Le combat des Princes...

Berund monta sur son cheval…

Tous se passerai bien…

Il était encore un peu fatigué, mais une bonne joute le remettra d’aplomb…

En effet Aleth souffrait encore un peu de ses blessures du Harad… Mais elles étaient cicatrisait, alors tout irait bien…

Il prit la lance que lui tendait son palefrenier. Celui-ci avait posé sa démission, comme tous les membre de l’entourage de l’ancien Prince. C’était la coutume. Celle-ci prendrait effet après le tournoie. Il devrait donc retrouvé un Sénéchal, un Ambassadeur, un Commodore, un Palefrenier et un Armurier…

Il faudra qu’il choisisse parmi les chevaliers, et ce concours était le bien venu pour cela…

Les couleurs de Minas Tirith s’élevaient sur le coté Ouest du champs… Les siennes : un cygne et un navire blanc, celle de Dol Amroth, volaient déjà du coté Est…

Les lances étaient réglementaire… Si, si… Bien équilibré, prise en main facile… Bois rigide…

L’herbe était fraîche… Une petite pluie venait de tomber…

Le héraut sonna dans sa trompette. Le son fut répercuté aux quatre coins de la cité…

Les chevaux s’impatientaient…

Il possédait le meilleur cheval de la citée. Un cheval entraîné au combat. Plus rapide que ceux des rohirims. Seul les méaras le battait…

En face, c’était un étalon royal du Gondor… De couleur noire… Il frappait le sol de ses sabots…

Ils baissèrent leur casques…

Le héraut sonna la première charge…





Il récupèrent chacun une nouvelle lance… Le première assaut fut rude…

Le second allait être dure…

Aleth semblait tenir le choc… Il avait bien abîmer le bouclier de Berund… Il le changea d’ailleurs…

Le bras encore endolori, il se remit en place pour la deuxième charge…





Cette fois ci, le bouclier de d’Aleth serait bon pour la casse. Tout comme l’avant bras de l’armure…

Mais celui-ci allait bien…

Troisième et dernière assaut…

Les deux protagoniste se regardaient dans les yeux…

Le respect, et même l’amitié qu’ils se portaient l’un envers l’autre brillait dans leur yeux…

Mais ils ne laisseraient pas la victoire. En effet, pas question de se baisser face a l’autre, même si ce serait avec tout les honneurs possible…

La troisième charge eut lieu…

Ils avaient chacun un point… Cette charge les départagerait…

La barrière en bois, situé au milieu, vibrait, car ils avaient tous deux collé leur cheval a cette limite de séparation…

Ils se levèrent tous deux sur leur étriers…

Ils voulait tous deux la victoire, mais au fond d’eux même une égalité, qui n’arriverait jamais…

« Minas Tirith… »

« Dol Amroth… »




HRP/Le résultat du concours sera donné des que chaque membre du jury m’aura donné ses réponses… Il est pour le moment connu que de moi…//HRP

Le coup avait percuté le Prince en plein dans son bouclier…

Il avait été déstabilisé, et n’avait put frapper de sa lance…

Un vertige… Ca allait vite…

Le cheval était instable…

La chute fut dure…





Prince Aleth… M’entendez-vous ?

Oui, répondit le fils du Roy d’une voix pâteuse… Bravo Prince Berund… Belle victoire…

Merci mon ami… Votre défense fut tout de même exemplaire… Les maîtres d’arme de la cité Blanche ont peu perdu…





« Et le gagnant du tournoi, qui se verra attribuer un fief dans le Belfalas, est…

Le peuple retint son souffle… Qui pouvait bien gagnait ce tournoi. Serait-ce un chevalier ? Un autre…

Un coup de cor…

Est…

Le seigneur Forlong...





"Mes félicitation mon ami, lui dit le Prince Berund quand il se présentât devant lui..."

