EDORAS - LA TAVERNE

Sernac inclina la tête en signe de remerciement et s'assit une chaise non loin, sur laquelle il s'assit. Apostrophant le serveur, il lui commanda une coupe du même vin qu'il buvait tantôt. Tout en se frottant pensivement la barbe, il détailla son interlocuteur en silence. Un silence gênant s'installa, que vint rompre le tavernier en déposant le verre du géant. Celui-ci paya dans un grognement de mécontentement : au regard qu'il porta à sa bourse, elle devait s'être vidée étonnamment rapidement aujourd'hui.

L'homme avala une généreuse lampée de vin puis s'essuya tout ce qu'il y a de plus dignement d'un revers de manche la bouche. Enfin, il se décida à parler.

Alors comme ça vous venez pour la première fois à Edoras? Y'a pas à dire, c'est une jolie ville. Très belle même. C'est pas comme Minas Tirith...

Ses sourcils se froncèrent, et un semblant de frisson le parcourut à l'évocation de la Cité Blanche, frisson qu'il calma par une nouvelle gorgée d'alcool. De toute évidence, il ne tenait pas dans son coeur cette cité. Ses propos le confirmèrent.

Minas Tirith... Je devrais même pas en parler. Personne devrait en parler. Du Gondor non plus d'ailleurs. Je peux pas supporter de croiser un de ses rejetons. Avec leurs grands aires arrogants... Moi je vous le dis : ça fait longtemps qu'officiellement on est indépendant, mais eux ils nous considèrent toujours comme des... des serviteurs. Pour eux, on est bon qu'à élever des chevaux et à leur les donner. Ah oui, et aussi à les aider quand ils ont besoin d'aide. Mais bien sûr après ils oublient.

Nouvelle lampée de vin.

La seule chose qu'on peut leur trouver à ces Gondoriens c'est qu'ils font du bon vin. Et encore, c'est sûrement pas eux qui ont inventé la technique. Enfin bon... Toujours est-il qu'il nous doivent beacoup et que pour l'instant ils ont pas beaucoup payé leurs dettes. Au temps de Saruman, ils sont pas venus au Gouffre de Helm, et pourtant nous on est venu les aider quand ils ont pas su tenir Osgiliath. Et c'est grâce à nous qu'ils ont gagné.

Encore une gorgée, les verre était déjà vide.

Croyez-moi, ce sont pas des gens à fréquenter...

D'un geste de la main, il appela à nouveau le serveur, lui désignant du doigt sa coupe vide.

La verre vide quitta la table pour être aussitôt remplacé par une coupe plaine de la même liqueur. Tandis que Sernac en absorbait une portion, sa précipitation l'étouffa, et écartant un peu trop brusquement son verre pour tousser on ne peut plus discrètement, il renversa quelques gouttes de vin sur sa barbe. L'ivrogne jura et s'essuya avec la manche dont il ne s'était pas encore servie. D'une voix agitée il rétorqua au jeune homme :

Un jour ils n'hésiteront pas à nous aider vous dites. Et bien ce jour n'est pas arrivé et je ne suis pas sûr de vivre pour le voir ne serait-ce que venir des tréfonds de l'avenir.

Un sourire éclaira son visage rougeaud, tout fier qu'il était de cette phrase. Prenant Théobald à témoin, il leva son verre comme pour poster un toast, et après l'avoir vidé d'une traite, le posa violemment sur la table. L'aubergiste, n'attendant même pas d'être appelé, arrivait déjà. Mais au lieu du simple ballon de rouge, il apportait cette fois une bouteille entière que Sernac déboucha en un rien de temps avant de porter le goulot à ses lèvres. Il reposa le flacon sur la table. Tout son corps fut ecoué par un hoquet retentissant, et pensa à voix haute :

Voilà la jeunesse d'aujourd'hui... Rendue aveugle par la propagande des Gondoriens. Toute une éducation à refaire... Moi je referais ça. Grâce à moi, le Rohan retrouvera sa puissance d'antan.

