Regroupement des armées

HRP// D'autant plus que Fondcombe ne se fait plus attaquer... l'attaque s'est reporté ici! (décision de Rustor) //HRP

-Nous ignorons combien étaient ces Gobelins. Mais les elfes de la maison d'Elrond estime leur nombre à une centaine. Ils 'agit d'une grosse horde qui grandissait dans la forêt depuis quelques lunes, pillant de temps en temps les elfes. Cependant nous savons qu'ils sont très combattifs car pendant les différents raids que menèrent les rôdeurs elfes pour les attaquer, trois sont morts.

Tanarith repensa à Silvirien et à ses yeux embrumés, son visage tourmenté...

-Mais je pense que le mieux à faire et que vous, Roi du Rohan, nous permetiez d'assister à la réunion des généraux qui se tient en ce moment même... Peut-être pourrions-nous organiser une attaque contre ces nouveaux assaillants.

"Bargono je suis désolé, j'ai perdu la tête et ce, à cause que... c'est ma mère, elle habite à Fondcombre. Tu sais, c'est elle qui a fait ma vie! Alors que j'y aille seul ou avec des personnes, je veux ravoir ma mère! Je veux être sûr qu'elle va bien... je crois que je vais attendre à la fi de la bataille pour aller la voir."

Orandar le regardait et essaya de deviner ce qu'il allait répondre.

Puis il entendut une seule chose de Firion, c'est que ce n'était pas le général des armées, mais le roi du Rohan. Orandar l'avait identifié autrement...


Il se retourna vers Firion juste avant que Bargono lui réponde et se mit à genoux.

"Je suis désolé mon seigneur, je me suis comporté comme un idiot. Je vais vous dire la même chose que j'ai dit à Bargono, ma mère habrite Fondcombre et présentement, je ne sais si ele est morte, assasinée par les gobelins. Je voudrais tellement la revoir..."


*C'est peut-être la fin, qui sait*


Il lâcha un soupire...

Firion fut soulagé, il s'attendait à un nombre plus élevé et vu le nombre d'uruk-haï, ce n'est pas une centaine de gobelins qui changera la situation.

"Je vous permet si vous le souhaitez d'assister à notre réunion mais nous n'envisagerons pas d'attaque contre eux, nous nous battrons contre eux en même temps que les uruks."

Firion retrouvait des couleurs mais restait assez pale tout de même.

//HRP Je suis désolé, j'avais mal lu votre lettre, je l'ai seulement survolé parce que j'étais pressé.//HRP


"Une centaine, on pourrait battre ça d'un clin d'oeil! Seulement avec les archers... puis-je savoir les Uruks sont combien?"

*Une centaine aussi! Ça serait la belle vie!*


Orandar avait vut que Firion avait prit un gros soulagement en aprenant que les gobelins étaient une centaine seulement.

C'est ce qu'Orandar avait fait aussi, il n'aurait pas dit la même chose s'ils auraient été des milliers, voir une dizaine de millier!

Encore une fois, Orandar pensa à sa mère. Il aimerait tellement que rien ne lui serait arrivé.

Bref, avant que Firion lui réponde, il se tourna vers ce mage qui était apparut il y a quelque minute.

"Vous savez si les citoyens de Fondcombre ont été touchés par l'attaque des gobelins?"

Firion regardait l'inconnu et ne prit pas la peine de lui répondre, il n'avait pas à s'immicer dans une conversation.

"Tanarith, je retourne voir les généraux, vous pouvez venir quand vous voulez."

Firion repartit donc, à travers les hommes, les elfes et les nains. Il croisa les gardes puis retrouva les chefs de guerre.

"Bon, j'ai reçu une missive, il y aura une centaine de gobelins dans l'armée, ils viennent de Fondcombe. Inutile de changer nos plans pour si peu. Reprenons là où nous en étions restés."

Il regarda autour de lui pour voir si les chefs étaient encore prêt à débattre et il lui semblait que oui donc il reprit.

