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Les épreuves | |
| Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mer 12 Juin 2013 - 0:12 | | Il était temps. Temps pour Sighild Baldrick ainsi que Voronwë Amnel de prendre part aux épreuves qui les incombaient afin de déterminer s'ils sont aptes à résider en la cité Gar Thulion et ses alentours et de garantir sa sécurité.
Au crépuscule, un soldat vêtu d'une armure argentée se présenta à la tour. Sa lance, plus grande que lui en imposait. Aucun des gardes ne l'arrêta. En effet, il s'agissait du chef de la sécurité de la cité, Gilciar. Un Elfe reconnu sur qui l'on pouvait compter. Il était informé de tout ce qu'il se passait hors et à l'intérieur des murs de la cité. Il savait tout et pas une bête ne passait sans qu'il ne le sache. Il grimpa les marches de la tour pour arriver devant une scène de dissipation. Ses hommes s'étaient laissés aller depuis quelques jours aux vues du désordre dans la tour. Les captifs, Voronwë Amnel et Albérick Baldrick avaient rapidement pris l'habitude de parler avec les auxiliaires. Lorsque Gilciar se posta devant eux, les gardes se redressèrent vivement. Le chef de la sécurité de Gar Thulion s'avança afin de reprendre ses soldats dissipés. Ceci fait, il dit sèchement en pointant du doigt les deux hommes.
"Voronwë Amnel, suivez-moi. Il se retourna vers un garde et continua. Bandez lui les yeux immédiatement. Ne vous débattez pas, c'est pour votre bien ... Nous allons retrouver la magicienne. Prenez ses armes et armures."
***
Ils arrivèrent dans la cité, dans la caserne déserte réquisitionnée pour les épreuves. Ils retrouvèrent Sighild la magicienne amenée là auparavant par Gilciar.
"Enlevez lui son bandeau."
Il put ouvrir les yeux. Gilciar ne tarda pas à expliqué le déroulement de la première épreuve.
"Vous êtes ici pour passer des épreuves. Elles détermineront si vous pouvez ou non rester à Gar Thulion. Si vous ne voulez pas subir ses épreuves, alors c'est la mort qui vous attend. Il fit une pause. Nous allons commencer. Vous allez subir l'épreuve de la force. Sachez que chacun d'entre vous passera chacune de ses épreuves. L'épreuve de force donc. Vous vous tiendrez ici et vous devrez battre les meilleurs bretteurs et soldats de Gar Thulion de quelque façon que ce soit. Le combat n'est pas à mort mademoiselle, n'ayez aucune crainte. Mais il se peut que vous en ressortiez blessée. Le combat se terminera lorsque vous serez tombés trois fois."
Deux soldats sortirent d'un bâtiment de la caserne. La distinction entre eux se faisait dans l'armure et dans l'arme. Certains étaient plus légers que d'autres mais chacun avait ses propres techniques. Les soldats s'écartèrent afin de ne pas se gêner durant leurs combats respectifs.
Gilciar lança le début de l'épreuve, les combats commencèrent.
L'adversaire de Sighild était un soldat léger, vif et rapide qui, armés de deux coutelas faisait siffler le vent. Celui de Voronwë, d'une lame courbe et brillante portait une armure lourde difficilement pénétrable. #Voronwë #Sighild #Calion |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Sam 22 Juin 2013 - 20:06 | | Le vent soufflait délicatement, c’était un moment reposant avant le commencement des épreuves. Au plus profond d’elle, Sighild avait un mauvais pressentiment concernant Fondcombe, elle était loin de se douter de la réalité. Elle pensait à sa mère, son grand-père et espérait qu’ils soient en sécurité, non pas à la merci de leurs ennemis. La belle restait persuadée de l’inutilité de ces épreuves, il y avait bien plus important. De plus, on ne lui avait donné aucune indication sur le sort de son Seigneur et de son ami. Il aurait été vain de poser la moindre question, ces elfes étaient bien trop obéissants. La magicienne paraissait calme d’apparence mais il était tout autre chose à l’intérieur.
Le vent continuait de souffler, entrainant avec lui quelques flocons de neige. Une porte s’ouvrit et le regard verdâtre de la jeune elfe se posa en direction des nouveaux venus. Son visage changea alors, du soulagement et de la joie de revoir l'un des survivants.
Les épreuves allaient donc débuter. Pendant les explications, la jeune elfe sortit de son fourreau sa belle épée et garda son bâton en main. La pierre de Lune demeurait neutre, pour l’instant.
Et la neige continua à tomber avec délicatesse.
Les adversaires arrivèrent alors. Celui de Sighild était le plus léger, il semblait vif et rapide. Il fallait se méfier de cet elfe, en particulier de ses armes. Avant que le combat ne débute, Sighild regarda Voronwë avec détermination, puis elle se reconcentra sur son adversaire.
Les affrontements débutèrent.
Dix minutes passèrent. L’elfe que combattait Sighild était effectivement doué, mais c’était sans comptait les compétences de la magicienne. La belle réussit à esquiver et à se défendre avec peu de difficultés. Mais son adversaire n’avait pas dit son dernier mot, il trouva enfin un moyen de blesser et de faire chuter la belle. Alors qu’elle retenait l’un de ces coups arrivait en hauteur, l’elfe en profita pour la frapper à plusieurs reprises sur sa jambe droite, sachant parfaitement qu’elle fut blessée à cet endroit. Une fois son genou à terre, l’elfe lui envoya un coup de pied en pleine tête qui la fit reculer de lui.
Allongée au sol, Sighild sentait le goût du sang dans sa bouche. Elle ressentit une douleur à sa jambe, le bougre ne l’avait pas raté. Cependant, la magicienne se redressa assez rapidement, elle cracha du sang au sol et se remit en position de combat.
L’échange reprit de plus belle, les deux adversaires furent de plus en plus rapide dans leurs gestes. Son adversaire essaya de reproduire la même stratégie, la belle fut cependant plus rapide que lui.
Lorsque les armes furent bloquées, Sighild fit reculer son ennemi en courant. L’elfe recula assez rapidement, lâcha son emprise et fut frappé au bras droit. Il tourna sur lui-même et lâcha l’un de ces coutelas. Il fonça à nouveau sur Sighild, prêt à en découdre. Cependant, la magicienne bloqua son arme avec son bâton et lui attribua plusieurs coups de cubitière au visage qui le firent tomber.
S'éloignant de son ennemi, Sighild se tint sur ses gardes et le laissa récupérer ses armes, le temps de reprendre son souffle…
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| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Jeu 27 Juin 2013 - 23:24 | | L’attente était horrible, insupportable. Voronwë parlait ainsi à Albérick et aux auxiliaires, pour passer le temps. Les paroles volaient telles les feuilles mortes d’un chêne fatigué. Le temps s’écoulait lentement, les minutes semblaient des heures. Tout était plus long, plus froid, plus douloureux loin d’Imladris. Tout était si triste. Une tristesse incomparable, étouffante.
La force avait quittée le corps du capitaine. La haine avait disparue de son esprit, laissant peine et désespoir. Il était las de cette vie, las de tout ce mal, las de la guerre. Mais la mort ne venait pas. Elle ne venait jamais, se contentant de rire à chaque échec du capitaine, le laissant seul dans sa souffrance, seul. Pourquoi vivre si c’est pour voir notre vie détruite? A quoi bon se battre, le mal l’emporte toujours, toujours. Cependant il continuait de regarder sa lame d’un regard vide. Vide, voilà ce que caractérisait Voronwë. Tout s’était envolé, même son espoir éternel. Sans Imladris, le cavalier n’était plus qu’un corps marchant, parlant, mais sans véritable but. Il était mort à la prise d’Imladris.
Regardant une nouvelle fois Eldagor, un homme vint à lui. Les gardes se redressèrent, dignes et fiers. Le soldat d’Imladris quant à lui se leva lentement, regardant l’autre comme s’il regardait un mur. Son visage ne trahissait aucune émotion. On lui banda les yeux, il ne se défendit pas. Alors ils marchèrent pendant un certain temps. Enfin ils s’arrêtèrent. A coté de lui Sighild, elle allait mieux à priori.
On leur expliqua donc les règles du « «jeu ». Voronwë n’écoutait qu’à moitié. Il enfila son armure, prit son épée en main et observa son ennemi approcher. Ce dernier portait une armure lourde, solide et était armé d‘une lame courbe. Voronwë avança d’un pas, le combat commença.
