la mairie , tout avait été prévu pour pouvoir se porter au secours du dirigeant de la ville au plus vite ; il fallait se montrer prudent.
Plus loin se trouvait le quartier des nobles de la cité où se trouvait "l'Abad-En-Arahir" le conseil de la cité où apparemment tous les membres n'étaient pas corrompus , peut-être s'y trouvait l'un ou l'autre magistrat susceptible des les appuyer . L'homme lui énonça les principales cibles qu'il fallait éliminer : le Maire et autres officiers militaires .
Le fait qu'il n'y avait qu'un seul pont qui reliait la ville au continent était un facteur important dont il fallait tenir compte. L'homme , qui semblait moins anxieux et presque soulagé  , finit par les avertir qu'il fallait agir vite , peut-être même cette nuit. Le jeune capitaine étouffa un juron , il n'aimait pas agir ainsi dans la précipitation de plus il ne pouvait plus compter sur un quelconque appui ou révolte du peuple de la cité , ils étaient seuls.  Learamn roula la carte tout en réfléchissant à ce casse-tête stratégique  , avant de poser une main sur l'épaule de son interlocuteur

-Il n'est pas dans mes habitudes de faire des sbires de l'Ordre des prisonniers , ils mourront vous avez ma parole...

Puis le capitaine se leva et sortit de la salle pour rejoindre une autre petite auberge un peu plus loin où ses hommes étaient réunis. Cette mission semblait presque impossible quand on y réfléchissait un peu ,: comment une poignée d'étrangers qui ignoraient tout de la situation de la ville et qui ne pouvait rien attendre des locaux étaient-ils censés combattre les puissants d'une ville qui disposaient d'une armée entière? Leurs chances de réussites étaient minces mais Learamn n'avait pas le droit d'échouer il ne pouvait pas. Il pénétra,  trempé,  dans la taverne , enleva son manteau et dévisagea ses hommes d'un air grave. Lentement un début de plan s'était forgé dans son esprit mais celui-ci se révélait osé et risqué. Il étala la carte sur la table en bois de chêne et présenta à ses hommes la configuration de la ville comme l'avait fait l'espion un peu plus tôt à Learamn.

-Nous devons éliminer toutes ces cibles , si nous ne le faisons pas le mal repoussera de la racine restante et gangrènera à nouveau le continent  . Seulement voilà , si nous tuons l'une de ses cibles les autres le sauront bien assez vite et prendrons donc des précautions ce qui risque de nous poser quelques soucis . Il faudra donc frapper tous ces hommes en l'espace de quelques minutes , dans le cas contraire nous ne pourrons les atteindre . De plus si nous tardons la sécurité au niveau du pont principal sera renforcée et toutes nos chances de quitter la ville s'envoleront en fumée. Toutefois sachez que quitter la ville ne sera peut-être pas le plus important , si nous réussissons à libérer la ville mais que nous pouvons en sortir alors je considérerai la mission comme réussie. De plus notre contact a ajouté que si nous tardons à agir les agents de l'Ordre en tarderaient pas à apprendre qu'un groupe d'étrangers venus les renverser se cache dans la cité. Nous devrons donc agir cette nuit , au plus tard demain.

Il marqua une pause

-Pour ce faire j'ai élaboré un plan mais ne vous leurrez pas celui-ci est hautement risqué et je ne vous cache que je trouve ses chances de réussites assez faibles toutefois c'est bien le seul où il y en ai je le crains. L'idée est de parvenir à s'infiltrer dans les lieux où les cibles seront à notre portée pour cela nous devrons nous faire passer ni plus ni moins  pour des agents de l'Ordre.


Learamn sortit de sa poche un petit papier assorti du sceau royal d'Hogorwen l'Usurpateur ; c'était le contrat qui avait autrefois  lié Learamn à la garnison d'Edoras quand celui-ci s'était engagé.

Nous aurions fui le Rohan suite à la mort d'Hogorwen avant d'apprendre que d'autres comme nous résident à Pelargir. Cette partie du plan comporte déjà énormément de risques je le reconnaîs mais le pire reste  à venir : une fois infiltré dans les hautes sphères de la cité il faudra se séparer et s'arranger pour que chacun des groupes puissent approcher les cibles dans un tempos relativement très proche puis les éliminer en priant que les autres groupes en fassent de même dans les minutes suivantes. Puis avant que toute la ville ne soit au courant de ces meurtres nous nous dirigerons vers le pont où nous forcerons le passage s'il le faut.

Learamn releva la tête et dévisagea ses hommes , attendant une quelconque réaction de leur part.

#Learamn #Nathanael
Sujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne
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Rechercher dans: Le Peregrin   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 18 Jan 2015 - 10:01
Visiblement le conteur barbu semblait plutôt pessimiste quant aux chances de réussite de Learamn et de son expédition . Après avoir affirmé qu'ils courraient vers une mort certaine il avait expliqué  à Learamn la principale raison de la domination de l'Ordre de la Couronne de Fer sur la ville de Pelargir: la peur disait-il , l'Ordre utilisait ce ressort sur le peuple afin de faire taire les curieux et d'étouffer les séditieux. Il ajouta que si il se trouvait encore là aujourd'hui c'était surtout grâce à la chance. Nathanaël semblait avoir vécu de nombreuses péripéties dans cette cité et elle celles-ci ne semblaient pas être très agréables  : ces informateurs seraient mort et il aurait lui-même plusieurs fois échappé de peu à cette même mort , le conteur ne semblait pas particulièrement enthousiasmé par l'idée de retourner là-bas. A vrai dire Learamn non plus n'était pas heureux de retourner combattre cet Ordre qu'il pensait avoir vaincu sous Vieille-Tombe mais la moisissure se révélait coriace et une fois les racines détachées il fallait nettoyer les derniers morceaux. , le rohirrim accomplirait son devoir et il espérait sincèrement que son interlocuteur en fasse de même .
Alors le conteur lui tendit un petit parchemin que Learamn , intrigué , s'empressa de lire : " Le poisson pourrit toujours par la tête " pouvait-on y lire. Légèrement décontenancé par cette phrase énigmatique il adressa un regard interrogateur à l'agent de l'Arbre Blanc qui lui explique ce que cela voulait signifier . Il lui fit part de ses pensées pour les puissants du royaume qu'il ne considérait plus comme digne du confiance et affirma qu'une fois sur place ils ne pourraient compter que sur eux même ; qu'aucune aide ne viendrait de la part de la population ou de l'armée locale . Learamn fixa Nathanaël

-Je comprends vos craintes et vos appréhensions mais croyez le si je paraît bien jeune j'ai vu et affronté des choses que la plupart des grands guerriers ne peuvent imaginer . J'ai eu peur , oui inutile de le nier et j'ai souffert aussi , énormément souffert mais je ne crois pas avoir survécu grâce à la chance. Je ne crois pas vraiment en toutes ce genre de choses mais je crois en l'Homme , même si cela est sûrement une pensée utopique.  Si la situation à Pelargir et telle que vous me le dite alors ce ne sera pas une tâche aisée mais peu importe nous accomplirons notre devoir  . Si c'est réellement la peur qui paralyse le peuple je ne suis pas persuadé que nous ne pouvons rien en tirer , les tyrannies jouant sur la crainte finissent toujours par s'écrouler .

Devant la réponse affirmative du conteur qui affirma qu'il irait avec eux le capitaine sourit

-Comme je vous l'ai dit je ne crois point en la chance et si jamais nous devons mourir là-bas eh bien je ne crois pas que nous aurons le luxe de sortir de la ville dans un cercueil .

Il tendit une main amicale à Nathanaël

-Alors mon ami , ensemble?

#Learamn
Sujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne
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Rechercher dans: Le Peregrin   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 16 Jan 2015 - 14:54
Il y eut un bref mais lourd silence dans les secondes qui suivirent la requête de Learamn , puis un homme assis dans un coin de la pièce ,n qui conversait jusqu'alors avec un autre homme se leva et jaugea le capitaine rohirrim. En le regardant de plus près le jeune homme reconnut le conteur barbu qui avait tant fasciné son public avec son histoire , celui-ci était dominait Learamn : le dépassant de plusieurs centimètres et arborant une carrure impressionnante mais le rohirrim ne cilla pas ; le colosse ne l'effrayait pas , après tout il ne venait pas en ennemi et il avait déjà vu et combattu  bien pire . L'air méfiant le conteur barbu déclara

- Il se trouve devant vous … capitaine … ?


Le jeune homme ne put retenir un léger sourire de satisfaction , il s'était depuis le début douté que l’homme qu'il cherchait était ce fascinant conteur et il ne s'était pas trompé ; son intuition avait été bonne. Toutefois le fait que son interlocuteur l'appelle par son grade surprit un peu Learamn , d'où pouvait-il connaître la signification de ses insignes de capitaine? Peut-être qu'en tant qu'agent de l'Arbre Blanc il avait déjà fréquenté des officiers de l'armée du Rohan et connaissait donc les différents grades mais l'heure n'était pas à de telle spéculations. Le capitaine fut tiré de ses pensées par la voix grave de Nathanaël

- Que me vaut l’honneur de votre visite ? Il n’est guère familier ici bas de voir circuler les hauts représentants de l’armée du Rohan.

Learamn lui sourit , peut-être en partie pour le rassurer . La suspicion dont faisait preuve le conteur était compréhensible , en tant qu'agent gondorien il avait déjà dû se frotter à toutes sortes d'espions et d'adversaires et avec tous les étrangers qui se trouvaient dans la cité la méfiance des locaux était de mise malgré l'interdiction du port d'arme.

-Rassurez vous maître Nathanaël , je viens en paix .

Le rohirrim avisa un banc dans un coin de la salle  puis posa une main amicale sur l'épaule de son interlocuteur

-Asseyons-nous , nous avons à parler . fit-il d'un ton plus bas avant de reprendre d'une voix forte qui s'adressait aux autres personnes présentes dans l'obscure salle . Messieurs vous pouvez retournez vaquer à vos occupations , ma présence étrangère ici ne sera que brève , je vous en donne ma parole.