"Le front de soldats envoyés pour optenir une contre-charge de l'ennemi pour qu'ensuite la cavalerie charge ne marchera pas. Les ennemis sont dotés d'arcs et d'arbalètes, ils ne feront pas une contre-charge mais attaqueront à distance, donc des pertes inutilement car le front sera mort avant d'avoir pu arriver au-devant des uruk-haï. Si on les encercle, on perd notre force de cavalerie et ça, c'est hors de question. Plus de sept mille cavaliers dans l'armée du Rohan plus quelques centaines de cavaliers elfes en plus, non, on ne peut guère s'en passer. Les archers, c'est bien, mais ils tirent en cloche et les flèches peuvent toucher nos soldats, donc non. Il faudrait que la cavalerie arrive grâce à sa charge à traverser l'armée ennemie, se regrouper plus loin pendant que l'infanterie charge à son tour puis les uruk-hai prit par l'infanterie, recevront une deuxième charge de la cavalerie dans le dos. Etes-vous partant pour essayer cette stratégie ?"

Firion avait parlé vite mais de façon très compréhensible. Il voyait autour de lui tous les chefs de guerre réfléchissant.

Tanarith et Aloïr avaient suivi Firion. En entrant ils virent différents hommes et elfes... Parmi ils virent le mage Bargonno qu'ils saluèrent, un membre de la Guilde... Mithrandir était donc déjà au courant de ce qui se passait ici, inutile de lui envoyer un message, cela compromettrait le caractère secret de l'ordre.
Ils se placèrent parmi les combattants rassemblés.

-J'ai entendu les deux plans. D'après moi, ils sont tous deux applicables, quoique l'arrivée des Gobellins malgré leur petit nombre fait que le plan elfique, change quelque peu la donne. Ces êtres craignent moins les flèches que les Uruk et sont plus efficaces contre la cavalerie vu leur taille... Cependant, au corps à corps ils seront plus faibles que les Uruk. Quelque soit la décision finalement prise, sachez qu'Aloïr, apprenti rôdeur ici présent, et moi-même serons d'abbord avec les archers, puis avec l'infanterie. Enfin, je ne sais si vous prévoyez quelque équipe de guérisseurs mais ma conaissance des plantes me permetra d'en faire partie si vous avez besoin. Faites moi savoir la place que vous nous attribuez à Aloïr et moi et nous vous laisserons à vos tergiversations stratégiques.

Orandar, n'ayant eu aucune réponse du roi se retourna vers ses rangs.

*Toujours la même chose, un simple chevalier ou soldat ne veut rien...*

Il devint presque rouge en le regardant parler avec les chef de guerres. Mais il réussit à se contrôler.

Un soldat proche d'Orandar prit la parole.

"Tu vas t'y habituer, les hautes grades sont toujours de-mêmes. Tu ne vaut rien pour eux et moi, je ne vaut rien pour toi... toujours la même chose!"

Puis le garde partit.

*Pourquoi est-il venu me dire ça lui?*

Sans s'occuper de cette nouvelle question, il partit un peu plus loins des troupes et s'assit sur un rocher. Il ôta son casque et ses gants. Il regardait les étoiles, chose forte qu'Orandar faisait avant les guerres.

Il essayait de trouver un message d'espoir.

Peu de temps après, il regarda son épée, simple épée presque brisée en bronze...

*Je devrais aller jeter un coup d'oeil au forgeron avant la guerre.*

Il partit vers la forge du Rohan.

//Je suis de retour pour quelques jours. Sinon, étant donné que Lianur est revenue, pas la peine pour moi de voter pour elle. //

Sombre-chêne ne s'attendait pas le moins du monde à cette promotion et à être acclamé ainsi par toute l'armée. Il reçut la magnifiqueépée et son grade presque tétanisé par la surprise mais parvint cependant à articulé à l'adresse de son général :

Je ferai tout mon possible pour la tâche que vous me confiez. Je vous jure que l'espoir perdurera!

Le nouveau capitaine s'inclina devant Rustor et, l'épée toujours posée sur ses paules ouvertes, il regarda le cortège partir.

Lorsqe le posrtes furent closes, l'elfe rejoint l'assemblée qui débattait toujours de la tactique à employer. Dans un regain d'assurance, Sombre-chêne déclara :

J'opte pour la tactique proposée par le général Rustor. laissez-moi m'expliquer. Ce que vous dites, roi Firion, est vrai : les flèches causeraient bon nombre de pertes. Mais le problème existe toujours et serait même plus prononcé si toute la cavalerie charge en même temps. En effet, tous les Uruk-Haï étant "libres", ils pourraient délivrer tous leur carreaux sur nous. Tandis que dans le cas où l'infanterie charge en première, tirer sera moins aisé pour nos adversaires. Cela étant, je vous donne raison sur un autre point : le front de cavalerie sera quelque peu réduit si les hommes à pied attaquent en premier. Si la méthode que je soutiens est acceptée, les deux fronts devront donc être éloignés le plus possible. Je finirais sur le fait que faire traverser à tous les cavaliers l'armée que nous attaquont me semble démesuré : d'une part je pense les Uruks ne fuieront pas, ils tenteront de tenir, et d'une autre part la grandeur de cette armée est si importante que la pénétrer et passer à travers est, il me semble, infaisable.