Le capitaine se contentait de parer, sans espoir ni combativité. Des coups de botte et de poings mettaient souvent son corps à rude épreuve. Il pouvait souffrir, il avait échoué à défendre sa mère patrie. Coups après coups, il reculait, le visage limpide, les membres meurtris. C’était la fin. Du regard il suppliait son adversaire de l’achever.
Un coup de poing au visage, un deuxième puis un coup de botte l’envoya à terre une première fois. Crachant du sang, il se releva à l’instar du condamné à mort qui marche vers la potence. Plus que deux fois, en espérant qu’il meurt durant ce combat.
La deuxième fois fut plus rapide. Son adversaire se contenta de l’assommer avec le pommeau de son arme. Une seconde fois, le capitaine tomba lourdement au sol. Ouvrant les yeux, il vit Sighild se battre, elle voulait vaincre. Où était passée cette rage? Qu’était-il devenu? Regardant vers le ciel, il vit devant lui son vieil ami Nari, mort durant le siège de Barad-Dûr. Plus qu’un ami, un frère. Un grand sourire illumina le visage de Nari qui lui tendait la main.
« Combat mon frère, survis pour revoir un jour notre mère patrie renaitre. »
Une lueur d’espoir éclaira subitement son cœur, ce n’était pas terminé, loin de là. Son peuple captif avait besoin de lui, du dernier cavalier d’Imladris. Il s’était battu toute sa vie pour elle, il pouvait bien combattre une dernière fois.
Il se releva, prit Eldagor en main, regarda son adversaire, le combat pouvait commencer. |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mer 3 Juil 2013 - 21:30 | | De chaque côté de la cour, les combats s'intensifiaient. D'une part, la magicienne mettait à mal son adversaire et de l'autre le capitaine d'Imladris semblait ne pas vouloir combattre. C'était bien la peine de venir dira-t-on.
La magicienne s'en sortit rapidement malgré une chute après une attaque de son adversaire. Le combat entre eux était serré, les voilà tous deux tombés une fois chacun. Ce combat durait, il était bien trop long mais il devaient se départager. L’inattention de l'Elfe fut remarquée par Sighild qui profita de cette faiblesse pour mettre à nouveau à terre celui-ci grâce à un coup de bâton dans le ventre, ce qui lui coupa la respiration. Elle put alors simplement le pousser avec son bâton pour le voir au sol. Mais il se releva et, reprenant son souffle, scruta les yeux de la magicienne. Ce n'était pas la fin du combat. Il se ressaisit et sauta sur Sighild qui n'eut pas pas le temps d'esquiver et se retrouva avec un visage ensanglanté, en effet, l'Elfe lui assainit un coup de poing violent. Déstabilisée mais pas vaincue, Sighild était sonnée et alors que son adversaire allait la tacler, elle lui envoya son bâton en pleine figure de sorte qu'il s'écroula à l'impact. Sighild a gagné la première épreuve.
Quant au capitaine, son envie de perdre se ressentait fortement, il tomba une fois puis une deuxième fois. À un garde, le responsable de la sécurité dit.
"On a pas besoin de faibles comme lui, il fait honte aux Elfes ce lâche ... Il ferait mieux de mourir, il nous éviterait de perdre du temps."
Cependant, le capitaine Amnel ne l'entendait pas de la même oreille. Il se releva avec une hargne féroce et une colère dévastatrice. Le combat pouvait commencer. Le capitaine Amnel ne perdit pas de temps, d'un geste, il fit basculer son adversaire et lui asséna un coup de pommeau au visage. L'Elfe se retrouva sur le sol. Se relevant, il fonça sur le capitaine qui feinta une attaque puis se retrouva derrière lui pour lui faire la même attaque avec le pommeau. Deux à deux. Voronwë se mit alors à charger son adversaire qui fit de même. Le choc fut violent à tel point qu'un nuage de poussière se forma autour d'eux. L'épreuve de force l'appelait-on ? En effet, les deux faisaient travailler tous leurs muscles afin de pousser l'autre. L'adversaire de Voronwë cessa de pousser brusquement et le capitaine dans sa lancée alla presque tomber sur le sol, il se retint de justesse grâce à la lame de son épée. Énervé, son adversaire envoya valdinguer sa lame courbe vers Voronwë qui l'esquiva sans mal, celui-ci se débarrassa de son épée et un combat aux poings s'engagea. Les coups du soldat était forts, plus forts que ceux du capitaine. Mais celui-là était plus vif et faisait de l'esquive son atout. Après quelques minutes de combat, le sang coulaient sur les deux visages. Exténués tous les deux, ils se faisaient face. Aucun des deux ne voulaient perdre. Le soldat s'approcha une dernière fois envoya son poing dans le vide et Voronwë mit toute sa force son pied droit qui arriva dans le ventre du soldat qui s'écroula. Il avait gagné.
Le chef de la sécurité, agréablement surpris dit au garde près de lui.
"Eh bien ... Il n'est pas si inutile que ça celui-là. Enfin, nous verrons par la suite. S'adressant aux deux. Enchaînons."
Ils furent emmenés dans un couloir, à l'intérieur de la caserne qui a été réquisitionnée pour les épreuves, ils furent séparés. La magicienne entra dans une salle et le capitaine dans une autre. Un homme de confiance du chef de la sécurité pour chacun d'eux et l'épreuve de foi pouvait commencer.
Devant le capitaine, assit sur une chaise, l'un des hommes, un Elfe au visage fin et rassurant.
"Très bien capitaine Amnel, dites-moi ... Pourquoi êtes-vous là ?"
Au même moment, la même question fut posée à la magicienne. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mer 10 Juil 2013 - 22:36 | | A quoi cela rimer ? C’était exactement ce que pensait Sighild lorsqu’ils entreprirent la seconde épreuve. Ses bleus ne voulaient ils rien signifier ? Ces hommes jouaient avec leur patience. Toujours aussi sereine à l’extérieur, la belle se contenta de fixer l’elfe qui venait de lui poser cette question pour le moins étrange. *Rester calme quoiqu’il arrive, l’heure n’est pas aux idioties.* Un long silence, cela fut la première réponse de la jeune elfe. Son confrère devait être assez observateur pour voir l’étendue de ses blessures, qu’elles soient physiques ou non. Son regard était à la fois perçant et glacial comme la neige.
L’elfe allait poser à nouveau la même question mais elle le coupa : « Vous savez mieux que moi les raisons de ma venue. A choisir, j’aurais préféré éviter de demander votre asile, je dis cela au vue des règles que vous infligez aux nouveaux venus. Je suis cependant reconnaissante des soins que vous m’avez fournis, sans eux je ne serais pas ici…Mieux vaut vivre plutôt que d’avoir le même sort que mes frères qui sont morts sous les coups de nos ennemis. »
La voix de Sighild était neutre, tout comme son visage marqué de coups. Elle reprit : « Qu’attendez-vous exactement ? Que je vous raconte en détails le récit de cette sanglante bataille ? Aurais-je ensuite le droit de savoir où se trouve le Seigneur Sombre Chêne ainsi que Calion Palantir ? » Elle resta là, assise, à attendre une réponse de cet elfe…. *** Loin de là, Albérick venait de raccompagner la guérisseuse. La remerciant une nouvelle fois, il la regarda partir et garda bien fermement cette lettre contre son cœur.
Il s’agissait de deux parchemins, l’un adressait à son père, l’autre à Mithrandir, le grand mage de la cité Blanche. Retournant auprès de la jument de son enfant, le chevalier commença à lire : Paix mon père, je vous suis redevable de m’avoir sauvé la vie. Votre choix aura été le bon, quel que soit la tournure des événements. Je vous serais gré d’apporter ce message à mon maître si je venais à échouer ces épreuves
Vous seul pouvez comprendre l’évolution de mon être…
Le chevalier continua à lire ce récit. Il devint soudain inquiet. Albérick posa son regard vers la cité…
Dernière édition par Sighild Baldrick le Ven 26 Juil 2013 - 20:50, édité 3 fois |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Jeu 25 Juil 2013 - 23:01 | | Vorowë ne pouvait tomber, il ne pouvait abandonner Imladris, ses ancêtres, son peuple. Le capitaine avait tant combattu. Combien de temps cela durera-t-il? Le mal ne serait-il jamais anéanti? Les Hommes étaient faibles, corrompus. Et pourtant ils étaient capables de la plus grande combativité, d’une gentillesse extrême ainsi que d’une sagesse remarquable. Une étrange espèce, aussi étrange qu’intéressante. Le mal pouvait si facilement s’emparer de leur âme qu’ils devenaient une menace pesante pour tous, même pour eux même.