Puis, haussant la voix, le Prince proclama:

"Le gagnant de ce tournoi remporte un petit fief dans le Belfalas. Anciennement sous la tutelle d'un des sbires d'Athan, je suis heureux de nommer le Seigneur Forlong noble de Dol Amroth..."

Se retournant vers le Mercenaire:

"Si votre cœur le désire toujours, je vous nomme chevalier du Cygne… Transmettait cette offre au seigneur Gauvain, car son bras est fort, et pourra être utile dans nos rang…





De nombreux autre dons furent fait. Les mages, représenté par Elende, reçurent une demeure près du palais ou ils pourraient aller et venir comme bon leur semble…

L’elfe ayant chanté le chant d’Amroth et de son amante, et qui aurait put gagner cette joute si le seigneur Forlong ne s’était présenté, reçu quand a lui une épée de dol Amroth, arme ne pouvant être donné que par le Prince et représentant un grand honneur…

Le Pirate Reznor reçus lui une convocation auprès du Prince…

Forlong, lorsqu'il sortit de l'auberge, se dirigea vers le palais du Prince.
Il s'arreta sur la grand place, ou le Prince donnait les resultats du tournoi.
La place etait remplie de citoyens de Dol Amroth et des nombreux etrangers,
qui etaient venus pour le tournoi ou avaient aides le Prince pendant la guerre.
Le mercenaire observait la ceremonie plutot de curiosite que de autre chose. Il s'attendait a recevoir une recompense pour avoir participe, par exemple une armure ou de l'argent. Lorsque le Prince prononca son nom, il se pinca le bras pour voir si il entendait bien. Mais c'etait la verite. Les citoyens qui n'avaient pas vu son combat ou entendu son poeme s'attendaient a voir un chevalier en armure. Ils furent etones lorsque l'homme vetu d'une vieille veste en cuir abimee en plusieurs endroits s'approcha du Prince.
Les pensees parcouraient la tete du mercenaire a la vitesse de l'eclair, lorsque le Prince Berund lui serrait la main. *Moi, noble? Comment ca un fief a Belfalas...Non, pas possible. Oui, bien sur, sa famille etait plus ancienne que celles de plusieurs hommes dits "nobles" dont les grands parents acheterent un titre de noblesse... Du cote de sa mere, il descendait de la lignee d'un des dunedains qui avaient accompagne Aragorn pendant son voyage vers la Cite Blanche. Mais quand meme, lui qui supportait pas les aires hautains...Mais peu importe, pas tous les nobles se croyaient meilleurs que les autres...*
Il s'agenouilla devant le Prince, et sortit son epee. Celle ci aveugla les gens assembles autour, en refletant les rayons du soleil. Ceux qui se trouvaient pres, avaient l'impression que Lunerill brulait en bleu, mais pas comme lorsque les orcs etaient presents, mais plutot d'un bleu joyeux; comme si l'epee antique se rejouissait du succes de son proprietaire.
Le mercenaire dit:
-Mon epee est a votre service, Prince, et elle le sera jusqu'a quand la mort me prenne.
Puis il s'adressa a son ami Gauvin, qui etait venu sur le podium:
-Alors, Gauvin, on a reussi finalement!
Plus tard, lorsque les bruits de la ceremonie se calmerent un peu, Forlong dit au Prince:
-Mon seigneur, j'ai une question a vous poser. Avant la ceremonie, deux de vos hommes ont arrete Reznor, un homme qui a participe au tournoi, et dont j'ai fait connaissance dans la taverne. Quelle en est la cause?

- Oui Forlong on a réussi !
Bravo pour ton fief, tu m'invitera j'espère ?