Il leva les yeux vers son compagnon de table, et le regard ahuri se rendit compte, trop tard, de sa mégarde. Il haussa les épaules, puis continua sur un ton de plus en plus bourru :

Aragorn, un grand roi... Peuh! Il a jamais été capable de faire quoi que ce soit sans l'aide de quelqu'un. Et puis épouser une elfe... Faut vraiment être fou. Et pourtant tout le monde l'a cru quand il a dit qu'il avait sorti les Morts de Dimbold de leur tanière. Pour térasser les pirates. Il faut être encore plus idiot pour y croire. Les Morts y obéissent à personne d'autre qu'à leur Roi, et c'est sûrement pas un aliéné qui a pu les contrôler. Moi j'dis, y sont toujours dans leur trou, les morts.

Il ponctua la fin de sa tirade par un éclatant rôt qu'il noya dans l'alcool.

Le colosse s'empourpra de plus belle. Ses yeux injectés de sang s'agrandirent, et sa main serra si fort la bouteille que ses jointures en blanchirent. Là, il avait de quoi être effrayant : au fait qu'il dépassait de plusieurs têtes le jeune Rohirrim et qu'il semblait en colère s'ajoutait son ivresse. Plusieurs clients se retournèrent, inquiets, tandis que d'autres quittaient déjà rapidement et prudemment les lieux. Le tavernier, lui, jeta un regard critique sur Sernac : il devait être habitué à de telles situations.

Le géant se leva, et lâchant le flacon de vin, posa ses deux poings sur la table, légèrement penché vers Théobald. La tension monta encore d'un cran, les traits du pochard rougirent encore davantage. Et finalement, contre toute attente, il se rassit. A cela, plusieurs explications pouvaient être trouvées : il acceptait son tort, il ne voulait pas faire mal au jeune homme ou encore que par égard pour l'aubergiste il n'engageait pas un combat qui pouvait rapidement dégénérer. Mais une autre explication pouvait également être, le plus simplement du monde, que son état précaire ne lui permettait pas de rester debout bien longtemps.

Pendant un instant il ne dit mot, préférant noyer sa colère dans l'alcool. Puis, d'une voix qui n'avait rien perdu de sa force et de sa hargne.

Et ben moi j'en dis ce que j'en dis. Si vous êtes sûr que ya plus personne à Dimbold, pourquoi vous allez pas y faire un tour vous-même? Si vous revenez, ça veut dire que vous aviez raison. Sinon, j'avais raison. Et puis si vous êtes pas d'accord, ça voudra bien dire que vous êtes pas si sûr de vous. Moi je dis pas, mais j'en connais plusieurs qui sont partis et qui sont pas revenus... Enfin si vous êtes sûrs de vous, il devrait pas y avoir de problèmes...

Dans une tentative d'intimidation, il fixait les yeux de Théobald. Ou du moins essayait, car il ne s'en aurait fallu que de peu pour que la bouteille posée sur la table ne dévie son regard.

Sernac cligna plusieurs fois bêtement des yeux. Le regard qu'il porta sur les quelques inconscients qui avaient ris les fit taire sans plus tarder. Faciles à impressionner. Mais de toute évidence, il en était autrement pour ce jeune lascar qui n'avait pas froid aux yeux. Ou qui, encore une fois, était inconscient. Mais, encore une fois, le mastodonte resta calme. Il porta le goulot de la bouteille à ses lèvres sans quitter du regard Théobald, avant de se rendre compte que tout le contenu avait déjà disparu. Dans un grognement, il déposa la flasque sur la table et héla le tavernier. Celui-ci, d'un geste éloquent de la main, lui fit comprendre qu'il avait trop bu. Nouveau grognement.

Soit, gamin. Je t'accompagne jusqu'à Dunharrow. Au moins je serais sûr que tu y entres bien. Mais compte pas sur moi pour aller plus loin. Je tiens à la vie, moi. On pars demain matin, retrouve-moi devant la taverne à l'aube.

Il se leva, et lorsqu'il eut acquis un équilibre précaire, marcha vers le fond de la taverne en s'aidant de chaises ou de tables, ou n'hésitant pas à utiliser les épaules, bras ou têtes qu'il trouvait à portée de main. Enfin, après de nombreuses protestations des clients, notamment d'une jeune fille qui n'avait particulièrement pas aimé l'emprise de la main rugueuse de Sernac autour de son bras, l'ivrogne parvint à l'escalier montant vers les chambres qu'il monta difficilement, marche par marche, avant de disparaitre.