Aussi longtemps que les Hommes seront faibles, la terreur sera omniprésente en Terre du Milieu. C’est un fait, une réalité. Voronwë avait trop confiance, il croyait en eux, et ils ont détruit sa cité et tué ses frères. Le capitaine se devait de combattre pour les survivants.
Le combat était acharné, Voronwë était déjà tombé deux fois. Pourtant, l’issue du combat allait changée. Le capitaine était un excellent escrimeur, son adversaire en fut témoin en s’inclinant trois fois d’affilé. Leur meilleur soldat disaient-ils? Alors Gar Thulion avait du souci à se faire si une attaque était déclarée contre leur citée. Imladris était aussi cachée autrefois, cette cité connaitra peut être le même sort. Bien sur Voronwë ne permettra pas que d’autres de ses frères elfes meurent dans un combat inutile.
Sighild passa l’épreuve avec brio, prévisible. Les deux furent séparés, elle devait être dans une salle semblable à celle où Voronwë allait passer sa deuxième épreuve. Face à lui un elfe, sans doute haut placé, ou du moins pas un simple garde. Il dégageait une aura rassurante, il était sans doute rusé, comme le capitaine. En effet, Voronwë était un excellent soldat, il l’avait montré. Cependant il était aussi et avant tout un érudit d’une curiosité sans limite. Le dernier capitaine de cavalerie d’Imladris savait utiliser l’art de la voix, la rhétorique.
"Très bien capitaine Amnel, dites-moi ... Pourquoi êtes-vous là ?"
Le capitaine réfléchit à toute vitesse, mais sa réponse sembla instinctive, naturelle.
-Pourquoi suis ici? Pourquoi ne suis-je pas prisonnier dans ma propre cité? Pourquoi ai-je survécu au siège de Barad-dûr? Qu’entendez vous par cette question? Ne voulez-vous pas plutôt demander pour quelles raisons je souhaite entrer dans cette cité? Il marque une pause. Comme vous le savez, Imladris est tombée. Non pas par une erreur de défense mais par le peu de troupe disponible. Aucuns renforts ne sont arrivés, de personne. Je regrette seulement que les elfes aient oublié ce que signifie le mot fraternité. Pour ma part je ne l’ai pas oublié. Je viens ici demander refuge à une puissante citée elfe, que j’aiderai si je le peux. Vous pouvez mener une enquête parmi mes compagnons, je suis un homme de parole, et j’aide toujours mon prochain. Cette citée est peut être le dernier espoir pour mon peuple, pour notre peuple, mon frère. Je n’abandonnerai aucun membre de notre espèce, jamais, et encore moins de ma citée. Dans le cas contraire ma vie ne servirait à rien. J’ai dédié celle-ci au combat pour ne plus voir mes frères périr, pour améliorer le monde. Je sais que cette quête est impossible, utopique, mais je veux croire en un monde meilleur. Maintenant je viens à vous, avec ma seule parole en guise de preuve de ce que j’avance. Si vous me refusez le passage, je retournerai d’où je viens, chez moi, peu importe si je dois y perdre la vie, car ma quête sera achevé et tout espoir anéanti.
Son discours terminé, Voronwë ne cessait de fixer l’homme en face de lui, il savait qu’il comprendrait qu’il ne voulait aucun mal aux elfes. Bien au contraire, il voulait aider à la survie de son espèce. C’était à l’autre de trancher. |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Jeu 15 Aoû 2013 - 21:02 | | L'homme en face de la magicienne s'était tu le temps que celle-ci parlait. Elle parlait avec son cœur, c'était sûr. Si seulement elle savait qu'elle jouait son destin ainsi que celui de tous ceux qu'elle aimait. Elle semblait triste à certains moments, ce qui était compréhensif, elle et ses compagnons ont tellement subi ces derniers temps.
"Vous ne réfléchissez pas bien madame ..."
Un garde entra dans la pièce où ils se trouvaient. Il s'approcha de l'homme en face la magicienne et lui murmura.
"Le capitaine m'envoie te dire que le capitaine d'Imladris a réussi à répondre ... Il a compris là où on voulait en venir. Ce soldat a vécu de nombreux tourments, il est fragile psychologiquement."
"Merci, tu peux retourner auprès du capitaine."
Le garde passa la porte de la salle et retourna vers son chef.
"Il n'y a apparemment rien à dire de l’autre côté chef."
Celui-ci caressa son menton puis regarda l'homme en face de Voronwë Amnel, il lui fit signe de ne pas aller plus loin dans l'interrogatoire de celui-ci. L'autre fixa alors Voronwë.
"Très bien capitaine, relevez-vous, cette épreuve est maintenant terminée pour vous. Vous l'avez passé avec brio. Bravo."
Dans l'autre salle, la magicienne était quant à elle toujours dans l'autre salle. Les questions qu'elle posa n'étaient pas intéressantes.
"Non ne me racontez pas c'est inutile. Et en ce qui concerne Sombre-Chêne et notre officier ... N'y comptez pas pour le moment. Il marqua une pause. Quel est le but de votre venue ? Ou si je reformule, qu'attendez-vous maintenant ?"
L'homme avait simplifié la question, il souhaitait que la magicienne réussisse à passer les épreuves. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Jeu 22 Aoû 2013 - 22:56 | | Un long silence régna quelques instant. Sighild continuait de fixer l'elfe qui semblait visiblement vouloir son bien. Elle devait réussir ces épreuves, rejoindre Vonronwë pour la dernière, retrouver son Seigneur, Calion ainsi que son père pour retourner à Imladris. Où pouvait bien être son grand-père et sa mère? Qu'était devenue sa cité natale depuis leur défaite? Tant de questions et pourtant, elle ne devait y penser pour le moment.
Ses yeux se fermèrent. Elle prit une longue inspiration et prit la parole:"Fondcombe est tombée entre les mains de nos ennemis. Beaucoup d'âmes ne sont plus et le sang a souillé ce lieu jadis serein. Je me suis battue contre leur dirigeant, Lammath. Un puissant guerrier, un sanguinaire adversaire. Il m'a grièvement blessée, il m'a laissé vivre pour me rendre plus forte.... et il m'a fait assister au meurtre d'une elfe au cœur pur avec qui je combattais. Je me suis vidée de mon sang, je sentais la mort tourner autour de moi. Mon père m'a sauvé la vie, il est arrivé sur vos terres avec notre petit groupe de survivant. Ma vie contre le mérite d'être considérée comme l'une des vôtres." Sa gorge se noua alors, elle reprit alors :"J'ai échoué en tant qu'habitante d'Imladris, en tant que guerrière et en tant qu'apprentie mage." Ces mots étaient durs à dire pour elle. L'apprentie mage ouvrit les yeux, elle posa son magnifique regard sur l'elfe : "Je suis cependant en vie, grâce à vos soins et je vous en suis reconnaissante. Je suis vivante, je serais apte à retourner au combat afin que les meurtres de mes compagnons ne soient pas en vain et pour qu'Imladris retrouve la paix qu'elle a toujours connu. Peut-être pourrons nous compter sur votre soutien, mais cela ne dépend pas de ma volonté....... Ma vie contre la paix, cela n'est pas impossible, cela ne me fait pas peur si tel est mon avenir." La voix de Sighild demeurait neutre, elle espérait avoir bien répondu correctement à cette question. La fatigue commençait à se faire sentir, elle venait à peine de reprendre des forces.... |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Sam 31 Aoû 2013 - 17:40 | | HRP : Sighild, je vais devoir faire avancer les choses, pardonne moi si je joue quelque peu ton personnage. Le Noldo qui interrogeait la magicienne essayait tant bien que mal d'aider celle-ci. Il la poussait, non pas à s'ouvrir mais à lui faire dire certaines choses. Elle devait se donner corps et âme pour Gar Thulion et oublier ses liens fraternels envers le capitaine Palantir ou encore Sombre-Chêne. Si jamais elle devait se battre, ce serait pour le peuple elfique tout entier.