Il eut un petit rire, puis il s'approcha de Forlong et lui serra la main
-Plus tard je te battrai tu verra, mais en attendant n'attrapa pas la grosse tête
Il avait chuchoté cela dans l'oreille de son compagnon de voyage, uis il s'approcha du prince
-Mon seigneur, c'est avec le plus grand des plaisirs que je vous servirai mais j'ai une demande pour vous avant :
Est-ce qu'il est possible que la plupart de mes missions soient avec Forlong car je le considère comme un frère, je ne sais pas si lui me considère comme

Forlong souria, et serra la main de son ami. Il repondit:
-Bien sur Gauvin, tu es invite a passer le plus de temps possible chez moi. Et ne t'inquietes pas, pour le moment j'ai plus mal a la tete que la tete grosse...
Puis ils se dirigerent vers le Prince.
-Effectivement, mon Prince, Gauvin m'a deja plusieurs fois sauve la vie, et je pense avoir fait pareil... En tout cas, je serai ravi de l'avoir a mes cotes lors des missions pour Dol Amroth...

"Mes amis, ne vous en faites pas... Les chevaliers de Dol Amroth sont l'élite du Gondor. Ne croyez pas que vous recevriez une mission d'espionnage comme celle du port. Dorénavant, vous accompagnerez le seigneur que vous aurez décidez de servir. Cela peut être un des ducs, un comte, ou moi-même..."

Le Prince allez de nouveau prendre la parole quand soudain, le Prince Aleth vint le lui parler... Sont visage reflété la tristesse.

"Un messager de la cité blanche... Berund, Harald est tombé en protégeant l'Arbre... Je suis désolé. Le messager que voila se tenait à ses coté lors ce que le sénéchal perdit la vie..."

Berund était atterré... Impossible... Harald... Impossible...

Il se retourna vers l'homme de la cité blanche.

"Racontez moi sa fin, dit il au messager"

Celui-ci fut étonné. La voix du Prince ne marquais aucune tristesse.

Il commença son récit par les troubles secouant la cité blanche... Il raconta comment, à peine après le départ du Prince Aleth, de mystérieux homme s'attaquèrent à la couronne. Puis vint cette nuit où ils lancèrent l'assaut de la cour de la fontaine.

Les troupes de l'ambassadeur, quinze chevaliers et le Duc Athan, se dépêchèrent de rejoindre la citadelle pour aider les troupes de l'arbre.

Là, Harald prit le commandement d'une trentaine de soldats et tint l'escalier de la fontaine face à ses ennemis.

Mais ceci étaient traître, et une volée de flèche eut raison du Sénéchal...

Il tomba en voyant l'arbre blanc.

"Ses dernières paroles furent celle-ci, dit, mot pour mot le messager,

Animula vagula blandula
Hospes comesque… »

Le messager se tut. Il n’en crut ses yeux. Le poème était récité pat tous les chevaliers qui avaient mis un genou à terre.

« corporis
Quae nunc abibis in loca
Pallidula rigida nudula
Nec ut soles, dabis iocos. »

Le Prince Berund reprit la parole :

« Ce sont les derniers vers d’un de nos poèmes. Chaque chevalier qui le peu doit, a sa mort, le réciter. De même, nous chevaliers, soldats à temps complet, nous ne pouvons nous permettre de porter le deuil d’un de nos camarades, ou d’un de nos seigneurs. Si nous arrêtons de nous battre à chaque fois qu’un de nous tombe, la guerre serait perdue d’avance.

Nous récitons donc ce vers comme seul deuil, puis nous retournons au combat… »

Une silhouette, sombre dans un manteau terne qui avait pour effet de ne pas attirer l'attention, malgré ses cheveux au teint grisâtre particulier.
Des bribes de fumée se dissolvaient dans son sillage, pendant qu'il avançait d'un pas claudiquant.
Il passa nonchalemment aux côtés de Forlong et lui glissa, profitant que le prince s'était écarté, en réponse à sa question restée sans réponses, un :

"Ce n'était rien...Une sorte...d'erreur avec peut-être un peu trop de violence dans son exécution..."

Il tira de son brûle-gueule deux bouffées, et ajouta d'un air détaché, un éclat dans les yeux et un sourire en coin :

"Il me semblait bien que cette convocation était trop violente pour m'annoncer une victoire...Félicitations..."

