Mithrandir
Mage de la cité
Nombre de messages : 1480
Age : 34
Localisation : A Minas Tirith
Rôle : Mage de la Cité
~ GRIMOIRE ~
 -: Peredhel
 -: 101 ans
 -:
 |  Lun 20 Aoû 2007 - 17:07 | | Au alentours de midi nous étions arrivés à la lisière ouest de Fangorn, c’est là que nous attendait le Brun, qui avait été averti par des animaux de notre arrivée... Nous avions fait un long voyage pour venir en ce lieu… Il se tenait quelque peu courbé s’appuyant sur son bâton… Un corbeau était posé sur son épaule… Il était semblable à une statue de l’ancien temps car il ne bougeait pas… Le galop de nos chevaux lui fit lever la tête…il ne devait être vu par personnes d’autres… Il nous regarda arriver au galop et me reconnu…il se détendit… Il s’était trop peu impliqué dans les précédents conflits et la nature en avait souffert… Il avait décidé de s’investir corps et âmes dans ce qui s’annonçait…Nous arrivâmes à sa hauteur et nous le saluâmes il nous rendit se salue et sans un mot nous fit signe de le suivre… Nous marchâmes quelques instants afin d’atteindre le couvert de la forêt… L’air était pesant c’était une vieille forêt à la fois belle et terrifiante… Alors le Brun parla…
"Des choses se trament ici, les gens fuient les abords de Fangorn, je ne sais moi-même ce qui se passe… c’est pour cela que je vous ai demandé de venir… Les autres viendront-ils ?"
C’est là que Thorongil se posa sur mon épaule, un parchemin à la main… Dans celui-ci Milindë me confiait les nouvelles de la Cité Blanche, elle me racontait aussi l’alliance avec les Ombres du Destin et me confirmait la venue de Bargonno et Tanarith…
"Oui je leur ai fait parvenir une missive leur demandant de nous rejoindre…et voici la réponse."
"Vous ne serez pas seuls quelques Elfes ont établis un campement à la lisière de la forêt, vous devrez les rejoindre…"
"Très bien… Je vous présente Elessarion dont je vous ai tant parlé, il est très intéressé par la nature, plus encore que moi-même… je pense que vous pourriez lui transmettre une partie de votre savoir… Il est à mes côtés à la tête des Ghildmages…"
"Soit…"
Il se leva et nous commençâmes à marcher dans la forêt nous y enfonçant plus profondément à chaque pas et chemin faisant l’Istar transmettait par la parole son savoir de la nature à mon ami… |
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Elessarion Ëolchil
Alchimiste
Nombre de messages : 311
Age : 33
Localisation : Tour Mithrandir
~ GRIMOIRE ~
-: Homme-Peredhel
-: inconnu même de lui
-:
| | Mar 21 Aoû 2007 - 1:00 | | Elessarion restait bouche béante devant cette illumination. Il y avait deux personnes qu’Elessarion « idolâtrait » depuis sa petite enfance : Elessar Telcontar et Radagast le brun. Sans s’en rendre compte il était devenu un homme entre ces deux personnalités.
- Sait-il au moins qui je suis ? Dit la voix du vieillard encore puissante.
- Bien évidement ! Vous êtes Radagast le brun, L’ami des bêtes, le troisième istar à être venu pour combattre Sauron, le plus valeureux des cinq après Olorin, et celui que je tiens en plus grande estime. Vous êtes resté sur la terre d’accueil des enfants d’Eru af...
- Bien bien, il faut en effet que nous parlions.
- Je sais déjà que vous me connaissez pour m’avoir surveillé à Mirkwood. Pourquoi ?
- J’en sais bien plus que toi que tu n’en sais toi-même, comme j’en savais sur ton père plus qu’il ne le croyait et sur tes ancêtres également. Je sais de plus ce qui t’est arrivé et ce qui te serait arrivé si mon élève ne t’avait gardé.
A ces mots, l’alchimiste retira sa cape noir et laissa voir une cape brune qui témoignait indéniablement de sa grande admiration de l’ami des bêtes.
- Ma route ne s’est pas tant éloignée de la votre, vous devez le savoir.
- Et je le sais. Je ne sais, en revanche, pourquoi le chemin de ta famille a rencontré le mien.