//Tu peux si tu veux dans ton prochain post parler directement du lendemain en décrivant rapidement la soirée et la nuit, sauf si tu as quelques courses à faire à Edoras.//

Théobald avait flâné dans Edoras ce soir là. Il avait été admirer les vertes plaines du Rohan du haut du parvis du palais de Méduseld et s'était émerveiller de ce spectacle silencieux. Puis la nuit fût tumultueuse pour lui, car il ne pouvait s'empêcher d'éxulter à l'idée qu'il partait pour la première fois à l'aventure, et même si cela était avec le première ivrogne venu. Enfin il avait réussi à s'endormir et avait dormi paisiblement pendant un petit moment, mais cela avait amplement suffit.

L'aube commençait à pointer lorsqu'il préparait Falzod pour l'éxpédition. Théobald n'avait pas eu à faire son propre pactage étant donné qu'il ne l'avait tout simplement pas défait. Il vérifia la lame de l'épée que lui avait offert son père et trancha quelques coups dans l'air. Remettant son épée au fourreau il sortit des écuries avec sa monture, il siffla et cette dernière le suivit au pas. Le cavalier prit place sur son destrier devant la taverne et attendit le vieux Sernac.

*J'éspère que cette brute ne sera pas en retard* pensa-t-il d'un air désabusé.

L'aube pointait........

Le capitaine des garde et Gallen mortensen arrivèrent à cheval devant la taverne, gallen et le capitaine des gardes étaient équipés de cape et de pied puisqu'ils venaient de mésulded directement. (vu avec Radamanthe )

Les deux hommes aperçurent un rohirrim sur un cheval devant la taverne.
Gallen plissa les yeux afin de mieux apercevoir l'homme.

Immédiatement, il touirna la tête vers son Capitaine et dit d'une voix forte et claire:

"Capitaine, l'homme devant la taverne , je le reconnais , il est arrivé depuis peu à Edoras tout comme moi, je ne connais pas son nom, mais je sais que c'est un des nouveaux cavaliers du Rohan"


Les deux hommes arrivèrent au niveau de Théobald.

Gallen interpella le jeune homme

"Salutations Cavalier du Rohan, nous nous présentons, voici Théorin, le capitaine des gardes royaux du Rohan et je suis Gallen fils de Lars, nouveau garde du roi, nous venons en ce lieu pour connaitre les rumeurs sur notre defunt roi et notre nouveau roi.Que fais tu donc ici, tu vas quand même pas boire une bière de si bon matin?"

Un léger sourire apparait sur les lévres de Gallen qui fixe Théobald attendant sa réponse.

Théobald attendait toujours Sernac, juché sur son destrier Falzod. Le regard tourné vers l'entrée de la taverne, il n'avait pas entendu les deux individus approcher et se retrouva surpris lorsque l'un d'eux lui adressa la parole. Il reconnut aussitôt deux soldats, à en juger leur accoutrement, dont un officier. Il avait appris avec son père les maillons de la hiérarchie militaire du Rohan et il ne faisait pas de doute que l'un d'eux était un Capitaine. L'autre était un Garde Royal, physiquement solide, qui présentait un équipement pratiquement neuf. Il arborait une mine plutôt sympathiqe et aimable, comparé aux traits tristes et sombres du Capitaine.

C'était le garde qui avait interpellé Théobald :

"Salutations Cavalier du Rohan, nous nous présentons, voici Théorin, le capitaine des gardes royaux du Rohan et je suis Gallen fils de Lars, nouveau garde du roi, nous venons en ce lieu pour connaitre les rumeurs sur notre defunt roi et notre nouveau roi.Que fais tu donc ici, tu vas quand même pas boire une bière de si bon matin?"

Ni une ni deux il salua respectueusement les deux hommes en répondant :

- Bonjour messieurs, je suis Théobald fils d'Eoben et je viens d'Ouestfolde. Je suis arrivé hier à Edoras.