Sombre-chêne réfléchit quelques secondes, les yeux dans le vague, puis reprit :

J'ai une... amélioration à proposer dans cette tactique. La superiorité numérique des Uruk-Haï me fait penser que séparer nos ennemis nous serait bénéfique. Voici ce que je propose, à vous de juger du bienfondé de ce qui va suivre. Les deux parties de notre infanterie auront un front très long, et de ce fait assez mince. Les débordements à chaque extrémitée sont donc quais certains. Au fur et à mesure que les Uruks passent de chaque côté, les hommes pourraient se rétracter. Ainsi les deux extrémitées du front finiraient par se rejoindre, formant un cercle qui faciliterait la défense. Mais comme les Uruk-Haï cerneraient chaque cercle, leur front exterieur seraient plus étendu que celui interieur, et ceci serait propiceà la deixème charge des cavaliers qui, après avoir fait une percée entre les deux groupes d'infanterie, se sépareraient eux-aussi et prendraient en tenaille nos ennemis.
Maintenant, qu'en pensez-vous? Mon exposé était-il compréhensible?

Firion réfléchissait. Puis il se dit qu'il fallait clore ce débat et aller se battre.

"Vous les elfes essayez toujours de faire compliqué."

Il disait ça en riant mais il était d'accord avec ça.

"Je tiens tout d'abord à préciser que l'armée uruk-hai est plus longue que large. Cela leur permet d'avoir l'avantage sur nous dans tous les cas. Si on dispose nos troupes aussi long qu'eux, ils auront facilement l'avantage de part leur nombre, nos rangs seront plus minces. Si au contraire on se resserre, ils pourront nous entourer. Le problème étant aussi leur surnombre, il ne faut pas se diviser, se diviser veut dire perdre notre force. Eux peuvent se diviser, pas nous. Je pense qu'il est inutile d'envoyer une ligne d'infanterie. Quand à votre stratégie, ce n'est pas le peine d'y penser, diviser c'est perdre. Pour la charge de cavalerie, il suffit d'être plus large que long. Il est plus facile de transpercer des les lignes ennemis de cette façon car plus c'est fin et plus ça passe. L'infanterie passerai ensuite, et la deuxième charge de cavalerie ferait l'inverse, c'est à dire plus long que large."

Firion regardait les chefs de guerres et espérait une réponse rapide, pour pouvoir en finir avec ce débat.

Il était partit de la forge, fier de revenir ici avec cette magnifique épée, Sudry.

*Je devrais lui donner un autre nom, un nom qui signifierait que cette lame et moi, nous sommes liées.*

Il pensa quelque seconde et un flash se présenta dan sa tête.

*Radgnaro, presque Orandar à l'envers!*

Fier du nom trouvé à son épée, il se leva et commença à se pratiquer à la maîtriser.

Une trentaine de minutes étaient déjà passé et il avait un lien avec cette épée.

*Elle est totalement magnifique, ornée d'une pierre précieuse, je n'ais jamais été aussi fier de tenir une épée dans mes mains.*

Il détourna son regard de l'épée, à la discussion, ou plutôt dire, le débat, entre généraux et personnages importants. Le roi y était aussi.

*Je comprend maintenant, ce que ce soldat voulait dire...*

Puis il se reposa sur un rocher. Il avait l'intention de rester ici jusqu'à la guerre...

Sombre-chêne, un fin soupir dessiné sur ses lèvres, répondit au roi Firion :

Vous avez raison. Je complique les choses. Nous avaons deux propositions, pas la peine de s'étendre. Quant à moi j'ai fait mon choix et, malgré vos arguments, je ne le renie pas. Cessons de débattre et votons, le temps n'est pas un luxe que nous avons. Si je récpitule nous nous trouvons devant une "égalité", si l'on peut nomme cela de la sorte. Le roi Firion et les capitaines Eoseld, Materlong et Theneor optent pour la tactique où il serait question de la charge des cavaliers en premier lieu. De l'autre côté, le général Geliron, le caporal Nabz, le général Gémivor et moi-même votons pour la stratégie dans laquelle l'ifanterie chargerait d'abord. Il manque les voix du capitaine Lianur et du mage Tanarith, si nous l'autorisons à voter ce à quoi je consens. D'autres part, il me semble évident de compter le vote de mon général bien qu'il soit absent. En effet, si cette réunion n'avait pas eu lieu, il aurait voté ainsi et il me semble correct qu'il ait droit à une voix.