Invitant de la main Nathanaël à le devancer , ils se dirigèrent vers le banc en bois et s'installèrent de la manière la moins incommodante possible. Learamn s'assit donc en face de Nathanaël , son armure produisant un bruit de cliquetis métalliques dès qu'il se mouvait d'un iota .

-Je suis le capitaine Learamn du Rohan et c'est l'agent de l'Arbre Blanc répondant au nom de Neige qui m'a envoyé vers vous . Vous la connaissez n'est ce pas?
Elle m'a affirmé que vous pourriez m'aider dans la mission qui m'a été assignée.

Voyant que Nathanaël désirait en savoir plus sur cette miission le capitaine continua

- Je vais diriger une expédition pour reprendre une cité secrètement dirigée par ce qui reste des membres de l'Ordre de la Couronne de Fer , cette cité on m'a dit que vous la connaissiez très bien même et Neige pense que vous pourriez m'aider à m'y infiltrer moi et mes hommes .

Learamn marqua une pause avant de préciser le lieu vers lequel il allait devoir se rendre bien qu'il se doutât que le conteur le savait déjà

-Nous devons reprendre Pelargir.

#Learamn
Sujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne
Learamn

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Rechercher dans: Le Peregrin   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 11 Jan 2015 - 13:10
Le soleil couchant envoyait une dernière et faible lueur orangée sur les bas quartiers de Minas Tirith. Si ces derniers n'avaient rien à voir avec les autres quartiers miséreux des villes de l'Est , ils contrastaient tout de même avec la magnificence et la majestuosité qui se dégageait de certains endroits de la Cité Blanche. Au milieu des mendiants et des vaillants travailleurs modestement vêtus un homme à l'allure singulière s'avançait d'un pas décidé. Vêtu d'une magnifique armure scintillante marquée par le blason de la Maison Royale du Rohan , les cheveux coupés à hauteur des épaules  , rasé de près et le regard déterminé il se frayait un chemin dans la foule qui le fixait avec des yeux ronds. Si les habitants avaient pris l'habitude de croiser des hommes  qui semblaient étrangers dans les beaux quartiers en raison des récentes noces , ces invités de marques ne se baladait habituellement pas ici. Mais le capitaine Learamn n'était pas là pour se promener, il venait de sortir de l'"interrogatoire" de Shiva , une agent de l'Ordre , ou de la séance de torture , tout dépendait de point de vue . Celle-ci avait révélée que des agents de l'Ordre avait infiltré la cité portuaire de Pelargir et la dirigeaient désormais et , alors qu'il ne s'y attendait pas du tout , le vice-roi Mortensen proposa de mettre Learamn à la tête d'une expédition qui aurait pour but de reprendre la cité de la main des sbires de l'Ordre. Le jeune homme n’avait pas peur de ce qui l’attendait là-bas mais il appréhendait tout de même de devoir commander des troupes composés d’étrangers sûrement plus âgés et plus expérimentés que lui . C’étaient des agents de l’Arbre Blanc et de la Rose Noire , les services secrets de l’Arnor dirigés par un certain Sirion Ibn-Lahad , l’intimidant  geôlier de Shiva .  Certes en tant que capitaine de la garde royale du Rohan il avait déjà dirigé des hommes mais ce n’était que quelques patrouilles de cavaliers rohirrim jamais confrotnés à une telle situation de crise.
D’un autre côté Learamn était flatté de voir que c’était lui que le vice-roi Mortensen avait choisi pour mener cette mission à bien . Il y avait  à peine quelques années le jeune  capitaine était encore un soldat inexpérimenté dans les rangs du roi félon Hogorwen mais depuis il avait évolué et progressé et Mortensen avait décidé de récompenser le jeune homme. Depuis son retour de Vieille-Tombe , Learamn avait eu le temps de se reposer et de se ressourcer après ce qui avait été un voyage extrêmement éprouvant au cours duquel il avait plusieurs fois failli trouver la mort , il était en pleine forme et un peu d’action ne ferait pas de mal au guerrier qu’il était devenu.


Mais avant de songer au départ Learamn devait s’occuper de quelque chose , juste après la fin de l’interrogatoire la représentante de l’Arbre Blanc , Neige une guerrière qui n’avait rien à envier aux combattants masculins l’avait informé qu’un de ses agents répondant au nom de Nathanaël venait de revenir de Pelargir et qu’il pourrait potentiellement l’aider à s’infiltrer dans la Cité. Sans plus attendre , le capitaines s’était immédiatement mis à la recherche de cet homme. Neige lui avait indiqué qu’il pourrait peut-être el trouver dans une maison de conteurs sobrement nommé “  La Maison  des Contes et Légendes” où il se plaisir à faire le récit de faits et exploits passés.  C’était donc là que Learamn contait se rendre et une fis arrivé à la bonne adresse il poussa la porte du bâtiment qui grinça légèrement. Quelques regards se tournèrent alors vers lui mais se redirigèrent immédiatement vers le conteur qui semblait presque hypnotiser son public . S’efforçant de faire le moins de bruit possible le rohirrim s’installa au fond de la pièce , et observa silencieusement les personnes se trouvant des cette pièce imprégné de l’odeur de l’hydromel et du tabac.  Les conteurs se succédaient au fil des minutes avec plus ou moins de succès quand ce fut le tour d’une homme à la stature imposante et à la barbe fournie qui commença à parler d’une voix grave. Le public fut immédiatement captivé et buvait littéralement ses paroles.  Cet homme maîtrisait à merveille les arts de la rhétorique , du geste et de la théâtralité  et Learamn avait l’intuition que c’était l’homme qu’il cherchait , il n’aurait su le dire exactement pourquoi mais il correspondait à la brève description dont Neige lui avait faite. La barbe , sa manière de captiver le public . Alors il disparut dans un volute de fumée sous les yeux ébahis du public naïf , Learamn jura intérieurement . Il devait toutefois y avoir une arrière salle où se réunissaient les conteurs. Il se leva et se diriger derrière l’estrade  , un homme l’arrêta mais le rohirrim n’eut aucun mal à le convaincre de le laisser passer en lui montrant qu’il n’avait pas d’armes et qu’il venait sur l’ordre de l’armée. Il pénétra dans l’arrière salle où régnait faiblement un feu , les quelques hommes qui s’y trouvaient se tournèrent vers le nouveau-venu qui ne semblait pas être un nouvel employé. Learamn fixa le conteur barbu avant de rajouter d’une voix claire comme s’il s’adressait à tout le monde.

-On m’a dit qu’un conteur répondant au nom de Nathanaël travaille ici , j’aimerais lui parler


#Learamn
Sujet: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir.
Learamn

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir.    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 7 Déc 2014 - 0:13
Il ne fallut que quelques minutes pour que la situation ne s'embrasât , Sighild utilisa ses pouvoirs magiques devant un Learamn incrédule. Le rohirrim  qui avait toujours été très terre-à-terre s'était toujours méfié des histoires de magies et de sorcellerie d'autant plus que les seules expériences surnaturelles qu'il avait vue avaient été l'ouverture d'un sarcophage par sacrifice humain et l'attaque pas une bête mystérieuse dans un sombre couloir d'obsidienne : le capitaine avait de quoi se méfier. Puis Sirion se montra de plus en plus violent et nerveux envers une captive qui à la surprise générale demanda à voir Gallen Mortensen. Sur ces mots Learamn se redressa d'un bond. Elle désirait parler au vice-roi? Mais pourquoi donc? Celui-ci l'avait chargé de le représenter car il avait des affaires plus importantes à régler et sur la demande d'une prisonnière l'ex Maréchal allait se déranger? D'autant plus qu'il pouvait se montrer très violent avec ses prisonniers qui le contrariaient comme il l'avait fait en étranglant jusqu'à la mort la jeune assassine Lena à Aldburg. La jeune magicienne exigea avec un ton autoritaire que l'on aille chercher le vice-roi et Sirion ,qui semblait légèrement contrarié chargea l'un de ses gardes d'aller le chercher. Un court instant le rohirrim songea à s'opposer à cette démarche , il était le représentant du vice-roi et par conséquent c'était à lui de juger s'il fallait ou non le chercher de plus la manière dont exigeait Sighild qu'on le fasse venir était très dénigrante. Mortensen n'était pas un chien que l'on fait venir à sa guise sur un claquement de doigts , qui était-elle pour prétendre pouvoir faire venir le vice-roi du Rohan comme ceci? Mais vu que tout le monde semblait vouloir faire venir Gallen , Learamn se tut ; il avalait mieux ne pas s'opposer à ces cinq là vu le climat tendu qui régnait dans la pièce. Il se contenta de glisser à Sighild

-N'allez pas croire que vos pouvoirs magiques vous donne une quelconque autorité sur le vice-roi du Rohan. Il n'est pas un homme que l'on fait aller et venir à sa guise .

Quelques minutes plus tard celui qui était le mentor et le modèle du jeune guerrier apparut dans la pièce , son regard croisa celui de Learamn qui le salua d'un respectueux signe de tête. Mortensen d'une voix autoritaire intima Sirion de faire reculer ses gardes , l'assurance qui émanait de sa voix était sans appel  , l'homme voulait imposer son statut aux autres protagonistes. Puis il s’intéressa à la belle captive lui parlant durement tout en se maîtrisant , sans perdre son sang-froid . Il critiqua la violence exercée sur la canthui , en toutes circonstances cet homme ne perdait pas sa noblesse d'esprit et il avait amplement raison ; on ne pouvait décemment pas se rabaisser aux méthodes ennemies .Sinon qu'est ce qui différencieraient les deux camps?
Mais ce qui attira le plus l'attention des personnes présentes fut sûrement la réponse de Shiva , car cette fois il y eut véritable réponse et si ce qu'elle disait été vrai la guerre avec l'Ordre était l'oin d'être fini. L'allusion aux sacrifice humain et à ce prêtre melkorite  glaça la sang du capitaine. N'en sera-t-il jamais fini avec ces ennemis , ne suffisait-il pas de couper la tête comme le leur avait dit Erco?

