Le traitre : Un étranger à la porte

Il n’y avait pas foule en cette fin de soirée. La Grande Porte de la Cité Blanche restait ouverte pour d’éventuels voyageurs nocturnes ou des marchands à la traine, mais toute activité semblait aller au ralentit. Même les gardes tiraient des mines de morts vivants à peine sortit de leur cercueil. Une ennuyeuse nuit s’annonçait, comme bien souvent.

Un piéton laissa échapper un interminable soupir. Un type de l’autre coter de la ruelle bailla en écho puis s’éloigna lentement, le pas trainant.
Vint une patrouille de miliciens, peu motivés à crapahutés en début de soirée alors que d’autres citoyens enchainaient les pintes aux tavernes un peu plus haut. Ils auraient fait n’importe quoi pour être à leurs places plutôt qu’ici, à traverser la route principale don les seules habitués semblaient n’être qu’une bande de badauds et de soulards.

Soudainement, un chariot vint briser la monotonie de leur allez et venu.
Avec un peu de chance, les gardes auraient-ils de quoi justifié leur prime, pour peu que le propriétaire cachait dans ses affaires quelques objets volés… En effet, l’on avait entendu parler ses derniers jours de nombreux vols don aucun retour ne fut annoncé. Le taux de crime dans la ville n’avait rien d’alarmant, alors dès que quelqu’un perdait ne serais ce qu’une bougie cela tournait au drame. Imaginez ce que cela avait pu donner de savoir qu’un avocat eut été cambriolé et perdu tout ses comptes. Dès lors, le moindre bousseux trimballant un journal faisait l’office d’une méticuleuse inspection. La populace trouvait cela ridicule, l’avocat lui ne cessait de se plaindre de l’incompétence de la milice.

- Halte là ! Les marchands n’ont plus le droit de sortir après la tomber de la nuit. Regagnez vos locaux et si vous n’avez pas de quoi vous payez une chambre, posez votre barda dans l’enclos là-bas et l’on vous offrira une place sur une paillasse…

Le dit marchant, un homme encapuchonné dont la tête incliné empêchait tout contact visuel avec son visage, leva la main brièvement et répondu d’une langue inconnu aux gardes.

- Si vous vouliez bien utiliser une langue plus rependu cela nous arrangerait…

Voyant que l’homme continua son speech sans prendre en considération la requête du garde, ce dernier se retourna vers son confrère pour lui assigner un ordre :

- Retourne à la garnison voir si l’on a eut des étrangers qui sont entrés sans interprètes en ville récemment… Et ramène aussi le guignol de traducteur !

Son camarade opina du chef et filer vers la caserne. Sa disparition provoqua le silence de l’étranger.

- Du coup on se la ferme hein ? Sans explications, personne ne passe mon gaillard…

Le garde afficha un sourire narquois, confiant qu’il était supérieur au manant qui lui faisait face.
Il aurait dût se méfier.
L’étranger se redressa d’un bond et cracha un nuage de poudre grisâtre au visage du garde qui ne peu s’empêcher d’inspirer au moins une fois la substance. Prit de panique, il lâcha son arme et se balança de droite à gauche tout en gesticulant des bras d’un air perdu… Pendant ce temps, l’étranger agrippa un paquet de son chariot, sauta sur ce qui semblait être sa mule et fila vers la sortie. La scène fut si rapide que les autres gardes à ce moment là ne prirent pas immédiatement conscience de la situation ce qui amputa sur temps à ce décider d’envoyé un cavalier à ses trousses. Plus tard, une fois celui-ci revenu, il leur rapporta que la "mule" avait été en fait un puissant destrier et que son retard au départ l’empêcha de rattraper le fuyard.

Déconcertés, les gardes retournèrent à la caserne, portant leur ami encore secoué par l’attaque de la poudre qui s’était avérer sans danger pour le bonhomme, ne provoquant qu’un éphémère malaise.
Aucun ne remarqua cependant un homme tapis dans les ombres qui rappelait d’avantage un ivrogne qui décuvait difficilement. Celui-ci se redressa et suivit d’un pas incertain la grande route, remontant le quartier…

Silence n’avait rien raté de la scène, il était là dès le début mais ne pouvait pas intervenir, il aurait pu paraître suspect. Non, mieux valait être trop prudent que mort…
Ainsi, il continua son chemin, ce mêlant aux groupes d’ivrognes bien qu’étant totalement maitre de sa personne.
Il aurait une courte nuit aujourd’hui, demain il n'aurait peu être pas le luxe de dormir.

// hrp // A partir de cette scène, de rares spectateurs ou témoins pourront générer des ragots le lendemain ou même durant des discussions nocturnes. Chez les gardes, la nouvelle passera rapidement. Libre aux curieux de s’intéressés à la situation, les détail que connait silence ne peuvent être connu mais tout le monde est libre d'en venir aux conclusions qu'il souhaite. // hrp //

Morgoth avait tout suivit depuis un coins de rue, il ne fit rien, car l'etrangé parlait une langue intrigante, Morgoth n'avait pas bien écouter, mais la langue pouvait etre du noir parlé ou un dialecte s'en raprochant, ou bien des derivé entre le noir parlé et la langue courante, il reflechissait a tous ca.
Puis il apercu silence car la nuit Morgoth voyait comme de jours, c'estait un elfe apres tout, et special, si l'on puis dire.....
Il courut vers lui sans faire le moindre bruit, et s'interposa devant lui.
Silence se retrouva avec un homme de grande taille, encapuchonné, dont on ne pouvait apercevoir le visage meme en se concentrent sur une zone d'ombre........
Morgoth dit : Avez vous vu la scene??