Sombre-chêne examina gravement les réactions des memebres de l'assemblée, occasion pour lui de reprendre son souffle, puis reprit :

Ce que je viens d'énoncer me semble correct et juste. j'espère que cela vous conviendra à tous, je n'ai envie et vous non plus j'imagine de relancer des débats. Capitaine Lianur, mage Tanarith il est temps pour vous de voter.

Firion sourit.

"Je suis ravi de vous entendre dire ça, ce débat me fait perdre patience. De toute façon, une fois au combat, qu'on utilise n'importe quelle stratégie, on devra se battre et il y aura énormément de pertes. Je voudrais savoir, est-ce qu'Elerion, qui n'a encore rien dit..."

Il fit un clin d'oeil à Elerion.

"...peut voter ? C'est le Capitaine de la Garde et tous les gardes d'Edoras, du Gouffre de Helm et de ma propre garde vont se battre, soit environ cinq cents hommes. Et il est normal qu'on soit plus nombreux dans notre camp à voter étant donné que l'on a l'armée la plus grande."

Firion regarda Tanarith et se souvint que celui-ci lui avait posé des questions.

"Excusez-moi Tanarith, je répond à vos questions immédiatement. Vous serez avec l'infanterie, c'est ce qui me semble le mieux pour vous. Pour le groupe de guérisseurs, il n'y en a pas mais vous pouvez soigner les blessés lors du combat si vous le souhaitez."

Tanarith était satisfait de la décision de Firion. Ils réussiraient lui et son jeune ami Aloïr à aider défendre la justice contre les forces maléfiques. Aloïr lui glissa quelques mots à l'oreille.

-Bien Ambremage, nous sommes affectés à l'infanterie. Maintenant il nous faut choisir un plan... Personellement je ne sais pas, on m'a appris les deux tactiques à Minas Tirith et celle de Firion présente autant de points forts et de points faibles que celle de Rustor.

-Mhhh... penses-tu? Nous sommes en Rohan, par conséquent bien que la stratégie elfique soit d'habitude ma favorite, je pense que la stratégie de Firion est à essayer. L'enjeu est grand, les Rohirrims parviendront à éxploiter les points forts de la stratégie de leur chef et les elfes sont disciplinés ils se plieront à cette stratégie. Quant aux nains, je pense qu'une stratégie humaine leur est plus applicable qu'une stratégie elfique. Vois-tu Aloïr, si nous avions à faire à des êtres dépourvus d'âme la stratégie elfique serait mon choix. Cependant nous sommes sur le territoire des Rohirrims. Voyons ce que les hommes pourront faire sur leur terre.

Il se retourna vers les autres, et enleva son sapuchon, laissant voir ses yeux noirs unis.

-Merci pour vos réponses roi du Rohan. J'opte pour votre stratégie, bien que celle de Rustor soit aussi applicable. Oui, Je vote pour la stratégie de Firion, roi du Rohan. D'autre part si un des Généraux est blessé pendant le combat, faites-moi mander... je ne suis pas guérisseur mais je pense pouvoir éviter le pire.

Silivrien finit par atteindre Edoras sans encombres. Elle s’adressa au premier garde qu’elle rencontra pour lui demander où se trouvaient les commandants des armées. Elle dut suivre un véritable périple et raconter trois ou quatre fois son histoire pour qu’on la laisse accéder au lieu qu’elle recherchait. Lorsqu’elle y entra, de nombreux regards se tournèrent vers elle. Les officiers Elfes lui firent signe d’approcher. Elle s’exécuta, mais leur faussa compagnie dés qu’elle les eut salué en marmonnant de vagues excuses…

-Je me nomme Silivrien Elemmirë de Fondcombe…pardonnez-moi, mais avant de me mettre à vos ordres, je dois m’acquitter d’une promesse faite à un mourant…

Elle s’éclipsa sous le regard étonné des Elfes, d’autant plus qu’ils la virent se diriger vers le groupe des Nains. Elle choisit celui que tous les autres semblaient regarder avec respect, et vint se planter devant lui. Elle s’inclina cérémonieusement avant de déclarer d’une voix calme et posée…

-Seigneur…je suis porteuse de dépêches importantes pour le général Horgeon Gemvior…

Elle extirpa l’étui du sac de Borin, et le tendit devant elle en attendant silencieusement une réponse…

Lianur qui n'avait fait que suivre le débat enflammé sans y prendre part, évitant ainsi de se faire remarquer, était très divisée.