#Learamn
Sujet: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir.
Learamn

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Bas de la Cité   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir.    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 19 Oct 2014 - 12:31
La nuit tombait sur Minas Tirith , les rues se vidaient et les petits truands bien gênés par la forte présence de gardes commençaient à pointer le bout de leur nez dans les quartiers les plus sombres. D'un pas assuré un homme à l'armure neuve et reluisante s'avançait d'un pas assuré : c'était Learamn capitaine de la garde Royale du Rohan. Celui-ci s'était vu assigner une mission par le vice-roi Gallen Mortensen en personne. La veille dans l'après-midi l'ex-maréchal de la Marche l'avait convoqué dans ses appartements , le jeune capitaine s'y était rendu sans plus tarder espérant enfin pouvoir servir à quelque chose , si ce séjour dans la capitale gondorienne était plaisant et reposant par moments le jeune rohirrim s'ennuyait ferme. Le Maréchal logeaient dans une luxueuse chambre avec sa nouvelle compagne , il avait été royalement accueilli par ses hôtes  , Gallen l'y attendait. D'une voix basse il exposa la situation  à laquelle il était confronté au capitaine de la garde. Il avait lui-même reçu un message des "Passeurs" lui intimant de se rendre dans les sous-terrains  de la ville afin de recueillir des informations sur les survivants de l'Ordre. Malheureusement ses responsabilités officielles et la présence de sa belle l'empêchaient de s'y rendre , il lui fallait donc un homme de cvonfiance pour le représenter et pour  lui faire un compte rendu de la soirée. Learamn s'était tout de suite senti très flatté de voir que le vice-roi lui faisait confiance à ce point et il avait raison le jeune homme n'aurait jamais et pour rien au monde trahi la confiance de Gallen. Il était son modèle et son guide depuis un bout de temps ,à ses yeux,  il était la gloire du Rohan ; et Learamn ne jurait que par sa patrie. Après avoir assuré au vice-roi qu'il pouvait lui faire confiance ce dernier l'avertit et lui conseilla de rester sur ses gardes . Si à priori , quels des alliés seraient présents les récents événements ont pu avoir des séquelles sur certains d'entre eux.


C'était donc un Learamn légèrement inquiet mais surtout déterminé qui descendait dans les sous-sols. Tout en marchant il fit un point sur ce qu'il savait de cette "soirée , des Passeurs seraient présents et on y apprendraient des informations sur les derniers survivants de l'Ordre ; il fallait rester sur ses gardes parce que certains "amis" pourraient avoir bien changer. Instinctivement le rohirrim chercha son épée à sa ceinture mais celle-ci ne s'y trouvait pas , même pour un capitaine de garde royale interdiction du port d'armes était en vigueur , il était même privé de sa précieuse dague ; s'il devait se défendre ce serait avec ses mains et ses jambes. Il passa une main nerveuse sur son visage , la jeune barbe qu'il portait depuis l'expédition à Vieille-Tombe avait disparue ; depuis qu'il était à Minas Tirith il se rasait quotidiennement ce qui redonnait à son visage un aspect un peu plus juvénile . Il marcha ainsi plusieurs minutes dans des sombres et humides souterrains faiblement éclairés par des torches trop peu nombreuses , s'enfonçant toujours plus profondément dans les entrailles de la ville . Il suivit scrupuleusement les indications de Gallen et déboucha sur un long couloir flanqué d'une dizaine de lourdes portes de bois mais ce fut-celle du fond qui attira l'attention du jeune homme , elle était entrouverte et des gens s'y trouvaient ce devaient être là. Le jeune homme marcha plus lentement , d'un pas moins assuré sans un bruit. Arrivé à hauteur de la porte il s'arrêta , passa nerveusement sa main dans les cheveux et prit une profonde inspiration avant de pousser la porte et d'entrer.


Le spectacle qu'il avait sous les yeux le laissa interdit pendant quelques secondes , il se trouvait dans un sombre et froid cachot , au centre se trouvait un jeune femme agenouillée vêtu d'une robe dechirée. Elle tremblait de tous ses membres et semblait terrorisée , elle était maintenue par deux hommes robustes et solide. Learamn ne reconnut pas précisément la jeune femme mais il lui semblait l'avoir déjà aperçu .
Cette scène en pouvait que rappeler au jeune homme une scène semblable à Aldburg où l'espionne Léna avait été tuée des mains de Gallen Mortensen , ce fut Learamn qui s'était chargé d'aller respectueusement enterrer a dépouille. Décidément cette soirée ne s'annonçait pas vraiment amusante. Deux autres personns observaient la scène. Il y avait une femme , armée ; ce devait être une agent du Gondor à en juger par l'Arbre Blanc peint sur ses vêtements , l'autre Learamn ne mit que quelques secondes pour le reconnaître ; il l'avait vu pour la première fois à Vieille-Tombe lors de l'affrontement final , c'était celui que l'Orchâl avait confronté à Gallen dans cette arène de sable avant qu'Erco et ses hommes n’interviennent , Ce visage dur et usé était reconnaissable parmi milles : Sirion Ibn-Lahad ; son visage qui ne trahissait aucune expression ne semblait augurer rien de bon pour la prisonnière.


Au bout de quelques secondes Learamn jugea bon de se présenter:

"
Je suis Learamn du Rohan , Capitaine de la Garde Royale , je viens au nom du vice-roi Gallen Mortensen.
"

#Learamn
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Learamn

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 15 Juin 2014 - 20:30
Learamn fut réveillé par les puissant rayons de soleil  pénétrant dans les quartiers qu'ont lui avaient attribués dans la Cité Blanche. Le soleil et la chaleur étaient revenus sur les Terres du Milieu et cela plaisait énormément au jeune homme , amoureux du beau temps et  des belles étendues vertes . Il se mit en position assise et examina son avant-bras gauche et l'intérieur de ses cuisses constatant avec satisfaction que les cicatrices dûes aux blessures éprouvées durant son périple avaient presque disparu. En face de lui Eofend , son compagnon d'armes dormait à poings fermés , le jeune rohirrim décida de ne pas l'importuner et se dirigea silencieusement vers la bassine d'eau . Il se lava le visage et s'observa dans le miroir. Cela ferait bientôt un an et demi que Learamn avait quitté Edoras et sa famille pour rejoindre les rangs du maréchal Mortensen et depuis son retour de Vieille-Tombe sa transformation physique était impressionnantes . Ses derniers trais adolescents avaient complètement disparu laissant place à un visage plus adulte , il avait perdu beaucoup de poids durant son périple dans l'Est et son visage s'était affiné , s'il avait depuis repris un minimum ses traits étaient restés adultes. Ses joues s'étaient creusées et une barbe naissante mangeait la partie inférieure de son visage . Il la caressa doucement , cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas rasé mais aujourd'hui il allait bien de voir le faire pour l'occasion. Pour un mariage de ce type il fallait être impeccable d'autant plus quand on faisait partie de la délégation rohirrim. Car Learamn n'était plus un capitaine lambda , il avait été propulsé par Gallen Mortensen , à présent Vice-Roi , capitaine de la garde royale.

Sa nomination en avait fait jaser plus d'un , on lui reprochait d'être trop jeune , trop peu expérimenté mais Mortensen savait pertinemment qu'avec tout ce qu'il avait traversé Learamn était bien plus aguerri que de nombreux officiers vétérans. Sa musculature s'était également développé , résultat des entraînement quotidiens avec Gallen Mortensen ; entraînement assez physiques.Learamn était enfin devenu le soldat fier et fort qu'il avait rêvé être un jour alors qu'il était gamin. Sa toilette finie il se décida à réveiller Eofend ainsi que les reste de la garde sous ses ordres qui dormaient dans la pièce voisine. Puis il enleva sa chemise de nuit et enfila un chemise en lin ainsi qu'une légère tenue en cuir qui optimisait le port de son armure , cette armure en question il ne put s'empêcher de l'admirer avant de l'enfiler. Elle brillait de mille feux et étaient vraiment époustouflantes de beauté , aux épaules des têtes de chevaux d'argent avaient été sculptés . De peur de l'abîmer et aussi parceque , il devait bien l'avouer , bien que résistante cette armure était lourde et entravait certains de ses gestes il ne la portait que pour les grandes occasions et aujourd'hui se déroulait le mariage du roi Aldarion d'Arnor en personne. Il était encore tôt et Learamn en profita pour aller faire un rapide tour aux écuries en contrebas.

Depuis son arrivée il avait suivi le vice-roi Mortensen et sa nouvelle compagne : Dame Aelyn , Farma étant décédée . Aelyn était une femme de grande beauté et remplis de qualités , elle était bien digne de partager la vie du Vice-Roi , mais avec tous ces déplacements il avait à peine eu le temps de rendre visite à son fidèle destrier : Ouragan . Ce magnifique étalon à la robe blanc vermeil l'avait accompagné depuis ses errances dans le Riddermark à la suite de sa désertion des rangs d'Hogorwen , cela faisait à peine plus d'un an mais dans l'esprit de Learamn une éternité s'était écoulé depuis. Il bichonna donc comme il se devait sa monture qu'il considérait plutôt comme un véritable ami. Quelques minutes plus tard il remonta aux étages supérieurs afin d'escorter le Vice-Roi Mortensen et Dame Aelyn. Il les attendit patiemment dans le couloir en compagnie d'Eofend son second et de trois autres gardes. Le coupe presque royal ne tarda pas et très vite ils se retrouvèrent à l'extérieur sur les lieux des festivités. La foule étai au rendez-vous , des milliers de paires de yeux fixaient l'estrade où se déroulait les noces. On avait interdit à Learamn de porter ses armes et même s'il trouvait cela bien triste le jeune capitaine se sentait presque nu sans son épée qui ne l'avait plus quitté depuis un moment.  Le mariage en lui même fut assez rapide ce qui surprit légèrement Learamn. Tant de préparatifs , tant d'invités venu des quatres coins du monde  pour à peine une minute et un échange de vœux. Le jeune homme escorta alors Gallen et Aelyn jusqu'à la tente où se trouvaient les nouveaux mariés dans laquelle entraient une à une les délégations officielles pour la remise des cadeaux. Le Rohan ,allié éternel du Gonder et du Royaume Réunifié , faisait partie des premiers , Mortensen entra avec sa compagne dans la tente mais Learamn et ses hommes restèrent dehors. Le roi Aldarion allait être content , Mortesen lui avait ramené de Rohan un authentique Mearas . Learamn observait les différentes délégations présentes ; ils étaient tous là Rohirrim , Gondorien , Haradrim , Rhûnien , Elfe  , Hobbits , Nains et même les pirates et encore beaucoup d'autres dont Learamn ne connaissait pas l'origine , toutes ces présences étaient le signe d'une paix retrouvée et qui se voulait durable.