"Vous avez énormément subi à Imladris ... Pourriez-vous vous battre pour la reprendre ? Y laisseriez-vous votre vie ? Le Noldo se faisait plus sec. Ou pourriez-vous sacrifier celle de votre-père ou celle d'un autre membre de votre famille si chère à votre cœur ?"
La magicienne semblait perturbée, presque effondrée, l'idée de perdre son père la détruisait fortement, mais qui ne serait pas détruit d'apprendre la mort d'un parent ? Elle ne répondit pas.
L'Elfe ne savait plus quoi dire pour pousser la magicienne. Il fronça les sourcils, cherchant une idée. De plus, la magicienne se fatiguait, l'interrogatoire n'allait pas pouvoir durer plus longtemps. L'Elfe se leva et sortit de la pièce en compagnie de son chef qui assistait depuis le début à cet interrogatoire.
"Chef ... On a un problème vous l'avez bien vu ... Elle ne réagit pas et se fatigue. J'ai bien une idée mais j'ai peur qu'elle se fatigue énormément. Je vous expose tout de même ce que j'ai en tête ?"
"Faites. Nous sommes hors de portée, elle ne peut pas nous entendre. Mais murmurez le quand même, on ne sait jamais."
"Très bien. Murmurant. Nous pourrions simuler une attaque de la tour dans laquelle son père est. Nous verrons alors sa loyauté. Si elle ne suit pas les ordres, qui seront soit de rester ici soit de se battre à un autre endroit, et qu'elle rejoint la tour et son père par la même occasion, elle ne réussira pas l'épreuve et alors vous aviserez. Et nous pourrions faire en sorte qu'elle apprenne soit la mort de son père, soit le fait qu'il soit blessé. Qu'en pensez-vous chef ?"
"Voilà une idée faisable ... Je vais préparer tout ça, continuez à l'interroger."
L'Elfe salua son supérieur et rentra à nouveau dans la pièce. Il fixa le dos de la magicienne, il ne savait pas quoi penser d'elle. Elle était dans le faux dans ses réponses ou alors elle n'était pas assez précise. La fausse attaque qui arrivera allait les fixer.
Quelques minutes plus tard, un garde entra à vive allure et dit.
"Tous les soldats sont réquisitionnés !! La tour d'avant-garde est attaquée et les quelques soldats qui s'y trouvent ne feront pas le poids si l'on n'intervient pas tout de suite."
D'un coup, la magicienne se leva et voulu participer.
"Non lui dit le Noldo qui lui servit d'interrogateur, vous ne bougerez pas d'ici sans que je ne vous en donne l'ordre. Il se tourna vers l'un de ses compères. Restez avec elle, qu'elle ne bouge pas."
Le soldat acquiesça et ferma la porte de la salle après le départ des autres. Quant à Voronwë, il fut emmené plus loin, n'ayant rien entendu de toute cette histoire, il suivit le soldat qui le menait à une chambre. L'attaque fictive n'allait durer qu'une heure, une heure cruciale. Gar Thulion allait être fixer sur le sort de Sighild Baldrick, la magicienne. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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| Dim 8 Sep 2013 - 21:55 | | Elle ressentait à présent le contrecoup de la première épreuve. Son regard était perdu dans le vide, elle écoutait à moitié le soldat qui se tenait devant elle. Son bâton était toujours posé sur ses jambes, ses mains l’effleurées à peine. L’apprentie mage ferma un instant les yeux, elle ne remarqua même pas la courte absence de son interlocuteur.
Lorsqu’elle rouvrit ses yeux, la belle entendit la porte de refermer, le siège était vide. L’officier revint à sa place et décida de reprendre le même discours. En entendant ces mêmes mots, ces mêmes questions, Sighild tourna la tête vers le côté. Elle était comme fatiguée de cette torture, fatiguée par ses blessures, fatiguée de tout. Qu’attendait-il exactement ? La preuve de sa loyauté ? Les mots ne peuvent être suffisants, seuls les actes comptent.
Elle sursauta lorsque l’on ouvrit la porte avec fracas. Elle pensa à l’échec de son épreuve, cela était bien pire : la tour où se trouvait son père était attaquée. Sighild se leva immédiatement et s’empressa d’aller à la rencontre du soldat. L’elfe fut cependant ralentie par l’officier qui ordonna à son homme de rester ici et de la surveiller.
La porte se referma et elle demeura debout, impuissante. Sighild recula à petit pas, elle se retourna et s’enfonça vers le fond de la pièce. Son souffle était devenu plus fort, l’apprentie ne se sentait pas bien. Elle laissa tomber son bâton au sol. Ses mains gantées se posèrent sur la pierre. L’apprentie essaya de réguler sa respiration. * Calme-toi. Père sait se battre, il est un guerrier de Minas Tirith, il sait se battre, il va se battre et va vaincre. Père, je t’en prie, survit, bats toi pour notre famille, pour Imladris.* Sighild s’assit. Elle appuya son dos contre la pierre, croisa ses jambes avec délicatesse. Elle saisit également son bâton et le posa sur ses genoux. L’apprentie mage sentait les larmes venir, elles ne coulèrent cependant pas.
Les paroles de Lammath raisonnèrent dans son esprit « Maintenant tu sais ce que c'est le sacrifice, je t'ai rendu imbattable ». Elle revivait une nouvelle fois cette scène douloureuse où elle se trouva également impuissante, sans force. Son souffle restait rapide et fort. Ses lèvres bougèrent alors et dans un murmure elles prononcèrent :
« Nan. » Sa respiration se régula en douceur. Nan, son sacrifice ne devait pas être en vain. Plus apaisée, la jeune elfe ouvrit les yeux. Le soldat qui n’avait dit mot depuis, lui demanda ce qu’elle comptait faire.
Son magnifique regard vert se posa dans celui du soldat, elle lui parla d’un ton calme : « Il me faut reposer mon âme ainsi que mon corps. Je me dois de protéger mes semblables. Nous sommes frères et en tant que tel nous nous devons d’être unis.» De son bâton, la pierre de lune avait une faible lueur…Gar Thulion ne devait pas tomber... |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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| Mer 9 Oct 2013 - 15:11 | | La magicienne avait mordu à l'appât comme prévu. La nouvelle l'avait énormément bouleversée, elle ne savait pas où se placer. En effet, son père était alors en pleine bataille et peut-être déjà mort. Sighild se retrouva contre le mur derrière elle et s'agenouilla. Impuissante, elle était spectatrice de cet évènement qui pouvait chambouler sa vie. Elle semblait désespérée, la possible perte de son père était tragique. Le soldat la suivit jusqu'à la sortie de la salle. Elle ne connaissait pas la ville et encore moins la caserne, la magicienne laissa passer le soldat devant elle, plus prompt à l’amener en dehors. Un autre soldat vint la chercher à la sortie de la caserne.
Une fois descendus du haut de la cité, le petit groupe continua cette fois en courant à l'extérieur de la ville pour rejoindre une autre tour. Mais ils n'eurent pas le temps d'y arriver, un cavalier arriva à toute vitesse afin de les stopper. Il s'agissait du nouvel Elnaith de la Maison du Roi, Calion Palantir. Celui-ci était arrivé à la caserne juste après le départ du petit groupe vers la fausse attaque. Pour rappel, celle-ci avait été imaginée afin de découvrir envers qui allait la foi de la magicienne, en sa famille ou envers tous les Elfes. Le Noldo se mit face à eux et cabra le destrier qu'on lui prêta et dit.
"Arrêtez-vous là c'est un ordre soldats ! Rentrez à Gar Thulion. Il posa son regard sur Sighild. Je suis heureux de vous revoir magicienne. Je comprends que vous soyez perdu et que vous avez envie d'aider notre cité, mais cette attaque est fictive, la tour dans laquelle votre père est n'est pas attaquée. Les soldats se regardèrent, certains n'étaient pas au courant. Rentrez maintenant, je vous expliquerai une fois dans la cité."