D'une part la proposition de Firion signifiait que le Rohan subirait les plus lourdes pertes, bien que ce soit une tactique grossière, celle de Rustor ne manquait pas de finesse. Certes, la tactique etait connue, mais pourrait elle être exécutée sous les ordres de trois nations différentes?

Non adepte des corps a corps longs et fastidieux, Lianur avait toujours préféré l'embuscade, l'attaque eclair, un assau furtif

-Gens des peuples du bien, nous souffrons déja que trop depuis des centenaires, chaque bataille, chaque perte nous trainant plus profond dans le ravin, accélérant encore le déclin et l'espérence de vie de certaines espèces. Quitte a vous faire une proposition folle, mais non pas réfléchie, pourquoi ne pas prendre le dessus des Uruks Hai non pas par la force des armes, mais par l'effet de surprise et de rapidité. Nous disposont d'assez de rangers, d'archers et de cavalerie... tous les ingrédients réunis pour former un parfait guet-apens!

Les idées bouillonait dans la tete de la jeune elfe, que penseraient les autres d'une telle arrogance? Reniez les propos d'un Roi et de son Général... mais la survie d'un peuple en depend, en vallait il la chandelle?

Firion écoutait attentivement les paroles de Tanarith. a la fin de celle-ci, Firion le remercia de son choix.

Lianur prit ensuite la parole. Firion soupira.

"Je suis désolé Lianur mais nous ne relanceront pas de débat comme l'a si justement dit Sombre-chêne. Il faut voter la stratégie de Rustor Gelmiron ou la mienne. Prenez par au vote, et je m'excuse encore de ne pouvoir débattre de votre stratégie."

Firion lui sourit pour ne pas qu'elle croit qu'il lui en veut ou autre. Il se tourna vers Elerion.

"A vous de voter, Elerion."

Sombre-chêne regarda quelques instants l'elfe qui venait d'arriver, puis le général nain, se demandant ce qu'allait révéler cette dénommée Silvirien au général Gemivor. Mais ne voulant pas prendre parti à ces affaires qui ne le consercenaient sûrement pas, il ne dit rien et s'adressa à Lianur :

Sans vouloir vous offenser, je ne pense pas que ce que vous proposez soit faisable. Tendre un geut-apens à une armée tellement nombreuse qu'indénombrable. De plus, le terrain ne se prête à aucune embuscade : une immense plaine dépourvue de rochers et couverte seulement d'herbe rase. Je finirai sur le fait que les Uruk-Haï ne sont pas idiots. Ils savent que nous allons les attaquer et le fait que cette femme, Meryllyra, qui est venue à nous va sans doute les conforter dans leurs pensées, car ils savent qu'elle leur a échappé.

Le capitaine nouvellement nommé continua en s'adressant cette fois à l'ensemble du conseil :

Et comme je l'ai déjà dit, il me semble que personne ici ne veut relancer les débats. Je n'ai pas l'autorité pour écratrer votre proposition, Lianur, mais je pense qu'il préférable que nous nous contentions de choisir seulement entre les tactiques repectives du roi Firion et du général Gelmiron. Le temps ne nous appartient pas.

Sombre-chêne réfléchit quelques instants puis reprit :

Pour ma part, la participation au vote d'Elerion ne me dérange pas. Capitaine Elerion, vous devez faire votre choix maintenant, ainsi que vous, capitaine Lianur. Votre choix, mage Tanarith, donne pour l'instant raison à la tactique du roi Firion. Je le redis encore une fois, le temps des discussions doit laisser place à celui du combat.

//Désolé Firion, tu as posté pendant que j'écrivais. //

Edit Firion : Aucun problème.

Elerion n'avait encore pas prit part au débat car il n'osait pas mais maintenant qu'on lui propose de voter, il accepte volontier.