Sur ce, il salua et s'en fu. Il manquait quelque chose dans la courbette qu'il avait effectué. Un chapeau, peut-être.
Bien qu'il avait aucune affinité avec les couvres-chefs, un capitaine, quand il est question de bienséance, se doit d'en avoir un.
Evidemment, pour l'heure, il n'était plus capitaine...

Gebir était revenu au tournoi pour les résultats.Il n'était pas déçu de vous son prince vaincre le prince Aleth sans grande difficulté.La modestie de Berund était à toute épreuve même devant les compliments des nobles seigneurs présents.Gebir s'avança vers le prince tout en écoutant un seigneur devenu noble.Un seigneur en haillons sans rien d'autre qu'une veste en cuir et une épée qui devient tout à coup un noble avec une principauté, un fief.

Félicitations, mon seigneur... Forlong, c'est celà?

A Gebir, dit le Prince, je tient a vous remercier vous aussi. Vous avez fait du mieux que vous avez put pour Harald, je tient a vous offrir un présent de remerciement. Rendez-vous a l'écurie et choisissez un des chevaux réservé au chevaliers, il sera a vous...


Puis le Prince s'éloigna et dit un mot a son homologue de Minas Tirith. Celui-ci fit oui de la tête, et Berund revint sur le devant de la loge d'honneur...

"Mes ami, en cette triste heure, je me doit de convoquer le Sénat de Dol Amroth. Tout les seigneurs de la cité devront y siéger, mais je tient a y inviter les mages et le Prince Aleth...

Nous allons devoir juger le Duc Athan...





Se tournant vers Forlong et Gauvain, il leur dit:

"Seigneur Forlong, vous êtes dorénavant un seigneur de la cité, ayant un fief. Chevalier Gauvain, je me doit de refuser votre demande. Votre première mission sera sans votre ami qui se doit de m'accompagner. Vous, je voudrait que vous allez dans l'Anfalas rechercher l'héritier du duc Lenglir. Son père a était tué par Athan, et je me doit de lui parler..."

-Il en sera fait selon vos souhaits mon seigneur, mais puis-je vous poser une question :
Qu'allez-vous faire avec messir Forlong ?
Il regarda Forlong et lui dit
-Pas de chances mon ami, on fera une autre mission à deux !
Il regarda son prince, puis alla apreter son cheval.
Puis une question lui vint à l'esprit :
-Euh seigneur, ou se trouve l'anfalas, car je veux bien y allez mais je ne connais point la région !

Forlong souria et repondit a Gebir:
-Oui,Forlong, c'est bien ca. Je vous ai vu pendant la bataille pour Dol Amroth, vous avez combattu avec courage. Je suis content de vous connaitre, un homme qui se connait plus que moi dans les habitudes des chevaliers me serait fort utile pour quelques conseils...
Puis il se tourna vers le Prince Berund et dit:
-Je ferai tout ce que je peux pour remplir mes devoirs, mon Prince.
Ensuite il serra la main de son ami Gauvin, et lui dit:
-lors, on se reverra le plus bientot possible soit a Dol Amroth soit a la Cite Blanche. Bonne chance pour ta mission, mon ami.

« Aller à la bibliothèque, vous trouverez des cartes... Chercher vers l'Ouest de Dol Amroth... C'est un chateau en bord de mer...

Le seigneur Forlong vas participer, mon jeune ami, au jugement du Duc Pathan... Ne croyez pas que ce sera une partie de plaisir...

Au fait, chevalier Gebir, accompagner le chevalier Gauvain et montrez lui la région... »

Une grimace apparut sur le visage de Forlong, mais il reprit rapidement son sourire. Un jugement... Rien d'agreable. Il allait participer a la prise d'une decision sur un homme qu'il ne connaissait pas, dont il ne connaissait pas le caractere, principes ni raisons de son acte. Mais il etait seigneur de Dol Amroth, et avait aussi des responsabilites.
Il repondit:
-Je ferai comme vous le desirez, mon Prince.