Le groupe fit demi tour, Calion descendit du cheval et marcha en silence aux côtés de la magicienne. Les chemins arpentés étaient les même qu'à la venue du groupe, ils se pressèrent tout de même sans aller jusqu'à courir. Ils remontèrent dans la cité jusqu'à la caserne où le chef de la sécurité de la ville attendait les nouvelles, il ne savait pas que l'Elnaith était passé avant lui. Sa surprise était compréhensible, il y a encore quelques heures, le Noldo était encore dans un lit et se reposait de ses blessures. Le chef haussa le ton.
"Je peux savoir ce que signifie cette mascarade capitaine Palantir ?!"
"C'est vous qui avez fomenté cette mascarade ! Vous enlevez des troupes à la cité afin de prouver la valeur maintes fois prouvées d'une magicienne qui a surement enduré plus que vous !"
"Elle n'a encore rien prouvé ..."
"Pour vous seulement ... Je me porte garant de sa personne. Ses fautes seront mes fautes."
Le chef de la sécurité fut stupéfié d'entendre ça. Il se permit de répondre après réflexion.
"Ce n'est pas à moi que vous devrez rendre compte mais à Gar Thulion, à son prince et à tous les Elfes."
L'homme tourna les talons et rentra dans la caserne. Un autre homme en sortit, il avait rassemblé ses affaires et se retrouva devant une vingtaine de soldats, la magicienne et l'Elnaith.
"Ah capitaine Amnel ... Calion salua Voronwë puis se tourna vers Sighild. Votre père va très bien, il est dans la tour et attends votre retour. Il ne pourra pas aller plus loin que cette tour sous peine de mort, vous comprenez donc pourquoi on ne le laisse pas entrer. L'attaque était une épreuve comme vous vous en doutez maintenant. Je vous demande de rester là avec Voronwë, je vais avoir besoin de vous. Calion regarda les soldats autour de lui. Rentrez à la caserne soldats, je suis désolé que vous ayez du vous déplacer pour rien." |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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| Jeu 10 Oct 2013 - 22:55 | | Elle n’avait dit mot. Elle s’était juste contentée d’hochements de tête afin de répondre à son principal interlocuteur : Calion Palantir. Elle fut heureuse de le revoir, sain et sauf. Elle n’oublia cependant pas son Seigneur. Elle suivit les soldats, accompagnée de Calion qui la rassura par sa présence. Elle resta comme à son habitude, neutre d’expression.
Pourquoi ne rien dire ? Sa méditation en était la seule cause. La belle avait ressenti des choses horribles, et elles se passaient en ce moment même à Imladris.
En entrant dans la caserne, l’apprentie mage adressa un regard des plus froids au chef de la sécurité. Une lamentable épreuve pour de lamentables règles. « Elle n’a encore rien prouvé »…jugement infondé....
En son for intérieur, elle n’avait qu’une envie : hurler. Hurler haut et fort ses pensées, hurler son dégoût devant tant de temps perdu. Elle avait honte, honte de ses frères et c’était bien la première fois depuis sa naissance. Mais elle préféra se taire, afin que tout ceci se termine et qu’ils puissent tous partir de cette cité.
Sighild fut touchée par les paroles de Calion, elle ne savait que dire face à ses propos. Il lui faisait confiance et ce sentiment était partagé. Lorsqu’ils se retrouvèrent enfin à trois, l’apprentie mage prit la parole : « Je suis tout comme vous heureuse de vous voir. Par ailleurs, je souhaiterai que vous nous expliquiez ce qu’il se passe Calion Palantir ? Ces épreuves vont-elles prendre fin ?» La neige commença à tomber. Sighild regarda le ciel . *Aussi gris que mon âme.* La belle se concentra à nouveau sur ses compagnons et reprit de son ton neutre habituel : « Imladris vit ses heures les plus sombres, je l’ai ressenti lors de la précédente épreuve. Il nous faut nous hâter. » L’apprentie mage avait repris des forces et de l’assurance. Appuyée sur son bâton, elle attendit une réponse de ses compagnons…
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| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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| Ven 11 Oct 2013 - 12:14 | | Calion regarda le capitaine Amnel ainsi que la magicienne. Il leur demanda de le suivre jusque chez lui car il devait leur parler du futur. La route ne fut pas longue mais ils durent remonter les quelques marches qui conduisaient vers le haut de la cité afin d'arriver devant la maison de l'Elnaith. Celui-ci se retourna vers les deux Elfes qui le suivaient puis dit.
"On y est. C'est chez moi. Je n'y ai pas séjourné depuis longtemps par contre, je suis juste repassé tout à l'heure afin de déposer des affaires mais c'est là que je vivais avant cet épisode en Comté, il sourit en regardant Sighild, ensuite je suis allé à Imladris ... Ça commence à remonter à plusieurs mois tout ça ... Bon entrons j'ai à vous parler de choses importantes et je dois vous informer de certaines choses."
Passés l'entrée, ils suivirent le chef de maison jusqu'à un salon où était disposé une banquette ainsi que plusieurs fauteuils. Le Noldo invita la magicienne et le soldat à s'installer sur le canapé puis il s'assit lui-même sur siège en face d'eux. Les deux Elfes aperçurent alors celle qui avait tenu la maison jusque là, Anagarwen. C'était une beauté sans pareille, une Elfe de par sa race, magnifique et bourrée de qualités mais son principal défaut était d'être maniaque, utile pour tenir une maison. Voronwë l'avait déjà vue lorsqu'il était sorti de son coma, ce fut la première personne à le voir réveillé.
"Je vous présente Anagarwen, celle qui a veillé sur mes biens les plus chers. Anagarwen, voici Sighild Baldrick et Voronwë Amnel. Je pense que vous vous souvenez de lui."
Elle les salua respectueusement puis s'échappa du groupe afin de se reposer. Calion la regarda partir puis il se tourna à nouveau vers les deux Elfes assis en face de lui.
"Déjà, j'aimerai savoir comment vous vous portez tous les deux aujourd'hui, vous êtes complètement reposés ?"
Cet échange fait, Calion continua.
"Je ne vais pas vous le cacher, le Conseil Elfique qui s'est tenu ici à Gar Thulion s'est plus ou moins bien passé. Tout d'abord, Sombre-Chêne est destituer de son rang et n'a plus sa place au conseil. Je le remplace sans pour autant devenir seigneur d'Imladris attention. Ensuite j'ai été nommé Elnaith de la Maison du Roi, c'est une distinction à la fois militaire et honorifique qui me permet justement de siéger au conseil. Rustor Erumelgos est dès maintenant Haut-Prince des Elfes, considéez-le comme une sorte de régent. Et enfin, si vous êtes là, c'est parce que je veux que vous m'accompagniez à la reconquête de notre bien commun perdu ... Le refuge d'Imladris. J'ai reçu l'ordre de la reprendre et je compte le faire coûte que coûte. Le silence s'était imprégné de la pièce sans devenir pesant et gênant. Calion reprit. Je ne vous le demande pas vraiment à vrai dire, j'ai bien stipulé que je le veux. Simplement parce qu'Imladris est votre patrie comme elle est la mienne, j'ai vécu auprès d'Elrond et je sais que vous avez perdu beaucoup. Alors je vous ordonne de reprendre ce qui vous est cher. Ce sera mon premier ordre vous concernant."
Calion était ferme sur le moment, une pointe de nostalgie s'empara de lui mais il ne cessa de fixer le soldat et la magicienne.