"Tout d'abord, merci d'accepter que je vote. Maintenant, je vais être bref, il va falloir clore ce débat. Je vote donc pour la stratégie de mon roi. Nous sommes au Rohan alors utilisons la stratégie rohirrim. Ensuite, les explications du seigneur Firion contre la stratégie du général elfe sont convaincantes. Voilà pour moi, je vous laisse la parole."

Elerion regarda Eoseld qui lui sourit, en guise d'approbation.

Un long silence suivit la déclaration d'Elerion. Son vote était décisif. A présent, même si le capitaine Lianur votait en faveur du général Gelmiron, la voix du capitaine de la garde ferait conserver l'avantage à la tactique rohirrim. Une voix finit par briser le silence. c'était celle de Sombre-chêne.

Bien. Nous appliquerons donc la strétgie proposée par le roi Firion. La cavalerie chargera en première, suivie par l'infanterie. Si les cavaliers arrivent à traverser l'armée des Uruk-Haï, elle répétera sa charge en sens inverse. Est-ce une bonne synthèse de la tactique qui va être employée? Il faut qu'elle soit claire pour chacun de nous. Sinon, sans vouloir vous commander, je pense que nous pourrions y aller.

Sombre-chêne se surprenait lui-même. Depuis le départ de son général, il avait eu un regain de confiance et prenait ceraines initiatives. La dernière fois qu'il avait agi de la sorte, c'était lors de la compétition entre elfes et nains.

Il émergea de ses pensées et regarda les menbres de l'assemblée, attendant que l'un deux prenne la parole. Par ses paroles, Sombre-chêne espérait avoir clos le débat. En serait-il ainsi?

Firion sourit. Le débat semblait enfin clos et ils allaient pouvoir partir se battre.

"Effectivement, la stratégie correspond à ça. Alors, je commanderais la cavalerie, le général Horgeon Gemvior les nains, le capitaine Martelong la garnison de Minas Tirith, le capitaine Sombre-chêne les elfes et le capitaine Lianur les rangers elfes. Maintenant allons-y, nous avons des ordres à donner."

Firion, Eoseld, Theneor et Elerion allèrent donner les ordres à l'armée Rohirrim. Le capitaine Martelong suivait et dévia pour aller donner ses ordres à sa garnison.

Avant que tous se séparent, Sombre-chêne intervint :

Attendez! Le général Gelmiron, avant de nous quitter, m'a demandé de trouver un cheval et une armure. Il devait charger avec les cavaliers, je le remplacerai. Je ne sais pas si c'est cela que vous vouliez dire roi Firion, si c'est le cas veuillez m'excuser. Je devais avant accompagner l'infanterie, je cheuveaucherai à présent à vos côtés. C'est tout ce que j'avais à préciser. je suppose que nous nous retrouvons devant les portes d'Edoras.

Tous se quittèrent finalement. Le capitaine, de son côté, fit part aux cavaliers elfes du changement de situation. Il fit de même pour l'infanterie, laissant cependant le soin au capitaine Lianur de prévenir les rangers. Tandis que les ordres se transmettaient de caporal en caporal, Sombre-chêne se dirigea vers une forge qui avait été érigée dans le camp pour subvenir à tous les besoins (j'écris ça car celle qui existe n'a pas un catalogue assez grand pour ce que je veux acheter) .L'elfe tenait toujours Gelmirnoth dans ses mains, faute de fourreau. Arrivé à destinations, il dit au forgeron (en se fixant sur le catalogue de Minas Tirith) :

Je voudrais une cotte de maille en mithril, deux épaulières en mithril, deux protèges bras en mithril et deux protèges jambes en mithril... ainsi qu'un fourreau ouvragé. Combien cela me coûterait-il?

Le vendeur réfléchit un long moment, s'aidant parfois ses doigts dans un calcul d'une importance inhabituelle pour lui. Il répondit finalement :

Il en faut pour 28900£, mais étant donné l'importance de la commande, je vous accorde les 900£. Je vais vous chercher l'ensemble.

Le forgeron se retourna et chercha la commande dans la petite boutique exposée à tout vent. Quelques minutes plus tard, Sombre-chêne avait enfilé tout son équipement. C'était la première fois qu'il revêtait une armure. Un léger frisson le parcourut à cette pensée, sans qu'il en sache vraiment la cause. Il fit quelques mouvements et constata avec soulagement que les pièces d'amure permettait de bouger sans grande difficultées. Il exécuta trois passes d'armes qui consolidèrent cette constatation. Il se tourna vers le vendeur et lui tendit la somme recquise. Sa bourse venait de s'aléger considérablement.