Repensant aux paroles du garde concernant leur mission, il sourit avant de reprendre :

Vous tombez très bien, j'attends justement un individu devant cette taverne, non pas effectivement pour boire une bière, mais dans le but de nous diriger vers Dunharrow pour lui prouver son tort.

Les deux hommes paraissant interloqués, il continua :

Figurez vous que cet homme ne fait que remettre en question l'honneur de notre royaume en le qualifiant de sous fifre du Gondor. De surcroit il remet en question l'alliance que nous avaons avec les gondoriens et se permet de dire qu'Aragorn n'a jamais libéré les morts de Dimbold. Me jugeant dans le devoir de rétablir l'honneur de nos alliés et par dessus tout celui de nos grands rois et du royaume, je me permet de l'emmener dès maintenant à Dimbold pour rétablir la vérité dans son esprit d'ignard.

Puis il ajouta :

Du moins je le ferais sauf si vous avez une autre tâche à me confier. En tout cas je peux vous certifier que ce cas mérite d'être corrigé.

Il regarda Théorin, attendant que celui-ci lui donne sa décision.

Gallen tenait fermement les rènes de cheval "brindille"

Il écoutait attentivement les propos de Théobald, ses yeux essayant de distinguer le cavalier du Rohan au travers de la pluie.

-Théobald, J'aurai été moins amical que vous avec ce rustre, je lui aurai flanqué une rouste, et envoyer au cachot pour crime de lése majesté, il aurait compris erreur

Gallen se tourna vers son capitaine Théorin

"Capitaine, je crois que les propos de cet individu atteint la sécurité de notre roi, car en tant que garde du roi, nous sommes garants de sa sécurité physique mais également morale, et de tels discours sont une attaque à l'intégrité du royaume"

Gallen attendait stoique son sourire disparu

Le fier capitaine des gardes avait bien entendu écouté attentivement tout l'affaire, car il fallait avouer que c'était quelque chose qui le concernait, de loin, certes, mais c'était son métier de s'occuper de tels cas, et le pourquoi il avait été nommé officier dans l'armée de Rohan.

"Vous avez raison, Mortensen. De telles paroles insultent doublement le Rohan, d'abord parce qu'elles sous-entendent que nous ne savons pas faire le choix de bon alliés, et puis parce qui dénigre les alliés de notre contrée bien aimée la dénigre elle-même. Et qui insulte le Rohan insulte sa Majesté le Roi..."

Le militaire balaya la salle avec un air sévère, la moustache frémissante. Ce Sernac n'avait pas vraiment intérêt à entrer maintenant, car si le cavalier Théobald avait la patience de faire comprendre ses erreurs au malotru, le gradé aurait peut-être un comportement plus expéditif envers l'homme...

"Je ne vous empêcherez pas d'y aller, au contraire, cavalier. Mortensen, voici votre première mission. Vous accompagnerez le cavalier, afin de représenter les intérêts de sa Majesté Thenneor dans cette affaire plus que malsaine. Je compte sur vous pour mener cela à bien et faire comprendre ses torts à ce villain..."

Sur ces mots, le capitaine fit un salut militaire aux deux soldats, tourna les talons d'un ton brusque pour se diriger vers la porte, et bien vite il était sortit, laissant le cavalier et le garde ensemble, avec peut-être bientôt l'ivrogne, pour autant qu'il se souvienne du marché passé...

Enfin, il sortit, descendant d'un pas pesant les marches des l'escalier de la taverne.

Sernac portait un veste de peau en peau de daim qui descendait jusqu'à ses genoux. En-dessous, une ample tunique rapiécée à plusieurs endroits s'ouvrait en partie pour dévoiler un torse étonnamment velu. Au côté, retenu par une lanière qu'il avait passé autour de son épaule, une besace en cuir qui de toute évidence, si on en jugeaient par son état, avait vécu. L'ivrogne de la veille ne semblait garder aucune trace de sa griserie : son pas était sûr et son air décidé. Fait encore plus étonnant, l'homme s'était selon toute apparence rasé, et de près qui plus est. Aucun poil rebelle, une barbe bien propre, une moustache parfaitement arrangée. Il était presque élégant.