Quelque minutes plus tard le couple sortit de la tente et reprirent la direction de leurs appartements , comme il se devait Learamn les accompagna jusqu'à la porte là le Vice-Roi Mortensen lui parla sur un ton on ne peux plus amical en lui conseillant d'aller profiter des festivités , il lui glissa également qu'il attendait un visite de l'ex Comte d'Esgaroth : Erco Skaline , en entendant ce nom Learamn ne put réprimer un léger sourire , si cela faisait quelque moi qu'il n'avait plus revu Skaline  , le jeune capitaine se savaient à jamais liés à cet homme qui l'avait mené à l'autre bout du monde et avec qui il avait traversé tant d'épreuves pour vaincre l'Ordre de la Couronne de Fer. Ecoutant les conseils de son protecteur le rohirrim sortit dehors pour prendre part  aux festivités...



#Learamn

                                                                             ___________

Au milieu de la foule joyeuse un homme vêtu d'une large cape noire avançait . Son visage trahissait sa fatigue et les épreuves qu'il avait dû endurer ces derniers mois. Il ne semblait pas vraiment concerné par le mariage et il ne passait par Minas Tirith que pour récupérer des biens qu'ils lui appartenaient chez une vieille connaissance avant de reprendre son périple, il avait fait un tour par le mariage afin de sustanter un tant soit peu. A l'interieur de ca cape un cliquetis métallique résonna. Ce qui faisait ce bruit c'était sa prothèse métallique. Son Bras de Fer.

#Aldar #BrasdeFer
Sujet: Un retour douloureux (Passé)
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un retour douloureux (Passé)    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 13 Juin 2014 - 17:35
Le plus douloureux fut la lumière du soleil en sortant de la vieille Tombe. Gallen découvrait tout. Sa stupeur fut au comble lorsqu'il se rendit compte qu'il se trouvait dans le lointain Rhun.
la remontée vers le Rohan fut physiquement pénible , Gallen était dans un état d'épuisement impressionnant. Thorseld, Amadeo et Léaramn qui l'accompagnaient  , n'étaient pas plus en forme. En plus d'être en territoire ennemi ils devaient se protéger du soleil qui tapait sans faillir sur leurs blessures, le plus mauvais des remèdes. Mais comme toujours l'espoir maintenait la maréchal debout. régulièrement il touchait des doigts l'objet de ses convoitises. L'antidote pour sa Farma.

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Le rohirrim perdit le sens du temps, il ne sut pas trop combien de temps il lui fallut pour retourner à Aldburg. Mais Les plaines du Riddermark s'ouvrirent devant eux et enfin ils étaient de retour au pays. Et, Gallen avait bien des choses à faire


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L'ancien Champion du Rohan voulut immédiatement voir son épouse . Et il tomba au détour d'un couloir par hasard mais l'était ce vraiment, sur Rokh . Le regard sombre de son "ennemi" renvoya son état de grande fatigue , mais Gallen se força à donner le change. Il se redressa sans faillir.

D'une voix qu'il voulut autoritaire il interpella le guerrier

"J'ai su que tu as rempli ta part de notre Accord, Guerrier. Je ferai de même. mais uapâravant je dois me rendre auprès de mon épouse et je dois me rendre à Edoras pour une affaire. Juste après nous aurons notre duel et tu perdras de nouveau"

Mortensen jouait au fanfaron mais il doutait de vaincre en étant diminué un tel monstre d'endurance et le plus doué combattant qu'il avait dû affronter  à l'exception peut être de l'elfe Lammath.

Etonnament Le soldat s'esquissa sans un mot et laissa passer le maréchal. mais Gallen sentit sa présence sur ses pas. Il se doutait que ce Rokh le suivrait partout pour avoir sa revanche en temps et en heure , mais il l'aurait. En revanche impossible pour Gallen de connaitre la raison de l'acceptation des faits par cet homme dur et fier.

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Lorsque Gallen revit Farma dans sa chambre, elle dormait. Maitre Rihils et Aelyn son amie étaient à son chevet. Le regard des deux en disait long sur son état calamiteux, il ressemblait plus à un cadavre ambulant qu'au puissant et glorieux maréchal qu'il aurait dû être. Rokh le suivait partout, inexorablement.


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Quelques jours plus tard Gllen commençait à reprendre consistance. Il régla les affaires courantes. Sur ses pas Rokh ,comme toujours. Le rohirrim devait reprendre des forces. Il ordonna à Léaramn de s'équiper et de partir dans une semaine après s'être remis de ses blessures à la recherche d'Orwen qui aux dernières nouvelles guerroyer dans les plaines du Riddermark . Ils devaient ensuite rejoindre Gallen à Edoras.

Le physique du maréchal revenait mais pas son moral. Farma avait bien perdu son enfant. L'antidote semblait avoir un effet positif sur l'état de Farma: ses jambes bougeaient à nouveau. Mais la blonde avait des absences de plus en plus longues, elle semblait ailleurs et surtout elle était d'une cruauté extrême envers son époux, le tançant publiquement . Mais Gallen encaissait il se sentait responsable de l'état de santé de son épouse.

Néanmoins un soir, Aelyn et Rihils étaient présents ainsi que le sempiternel Rokh , Farma franchit une nouvelle étape. Elle passa sa journée à chantonner une comptine comme souvent les yeux tournés vers le plafond. Cette situation mortifiait Gallen.

Mais son regard émeraude, implacable  se posa sur lui. Le maréchal se rapprocha d'elle. Elle lui cracha dessus.

"Je te hais Gallen, j'ai tout perdu à cause de toi. mon enfant mon père"

Et elle gifla son époux. Au delà de la gifle ce fut les mots qui transpercèrent Mortensen. Comme un automate il ne put, ne sut quoi répondre . Tremblant il sortit de la pièce sous le regard inquiet de Maitre Rihils. Il entendit au loin une voix féminine peut être celle d'Aelyn s'adresser durement à Farma mais peut importe.

Gallen sortit il resta un long moment contre le mur froid cherchant sa respiration et il partit dans les cuisines . Et là il plongea dans la bière naine celle laissée par les naugrims suite à la victoire d'Aldburg. Il buvait pour trouver l'ébriété et oublier , oui oublier. Rokh arriva naturellement, il remarqua les larmes du rohirrim.

Gallen hurla

"Cela ne peut pas t'arriver hein tu n'as pas de cœur, c'est cela ta force !!"

Rokh resta stoique.

Cet enterrement de première classe dura une bonne heure. Tanguant dangereusement Gallen se leva maladroitement , se dirigea vers ces appartements . puis arrivà à une vingtraine de mètres impossibble pour lui de voir Farma il décida de se rendre dans les écuries. A cet instant Aelyn sortit de la chambre de Farma. Epuisé, Gallen s'affala contre le mur. Aelyn s'arrêta .

Gallen d'une voix pâteuse et hargneuse en apparence demanda

"Comment va telle? Elle me hait toujours. Elle  a raison , d'une certaine manière, je suis un monstre je le sais. Tu ne sais pas ce que j'ai fait. Mes nuits sont remplies des cauchemars de mes actes"


Il n'entendit pas la réponse de la guérisseuse. Il tenta de se remettre d'applomb. mais il tangua de nouveau et se rattrapa grâce à Aelyn.

Il se redressa . Et là il craqua complétement sanglotant comme un enfant dans les bras d'Aelyn.

Cela dura un long moment, il se calma.

Il se redressa enfin, il balbutia des excuses. Son visage se trouva au niveau de celui d'Aelyn, il le trouva d'une beauté extrème et il l'embrassa sur les lèvres .Pourquoi ? Il ne sait pas ...

Mais ce qui le surprit c'est que ce baiser eut une réponse. Alors embrumé par l'alcool, Il plaqua Aelyn contre le mur leur baiser devint passionné. Et déjà la main gauche de Gallen avait délacé le corsage de la belle.

Puis il se reprit il se passa une main fiévreuse sur le visage il balbutia de nouveau des excuses et chancelant se dirigea le plus rapidement possible vers les écuries. Mais que faisait il? Il se frappa la tête avec ses poings. Naturellement, il tomba sur Rokh qui il était certain avait assisté à la triste scène.

D'un geste maladroit il poussa l'oriental et continua tant bien que mal son chemin.Rohk comme toujours silencieux était impassible.


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Gallen se reveilla dans les écuries , près de son étalon Lars, la tête embrumé. Mai aussi avec le goût de la bouche d'Aelyn et il aima cettes sensation. Non il ne devait pas !! Son épouse souffrait... Et surtout bientôt il devait partir pour Edoras demander des comptes à Eoseld.

Mais par les valars que le baiser d'Aelyn avait été bon.


#Gallen #Mortensen #Rokh #Farma #Learamn
Sujet: Il y a une fin a toute chose
Erco Skaline

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Il y a une fin a toute chose    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 14 Fév 2014 - 18:36
Erco etait a bout de force. Il sentait tous son corps crier, le supplier de sarreter de se reposer, dattendre avant de continuer. Juste faire une petite pause, juste dix minutes. Mais le chevalier sy refusait categoriquement. Toute son attention etait porte sur une seul action: marcher. Aller de lavant. Rien dautre ne comptait. Il alla jusqau ignorer lexcuse de Daix. Ce netait pas le moment. Nul excuse navait sa place en ce lieu et il ny avait aucune rancoeur en Erco car il devait bien se lavouer il y avait aussi penser a eteindre la torche. Daix avait au moins eut le courage de mettre son intuition en pratique. Bonne ou mauvaise, cetait passe. Ils vivaient et pouvaient continuer grace a lintervention de Gnow et Alarthor. Cadeau du ciel, Erco ne pouvait y croire que ces deux compagnons laisser en arriere les avaient quand meme suivie. Cetait cela de la fidelite et Erco sen sentait honorer.

