Les épreuves... Joute orale

Les inscriptions sont ok pour tous ceux sui veulent... Postez ici un RP, travailler le, et samedi:

Athinmor s’avança vers le centre de la place, où se trouvait l’estrade du concours d’éloquence.
La foule était réuni, et l’elfe était quelques peu angoissé à l’idée de déclamer un poème devant tous ces gens.
Le temps qu’il avait passé à la taverne, il l’avait mis à profit, se remémorant les anciennes histoires qu’il avait entendue…
Il avait choisi un poème, très ancien, dont il ne connaissait même pas le nom du créateur.
Le héraut prononça son nom.
Il s’avança, gravit les marches, et se retrouva au milieu de tout le peuple de Dol Amroth.
Il déglutit, respira un grand coup, ferma les yeux et se détendit.
Il commença alors son poème, un poème elfique , qu’il avit traduit pour les spectateurs.

« Il était jadis une vierge elfique,
Étoile brillant de jour :
Son blanc manteau était d'or bordé,
Ses chaussures gris d'argent.
Une étoile était posée sur son front,
Une lumière sur ses cheveux,
Comme le soleil sur les rameaux d'or
En Lorien la belle.

Ses cheveux étaient longs et ses bras blancs ;
Belle et libre était-elle ;
Et dans le vent elle allait aussi légère
Que la feuille de tilleul.
Au bord des cascades de la Nimrodel,
Près de l'eau claire et fraîche,
Sa voix tombait comme une chute d'argent
Dans la mare brillante.

Où maintenant elle erre, nul ne le sait,
A la lumière du soleil ou dans l'ombre ;
Car perdue fut jadis Nimrodel
Et dans les montagnes isolées.
La nef elfique dans le havre gris
Sous le vent de la montagne
Bien des jours l'attendit
Au bord de la mer rugissante.

Un vent nocturne dans les terres du Nord
Se leva, et haut il cria,
Et mena le navire des rives elfiques
Au travers des flots mouvants.
Quand vint la terne aurore, la terre était perdue,
Les montagnes plongeaient grises
Au-delà des vagues gonflées qui lançaient
Leurs panaches d'écume aveuglante.

Amroth vit la rive évanescente
A présent basse derrière la houle,
Et il maudit le perfide navire qui l'emportait
Loin de Nimrodel.
Jadis il était un Roi Elfe,
Un seigneur de l'arbre et des vallons,
Quand d'or étaient les rameaux printaniers
Dans Lothlorien la Belle.

Du mât à la mer, on le vit s'élancer
Comme la flèche de la corde,
Et plonger dans l'eau profonde
Comme la mouette en vol.
Le vent était dans ses cheveux flottants,
Sur lui brillait l'écume ;
De loin, ils le virent fort et beau
S'en aller, glissant tel un cygne.

Mais de l'Ouest n'est venu aucun message
Et sur la Rive Citérieure
Nulle nouvelle n'ont plus jamais entendu
Les Elfes d'amroth. »

Athimnor rouvrit les yeux, essoufflé. Il ne pouvait voir le visage de la foule, car le soleil était face à lui.
Mais tous c’étaient tue. L’elfe attendit un ordre, de partir ou de rester.

Le soleil se couchait deja lorsque Forlong entra parmis les hommes.
Ceux ci etaient assis par terre ou sur des chaises, et buvaient le vin
ou la biere. Forlong s'avanca, et commenca a parler:

Les hommes sont assis, les tonneaux ouverts,
Ainsi il est maintenant au tour du conteur,
De commencer son recit, qui, de tout coeur j'espere
Vous plaira, Dames et Chevaliers, elfes et rodeurs.
L'histoire que je tenterai de vous raconter,
Parle de l'espoir, courage et beaute,
Heroisme, melancolie et amitie a tout prix,
Valeurs eternelles, jamais dans l'oubli.

Voici l'histoire d'un valereux guerrier,
Balin, Fils de Fundin, voulant recuperer,
Le royaume de Durin, les mines tant aimes ,
de la Moria, la melancholie des nains.

Trente annees avant la guerre de l'Anneau,
Balin suivi des confreres, partit vers le Sud,
Recuperer le plus grands des nains joyau,
le Royaume du Khazad, les mines perdues,
Depuis des annees, par aucun nain revues.

Apres deux ans de voyage et combat,
Balin, fils de Fundin pres de la Porte livra,
Bataille aux gobelins et aux trolls asembles,
Dans la valee par le soleil eclairee.

Les vagues innombrables d'ennemis s'ecrasaient,
Sur les formations naines, dures comme un rocher.
A l'epee de Balin, sous la montagne forgee,
Aucun sabre gobelin ne put resister.
La force du commandant donna courage,
Aux guerriers nains, qui avec rage,
Ravagerent les rangs ennemis.
Nombreux furent les heros de la bataille de la valee,
Parmis eux Floi, un brave guerrier,
Qui ni par epee ni sabre ne fut arrete,
Ayant tue des innombrables adversaires,
Il tomba, une fleche noire tiree dans le coeur.
Ainsi perit Floi, au Kheled Zaram enterre.