Mais il n'avait pas récupéré son expression de gentillesse de la veille, lorsqu'il s'était avancé vers Théobald pour discuter avec lui. Non, Sernac semblait au contraire préoccupé et un rien agacé. Néanmoins, lorsqu'il aperçut le jeune cavalier, ses traits s'adoucirent, et les rides qui barraient son front disparurent. Déposant son sac sur une table, il se contenta d'un geste de tête pour saluer son futur compagnon de voyage.

On peut y al...

Le géant s'interrompit, ses yeux s'arrêtèrent sur le garde royal. Il le dévisagea lentement de bas en haut, dédaigneux. Au bout que quelques interminables instants, il cracha :

C'est qui lui? Il va pas nous accompagner quand même?

Gallen mit le poing droit fermé sur son coeur et répondit au au capiatine

"Je répresenterai notre roi et prouverai à cet idiot que l'on ne bafoue pas le Rohan ainsi, je lui ferai ravaler tout écart de langage"

Gallen eut un sourire furtif en prononçant ces derniers mots. il regarda partir le capitaine.

Gallen retira son heaume, pencha la tête de gauche à droite pour laisser ses chevaux reposer sur ses épaules, puis se fendit d'un large sourire vers Théobald et lui parla d'une voix ferme mais douce.

"Cavalier Théobald, nous voilà embarqués dans une drôle d'affaire, vous m'avez l'air d'un rohirrim, courageux, intégre et plein d'allant, on devrait s'entendre"

Gallen regarda autour de lui et dit d'un air enjoué

"Toujours pas présent à cette loque ??"

Théobald je propose de demander l'adresse de cet idiot, au tavernier, car généralement un commerçant connait l'adresse de ses meilleurs clients. Nous le réveillons le sortons par la barbe s'il faut, nous achetons les rations nécessaires au voyage et allons titiller les morts!! C'est toujours mieux que de jouer aux dés"

Gallen fit un clin d'oeil à Théobald pour appuyer sa remarque et héla le tavernier.

"Maitre Tavernier, connais tu l'adresse de l'homme qui conversait avec le cavalier Théobald ici présent, nous avons affaire avec lui, ordre du roi !!

Le bourru arriva enfin, et c'est une toute autre image de lui qui apparue. Il paraissait plus fier et plus propre, si bien qu'on le reconnaissait à peine face à l'image brutale et insolente de la veille.

Théobald le salua.

Et bien si monsieur, Gallen va nous accompagner pour notre périple.

Selon les paroles du Capitaine, Gallen était envoyé pour représenter le roi et Théobald avait été surpris, car lui même était un cavalier Rohirrim donc très à même de représenté la personne royale. Mais il s'était ravisé de toute objection, pensant que la présence du garde serait de toute façon plus appréciable que celle de l'ivrogne, bien que celui-ci aspirait maintenant un certain respect pour Théobald.

Gallen prit la parole suite aux remarques de Sernac puis se retourna vers Théobald.

"Cavalier Théobald, nous voilà embarqués dans une drôle d'affaire, vous m'avez l'air d'un rohirrim, courageux, intégre et plein d'allant, on devrait s'entendre"

Théobald répondit par un hochement de tête. Cet homme avait l'air d'avoir un sens aiguë de la justice, et cela lui plaisait. De cet instant les deux cavaliers seraient comme une escorte pour Sernac sur le chemin de la vérité.

Il ne voulait pas d'un jugement arbitraire pour le barbu, et tenait à ce que cette affaire soit éclaircie dans le calme. En effet le cavalier ressentait une tension entre Gallen et Sernac. Dès lors, il senti qu'il n'était non plus là pour représenter le Rohan, comme le capitaine l'avait si bien dit, mais plutôt pour empêcher les deux hommes de s'étriper.

*Eh ben ce voyage ne sera pas de tout repos.*

"Alors, mon Gars on y va ou pas??"

Suite au silence significatif de Sernac, Théobald lança d'une voix ferme.

On est parti!!!!

Gallen tira sur les rennes de son cheval "brindille", il remit son heaume, vérifiat que son bouclier était bien attaché à sa selle et mis bien en place son fourreau dans lequel se trouvait son épée Kaya.machinalement il caressa doucement la garde en or.