Ils couraient q present droit devant et lantre de la bete sembla se terminer et une certaine lueur despoir les atteint tous lorsquils sortirent de la grotte dobsidienne. La fin dun cauchemard. Un de plus etait passe. Mais combien allait encore suivre? Ils navaient meme pas encore penetre dans le fin fond de lantre de lOrdre et ils etaient deja tous blesse et fatigue.  Leur avancee continue encore quelqaue metre et ils durent suivre la courbe du couloir qui se raccourcissait petit a petit jusqua donner sur une porte. Loreille dErco habituee a discerner les bruits de combat reconnu le crissement dune lame en heurtant une deuxieme. Ils touchaient donc au but et y arrivaient meme en retard. Lautre groupe avait donc ete plus rapide que eux. Il articula entre deux inspiration saccadee:

-Suivez moi et tuez tous enemis sopposant a vous. Le temps de la pitie est finie, nous allons au-devant de notre destin!!!! Force et honneur!

Le comte, Amdir bien encree dans sa main, poussa dun coup sec la porte avec son bouclier et penetra dans une sorte de balcon. Dabord surprit il faillit se stopper. Quest ce que cetait??? Il neut pas le temps de sinterroger plus. Le combat commençait deja et se retrouva face a plusieurs pies et lalarme fut donnee en quelques secondes. Erco entrevit rapidement la loge ou tronait lOrchal et sut que cetait son objectif. Il ne remarqua pas tous de suite mais apres setre rapprocher de plusieurs metres il comprit que cetait une femme... Il allait donc devoir prouver a Learman que son discour au debut de leur quete etait bien reelle. Erco allait tuer pour la premiere fois de sa vie une femme. Son coeur se crispa un peu et sentit sa tension monte dun cran Y arrivera-t-il?

Pas le temps dy penser plus car Learamn criait lui demandant de regarder en bas. Ce fut alors que Erco prit conscience de larene sous lui et quil apercut deux de ses meilleurs compagnons se battre a mort. Gallen allait abaisser son epee sur Sirion.

Dun geste rapide Erco lascera le visage de son adversaire le tuant sur le coup et cria dune voix forte et pleine despoir pour ceux den bas:

-Gallen!!! Ne fait pas ca!!!.... Je suis la!!!! Tous nest pas perdu!!!!

Et il dut seloigner de la rembarde pour eviter un coup depee et entama une contre attaque fulgurante. Il ajouta sadressant directement a Learamn:

-Tu vois cette escalier? Il doit descendre vers cette maudite arene. Vas y et libere les!!! Maintenant!!!!

Et deja Erco reprenait sa route vers lOrchal, il y etait presque. Il fendit encore deux adversaires avant de se trouver en position de commencer son duel final. Il lacha rageusement le regard emplie de toute la haine accumulee depuis le debut de sa lutte contre lOrdre:

-Enfin nous y voila!!! Etes-vous pret a vous confrontez a votre propre mort?


***

Simultanément a tous cela, Dalamyr dut prendre ses responsabilite. Il avait apres tous ete charge de gerer la securite de larene et des loges la surplombant. Il connaissait par coeur le dedale du repere de lOrdre et savait donc que ces ennemis venaient de la partie la plus improbable. Ils avaient donc echappe a la bete? Cetait incroyable personne ne sen sortait. Cetait le meilleur predateur que lassassin aie put voir. Sespis allait lui faire une montagne de reproche mais ce netait pas le temps pour cela. Il se contenta de dire en selencant vers lq loge de lOrchal:

-Je vais regler ce petit probleme moi meme!


Il il parcourut la distance en une fraction de seconde dans une silence complet. Il se retrouva vite face Erco et ses deux compagnons. Il lentendit parler et ne put que se dire que ce chevallier etait fou. Nul ne pouvait reellement tuer lOrchal, enfin lui oui savait comment. Il netait meme pas sence savoir cela, mais il detenait cette information a force decouter et dobserver. Tous se voyaient dans le langage du corps. Il sourit, mais celui-ci disparut bien vite en voyant Daix. Bien quil etait sur de ne pas connaitre vraiment cette personne, il y avait quelques choses de famillier dans ce visage. Des vieux souvenirs remontaient du temps ou il venait darriver a Minas Tirith. Il devait comprendre!!!

Il se precipita donc vers ce nouveau adversaire dont meme la facon de se mouvoir lui disait quelques choses. Il sut des la premiere passe darme quil faisait face a un homme semblable a lui. Un tueur!

Hrp desole pour le manque daccent, mais jecris sur un ordi de merdre disons le et jai pas le temp de chercher comment les faire Jespere aue cest lisible quand meme Hrp


#Erco #Skaline #Gallen #Mortensen #Sirion #Alarthor #Learamn #Amadeo #Daix #Dalamyr #Warin #Orchâl
Sujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus
Erco Skaline

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 1 Oct 2013 - 18:50
La fuit se décida très vite. Tous étaient d'accord qu'ils n'allaient pas tenir toute la nuit et dés que l'occasion de présenta, ce fut chose faite. Les chariots furent abandonnés et le gros de la troupe se dirigea au galop vers la Veille-Tombe, le but ultime de leur voyage. Deux hommes restèrent pour tenir quelques temps les chariots... Erco admira leur courage et ne prononça aucun mot alors qu'il s'éloignait laissant à une mort certaine deux combattants plus que vaillant. Il n'avait rien à dire, et personne ne dit rien du reste. Le silence valait mille mot, la reconnaissance que tous avaient pour eux ne pouvait se contenir dans une phrase.

Le Comte lança un dernier regard derrière lui, vers ceux qu'il abandonnait. Il serait bien resté pour montrer à l'Ordre qu'il restait des hommes prés à se confronter à eux quelque soit la situation, mais il ne pouvait pas. Il devait finir sa mission et aussi, au final, donner un certain sens à leurs morts. Il devait réussir, pour eux, et pour tous ses compagnons tués, tous les hommes morts en luttant. Il le devait, c'était tous.

Alors qu'il chevauchait, il rattrapa le dénommé Daix et lui répondit enfin, criant presque pour que ses mots soit saisit:

-Je crois que vous vous trompez, toute les informations que vous auriez me serait utile!!! Je suis ici pour mettre un terme aux méfaits de l'Ordre...

Il murmura alors pour lui:

-Rien que ça.

Puis reparla d'une voix haute et forte:

-Et franchement, j'en ai marre de combattre en ayant aucune information, alors si vous savez des choses, dites les moi!!!

Il menait ses hommes depuis un bout de temps, et plus il se rapprochait du but, plus il se demandait comment anéantir un "règne" aussi puissant avec une douzaine d'hommes... C'était presque inimaginable. Il était peut-être le seul à y croire avec sa foi sans nom en la liberté de tous. Il devait être vraiment naïve pour avoir voué sa vie à une telle cause qui ne sera jamais hors de danger... Combat infini. Combat ou la seule porte de sortie est la mort.... Comme chaque voie, la mort se trouve au bout... Il rit presque devant ses pensées.

***

Veille-Tombe était devant eux. Enfin. Ils y étaient tous arrivés. A l'heure qu'il était, Rhodamir et Ivica devaient être mort. Erco en était sûr, comme toute la troupe... Mais personne n'en parla. Personne.  Alors qu'il s'approchait de la porte de la ville, Erco lâcha à Daix qui n'avait toujours pas dit grand chose:

-Si l'envie vous vient, de me parler. N'hésitez pas, ce sera bientôt le dernier moment pour me donner des informations.

Et il talonna son cheval pour se mettre à la hauteur de Hector qui se trouvait à la tête de la colonne. Il croisa son regard. Pas une émotion travers les yeux du mercenaire. Le rohirrim lâcha alors, toujours fixant l'autre:

-Vous... Vous savez je suppose qu'on est pas que là pour escorter un convois... On est là pour disons mettre un terme à des agissements d'un groupe de personne.... Faites nous entrer sans encombre moi et mes hommes et après nous nous débrouillerons seul... Vous avez déjà fait bien plus que ce qui était prévu... Mais en toute sincérité j'ai envie d'espérer votre aide... Mais ceci est votre choix.

Alors que le Comte d'Esgaroth parlait, la grande porte de la ville se rapprochait de plus en plus. Ils l'auraient atteinte dans quelques minutes. Tous ce qu'espérait Erco c'était que les cavaliers de l'Ordre débouleraient pas juste avant que lui et ses compagnons soient dans l'antre du loup en "sécurité" dans un dédale de ruelle.

Qu'allait-il se passer une fois dedans? Erco soupira en attendant la réponse d'Hector sachant très bien qu'il n'avait pas la moindre idée de ou trouver l'Ordre et de comment allait-il le détruire... Bien que au fond de lui, il craignait de devoir s'attaquer à un édifice fortifier telle qu'un palais... Non. Oui. Qui sait?

#Erco #Skaline #Eradan #Thorseld #Amadeo #Learamn #Gnow #Alarthor #Daix
Sujet: Learamn ,cavalier du Rohan
Learamn

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Rechercher dans: Créer Vos Personnages   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Learamn ,cavalier du Rohan    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 19 Juin 2013 - 15:54
      Péripéties



Chapitre premier: Le déserteur et la révolte. Février 300 - Mai 300.

Eléments importants (SPOILERS):


Synopsis:


Vers Aldburg(Prairies)
Synopsis:




Synopsis:



Synopsis:


Chapitre second : La guerre des Trois Rois. Mai 300


Eléments importants (SPOILERS):



Synopsis:



Synopsis:



Synopsis:




Chapitre troisième: L'expédition contre l'Ordre de la Couronne de Fer. Mai 300 - Juillet 300


Eléments importants (SPOILERS):


Synopsis:



Synopsis:



Synopsis:


A la Porte Nord(Osgiliath)
Synopsis:


Synopsis:


Synopsis:


Il y a une fin à toute chose(Rhûn/Vieille Tombe)
Synopsis:



Chapitre quatrième : Capitaine de la Garde Royale. Août 300 - Mars 301


Eléments importants (SPOILERS):


Cache-cache (Rohan / Les Prairies)
Synopsis:


Un retour douloureux (Rohan / Aldburg)
Synopsis:


Synopsis:



Synopsis:





Chapitre cinquième : Du sang sur les quais. Avril 301


Eléments importants (SPOILERS):


Comme l'imagination a créé le monde elle le gouverne(Minas Tirith / Les Ruelles / La Maison des Contes et Légendes)
Synopsis:



Du sang sur les quais(Gondor / Lebennin / Pelargir)
Synopsis:



Chapitre sixième : La chute de l'enfant prodige. Juillet 301


Eléments importants (SPOILERS):


Prévenir le Vice-Roi (Rohan/ Edoras/ Château d'Or de Meduseld)
Synopsis:



Aux grands maux les grands moyens.(Rohan/ Edoras/ Château d'Or de Meduseld)

Synopsis:






Chapitre septième: L'exil. Octobre 301 - Novembre 301.


