3 résultats trouvés pour Poppi

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Sujet: Premier Conseil d'Hobbitebourg
Môrhïn

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Rechercher dans: Hobbitebourg   Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Premier Conseil d'Hobbitebourg    Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 23 Fév 2009 - 10:11
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Poppi lissa avec un soin démesuré ses favoris, ajusta nonchalamment son veston de feutrine, sa chemise, ses boutons de manchette. Un demi-tour devant le miroir poli du salon, il vérifia sa mise, lissant parfois un pli rebelle, étirant un peu son pantalon trop court qui dévoilait une paire de chaussette en laine bien épaisse, d’un grand confort. Satisfait de son reflet, il glissa une main crispée dans sa chevelure dégarnie, avant de visser sur son crâne, un béret du meilleur effet. Dernière mise au point : son écharpe de bourgmestre, qu’il passa en bandoulière sur son bedon proéminant. Il était prêt pour sa première réunion à la Mairie. Le tout était d’arriver à l’heure ! Il s’empara de sa sacoche, et sortit, prenant toutefois soin de bien refermer derrière lui sa demeure.

Quelques affiches, et les tracts distribués à chaque famille de Hobbitebourg avaient annoncé depuis plusieurs jours déjà les membres du Conseil, retenu par Maitre Sacalice pour améliorer les choses et les us de la petite ville. Poppi avait pris soin, d’inclure dans ce conseil 2 membres d’une opposition révélée ( Liour Gamegie et Joan Soucolline), et deux autres personnes de ses propres idées… à savoir Full Martel et Herbert Piedebiche.

Il arriva enfin dans la salle qui servirait de lieu de réunion. Tout y était hobbitesquement simple, une cheminée, une table ronde, des chaises en bois, un tapis aux couleurs passée… Le Maire était bien évidemment le premier arrivé, Poppi mettait un point d’honneur à ce que ce soit toujours le cas. Il s’assit, déposa ses documents sur la table, alluma une pipe et attendit ses compatriotes… qui ne tarderaient plus trop….


#Poppi #Salacice
Sujet: L'Investiture
Radamanthe

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Rechercher dans: Hobbitebourg   Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'Investiture    Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 3 Fév 2009 - 20:59
Après cette élection très serrée, tellement serrée qu'un deuxième tour avait été nécessaire pour départager les deux principaux candidats à l'investiture, le résultat allait enfin être connu. Il fallait souligner que ce deuxième tour avait été très paratagé lui aussi, voire contesté, même, les deux camps revendiquant la victoire.
Mais les faits étaient là, et il n'y aurait u'une personne assise ce soir derrière le bureau de la mairie d'Hobbitbourg...

Le vieux porte-parole de la comission des sages organisant l'élection avançait à petits pas, appuyé sur sa canne biscornue. Il monta sur l'estrade alors que les partisans de Liour Gamegie et de Popi Sacalice retenaient leur souffle. Les deux protagonistes, eux qui avaient reçu le plus de voix lors de ce premier tour attendaient eux aussi avec anxiété les résultats du scrutin. C'étaient deux politiques totalement opposées qui s'étaient affrontées lors de cette élection...

Et sur le visage du vieux Hobbit, on pouvait voir l'anxiété que cette élection provoquait chez lui. Il savait, car il était sage - d'où son appartenance à la commission des vieux sages chargés d'organiser l'élection, pardi - que cela n'annonçait pas de si bonnes choses.
Finalement, il ajusta ses petites lunettes rondes et entr'ouvrit ses lèvres déssèchées auxquelles toute l'assemblée était pendue...

"Le nouveau Maire de la Comté est...
Popi Sacalice !"


Explosion de joie, d'un côté de l'assemblée seulement...

#Poppi
Sujet: Election du Maire [Concours]
Môrhïn

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Rechercher dans: Hobbitebourg   Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Election du Maire [Concours]    Tag poppi sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Déc 2008 - 10:34
Popi Sacalice tortillait désopilément ses boutons de manchettes dorés, en espérant tout de même qu’ils survivent à cette torture. C’était que l’angoisse le tailladait notre bonhomme, la peur irrépressible de rester muet devant l’assemblée. Les artistes appellent ce phénomène le trou noir, les écrivains, la feuille blanche et le hobbit lui le nommait le désert de l’estrade. Il faut dire, à sa décharge, que la petite assemblée grouillante et bavarde des semi-hommes pouvait passer pour impressionnante. Ça piaillait dans tout les sens, dans la bonne humeur et la gaité certes mais il émanait de la foule un brouhaha qui empêchait notre candidat de se concentrer sur son texte. Un long discours qu’il s’était répété de nombreuses fois devant la glace, testant des poses diverses et variées pour se donner plus de consistance, bien que son ventre bedonnant lui en offrait déjà pas mal.