Mais la bataille fut gagnee,
Et les ennemis chasses,
De la Tour, et Grande Porte.
Dans la salle Mazarbul, Balin fut couronne,
Portant la hache et heaume de Durin retrouves.
Le mithril fut trouve dans la Moria,
Remplissant les coeurs des nains de joie,
Les galleries de Khazad se remplirent bientot,
Avec les paroles et le bruit et des marteaux.
Les nains forgerent des armes, des haches et epees,
Des lances, heaumes, armures et boucliers.

Mais Balin, roi du Khazad, sentait le danger cache,
Et la chute de son royaume pressentait.
Un jour, il alla regarder, le lac miroir, le Kheled Zaram,
Une fleche orque transperca son coeur,
Ainsi perit Balin, pendant cinq ans seulement,

Sur les mines du Khazad Dum regnant.
Les coeurs des nains se remplirent de douleur,
Et les orcs revinrent des profondeurs.

La flamme noire, la terreur reveillee,
des son someil par les nains de Durin ayant trop creuses,
Revint, et dirigea les orcs.
Les gobelins conquerirent le pont de la Moria,
et la Deuxieme Gallerie, Frár, Lóni et Náli,
en la defendant ont peris.
Le Gardien des Eaux, par les bruits reveille,
A enferme la seconde entree,
et tue Oin, frere de Gloin.

Ainsi, les combattants nains furent enfermes,
dans la Chambre de Mazarbul, decides,
de combattre les ennemis, jusqu'au dernier.
Les tambours dans les profondeurs annoncaient,
Que leur fin etait proche.
Lorsque les orcs entrerent la Chambre,
Les nains combattaient,
ravageant les ennemis avec leurs armes forgees,
du vrai argent. Le brave Ori,
defendait la tombe de Balin,
ne laissant personne s'approcher,
Les autres nains un par un mourraient,
emmenant avec eux des ennemis tues,
Finalement, que quelques guerriers resterent,
Oin et ses compagnons les plus acharnes,
Mais ayant tue un troll, des fleches ennemies il perirent,
Ori, ami de Thorin, l'auteur des croniques,
Et ses compagnons, pour l'eternite graves,
Dans les coeurs des tous les nains,
Comme exemple immortel.

Ainsi finit l'expedition tragique de Balin au mines de la Moria,
Decrite dans les croniques de Mazarbul, que Ori rediga,
Retrouvee par Gandalf, sur la tombe de Balin,
Et transmise au Roi nain, par les mains de Gimli.
Des annees plus tard, les nains guides,
Par une melancholie impossible a oublier,
Rentrerent a Moria, ou le regne du Balrog,
Fut finalement acheve, par le magicien gris.
Mais ceci mes amis, est une autre histoire,
qui, permettez moi, je vous raconterai,
une autre fois...

L'homme s'avança.
Son baton, il l'avait posé plus loin, car il ne pouvait s'imaginer déclamer sans y ajouter de menus gestes.
Reznor toussa deux fois, plus pour sa racler la gorge que pour attirer l'attention, puis commença.

Jusqu'à ce que vienne le deuxième vers, il n'avait aucune idée de ce qu'il allait dire. Puis un nom lui vint en tête. Un nom avec qui il devait être parent au soixante-cinquième degré, mais un tel éloignement ne lui accordait sûrement pas le moindre titre.
Ainsi, il continua, inventant ce poème au fur et à mesure que les vers sortaient, la suite n'apparaissant dans ses pensées qu'une fois le ver précédant déclamé.

Mais jamais il n'hésita, ni ne marqua de temps d'arrêt superflu, et cela donnait cela :


Laissez moi vous conter, nobles gens du Cygne
La légende du dernier roi de Gondor
Comment il fut tenté, par des paroles malignes
De partir lui-même vers sa mort

Et son nom était connu de tous, Eärnur
Qui avait par nombre de prouesses
Prouvé son héritage d’Isildur
Et fut perdu par sa hardiesse

Combattant dans le nord, il vainquit
Le sinistre seigneur d’Angmar .
Mais celui-ci ne périt

Il garda de cet affront une haine certaine
A la mesure de sa colère noire
Et le désir d’une vengeance prochaine

C’est alors que par deux fois il le défia
Toujours Eärnur refusa
Mais vint un temps où la guerre
Emportait frères, pères et mères

Et un juste roi ne peut supporter
De voir souffrir son peuple aimé
Et quand le sorcier le nargua
Cette fois-là il accepta

Ainsi s’en alla le roi Eärnur
Se sacrifiant pour le Gondor
Comme jadis Fingolfin combatit Melkor
Qui était le plus fort des Ainur


Il rencontra enfin le Nazgul
Devant la noire cité de Morgul
Seul, dépossédé de sa couronne
Et ayant laissé vide son trône

Ainsi disparut le roi de Gondor
Qui emporta l’espoir dans sa mort
Vaincu pour le compte de Gorthaur
Sur les noires frontières du Mordor

Et depuis lors régna Mardil l’Intendant,
Jusqu’à ce que revienne l’espoir,
Ses descendants se succèdant
Jusqu’au retour du roi Estel Elessar