Eléments importants (SPOILERS):



Synopsis:



Tout ce qu'on ne dit pas(Royaumes Orientaux / Rhûn/ Blankânimad/ Palais de Blankânimad)
Synopsis:




Chapitre septième: La naissance du Varka. Décembre 301- Janvier 302

Eléments importants (SPOILERS):


Fendre l'armure (Royaumes Orientaux / Rhûn/ Albyor)
Synopsis:


Pardonne nous nos offenses(Royaumes Orientaux / Rhûn/ Albyor/La Ville Haute)


Synopsis:


#Learamn
Sujet: En avant vers l'inconnu
Erco Skaline

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Rechercher dans: Rhûn   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: En avant vers l'inconnu    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 6 Juin 2013 - 22:14
Voilà, le départ avait été donné très vite à Osgiliath dans une froideur digne du Grand Nord. Gros manteau sorti et les capuchons rabattus sur le visage qui était quasiment cachée avec l'ajout de grosse écharpe. Il ne fallait surtout pas tomber malade, ce qui signifierait une mort certaine vu leur destination. Y aller avec une pneumonie ou une grippe serait totalement suicidaire.  Tous ignorait, mais si Erco voyait le moindre signe de maladie chez l'un de ses hommes, il le renvoyait sur le champs en arrière et cela quelque soit l'endroit. Tous ses compagnons avaient été choisi pour leur fiabilité et une personne malade ne l'était plus... Simple et Erco aimait la simplicité tant qu'il le pouvait. Ce qui n'était clairement pas le cas ces derniers temps. Tous était à l'inverse, compliqué et fourbe. Rien n'était clair, et Saemon n'avait rien voulu dire de plus au Comte qui ne se trouvait pas beaucoup plus informé sur ce qui l'attendait. Il avait le rire mauvais depuis le départ d'Osgiliath, et ses cernes prouvaient qu'il ne dormait pas beaucoup. Il s'interrogeait sur son rôle à jouer dans toute l'histoire avec l'Ordre, et surtout sur celui qu'il allait jouer. La discussion avec son "ennemi juré" avait été plus que troublante et au lieu de lui trouer l'estomac, il s'était retrouvé à quasiment lui serrer la main.

Perdu, oui il l'était. Il l'était depuis longtemps se dit-il, il ne s'en était pas rendu compte et avait eut toujours la "chance" d'avoir des ordres clair et un but assez clairement tracé. Mais à présent il s'était retrouvé à devoir agir lui-même et prendre des décisions sur des moitiés, même des tiers, d'information fiable. C'était un peu comme si on lui disait qu'il y avait peut-être un soldat ou peut-être mille, mais qu'il verrait bien sur place. En y réfléchissant, il se rendit compte que c'était totalement ça.

Erco regarda ses hommes chevauché en silence autour de lui. Depuis deux jours qu'ils étaient partis, que très peu de mot avait été échangé encore les deux "groupes", et s'étaient fait dans des murmures comme si le fait de parler aller les tuer. Les hommes d'Hector ne causaient carrément pas, perdu dans le mutisme ils avançaient en tête connaissant le chemin. C'était bel et bien des professionnelles et le Comte Skaline se demandait s'ils le suivraient au Rhun s'il le leur demandait... Sans doute contre une grosse prime. Mercenaire un jour, mercenaire toujours... Son attention se porta sur Learamn qui n'était pas loin de lui. Le jeune homme n'avait guère pas plus que vingt-cinq, même moins pensa Erco, et il l'emmenait avec lui vers une destination que sera sans doute fatal à une bonne partie de l'équipe. Allait-il mourir? Erco préféra oublier cette question aussi vite de possible. Il n'avait pas à se poser cette question en tant que chef son rôle était de le mener au combat et de faire son possible pour qu'il rentre. "Le plus possible" devait rentrer, pas tous. En guerre zéro perte n'existait pas, il y en avait c'était la vie...

Il lança un sourire à Learamn qui le regardait à présent. Comme pour s'excuser d'être se qu'il était, d'être l'homme qui l'emmenait peut-être vers sa fin. D'être un peu un bourreau d'un jeune homme courageux qui avait foi en la liberté et au Rohan. Enfait, Erco pouvait lancer ce regard et ce sourie à tous ses jeunes compagnons. Il avait été comme eux un temps, des années même. Il avait rêvé de vivre une vie dangereux luttant contre le mal et aujourd'hui qu'il pouvait dire "Je l'ai vécu" il y rajoutait une fin de phrase " et je regrette toute ses vies gaspillées".

Le soir arrivait, amenant avec lui sa dose de froid encore plus mordant. Le convoi était traversé par une vague de fatigue que personne ne pouvait ignorer. Tous las de deux grosses journées de chevauchée. Hector lança alors, sa voix fit se taire les hommes d'Erco qui babillaient doucement entre eux:

-On s'arrête sous cette arbre.

Un soulagement se fit sentir chez tous le monde. Erco appella Eradan et lui dit:

-Arrives-tu à envoyer trois de tes hommes explorer les alentours et les sécuriser.


Il acquiesça, et aussi tôt dit aussi tôt fait.

L'arbre en question était à moitié mort, mais tenait encore assez debout pour que des toiles soient accrochée au tronc et tendu vers le sol. Une fois le convoi parquer à côté de la "tente", les hommes s'activèrent à y faire un petit feu pour au moins manger un repas chaud.

Gnow grommela à haute voix:

-J'en ai plein le cul de ce froid... Pourquoi cette connerie d'Ordre va se planquer ou il fait froid.... Le harad serait plus plaisant.

Erco de son côté s'assit à côté du feu et bourra sa pipe pour la première fois depuis quelques jours. Il proposa alors à l'ensemble des hommes présent si quelqu'un en voulait avec un large sourire changeant totalement d'état d'esprit avec la fin de chevauchée.

#Erco #Skaline #Gnow #Alarthor #Eradan #Learamn #Thorseld #Amadeo #Daix
Sujet: A la porte nord
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: A la porte nord    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 21 Mai 2013 - 18:19
La milice d'Osgiliath arriva bien vite sur les lieux de la bagarre et Learamn se retrouva à éteindre l'incendie à l'aide de seaux d'eau puis le jeune capitaine fut le témoin bien impuissant de l'arrestation d'Erco il constat également qu'Edonos et Vadolas était eux aussi emmenés .  Learamn aurait bien voulu aider le seigneur Skaline à sortir de ce mauvais pas mais il avait reçu des ordres de sa part et le jeune homme ne comptait pas gâcher l'éxpedition en accomplissant une erreur de débutant. Il était engagé dans une importante quête et s'était engagé à écouter les ordres de leur chef. Les hommes de la compagnie retournèrent donc à l'auberge , Learamn ne se le fit pas dire deux fois pour se rendre dans la petite salle de bains qu'il y avait au sous-sol de l'auberge . Cette bagarre imprévue l'avait éreinté en plus de lui avoir fait mal , ses côte"s et son bras gauche lui faisaient mal , il était tombé dessus lors de chute par-dessus la balustrade , il les auraient sûrement cassés si le soldat d'en-dessous n'avait amorti le choc. Il se lava rapidement massa et étira ses muscles pour éviter une quelconque courbature le lendemain et sortit où il trouva Alarthor hors de lui , il tenait à aller libérer Erco sur le champ mais Gnow fit preuve de saggesse et de sang-froid aux yeux de Learamn il explique calmement la situation à son compagnon. La perspective de repartir sans le Comte si ils ne le libéraient pas ne rendait pas le jeune rohirrim fou de joie mais  ils avaient des ordres et se devaient de les respecter. Learamn se souvint alors qu'il n'avait pas écrit dans son journal depuis presque leur arrivée en Gondor , il le sortit donc , prit son styler et écrivit

"Voilà une semaine que nous avons quitté ma terre natale , le Rohan. Je dois bien dire que c'est la première fois que j'en sort et cela me procure un sentiment étrange, certes ici aussi il y a de magnifiques paysages et de superbes bêtes mais il me manque cette petite chose qui me fait vibrer à chaque foulée que je fait sur les terres du Rohan. J'éprouve un sentiment de manque.Mes compagnosn restent très agréable , je discute beaucoup avec mes congénères rohirrim Amadeo , l'ex rôdeur et Thorseld : le Lion de l'Isen , le Bouclier d'Edoras. Le Comte Skaline est un chef talentueux et compétent malheureusement aujourd'hui à Osgiliath il est tombé dans un piège , un certain vadolas nous a mené dans une auberge de plaisir prétextant le renseigner là-bas ils nous agressa avec ses sbires , la milice est arrivé en voyant le bâtiment incendié , ils ont emmené Vadolas mais aussi le Comte , nous sommes dans l'attente . S'il est relâché nous repartirons demain à l'aube."


Après cela Learamn alla se coucher et s'endormit profondément. L'aube fut bien prompt à venir et Learman eut du mal à ouvrir l'oeil et dû compter sur l'aide d'Anglus et Aglahad pour le mettre debout

-Allez debout paresseux , tu assez dormi , lui lança Anglus
-Nous devons partir , continua Aglahad.
-Oui...oui...