"Nous allons reconquérir Imladris ..." lança l'Elnaith de la Maison du Roi. |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Mar 15 Oct 2013 - 16:37 | | Voronwë avait réussi la première épreuve, puis la suivante, et il réussira la prochaine. Accompagné de soldat, il quitta la salle, sans doute pour rejoindre la prochaine étape de son insertion à cette citée. Le capitaine était motivé, déterminé, il voulait aider les peuples elfes, et surtout reprendre Imladris. Cette requête, il comptait bien l'exposée au seigneur de Gar Thulion, et ainsi se porter volontaire pour y combattre. Mais avant cela, il se devait de passer ces épreuves, et surtout s'assurer que Sighild et les autres aillent bien. Cette magicienne avait montrer un courage ainsi qu'une force remarquable durant la prise d'Imladris. Elle était, aux yeux du capitaine, celle qui montra le plus de courage. Non pas que les soldats d'Imladris n'étaient pas courageux, mais il y avait une aura qui provenait d'elle, une aura noble, royale. Son père pouvait être fier d'elle. Le capitaine s’inquiétait beaucoup pour elle, et surtout pour Imladris, l'élue de son cœur. Sa citée était sa mère, son amour, sa vie. Il vivait pour elle, se battait pour elle et il mourra pour elle. Voronwë n'abandonnera jamais, même si il devait combattre seul. Mais où allaient -ils ? Ils marchèrent quelques temps. La citée était splendide, le capitaine de cavalerie profita de cette superbe vue, c'était une chance inouïe. Rares étaient les inconnus qui pouvaient admirer cette citée et fouler ce sol pur. Au bout d'un temps, ils arrivèrent devant un bâtiment. Fidèle soldat qu'il était, le cavalier reconnu en cette belle architecture une caserne. Les épreuves étaient-elles terminées ? Une épreuve de force allait encore se présenter à lui ? Il fut fixé lorsque les gardes l'emmenèrent à l’intérieur pour récupérer ses arme, c'était terminé. Son armure l'attendait posée sur un mannequin de bois sculpté. Elle était royale, digne d'un chevalier d'Imladris, même si Voronwë n'était que capitaine. Soudain, un elfe vint en courant, essoufflé il pu prononcer quelques mots. La tour était attaquée. Comment des ennemis pouvaient trouver l'emplacement de cette tour ? Un espion peut être. Qui attaquait ? Ces hommes qui ont attaqué Imladris? Voronwë se posait ces questions tout en sautant sur son armure. Un garde l'aida à la placée, étant donné la beauté de ce métal, ils pensaient peut être qu'il possédait un haut grade. Cela s'avérait faux, mais son grade était toujours plus élevé que le leur. Le capitaine plaça ses dagues à sa ceinture, son arc et son carquois à son dos. Pour finir il dégaina lentement l'épée qu'il forgea : Eldagor. Ils se doutaient qu'elle était ensorcelée, les gardes furent stupéfiés. Comment allaient ses amis ? Comment allaient ses soldats ? Comment allait Elfaron, son très cher loup ? Tant de questions et si peu de temps pour y réfléchir. Il devait prendre son mal en patience, il allait combattre. Pas une seule fois il hésita. Chaque citée elfe devait être défendue, et il risquerait sa vie pour chacune d'entre elles. Chaque elfe était son frère, chaque roi était son seigneur. Voronwë était prêt pour une nouvelle guerre, sa dernière guerre. Sortant en courant, épée à la main, il vit Sighild et son vieil ami le capitaine Palantir devant la caserne. Que se passait-il donc ? Le soldat apprit donc le stratagème honteux pour tester Sighild, n'avait-elle pas déjà assez montrer sa détermination et sa loyauté ? C'était ridicule pour des elfes, c'était un coup bas infâme. Si ça aurait été sa citée, Voronwë aurait demandé une punition pour ce genre de comportement. Les elfes étaient déjà assez hais dans le monde, pas besoin de salir plus leur réputation. Calion avait changé dans son comportement, il était autoritaire, sec, le parfait leader. Le capitaine était heureux de les revoir sain et sauf, même si la magicienne semblait faible. Renvoyant les gardes, Palantir leur demanda de le suivre. Les deux compagnons suivirent le Narmacil jusqu'à sa demeure. Voronwë y avait déjà vécu pendant plusieurs mois, si on peut dire que rester dans un coma c'est vivre. Sublime habitation, entretenue par Anagarwen, une elfe superbe qui a prit soin du capitaine de cavalerie pendant son long sommeil. Le fils d'Imladris lui devait autant reconnaissance qu'à Calion. Pour lui montrer son profond respect, il baissa bas la tête avant qu'elle dispose. Le capitaine de Gar Thulion commença par des formalités en demandant s'ils s'étaient bien reposé. Le capitaine acquiesça d'un signe de tête montrant qu'il était apte. Ensuite, il leur expliqua la situation et la conclusion du conseil. Voronwë fut révolté par la destitution de Sombre-Chêne, mais sa colère fut calmée car il avait le meilleur remplaçant en terre du Milieu, Calion Palantir lui même. Ce dernier fut élevé au rang Elnaith, rang plus que prestigieux. Par respect, Voronwë baissa à nouveau la tête quand il annonça sa promotion. Et pour couronner le tout, le Haut prince des elfes devint Rustor Erumelgos. Que de bouleversements en si peu de temps alors que les deux compagnons étaient exclus de ce monde pendant quelques heures. Il semblait s'être déroulé un âge ! Calion enchaîna sur le sujet que Voronwë voulait aborder, Imladris. Imladris la magnifique allait être reprise par les peuples elfes ! En voilà une bonne nouvelle ! De plus, ce sera le Narmacil qui mènera l'attaque, le commandant adéquat. Son premier ordre fut plus qu'un simple commandement, c'était le commandement dont Voronwë rêvait toutes les nuits. Le capitaine d'Imladris aurait pu sourire, mais il attendait d'être chez lui pour cela, la guerre ne faisait que de commencer, ce n'était que le début. D'un geste très solennel, le capitaine de cavalerie dégaina Eldagor, s'agenouilla devant son nouveau seigneur et proclama en ces termes : -Je vous servirai jusqu'à ma mort, tout comme je sers Imladris, mon seigneur.Sa citée allait être reprise, il allait participer, l'impatience était à son comble. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
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| Sam 19 Oct 2013 - 10:49 | | « Qu’il en soit ainsi. Je vous félicite mon ami. » Sighild ne trouva que cela à dire, elle en avait assez vu et voulait partir de ce lieu. Ces pensées allaient au Seigneur Sombre Chêne, destitué de son rôle sous la décision du Conseil. L’incompréhension vint se loger dans son âme. Elle qui manifestait tant d’admiration devant ces sages, mais pouvait-elle encore les désigner comme tel ? Après cette décision, après ces épreuves…
La belle était cependant heureuse pour son ami. Calion Palantir méritait cet honneur. Elle posa son regard sur Voronwë qui s’était agenouillé. Ce courageux soldat qui s’était interposé entre Lammath et de ce qu’il restait d’elle. Puis, elle regarda Calion d’un regard sans émotion. Elle se leva ensuite et se dirigea vers une fenêtre afin de regarder la neige qui continuait de tomber. « Cette quête ne sera pas chose aisée. Le peu de troupes qu’il nous reste sont dispersées, loin d’Imladris. Le reste n’est malheureusement plus et le sac d’Imladris doit déjà avoir lieu. » Anagarwen apporta du ravitaillement, elle servit chaque hôte et fut remerciée avec respect par la magicienne. Cette dernière posa sa coupe d’eau et son morceau de lambas sur une petite table. « Sur quel allié pouvons-nous compter ? Notre nouvel Haut- Prince va t’il nous venir en aide ? » Sighild doutait profondément d’une aide de ses confrères. Pourtant, il était nécessaire de reconstruire une armée pour reconquérir Fondcombe. A qui devront-ils s’adresser ?
Son regard verdâtre était aussi froid que l’hiver, aussi dur que le roc. Elle n’attendait qu’une seule chose : un plan détaillé afin de partir enfin de ce lieu. Son comportement pouvait étonner, certes, mais le temps leur était à présent compté…
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| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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| Jeu 7 Nov 2013 - 17:44 | | Calion était resté neutre même lorsque le capitaine Amnel s'était agenouillé devant lui en signe d'un immense respect et dégaina son épée afin de la mettre au service de l'Elnaith. La mage, elle, était plus inquiète. Elle demanda au Noldo si des alliés allaient se montrer, si le nouveau Haut-Prince des Elfes les aiderait. La réponse de Calion fut presque moqueuse envers Sighild.
"Enfin Sighild, bien sûr que nous avons des alliés. La Lothlorien nous envoie une trentaine de gardes-forestiers. C'est Nidnama qui me les met à disposition. Quant à Rustor, il m'a dit que je pouvais piocher dans les soldats de ma maison. Ne vous inquiétez pas, nous serons bien entourés mes amis. Vous pouvez allez préparer vos affaires, demain nous partons vers Imladris. Ce sera encore plus difficile que lors du siège que nous avons subi. J'ai besoin de vous, j'ai besoin d'une détermination sans faille de votre part, la faiblesse ne sera pas admise dans nos rangs. Vous pouvez maintenant rentrer dans les appartements qui vous ont été confiés. Voronwë, tu es à la caserne je crois. Aiguisez vos lames ..."