Ce serait bientôt son tour, de déblatérer ses idéaux sur les planches en bois devant ses congénères devenus silencieux. Mais pour l’heure, un de ses adversaires entamait son discours. Popi écoutait, un air critique dessinant une moue cynique sur son visage buriné par l’âge. C’est qu’il n’était plus tout jeune notre candidat. Des rides cernaient de pattes d’oie des yeux malicieux et vifs, entouraient le pli moqueur de sa bouche. Malgré tout, il respirait de santé, de vigueur ce qui le faisait paraitre bien plus jeune qu’il ne l’était en vérité. Un secret bien gardé que celui de son âge! Oh quelques paris avaient bien été lancé par quelques vauriens de Hobbitebourg, avant la guerre, mais rien, ni personne n’avait pu déterminer avec exactitude son nombre d’années. Pas très important me direz vous, et vous auriez certainement raison, si cette vieillesse ne contribuait pas fortement à le faire camper sur ses positions rétrogrades et à lui faire adopter une attitude particulièrement dure envers les réfugiés de Bree.

Enfin… le temps de présenter son programme approchait et déjà l’appelait on pour qu’il monte à son tour sur le devant de la scène..

Le stress parcourait toujours ses veines, et dans un vieux réflexe il lissa son favori gauche, d’un air un peu perdu. Il inspira, expira, inspira et bloqua sa respiration pendant un moment, avant de la relâcher, les joues et le visage complètement rouges du manque momentané d’oxygène. Les petites marches, en fait pas si petites que cela, juste à hauteur d’un hobbit pour être exacte, le conduisirent consciencieusement sur l’estrade..
Popi sentait le haut de son corps légé, comme si une paire d’ailes transparentes venait de pousser dans son dos pour l’aider dans sa périlleuse tache. En revanche le bas de ses jambes semblait ne faire plus qu’un avec le plancher, comme si elles s’étaient coulées dans une chape de plomb, le gardant bien ancré sur terre, histoire qu’il ne perde pas pieds ! D’un pas boitillant, aidé de sa cane noueuse, il s’avança au centre pour que tous puissent l’entendre et le voir, dans une pose qui lui donnait un air de noblesse confiante.


"Mes chers amis.
Je ne vais vous raconter des salades comme mes confrères. La peur n’évite pas le danger, et planter sa tête dans le sable en attendant que le grain passe n’a jamais arrangé les choses. Voyez comment cela c’est passé avec Bree. Je pourrais vous promettre de grande récoltes d’herbes à pipe, ou encore une diminution de l’impôt sur sa consommation mais ce ne sont la que des broutilles en comparaison DU PROBLEME"


Le hobbit marqua une pause, pour reprendre son souffle et observer son auditoire. Personne ne pipait mot ce qui était plutôt inhabituel. En fait Popi s’attendait à des chuchotements sous couvert de moustaches, mais rien. Un silence attentif brillait par… eu… son manque de bruits ! Ce qui déstabilisa un instant le candidat au poste de bourgmestre. Il se racla la gorge pour cacher son émoi puis embrassa l’assemblée d’un regard sûr avant de se lancer de nouveau dans sa tirade.

"Oui vous m’avez parfaitement compris. Le problème. Celui qui nous met tous les nerfs à vif."

Ces bras marquèrent un ample mouvement désignant une direction bien particulière à savoir celle des campements « provisoires » des réfugiés de Bree.

"Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois nous nous serrons la ceinture, pour permettre à ces gens, à ces réfugiés de pouvoir manger. C’est bien. C’est beau. Quelle belle solidarité ! Mais pendant combien de temps encore allons nous être leurs bêtes de somme ? Ils profitent de nos terres, de nos cultures, de notre herbe à bourrage, de nos écoles et de nos labeurs. Mais que nous apportent-ils en contrepartie ? Je vous le demande !"