En vitesse Learamn se rasa et s'habilla il sella Ouragan et mit un capuchon sur sa tête , ils devaient avoir l'air de mercenaires. Bien heureusement ils retrouvèrent Erco un peu plus loin. Celui-ci leur expliqua la situation et leur indique leur destination la Vieille Tombe , ce nom ne disait rien au jeune homme qui le trouvait plutôt inquiétant et le fait qu'il apprenne qu'il replaceraient d'anciens gardes qui avaient été massacrés ne le rassura guère , il fut parcouru d'un frisson et fit avancer Ouragan pas vraiment rassuré . Ils arrivèrent à la Porte Nord où un convoi les attendaient il était commandé par un certain Hector , un puissant guerrier aux longs cheveux blonds. Learamn resta une fois de plus discret et réservé comme il l'avait fait depuis le début du voyage. Il était resté en retrait et ne s'était jamais mis en avant . Il n'avait jamais réellement cherché être en avant , la discrétion lui convenait et il s'était senti mal à l'aise la seule fois où il avait diriger un convoi de réfugiés vers Aldburg. Si il voulait continuer cette quête ou même dans sa voie de guerrier il faudrait qu'il prennent plus d'assurance et soit plus confiant envers lui même.

#Learamn
Sujet: Je vous connais...
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 23 Avr 2013 - 17:58
Learamn , sans comprendre vraiment comment , se retrouva très vite face à quatre adversaires prêts à en découdre. Le jeune rohirrim esquiva un premier coup de poing d'un pas dur le côté puis para avec son bras une attaque à la dague. Le choc  provoqué par le bras du garde ayant violemment heurté l'avant-bras de Learamn eut pour effet une sérieuse douleur . Mais l'heure n'était pas au pleurnichage, en serrant les dents , Learamn tira sa dague. La même dague qui l'avait autrefois sauvé d'une mort certaine à la bataille d'Aldburg , quand Aaron l'avait mis à terre et commençait à l'étouffer. Un homme d'Edonos chargea et sauta sur le capitaine , ne s’attendant pas à ce qu'un de ses adversaires adopte cette stratégie, Learamn tomba à terre  et réagissant le plus promptement possible planta sa dague sous la cuisse de son ennemi affalé sur lui. Ce dernier poussa un cri et Learamn put se défaire de son étreinte. Un violent et efficace enchaînement de coups de coudes et directs fit passer un garde par dessus la balustrade , il alla s'écraser sur une table dans la salle principale de l'auberge. Alors que le cavalier était prêt à faire face à un nouvel adversaire ,le comte Skaline surgit du couloir et asséna un violent coup au Gondorien le plus proche tout en criant:


'On se casse, viens!

Il était temps ne put s'empêcher de penser Learamn outre le fait que l'endroit n'était pas des lieux préférés du jeune homme l'ambiance bordélique , c'est le cas de le dire ,  et l'odeur de roussi qui annonçait un incendie  ne présageait rien de bon. Mais avant de se tirer il devrait fait face à son dernier adversaire et tout ne se passa pas comme prévu. Engagé dans un combat au corps-à-corps , les deux hommes s'agrippait mutuellement là où il le pouvait. Quand enfin , le jeune homme réussit à faire passer son adversaire par dessus la balustrade , celui-ci l'attrapa par le col et Learamn tomba avec lui dans une chute courte mais rude. Heureusement qu'il atterrit sur le ventre de son adversaire , cela lui avait amorti le choc et malgré ses membres ankylosés il n'avait rien de cassé , contrairement à son adversaire qui semblait s'être brisé les jambes et le bras gauche. Vadolas les avait trahi. En titubant , Learamn se précipita vers la sortie tout en regardant les dernières prostituées partir en courant . Toutes ses femmes qui partageaient leur couches avec des hommes chaque nuit mais qui n'était véritablement aimé par aucun d'eux , n'était-ce pas regrettable. Le jeune capitaine se surprit à penser à ses propres sentiments , jamais il n'avait partagé sa vie avec une jeune fille , il ne savait même pas si il en avait déjà aimé une. Enfin... il dut admettre que parmi les jeunes du village dans les environs d'Edoras , une jeune fille avait qui il avait joue petit avec qui il avait été très amis  , lui avait , durant son adolescence , fait ressentir des sentiments différents et nouveaux mais à cause de ses frères qui n’appréciait que partiellement Learamn et à cause de sa volonté de devenir cavalier du Rohan il la perdit de vue. Eliah , elle s’appelait Eliah Tandoril.
 
La brise fraîche qui le frappa en sortant du bâtiment enflammé  le soutira à ses pensées il aperçut plus loin quelques membres du groupe
déjà arrivé et constata que Gnow avait détaché son cheval , plutôt une bonne initiative.

[HRPG : Juste Erco mon perso s'appelle Learamn et non Learman , je suis pas un avengers ^^]

#Learamn
Sujet: Je vous connais...
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 17 Avr 2013 - 14:58
Quelle ne fut pas la stupéfaction de Learamn lorsque celui-ci découvrit qu'il n'avait pas pénétré dans une taverne habituelle mais dans une maison close. A chaque table des hommes tentaient de séduire une magnifique prostituée qui choisirait l'heureux gagnant pour partager son lit le temps d'une nuit.

-Mes amis, allez vous amusez... Je ne peux que vous poussez à profiter, ou nous allons les femmes voudront sans doute nous tuer. Moi je vais essayer la belle Enaiel, je crois.
leur déclara le comte Skaline

Ce dernier se dirigea alors vers une magnifique femme assis dans une table un peu plus loin , alors que le groupe de voyageurs se dispersaient peu à peu pour aller ou bien boire ou bien séduire Learamn resta planté là . Il hésitait , il est vrai qu'ils voyageaient depuis des mois déjà . Et les hommes du groupe avait grand besoin d'assouvir leur sens et de tendresse avant de reprendre la route vers le Rhûn  qui s'annonçait longue et périlleuse. Pour Learamn qui n'avait jamais connu le bonheur de l'amour charnel , c'était tentant de réaliser une première expérience. Alors qu'il allait se diriger vers une prostituée pour la séduire , il s'arrêta net , il hésitait. Enfin il ne savait pas trop , il s'assit alors dans un coin tout en tentant de se maîtriser. Ce qu'il ne pouvait pas prévoir c'est qu'une prostituée l'avait repérée et s'assis à ses côtés.  Celle ci déposa une main sur son torse et lui susurra

-Alors mon beau cavalier! Que dirais tu d'une nuit de tendresse à mes côtés.

Au départ Learamn faillit répondre positivement mais se ravisa et quand elle tenta de déposer un baiser sur ses lèvres , il lui prit tendrement ses doux poignets avant de la repousser lentement. Non , il ne pouvait partager son lit avec une inconnue , il attendrait de trouver une femme qu'il aimerait de tout son coeur , qui ferait vibrer chaque once de son être pour passer à l'acte. Learamn était peut-être encore jeune mais depuis qu'il avait fui Edoras il avait beaucoup gagné en maturité et en sagesse. Il esquissa un léger sourire il se souvint des avances de la belle Fiona , fille de joie , qui exerçait à Aldburg quand il l'avait interrogée au sujet de Lena. Il souhaite une bonne soirée à la jeune femme déçue avant de s'éloigner . Il se mit dans un coin sombre de la taverne et ferma les yeux tentant de se couper du brouhaha environnant c'est alors qu'il entendit les prémices d'une lutte à l'étage supérieur. Au départ il crut que c'était des ébats avan que cela devienne clair , pour lui , qu'il y avait plusieurs personnes qui se battaient là-haut. Il chercha des yeux le Comte Skaline pour l'avertir mais ne le trouva nulle part dans la pièce , il était monté à l'étage supérieur avec la prostituée qu'il courtisait. Une grande peur l'envahit alors et il ésperait que l'on attaquait pas le Comte. Sans prendre le temps d'avertir ses compagnons il monta en trombe les marches bousculant les gardes armés sur le passe qui étouffèrent un juron avant de se relever et de se mettre à sa poursuite. Arrivé en haut il cria à plein poumon

-Comte Skaline!

Il espérait que celui-ci était juste en train d'assouvir ses désirs.

#Learamn
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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 5 Avr 2013 - 13:51
Learamn s'était positionné avec Mandor dans un coin du bâtiment. Les minutes défilaient lentement et le rohirrim ne détectait , pour l'instant rien de suspect. Ce fut Mandor qui l'alerta

-Learamn , regarde là-bas , la vieille dame encapuchonnée . Elle n'a pas bougé depuis qu'on est arrivé.

Le jeune cavalier posa sa main sur sa dague mais ne fit aucun geste agressif et tenta de garder son calme. Un seul geste irréfléchi pouvait compromettre toute la mission  et quelque chose lui disait qu'Amadeo et le mystérieux Gnow avaient également repérée leur suspecte. Toujours aux aguets et un peu tendu , Learamn aperçut enfin Erco et les autres arriver au point de rendez-vous.
C'est alors que le jeune capitaine comprit leur erreur , la dame n'était autre que Vadolas qui s'était déguisé. Cela le surprit énormément. Étaient-ils surveillées pour qu'il ait besoin de se dissimuler?

Vadolas les guida alors dans un dédale de ruelles étroites et obscures , s'enfonçant dans des quartiers moins recommandables de la ville. Ils ne croisèrent personne dehors si ce n'est un gros matou et quelques rats. Une odeur pestilentielle à peine supportable régnait dans les rues. Learamn tenta d'ingorer les vertiges que cela lui provoquait et constata que Mandor et Amadeo était aussi mal à l'aise.  Le plus surprenant , c'était que Gnow , aux allures et manières nobles , ne soit pas gêné par l'odeur bien au contraire . Il déclara:

-Vous autres rohirrims, ces odeurs vous rappelle vos écuries? Ça doit vous faire plaisir. Learamn qu'en penses-tu?

Le jeune n'apprécia que très peu la remarque de son compagnon , déjà l'utilisation du "vous autres" exprimaient un certain dédain par rapport à eux. Et jamais il ne régnait de tels odeurs dans les écuries rohirrims. Quelques fois cela sentait le foin et le purin mais ce n'était pas aussi dégoûtant et de toute façon les palefreniers lavaient régulièrement les écuries.

-Je n'ai jamais côtoyé de tels odeurs , mais peut être que toi , oui.  A en juger par ton attitude . Tu vivais où avant de rentrer au service du Comte , dans un tas de cadavres putréfiés?