- Vous avez...
- Trop peu de temps pour narrer la chose. Acheva Radagast en quitta son oiseau des yeux.
Il murmura quelques paroles, le corbeau pris son envole, puis il fit quelques pas vers un chêne en tournant le dos à Elessarion.
- Elessarion. Ton père ta-t-il déjà dit pour quelle raison il t’avait donné se nom ?
- Il m’a dit qu’Elessar était un grand homme, un grand roi, et que notre aïeul avait eu la joie de le servir.
- C’était un mensonge. Dit-il en se retournant, toujours appuyé sur son bâton.
- Je m’en doutais. Dit Elessarion avec éloquence.
- Je veux dire que ton père savait qu’il était juste de t’appeler enfant d’Elessar.
- Attendez, je suis un descendant du roi Aragorn ?!
- Non, mais ton père le croyait véritablement. A vrai dire, il pensait qu’il venait d’une branche cachée de la grande lignée. Il avait fait maintes recherches et savait que ta famille était encrée à Minas Tirith depuis un âge fort ancien, mais il ne chercha pas plus loin.
- Pourquoi cela ?
- Parce que nos chemins se sont croisés et que je l’ai conforter dans son idée. Depuis fort longtemps ce secret mensonger perdura de père en fils jusqu’a toi. Il était plus sage de taire la vérité. C’est également pour cela et à cause de notre manque de temps que je ne puis tout te dévoiler. Brièvement, on eu maudit l’un de tes ascendant pour avoir prétendu être un numenoréen, fils du fils du fils du roi bénit Eldarion, sans doute cela affecta assez ta lignée pour la faire devenir ce quelle est : misérable, haillonneuse, vouée au malheur et à la décadence. Mais tu es l’espoir, bien que tu ne le soupçonnes guère. Ton père était un peu mage même s’il refusait de l’avouer et c’est d’ailleurs lorsque je prononçai les paroles suivantes qu’il prit à tout jamais congés des mages : Votre destin et votre âme sont liés à l’essence des mages que vous le vouliez ou non.
- Vous voulez dire vous et Mithrandir ?
- Pas seulement, ton père pressentait les choses comme tu les pressentiras, tu es un peu mage. Il sentait que l’espoir était en toi, que j’aurais mon rôle à jouer et que tu irais plus loin que lui.
Il t’avait vu avec Mithrandir, il savait. Vous êtes encore plus proche que vous ne le croyez.
Les deux amis se regardèrent mutuellement, étonnés l’un comme l’autre.
Radagast alla s’asseoir sur un arbre mort.
- Elessarion, connais tu un elfe du nom d’Ëol ?
L’alchimiste allait répondre par la négative avant de se rappeler la chute de Gondolin que l’on lui avait conté en détail il avait peu.
- Oui c’est un elfe noir le premier sans doute. Aurait-il un rapport avec les renégats qui...
- Je ne te dirait rien à ce sujet et me contenterais d’accomplir le serment je fit à ton père. Celui qui implique qu’il resta dans l’ombre et tu progresses. Au delà je ne te devrais plus rien. Que sais-tu d’Ëol ?
Radagast parlait en questionnant afin de ne divulguer que le nécessaire.
- Il aimait l’ombre de Nan Elmoth, les nains, abhorrait les elfes, les noldor surtout.
- Ne perçoit-tu pas là certaine ressemblances avec ton état d’esprit ?
- Eh bien si. Mais cela ne prouve rien.
- Que sait-tu d’autre ?
- Il était forgeron, avait de sombres serviteurs, il piégea une elfe dans ses filets, il n’eu que Maeglin et son héritage fut perdu.
- Une chose que tu ignores comme le reste du monde, c’est qu’avant de quitter Doriath, Ëol connu une elfe, une sindar de menegroth qui aimait la langue de son peuple plus encore que toi. Mais il n’y avait aucun amour entre les deux amants et lorsque Ëol partit pour la terre qu’il avait durement payée, il abandonna cette elfe, dont le nom importe peu. Dit Radagast en prévision de la réaction d’Elessarion.