Puis il setourna sur sa selle et s'adressa d'une voix posée vers ses deux compagnons

-Allons chercher les rations nécessaires à notre mission, et du foin pour les chevaux.

Gallen regarda d'une manière peu améne le colosse, le laissant passer devant lui, puis persuadé que le gaillard ne l'apercevbrait pas, gallen fit unh nouveau clin d'oeil à Théobald et lui dit tout bas.

Allons y donc, Théobald, cavalier du Rohan !!

Sernac porta un regard critique sur le nouveau venu. Se contentant de répondre aux accusations de Gallen par un haussement d'épaule et un soupir blasé, il se retourna vers Théobald.

Oui, nous y allons. Dunharrow n'est pas si loin. En chevauchant de bon train, nous pourrons sans peine y être ce soir. Je connais un gué dur Snowbourn qui devrait nous permettre de traverser sans trop de difficultés.

Sans attendre de réponse, il revint en arrière et glissa quelques pièces à l'aubergiste qui les compta précautionneusement, puis hocha la tête. Sernac le salua d'un geste vague de la main et rejoignit les deux Rohirrim, déjà sortis. Il détacha un cheval tout aussi impressionnant que lui, dont les yeux étaient en partie recouverts par une abondante crinière. Lorsque son maitre grimpa su son dos, il l'accueillit d'un petit hennissement. Le colosse lui tapota l'encolure et, sans vérifier s'il était suivi, lança sa monture au trot.

Son air était toujours grave et morne. Le voyage s'annonçait joyeux...

Gallen observait d'un air irrité le manége du géant.

iI regarda le géant partir au trot,il poussa un lo,g soupir. Il descendit rapidement de son cheval, entra comme une bourrasque dans la taverne, acheta du fromage, du pain de la viande séchée et prit trois gourdes d'eau pour le voyage

-Voilà pour toi Maitre tavernier, garde la monnaie, l'ami dit il prestement.

Il laissa 50 £ sur le comptoir et ressortit comme une balle, ses deux compagnons de voyage étaient au bout de la route

Il murmura

-je voyage avec des inconscients, il ne prevoient rien , cela promet

il monta sur sa vielle jument et rejoignit ses deux compagnons de voyage au galop

il lança un regard noir au colosse:

J'aimerai à l'avenir que vous arrêtiez de faire le malin, un peu de convivialité entre compères de voyage est généralement de bon aloi


Gallen regarda calmement Théobald, puis le ciel

-Le ciel s'améliore, une petit galop d'une petite heurepourrait réveiller nos montures, qu'en pensez vous, Cavalier Théobald?


Gallen vérifia tout en parlant, que son bouclier était bien attaché, son épée dans son fourreau et resserant en grimaçant, une sangle sur l'épaule droite de son armure. De plus, il accrocha son heaume à sa sellen et rangea avedc précaution ses vicruaillie dans le petite sacoche de voyage aménagée à cet effet positionnée à l'arrière de sa selle.


HRP: on continue ensuite à poster ici ou alors on change de topic??

Après s'être fait rembarrer par la délégation du Arnor. La troupe de Prince partit d'Edoras ou ils n'avaient plus rien n'a y faire. En partant, Ereion avait remercié le jeune hobbit, lui souhaitant une bonne fin de journée. La politesse aidait toujours dans ce genre de relation...
Orwen réussit à se contenir jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à l'auberge. Là il traversa la salle commun d'un trait et monta directement dans leur chambre. Ereion fit un détour par le comptoir ou il commanda en fixant l'aubergiste:

-Je désire cinq chopes de bière, autant de plat de porc salé, avec comme garniture des patates. Amenez tout cela à la chambre treize, toquer, je viendrais ouvrir. Tenez déjà la moitié, la reste vous sera donner une fois les plats servit.