Les deux Elfes partirent après avoir salué Calion. Celui-ci les accompagna jusqu'à la porte de son domicile puis, lorsqu'ils disparurent de sa vue, il se retourna et prépara le reste de ses affaires. Le sac qu'il avait depuis la Comté contenait ce qu'il devait emporter. Il changea cependant la nourriture de voyage ainsi que sa gourde d'eau. Il sorti de divers placards des denrées de voyages, du lembas notamment mais aussi des fruits secs. Le soleil se couchait de plus en tardivement, Calion prit donc son temps pour aller rechercher l'armure qu'il avait laissé à la forge. Seule restait dans la maison Anagarwen, elle allait faire comme d'habitude, lire. C'était devenu sa passion. En effet, Calion avait réuni une bibliothèque qu'il achemina depuis Imladris, son ancien lieu de résidence et Anagarwen la complétait même, elle se faisait livrer des ouvrages par des Elfes de la cité qui voyageaient, oui il en existait encore quelques uns. Elle se disait que Calion n'en n'avait pas ramener depuis très longtemps et qu'elle allait épuiser les différentes œuvres en sa possession.
Plus tard, l'Elfe revint en son domicile avec son armure retravaillée et renforcée à certains endroits. Il était revenu aussi avec une cotte de mailles en bonus. Une splendide cotte à mailles fines. Elle était légère et faite pour être encore plus souple. L'armure avait été retravaillée pour épouser la cotte de mailles et ne faire qu'une avec elle. Le Noldo marcha vers Anagarwen qui lisait encore. Il la remercia infiniment pour tout ce qu'elle avait fait. Elle, avoua s'être inquiétée de ne pas le voir revenir, elle s'inquiéta encore plus lorsqu'elle apprit pour Imladris. Les deux Elfes s’enlacèrent puis Calion dut continuer de préparer son voyage.
Toutes ses affaires étaient prêtes. Son armure complète était sur un mannequin, ainsi qu'une cape de la Maison du Roi, encore plus ouvragée que celle qu'il avait avant était accrochée sur l'armure. À côté du mannequin se trouvait Anglïr, sa lame, dans son fourreau lui-même attaché à une ceinture. Sur les avant-bras du mannequin se trouvaient les deux lames secrètes qu'il avait acheté chez l'Assassin Hasharin, à Minas Tirith. Terendul se tenait droit sur une chaise auprès du mannequin, il volait dans la maison, allant ici et là. Le seigneur Palantir se devait de retourner à la caserne en ce début de soirée afin de compter les hommes dont il allait avoir la charge. Calion pénétra dans les baraquements et réunit tous les soldats de la Maison du Roi ainsi que ceux de la Maison de l’Hirondelle et la trentaine de garde-forestiers de la Maison de l'Arbre. Pour les quelques soldats restants d'Imladris, il fallait les retrouver sur le chemin de celle-ci. Surement avaient-ils fuient dans des villages environnants ou même dans le royaume d'Aldarion d'Arnor. Calion ne pouvait pas se permettre de faire un détour par l'Arnor et espérait que quelques soldats étaient restés dans les environs de la cité perdue.
Calion se tenait devant une multitude de soldats. Il se désigna pour l'heure aucun homme pour le suivre il demanda d'abord s'il y avait des volontaires pour reconquérir Imladris. Beaucoup de mains se levèrent. L'Elnaith se rendit compte que les Elfes nourrissaient énormément d'espoirs pour Imladris. Nombreux étaient ceux voulant participer. Calion dut en refuser un certain nombre. Une fois les hommes désignés, Calion put constater que la plus grosse force était celle de la Maison du Roi, suivie par celle de l'Hirondelle et enfin par celle de l'Arbre. Il demanda ensuite à ces hommes de se préparer, psychologiquement surtout.
Le Noldo prit alors le chemin de la sortie et marcha en direction du haut de la cité, vers le palais. Le conseil était terminé, Calion cherchait donc audience auprès du Haut-Prince des Elfes. Devant celui-ci, il expliqua son plan. Le Haut-Prince fut en accord avec l'Elnaith qui put alors rentrer et penser aux derniers préparatifs.
Le lendemain, avant l'aube, Calion se leva de son lit, il ne mit pas longtemps à faire sa toilette ainsi qu'à se vêtir. La fraicheur était encore présente en cette fin d'hiver, il s'habilla alors en conséquences. Il sortit de chez lui lorsque les premiers rayons du soleil touchèrent le sol de Gar Thulion et telle ne fut sa surprise de voir déjà devant lui Sighild Baldrick et Vonronwë Amnel, sur leurs chevaux. Calion rabattit la capuche de son manteau d'hiver ur sa tête. À sa taille se trouvait Anglïr dans son fourreau. Dans son dos se trouvait un sac et l'Elnaith portait dans sa main gauche un autre sac dans lequel se trouvait son armure ainsi que d'autres vêtements de voyages et quelques provisions. Le Noldo alla chercher son destrier blanc, Aranwë et attacha les deux sacs sur celui-ci. Les trois Elfes amenèrent leurs chevaux aux portes de la cité puis remontèrent sur la place d'arme devant la caserne où deux centaines de soldats les attendait. Calion découvrit sa tête et regarda chacun des soldats qu'il avait devant lui. Chacun d'entre eux portait la cape de sa Maison. Les soldats de la Maison de l'Hirondelle étaient les plus beaux avec leurs casques ailés scintillants et leurs longs arcs et ceux de la Maison du Roi resplendissaient dans leurs armures. Les gardes-forestiers étaient vêtus tout de vert et ne passait donc pas inaperçus parmi les autres. Tous étaient prêts. Aux côtés de Calion se trouvaient la magicienne ainsi que le capitaine.
"J'ai peur de décevoir ceux qui croient moi ... J'ai peur de vous décevoir, vous tous. J'ai la volonté de reconquérir notre cité, notre refuge, souillé par les serviteurs de Bauglir. Leur emprise est plus grande que vous ne le pensez, leur force, incommensurable. Mais je sais que nous vaincrons, que écraserons les forces qui résident en Imladris pour que celle-ci retrouve sa paix et sa sérénité passée. Nos aînés nous regardent depuis Aman, ne les décevons pas. Ne décevons pas non plus notre nouveau Haut-Prince, Rustor Erumelgos. Il en va de la gloire des Elfes. Montrons aux autres peuples qui vivent sur cette terre que nous ne sommes pas morts. Montrons leur que les Eldar resplendissent encore ! Montrons leur que nous ne nous sommes pas reposés sur nos lauriers. Montrons leur que nous sommes infaillibles, montrons leur ... Que rien ne nous arrêtera ... Pour Gar Thulion ! Pour Imladris ! Pour nos morts ! Pour les Eldaaaaaaaaaaaaaar !"
Le dernier mot avait résonné dans toute la cité, les soldats dégainèrent leurs lames juste après que leur chef le fit et ils les brandirent fièrement vers le ciel encore étoilé de Gar Thulion. Les cris d'encouragements traversaient la ville et les habitants sortaient pour voir le spectacle.
Sous un signe de la main de l'Elnaith de la Maison du Roi, les libérateurs d'Imladris s'en allaient au pas derrière leur chef qui recouvrit à nouveau sa tête de sa capuche d'hiver. Alors que les Elfes allaient en direction de la porte, des cavaliers de la Maison de la Fleur d'Or les accompagnèrent, leur souhaitant une victoire grandiose. Les cavaliers cessèrent de les entourés dès que la troupe traversa l'Anduin. Ainsi de longues semaines de voyage arrivèrent mettant à l'épreuve les soldats des Maisons de 'Arbre, de celle du Roi et de celle de l'Hiondelle. |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Dim 10 Nov 2013 - 23:28 | | Aussitôt après l'explication, les deux elfes prirent congé de l'Elnaith. Voronwë séjournait à la caserne, avec les autres soldats. Calion avait besoin d'eux, de leur courage, de leur détermination, de leurs aptitudes au combat. Voronwë ne faillirait pas, tout comme Sighild, ils allaient vaincre ou mourir.