C'était peut être méchant et gratuit mais Learamn avait horreur que l'on critique , surtout de manière mensongère , son peuple et sa culture et il comptait bien faire comprendre cela à Gnow.Il ne désirait pas s'embrouiller avec lui mais juste lui montrer que s'ils voulaient garder de bons rapports , il valait mieux mettre les choses à point avant que cela ne dégénère . Ils arrivèrent enfin à destination : Thorseld , discret depuis le début du voyage , Gnow et Rhodamir furent désigné pour garder les chevaux à l'extérieur. puis il invita le reste du groupe à rentrer à l'intérieur.

#Learamn
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Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 28 Mar 2013 - 15:51
Learamn avait été le plus nerveux du groupe face à l'altercation accompagnant leur rentrée dans la ville , Amadeo le rassura en posant son bras sur celui de son ami. Voyant la sérénité du rôdeur Learamn se détendit un peu , ce fut finalement un autre garde gradé qui leur sauva la mise. Le jeune rohirrim ne savait pas si c'était simplement une impression mais il pensait que le Comte Skaline et ce Vadolas se connaissaient plutôt bien. Il les mena jusqu'à une belle auberge , on leur servit toutes sortes de mets , de la viande et des légumes et du vin en abondance.  Learamn n'avait jamais vraiment aimé l'alcool ou le vin  , il n'en buvait que très rarement et à de très rares occasions.  Il se servit donc un peu de viande et d'accompagnement sans toucher au vin . Que cela faisait du bien de profiter d'un bon repas ! Si Alarthor était un bon cuisinier pour le voyage il était forcé de faire avec les moyens du bord , ils n'auraient pas de repas aussi copieux avant bien longtemps. Learamn n'état pas difficile , un repas simple lui convenait cependant il ne disait jamais non quand , à de rares occasions , se présentait à lui un bon et abondant festin . Quelques minutes plus tard , Thorseld , assis à sa droite le poussa à prendre un verre de vin , Learamn , avec un enthousiasme modéré , se servit et bu lentement. Il fit un peu la grimace quand le liquide au gout aigre voire amère lui traversa l'oesophage , il reprit une gorgée puis une autre et avouer que une fois habitué à la saveur spéciale du vin cela pouvait se révéler plutôt plaisant. Il se mit alors à plaisanter avec ses amis , ce n'est qu'en se retournant pour prendre un quignon de pain qu'il remarqua que Gnow était assis à sa gauche. L'homme était plutôt étrange. Il s'était révélé discret depuis le début du voyage ne parlant ou n'échangeant que très peu. Personne à part le Comte ne savait d'où il venait vraiment et Learamn ne voulait pas lui en parler , peut être qui s'il n'en parlait pas c'est parce qu'il y a un raison. D'autant plus qu'il n'avait rien d'un preux chevalier ou d'un guerrier aguerri. Grand , silhouette mince , il tenait une attitude plutôt noble , Il portait une légère armure et une arbalète , une noble arme , tout comme le fin fleuret qu'il avait à sa ceinture. Le jeune homme ne remettait en rien les capacités de Gnow mais il trouvait tout cela bien intrigant.

Learamn vit alors le Comte Skaline ,qui était jusqu'alors en discussion avec un ami à lui , le ramener à table. Ce dernier était grand  et musclé , il avait le crâne rasé et semblait être un bon ami du Comte. Skaline échangea alors quelques mots avec Amadeo , un regard avec ce dernier permit à Learamn de comprendre. C'était à eux de jouer...

#Learamn
Sujet: Je vous connais...
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 15 Mar 2013 - 16:47
Learamn faisait tranquillement marcher son cheval , les jambes du destrier avançait lentement et sereinement - oui pour Learamn et pour la plupart des rohirrim les chevaux n'ont pas de pattes mais des jambes , ils n'ont pas non plus de gueule ou de museau mais une tête ou une bouche etc...- , si Ouragan était détendu son cavalier lui avait une petite boule au ventre sans atteindre un niveau de stress paralysant. Depuis la bataille d'Aldburg Learamn avait mûri , il savait mieux se battre , avait moins peur avant un affrontement . Ses quelques égratignures lui donnait un côté un peu plus guerrier qu'auparavant et avec les voyage ses forts traits juvéniles commençaient à s'effacer très lentement , un inconnu le reconnaîtrait toujours comme le benjamin de la troupe.
Le plan du Comte était plutôt simple , leur chef ignorait si un danger les attendait à Osgiliath ou non il fallait donc s'organiser. Il chevauchait devant accompagné d'Eradan et de Thorseld , lui avait obtenu le rôle de tireur aux côtés d'Amdeo et d'un homme répondant au nom de Gnow. Leur rôle était de repérer un potentiel agresseur et de l'abattre sans sommation à l'aide d'un arc.

Alors qu'il pénétraient dans la ville une voix se fit entendre , l'homme à qui elle appartenait connaissait le comte et le méprisait à priori , Skaline ne semblait pas le connaître. Un homme massif leur fit alors face avec un visage bardé de cicatrices. Cet homme était un guerrier expérimenté , il se présenta comme étant le lieutenant Edonos de la milice d'Osgiliath et se mit à raconter une sombre histoire- dont Learamn ignorait tout - concernant un lieu nommé le Chemin aux Dames où nombre de ses amis étaient morts par la faute du Comte. Après un peu ragoûtant crachas et avec une expression haineuse il déclara

-Je sens que je vais avoir une furieuse envie de fouiller chacun de vos sacs... et je pense même que par pure précaution vous allez passer une nuit dans les cachots... juste histoire de voir si Mephisto a gracié le bon bonhomme. Vous allez voir comment on traite les gens dans votre genre à Osgiliath.

Le fait qu'il veuille fouiller les sacs ne posait à priori aucun problème mais après ces durs journées de voyage dans le froid , Learamn n'avait aucun envie de passer une nuit de plus dans les cachots. Le comte Skaline lui répondit immédiatement se défendant comme il le pouvait et il faisait ça plutôt bien. Learamn apprit aussi que le Comte avait été blessé à l'estomac lors de cette mystérieuse bataille , enfin , le Comte supplia le milicien de les laisser passer , c'est alors que Learamn aperçut les homme du Gondor , armés s’approchaient de la troupe. Ne savant pas trop que faire le jeune homme chercha le regard du Comte en quête d'aide mais celui-ci fixait profondément Edonos. Learamn serra discrètement son arc bandé , prêt à intervenir en cas d'affrontement. Il avait appris à s'en servir à l'époque de sa formation à Edoras dans les rangs d'Hogorwen mais il n'excellait pas dans cet art et cela faisait longtemps qu'il n'avait pas tiré une flèche. Il glissa à Amadeo et à Gnow

-Que fait-on?

#Learamn
Sujet: Le voyage des douzes
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le voyage des douzes    Tag learamn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 22 Fév 2013 - 9:46
Learamn dut bien avouer que la venue d'Eradan et de ses chevaliers du Cor Brisé était la bienvenue. La compagnie formé de douze homme n'avait pas attendu longtemps avant de prendre le départ sous les ordres du Comte Skaline. Ils traversèrent sans encombre les prairies du Rohan qui semblaient désertes ,  chose qui n'était pas vrai il y a quelque mois quand des patrouilles arpentaient constamment le royaume. Ils arrivèrent bien tôt à la frontière du royaume des seigneurs des chevaux. C'était la première fois que Learamn quittait sa terre natale : le Rohan. Il n'en été jamais sorti auparavant , il eut un léger pincement au coeur aprèss'être retourné une dernière fois en direction des grandes plaines vertes.

 Ils étaient à présent en territoire gondorien et ici non plus la probabilité de rencontrer des ennemis restait faible. Il traianit un peu avec Amadeo et Thorseld , ceux qu'il connaissai tle mieux pour avoir discuté avec eux dans la salle d'arme , mais il les écoutaient discuter , et ne parler que très peu. Le Comte Skaline ordonna lors que l'on campe ici pour la nuit. Son ancien écuyer , le sympathique Alarthor était chargé de faire la cuisine pour la troupe.  Learamn descendit d'Ouragan et but un peu avant de s'occuper de son étalon . Il le déchargea puis commença à le brosser. C'est à ce moment qu'une main vint se poser sur son épaule , le capitaine sursauta avant de se retourner et eut une autre surprise en voyant que c'était le Comte Skaline en personne qui voulait lui parler.

-Désolé, je voulais pas te faire peur... J'ai vu que tu avais encore pas mal de trace, du coup je voulais savoir comment ça allait? Tu as mis une pommade?....

Learamn en s'attendait pas à ce que son supérieur lui demande ça , ce n'était pas habituel. Learamn avait encore une petite cicatrice sur la côte du nez et quelques petite blessures superficielles et minimes sur les bras et les jambes.

-Ce n'est pas bien grave Comte. Je m'en remettrais vite et non je n'ai rien appliquer sur mes blessures. Je n'ai pas de pommade et je ne voulais pas importuner les guérisseurs d'Aldburg avec mes quelques égratignures quand d'autres blessés graves attendaient.

Le Comte l'invita alors à s'asseoir à côté du feu et lui donna une pommade , Learamn le remercia alors et éprouva un élan de sympathie envers son chef . Le Comte Skaline se souciait réellement de ses hommes même de ceux qu'il connaissait à peine. Même si aux yeux du jeune homme le plus grand chef de guerre était le maréchal Mortensen , le Comte marquait des points.
Alors qu'Alathor et Skaline plaisantait et qu'Arwin et Angus discutaient dans leur coin autour du feu ; Learamn s'empressa d'appliquer sa pommade et d'aller s'asseoir un tout petit peu plus loin ,  à l'écart. Il médita alors , il médita sur ce qu'était devenu ses parents , ses frères , ses soeurs. Sur ce qu'était devenu ses amis d'enfance de son village  : Eothur , Anab , Eliah Learamn ignorait tout et cela le peinait , tous ces soldats ici étaient tous des combattants aguerris et expérimentes. Learamn était jeune et beacoup plus sensible. Allait-t-il faire le poids? Il avait peur de décevoir ses compagnons tout en sachant que c'était fortement possible. Il ne savait aps si il tiendrait le coup.

#Learamn #Thorseld #Amadeo
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