Puis, il s'enfuit et escalada les escaliers et rejoint Orwen, Hilma et les autres, à qui il annonça:

-j'ai commandé à manger...On devrait être servit dans une dizaine de minutes

Il se tut et alla s'asseoir sur le bort de son propre lit. Laissant la colère du jeune prince envahir la chambre. Elle était mérité dans le sens ou Aldarion n'avait pas été très polis, mais après tout la plupart des grands Seigneurs n'aimait pas être déranger à l'improviste.
Ereion se leva, puis se rassit, ouvrit, puis referma sa bouche. Il parla enfin:

-Mon prince, je pense que mieux vaut se faire discret jusqu'à l'enterrement de notre bon Roi, après nous aviserons de ce que nous allons faire...Allez voire une autre délégation serait stupide et dangereux. Les nains riront bien et nous entendant et les elfes n'ont que faire d'une tel histoire....Et le Gondor, en bien il est trop proche du Rohan sur bien des plans....on risque d'être accueillit bien moins chaleureusement que chez les Arnoriens....Moi je dis attendons.

Eothain avait couru jusqu'à perdre haleine. Il reprit son souffle un uinstant devant la porte en bois sombre de la célèbre Taverne rohirrim.

Ayant repris une stature plus noble, le jeune homme blond entra dans la salle commune de la taverne;

Immédiatement une senteur mêlée de bière brune et de plats aux lentilles caressant ses narines. Eothain eut une fugace grimace de dégoût, les lentilles n'étaient vraiment pas son plat préféré;

Immédiatement, Eothain monte à l'étage, il repére la chambre du jeune prince. Nelly la jeune serveuse lui a dit. Eothain sait aussi utiliser son charme juvénile.Eothain respira un grand coup et frappa à la porte.

Un homme à la face lugubre lui ouvrit Rapidement près avoir regardé à gauche et à droite que nul n'observait parla rapidement en avalant avec précipitation sa salive.



"Gallen Mortensen désire vous voir après l'enterrement, mes seigneurs"

Eothain mal à l'aise tanguait sur ses deux pieds , regardant de ses yeux bleux clairs le visage anguleux et âpre devant lui.

Les traits du jeune prince s'adoucirent lorsqu'il tourna son regard vers Ereion. Son compagnon fidele avait raison, et Orwen etait parvenu a la meme conclusion; il fallait attendre l'enterrement et ensuite aller a nouveau voir le roi Aldarion...meme si la pensee l'enrageait encore.
Il repondit:

-Qu'il en soit ainsi, Ereion...nous attendrons. En attendant mangeons et buvons. Buvons pour le Rohan libre, messieurs! Buvons pour Theoden et Eomer, prions que les anciens rois de la Marche nous donnent la force de chasser le tyran!

Sur ces mots, il se leva et vida son verre de vin. Ses compagnons firent pareil, meme le vieux Hilma, meme si ce dernier fronca ses sourcils en entendant ces paroles remplies de flamme. Le vieux conseiller craignait que le sang chaud du prince le menera a la mort...
***

Lorsque quelqu'un frappa a la porte, les rohirrims sortirent leurs epees et haches, prudents comme toujours. Un d'eux ouvrit la porte, et laissa entrer Eothain. Le vieux Hilma le reconnut comme un homme du celebre champion du Rohan, Gallen Mortensen.
Ce fut Orwen qui repondit au jeune blond:

-Nous verrons volontiers le champion Gallen apres l'enterrement de mon oncle...nous vous remercions pour ces informations.

Lorsque la porte se referma, le jeune prince se gratta le menton et regarda ses compagnons, puis dit:

-J'ai l'impression que tout le monde sait que nous nous trouvons a Edoras...Aldarion ne semblait pas surpris, et maintenant Gallen Mortensen...si ca se trouve mon pere le sait deja et joue au chat et la souris avec moi...

Sa voix etait amere, et il serra ses poings, en se mettant a nouveau a tourner dans la chambre.
Hilma dit calmement:

-Effectivement c'est inquietant...mais le seigneur Gallen a beaucoup d'amis a Edoras...peut etre meme plus que votre pere. Nous pouvons esperer que ce dernier ne sache rien. Et Gallen Mortensen peut etre un allie puissant, mon prince. Il ne faut pas le sous estimer, son aide peut etre plus importante que celle d'un des pays voisins.
En attendant, il nous faut nous preparer pour l'enterrement de votre oncle...