Le capitaine avait confiance en Calion. Ce dernier lui avait sauvé la vie un bon nombre de fois, il a combattu pour Imladris, et pour les elfes en général. C'était un grand elfe, une légende qui devrait être beaucoup plus respecté. Il avait enfin un titre digne de son nom, un titre dont il pouvait être fier. Non pas que le grade de capitaine était ridicule, mais il était bien loin de ce qu'il méritait. C'était un héro de l'ancien temps autant que de l'actuel. Il était une figure noble et charismatique, tous voulaient le suivre au cœur de la bataille. Calion Palantir était la figure parfaite du leader.
Voronwë s'en alla alors vers la caserne afin d'aiguiser ses armes et nettoyer son armure qui paradait encore le sang de ses ennemis. Lorsqu'il entra, tous le regardèrent. Un survivant d'Imladris, le dernier capitaine de cavalerie, malgré qu'aucun ne connaissait son grade. Un homme s'approcha de lui pour l'aider, lui montrant où laver son armure, et où il dormirait.
Voronwë astiquait son équipement quand soudainement il entendit beaucoup de mouvement puis plus rien. Tous étaient en formation, et pour cause, Calion leur rendait une visite. Tous étaient alignés, tous le regardaient avec un profond respect, il était connu des soldats ici, plus qu'à Imladris du moins. Fier, la tête haute, il observait les soldats et choisit les volontaires pour l'attaque. Énormément voulaient se battre, presque tous, mais il ne pouvait pas en prendre autant qu'il voulait. En effet il ne pouvait prendre que peu de soldat comparé à l'armée qui attendait. Les heureux élus étaient heureux et fiers d'aller combattre pour Imladris, ils avaient de l'espoir.
Ce fut que lorsque Calion s'en alla que les soldats entourèrent Voronwë. Un seul sortit des rangs, hésitant, et lui demanda à quel ennemis et à quelles forces ils allaient affronter. Voronwë ne voulait pas leur faire peur, mais il ne pouvait non plus leur mentir. Ils allaient combattre des hommes certes, mais des hommes entraînés qui ont conquis une citée elfe bien en une journée. La confrontation allait être meurtrière, mais ils avaient la force de reprendre cette citée. L'homme se présentera ensuite, un lieutenant de cavalerie, sans doute responsable de Voronwë disait-il. Le capitaine esquissa un sourire.
« Je suis capitaine de cavalerie, lieutenant, depuis le siège de Barad-Dûr. Je doute que Calion Palantir me mette sous vos ordres vu notre grade respectif. »
Le lieutenant ravala sa fierté et baissa la tête, il pensait avoir affaire avec un simple soldat novice. Le capitaine leur raconta alors l'attaque, le massacre plutôt. Il leur expliqua leurs faiblesse, c'était des hommes et donc leurs archers n'étaient pas aussi précis que les leurs et leurs mouvements étaient plus rapide. Les elfes avaient l'avantage, surtout eux. Il était connu que les soldats de la citée perdue étaient d'excellents combattants. Et pourtant Voronwë avait battu le meilleur d'entre eux lors d'une épreuve.
Cela fait, le capitaine commença à aiguiser ses lames, il en avait pour longtemps. Ses dagues furent les premières à être aiguisées, suivies par ses lames secrètes ce qui n'est pas un tache aisée. Le fils d'Imladris termina par Eldagor, sa lame enchantée. Les soldats de Gar Thulion regardaient ce spectacle avec un immense étonnement. Chaque frottement de a pierre contre la lame faisait naître de magnifiques étincelles enchantées de toutes couleurs. Ce capitaine venant de la citée d'Elrond était un profond mystère pour les soldats autour de lui. Il respirait la confiance, la détermination mais aussi la vengeance, il n'attendait qu'être au cœur de la bataille afin de libérer son peuple. Assis à aiguiser sa lame, il dégageait une aura de confiance, de calme mais aussi de colère, de haine. Et pourtant il restait là, regardant Eldagor. Elfaron son loup étrange à ses cotés rassurait autant les soldats qu'il les effrayait. Et pourtant il sera d'une précieuse aide durant le voyage.
Voronwë se réveilla dès l'aube, enfila son armure, cella sa monture et rejoignit Sighild. La petite armée attendait Calion. Quel spectacle sublime ! Le capitaine fut heureux de voir ça une fois dans sa vie avant de mourir au combat. Les soldats des différentes maisons de Gar Thulion, tous unis pour le peuple elfe, pour Imladris.
Calion proclama un discours digne des plus grands rois. Tous étaient fiers de partir au combat. Ainsi ils partirent, sous les applaudissements et encouragements de leur peuple. Un grand moment, le soutient de leur patrie sera important pour le moral. Enfin ils partaient. Voronwë regarda une dernière fois cette sublime citée qui allait se refermer au monde. Ce dernier n'attendait qu'une chose, arriver à Imladris. Mais avant, il devait discuter avec Calion de tactique militaire ainsi que de son rôle dans la bataille. L'Elnaith expliquera sans doute cela lors de la réunion des officiers, si Voronwë y est convié. Car il est vrai qu'il ne venait pas de Gar Thulion, son grade n'avait aucune influence sur ces soldats mis à part le respect.
Ainsi, les elfes partaient en guerre, déterminés à reprendre la grande Imladris. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Sam 30 Nov 2013 - 22:19 | | Son corps nu se laissa glisser dans l’eau chaude. Son regard verdâtre contempla un instant la fenêtre de sa chambre : la neige tombait encore. Elle observa ensuite son visage dans le reflet de l’eau, puis, elle s’adossa contre la baignoire et ferma les yeux. La jeune elfe avait besoin de repos, la journée avait été rude et ces derniers instants en compagnie de Calion et de Vonrowe n’avaient rien arrangés.
Des larmes coulèrent à flot, elle ne supportait pas cette situation. La belle pleurait pour les pertes de cette bataille, pour l’immaturité de son peuple et surtout pour son échec. L’apprentie mage se remettait en question quant à son titre et ses compétences. Que penserait son maître à sa place? Comment réagirait-il en apprenant tout ce qui s’était produit ?
La fatigue la prit, elle s’endormit et fut prise d’un étrange songe. Elle se trouvait à Minas Tirith, vêtue des plus beaux atouts, ses cheveux détachés au vent. Il n’y avait mot, le silence était devenu le roi de cette cité. Une mélodie retentit lorsqu’elle se rapprocha de sa modeste chambre. Forçant le pas, elle tomba nez à nez avec son reflet. Dans un premier temps, elle se vit radieuse et elle portait un enfant dans ses bras. La mélodie continuait d’être présente, l’air était si familier. Puis, elle s’interrompit et la belle se vit une seconde fois, sous une forme bien différente : lasse, vêtue de noire, ses mains pleines de sang tenaient le corps sans vie du nourrisson.
Sighild se réveilla aussitôt. Sortant de son bain à moitié froid, elle se hâta et sortit de sa chambre. *** L’aube se leva. Les faibles rayons du soleil vinrent caresser son visage, la belle se réveilla, plus sereine que la veille. Son visage était cependant encore marqué par la bataille, elle se contentait d’être heureuse de vivre.
On lui laissa de nouveau vêtements plus adéquates pour se battre, ainsi qu’une armure et deux dagues. Une fois habillée, elle s’attacha ses cheveux en chignon, révélant à la fois sa beauté et ses bleus.
Sighild retrouva sa jument et suivit les trompes qui quittaient la cité. Elle vit au loin le Seigneur Sombre Chêne et lui fit signe de la tête. Ils s’étaient croisés la nuit passée, Sighild avait bien entendu montrer le plus grand respect auprès de son seigneur (oui, elle l’a juste salué pas de trucs pervers). Les deux personnes avaient alors beaucoup discutées.
Elle adressa également un signe de la main à la guérisseuse qui l’avait sauvé et sortit enfin de ce lieu.
L’apprentie mage avait salué poliment ses compagnons mais elle ne leur parla que brièvement. Elle n’avait guère apprécié la réaction de Calion Palantir, trop sûr de lui selon elle.
Par la suite, la belle posa son regard sur la tour de guet. Son père devait être déjà bien loin, en direction de Minas Tirith. Elle pensa un instant aux propos qu’elle avait écrit. L’elfe était bien décidée à comprendre le comportement de son précédent adversaire, afin de trouver une éventuelle faille. Son beau regard était vide d'émotion, elle se concentrait sur son avenir... |
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