Il travers les rangs elfiques sous les regards et s'approcha de Niphredil, sa fidèle jument. Il lui flatta le museau et lui prodigua quelques paroles elfiques. Il l'enfourcha ensuite et la lança au pas vers les portes d'Edoras, suivi de près par les soldats elfes. Les habits donnés par Rustor que portaient chaque elfe donnait une uniformité à l'armée, mais de près on pouvait distinguer l'armure de Mithril que portait Sombre-chêne. Ce dernier se tenait droit sur Niphredil, fier. Ceux qui n'avaient plus aucun espoir en regagnaient à sa vue. Ils en avaient besoin. La bataille était proche.

HRP[Désolé de ce grand retard, épreuves + vacances = abscences]HRP



Jolane se préparait, il aiguisait sa lame, vérifiait sa corde d'arc, mangeais en attendant que les décisions soient prisent par le roi et les généraux. Il harnachait sa monture, puis il cherchât une place mais ne savait où se mètre étant donné qu'il était le seul rôdeur présent.

Il s'assit dans un coin songeant à la bataille qui se préparait.

Un nain au regard farouche et à la longue barbe blanche, vêtu d'une armure qui était sans aucun doute à l'épreuve de bien des chocs s'avança vers la nouvelle arrivante elfe lorsqu'il avait entendu le nom de son général.
Aussi, avec un terrible accent, tel qu'on avait du mal à le comprendre, il déclara :

"Alors, suivez-moi, mademoisell'. Notre général a déjà pris position dans cette discussion stratégique. Il est vrai que nous, les nains, n'aimons pas les longues discussions qui se prolongent vainement. Au risque de foncer tête baissée, éhéhéh..."

Il la conduisit un petit peu plus loin, d'un pas nonchalant, un sourire déformant sa barbe, ne se posant aucune question à propos du pourquoi c'était une elfe qui délivrait ce message, pour le moment du moins.

Du manche de sa hache, il frappa trois fois sur le sol.

"Général Gemvior...une dépech' pour vous..."

Silivrien avança vers le général qu'on lui présentait, et s'inclina à nouveau respectueusement...

-Général, je me nomme Silivrien Elemmirë de Fondcombe. En descendant vers le sud, je suis tombée sur un de vos guerriers de la Moria du nom de Borin Tranche-fer. Il était aux prises avec des éclaireurs Gobelins. Il avait du combattre vaillamment puisque cinq de ses agresseurs gisaient à ses pieds, mais il était tellement affaibli que j'ai du tuer les deux derniers, avant qu'il ne s'écroule quasiment dans mes bras. Sur le point de rendre l'âme, il m'a fait promettre de vous faire parvenir ces dépêches, de la plus haute importance selon lui. J'ai pu avant de le quitter lui faire une sépulture descente, et j'ai prié pour lui car c'était un brave. Voici les messages, ainsi que ses effets personnels...

La Rôdeuse tendit devant elle l'étui contenant les missives, et le sac de Borin...

Un Nain fumait sa pipe à l'écart des commandants des armées tout en écoutant attentivement les différents interlocuteurs.On pouvait voir ses yeux étinceller mais bientôt certains remarquèrent que les paupières du guerrier se fermèrent lentement...Celui-ci sombrant dans un sommeil profond.

L'entretien avançait et touchait à sa fin lorsque beaucoup de monde se retourna vers Derïn qui s'était réveillé en criant,juste quand sa barbe avait commencé à prendre feu.
Après une légère inquiétude et un seau d'eau bien ajusté de Thrór le maître d'armes constata qu'il y avait plus de peur que de mal.Il s'approcha alors de son ami le général Horgeon en essayant de se faire le plus petit possible (si c'est possible pour un Nain!!) et lui dit:

-Hum...Horgeon...Je crois que je me suis assoupi un certain temps!!Tu pourrais me faire un résumé de ce qui s'est passé?
Et je crois que cette Elfe à quelque chose pour toi!

Derïn attendait la suite des évènement ncore gêné et se frottant la barbe imbibée d'eau.

*Si seulement c'était de la bière!!J'aurais pu la sucer jusqu'à ce qu'elle soit sèche...*


/HRP: Et oui!!Retour du Nain chiant^^
Pas à plein temps mais je compte bien rattraper le temps perdu...(difficile ça)/