La bande de badauds s’écarta de Morogth alors que celui-ci prit à part Silence qu’ils avaient cru être l’un des leurs un instant plus tôt. Celui-ci, conscient qu’il n’allait pas rapidement se débarrasser du petit curieux qui venait de l’aborder, prit son temps pour répondre, réchauffant sa nuque d’un bref craquement de celle-ci. Son acte paru duré une éternité et ce liait bien à l’image de l’ivrogne se réveillant qu’il simulait. Il acquiesça en direction de son interlocuteur avant de s’expliquer :

- Comme quoi même quand on ne s’y attend pas on peu être surpris… C’est un criminel de moins dans la cité, c’est déjà ça de prit.

Il considéra l’étrange individu qui lui bloquait le chemin, le toisant de haut en bas. L’impression d’un type tenant à garder son identité secrète lui rappelait sa propre situation. Il sourit légèrement à cette pensée.

Morgoth repliqua sans changer de tonalité : Avez vous vu la scene humain??

- Il me semblait vous avoir répondu.

Silence fronça les sourcils. Son interlocuteur ne connaissait il pas la signification d’un hochement de tête de haut en bas ? Encore un étranger qui plus est. La coincidence était trop tentante.

- Que voulez-vous savoir ? J'ai vu chaque détail de la scène...

Morgoth laissa son ton soutenu, comme celui d'un interogatoire :
-Connaissai vous la langue qu'il a parlé, je l'ai mal entendu, je ne m'en occuper pas au debut, et il ne parlait vraiment pas fort.....

- Aller, au hasard : Haradrim, répondit-il sougliné d’un léger sourire narquois. J’ai beau ne pas être un érudit en langues… L’instinct peu être.

Il attendit la réaction de son interlocuteur, vu son ton lui aussi cherchait des réponses. Un point commun don il pourrait peu être tiré un avantage ? Il n’allait pas lâcher la conversation tout de suite.

-Haradrim repondit Morgoth, c'est pour cela que je croyai a du noir parlé a un moment......les haradrim ont cotoyé le mordor pendant longtemps.........Et bien Merci des renseignement.....je suis Morgoth Eru, un elfe moriquendi........vous etes???

Il prit un instant pour réfléchir, le regard fixe dans les ténèbres de la capuche elfique.
Morgoth… Quand avait-il entendu ce nom ? Il avait jeté un coup d’œil au répertoire des mercenaires à l’époque de son inscription en ville et sur le peu qu’ils étaient, il n’avait pas eut de mal à retenir le nom après un rapide coup d’œil. Un autre mercenaire qui jouait de l’inquisiteur pour une scène qui ne devait concerner personne d’autre… Ou était-ce vraiment le cas ? Qu’il y est un lien ou pas, cela valait peu être la peine de suivre ses faits et gestes… Quoi de mieux alors que de l’avoir à proximité ?

- Oh, moi… Juste un mercenaire qui passait dans le coin…

C’était une simple provocation pour deviner si Morgoth avait un réel intérêt dans c qui s’était passé ou n’avait été qu’un spectateur malgré lui… Dans les deux cas, il pourrait être serviable.

- L’on m’appel Silence. Vous semblez avoir une dent contre le Harad ; moi contre le gaillard qui vient de détallet. Seriez-vous intéressés par un voyage dans le Sud ?

Silence prenait un sacré pari, si le type avait quelque chose à faire avec son histoire et serait du côté de l’ennemi, il pourrait lui sauter à la gorge l’instant d’après. Une veille rancune était toujours utile pour motiver un type, surtout un mercenaire. Il comptait là-dessus.

Morgoth ne dit rien pendant quelque seconde puis dit :
-Et bien je n'est rien contre le harad, mais contre les numenoriens oui, les Noirs surtout, car il me doivent quelque chose..........mais un voyage en Harad m'interesse bien sur....... car ce"Gaillard" en est peut etre un qu'en sait-je???

- Il est connu pour être un bâtard. On le sait Haradrim, mais nul sait de quel sang il est mêlé. Par contre, je suis certain qu’il va voir des copains numenoriens dans le Sud…
Cet individu me doit quelque chose… Visiblement nous avons chacun des comptes à régler là-bas. L'occasion semble rêver, que diriez vous de valoir un peu de camaraderie mercenaire ?

Silence fit mine d’avoir de la suite dans les idées et il en avait. Il y avait encore des choses à vérifier en ville afin d’assurer ses arrières car il fallait aussi envisager le retour.

Morgoth eu un rictus de rire et dit :
-Et bien pourquoi pas!!! Je vais vous donner une preuve de confiance, mais pas ici, il y a trop de monde.....pensez vous qu'a l'auberge il y aurez des tables reculé ou peu de gens pourrait nous voir???

Mais a se moment la un homme cria :
-Une guerre se prepare les orques aidé de mauvais hommes nous attque et nos alliés du Rohan et elfes aussi!!!!!!!!!!!

Morgoth interrompus par se cris, grogna :
-DES ORQUES ET DES HOMMES................notre quete en Harad attendra si vous le voulez bien mon cher............

Sur ces mots Morgoth fonca en haut de la cité ....

- Allons bon…

Silence pesta intérieurement, ce fichu traitre ne payait rien pour attendre. Le temps pouvait s’écouler, nul ne l’empêcherait de le retrouver… Tôt ou tard, son destin était déjà écrit.
Les deux mercenaires s’élancèrent vers le haut de la cité en union.