Le ton se faisait plus passionné, comme si le prétendant à la mairie, vivait ses paroles, s’en accaparait le sens pour en devenir le prêcheur exclusif. Il ignorait si ses propos avait un quelconque impact sur la foule tant il se trouvait pris dans son discours.

"Rien. Nous n’avons rien. Nous travaillons et eux se prélassent. Sommes nous donc vouer à devenir leurs esclaves alors que nous sommes encore chez nous ?. Souhaitez vous que ces… ces réfugiés vous prennent tout ce qu’y vous appartient ? "

"Je ne vous parle pas de les chasser … non…"


Enfin si , mais cela Monsieur Popi Sacalice se garda bien de le mentionner. C’était un peu trop… brut de décoffrage pour être énoncé de la sorte devant tant de futurs électeurs.

"Les chasser serait indigne de nous, indigne de notre légendaire et chaleureuse hospitalité. Mais cette situation ne peut pas continuer. Tous doivent contribuer à la pérennité de notre petite ville, tous doivent s’investir pour qu’elle reste accueillante, et merveilleuse. Pour ce faire les Réfugiés doivent quitter leur camp de fortune, retrouver des habitats décents ! Ils doivent eux aussi devenir une force de notre ville, et ne pas faire qu’attendre que le courant les emporte. Ils doivent participer au travail commun et ne pas se mettre à l'écart en attendant que leurs cousin leurs offrent sur des plateaux d’argent les choses necessaires à la vie. Crénom de nom, ils doivent arrêter de lambiner et se mettre un peu au boulot.
N’en avez vous pas marre d’être leur vaches à lait ?"


Nouvel arrêt, nouvelle reprise de respiration. Le teint de Popi virait doucement au rougeâtre, ses joues se gonflant de ses revendications osées. Car il fallait l’admettre, il doutait profondément que ses concurrents prendrait une position aussi marquée.

"Si je deviens votre Bourgmestre, j’aurais le cœur à vous rendre ce qui vous appartient de droit. J’aurais le devoir de remettre en ordre les choses, de faire disparaitre ces campements inadéquats voir malfamés, faire intégrer ces refugiés qui restent dans leur coin en attendant que tout leur tombe cuit dans le bec. Bref, je ne souhaite qu’une seule chose, que tout reprenne enfin la place qui lui est due, que tous participent au bon fonctionnement de notre bonne ville et s’adaptent pour qu’enfin nous soyons tous unis comme, avant cette maudite guerre !"

"Bien sûr ce n’est pas là, la seule chose que nous devrions envisager. J’entends d’ici mes détracteurs parler de la relance de notre économie. Notre terre est fertile? Nous avons des bras et du sang neuf. Tout redeviendra possible avec du temps et de la bonne volonté de la part de chacun. Ce que nous ne passerons plus en aide aux refugiés des camps, le travail qu’ils fourniront à nos cotés, permettra de redémarrer nos productions d’herbes à pipe. Les choses sont liées. L’économie et l’avenir de ces campements ne sont qu’une seule et même chose. Soignons l’un et le second se résolvera de lui-même."

"Je suis un homme simple. Je n’ai pas d’autre ambition que la prospérité de notre ville. Voter pour moi, c’est voter pour un avenir meilleur. Mais de cela vous en êtes les seuls juges Mesdames, messieurs. J’espère que la lumière saura éclairer votre jugement et que vous saurez prendre la bonne décision."

"Je vous remercie d’avoir prêté attention à mes propos et à mon programme."

"Votre dévoué vous salue bien bas."


Il joignit à la parole le geste, manquant de justesse de rester coincé dans cette désagréable position, plié en deux. Par chance son dos émis un craquement sonore qui lui permit de se redresser, saluer la foule sous les applaudissements et de se retirer d’un pas bancal.

Au final il était assez fier de lui, content de ne pas avoir bafouillé malgré ses craintes et en plus… il s’était trouvé remarquablement bon. Il faut dire qu’il n’était pas très modeste ce cher bonhomme. Pas mauvais surement mais de là à penser qu’il était le meilleur, il y avait tout un monde. Rester à savoir ce qu’en pensaient ses concitoyens.


#Poppi
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