- La honte tomba sur celle qui avait fuit les légions de Melkor et la mort de ses parents, lorsque fut visiblement proche de la conception. Suite à ce jour sombre de sa vie, toujours elle fuit et plus jamais elle ne chanta. Je ne puis t’en dire d’avantage si se n’est qu’un descendant d’Ëol eu vent des actes et des dons de celui-ci grâce (je devrais plutôt dire à cause) de celui qu’il nomma Rosggolf le sage. Suivant les traces du père du traître, il devint elfe noir, et se servit de ses pouvoirs pour amener à lui la fille d’un humain, dont l’étrange beauté lui rappelait celle des elfes qu’il s’était interdit. Il engendra dans le secret avant de périr dans la folie et l’oubli en voulant s’emparer des lames forgées par Ëol. Sa filiation garda pour la majorité le caractère de l’elfe noir, son talent, mais perdit les traits des elfes en ce mêlant aux humains.
- Ce nom, Rosggolf, c’est le dernier que prononça mon père. Qui est il ?
- Allons fait tu si peut de cas de la noble langue ?
- C’est donc vous ? Comment n’y ai-je pas pensé ! Et comment se fait-il que je ne vieillissent pas plus lentement ?
- J’aurais préféré taire également cela mais tu dois savoir que tu es plus âgé que l’on te la fait croire. A la demande du père qui est le tient, j’ai estompé des années de ta mémoire.
Mais nous parlerons en marchant, car vos frères vous attendent depuis trop longtemps déjà.
- C’est vrai, nous avons nous aussi le sang des premiers-nés en nous...nous sommes des fils de Fingolfin... Intervint Mithrandir qui était resté à l’écart.
- Et toi plus qu’Elessarion. De ce fait tu à la faveur d’une vie plus longue et plus paisible ainsi qu’une meilleur aptitude à la magie.
Ils marchèrent donc par des chemins secrets connu du mage brun afin d’accomplir un trajet des plus brefs.
- Dites, on a rien mangé depuis un moment et...
- Tu n’espères pas chasser en présence de l’ami des bêtes tout de même ?Rétorqua justement Mithrandir.
Elessarion, plus justement encore surnommé Droegdil, pensa qu’il était en effet préférable de changer son alimentation nanesque pour les prochaines heures.
Alors qu’ils arrivaient au terme de leur traversée, l’alchimiste reprit.
- Il faut que je sache. Soyez libéré de votre serment. Que m’est-il arrivé?
- Par des circonstances qu’il est inutile que je narre, l’enfant nommé Elessarion se perdit hors du triangle où il avait vécut et plongea dans les ombres de la forêt de Druadan. Le jeune garçon erra un long temps, jusqu’à entrer dans la zone centrale de la forêt. Ainsi il rencontra ceux que l’on appelle Whoses. Il avait été dit que nul humain ou être non invité, ne mettrait le pied sur la terre qui avait été foulée par Ghan-buri-ghan. Mais au lieu de mettre à mort l’enfant ou de l’abandonner à la faim et aux bêtes, le peuple caché décida de faire de l’un des leur « celui que les animaux épargnaient ».
C’est ainsi qu’il te nommait Elessarion, jusqu’à se que mes pas me mènent une fois de plus au pays des hommes sauvages. Je les convainquit de te laisser regagner le village, en échange de quoi je devait laver ton esprit de tout souvenir les concernant. Ainsi, tu ne révèlerai rien de ce que tu avait vu et les drùedain resterai en paix. Pour éviter toute question gênante j’imposais à ton père de quitter le nord du Gondor en coupant les liens avec le reste de sa famille. Il prétexta une recette trop infructueuse pour le forgeron qu’il était. Il avait été dit que plus jamais tu ne reverrais les membres de cette famille, mais le destin à voulut que ton cousin de sauve la vie...
- Mon cousin ? Quand cela ? S'abasourdit Elessarion en s’immobilisant.
- Tu l’ignorais donc ? L’homme qui ta secourut fasse à ton premier cavalier noir se nomme Anohtacar. C’est ton cousin. Dit Radagast en s’arrêtant à son tour, avant rediriger son regard et ses pas vers l’ouest.
- Pourquoi à t’il un nom en langue noldorine et comment savez-vous tout cela ?
- Nous approchons de la lisière. Annonça Radagast le brun.
Il continuèrent sur plusieurs lieues encore puis les « nouveaux » frères perdirent Radagast de vue et continuèrent seuls la route. |
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