Edraël Sin Yggdrasil Mercenaire
Nombre de messages : 8 Age : 31 Localisation : A la Bibliothèque de Minas Tirith. Rôle : Mercenaire.
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe. -: 100 ans. -:
| Lun 1 Oct 2007 - 18:04 | | Depuis trois jours déjà, Edraël longeait l'Anduin vers le Sud-Est. En chemin, il s'était nourri de baies et de fruits sauvages qu'il avait lu comestibles dans des livres de sa Bibliothèque. Il avait passé les Champs du Celebrant, traversé les Méandres Nords et Sud, et maintenat, il arrivait en vue des légendaires Piliers des Rois. Il ne faisait encore que les apercevoir, mais il était déjà ébloui par leur taille et leur majesté. Il s'y était prépéré, mais c'était quand même impressionnant, même de loin. Il avait essayé d'imaginer les sculpteurs qui avaient créé ces oeuvres, et la façon dont ils s'y étaient pris, mais il n'y arrivait pas. La science qui permettait de telles sculptures était depuis longtemps oubliée. Ainsi allait le monde: on avance de trois pas pour reculer de deux. Même Edraël, si jeune, avec ses cent ans, le savait. Il n'y avait qu'à observer.
Le Semi-Elfe, plongé dans ses pensées, buta contre une racine qui dépassait du sol, et s'étala de tout son long sur la terre poussiéreuse.
"Ah, ça fait deux fois, aujourd'hui... Il faut vraiment que j'arrête de rêver!" pensa-t-il.
Il se releva et eut un petit rire. Son regard se leva vers l'azur du ciel et s'y fondit, puis étincela de joie. Le voyage. Edraël adorait ça. Marcher sous le soleil, dormir à la belle étoile, traverser des forêt sombres et lugubres... Toutes ces choses allumaient chez lui de nombreux sentiments allant de la joie à l'extase. Et ça ne faisait que trois jours qu'il marchait, et en suivant un chemin défini. Il n'osait même pas imaginer la vie sauvage...
Edraël continua son chemin sans s'arrêter de toute la journée, et au petit soir, il était à même de toucher les Colosses de Pierre. Ce qu'il fit, et non sans une grande émotion. Puis il installa son campement au pied de l'une des statues, mangea quelques baies qu'il trouva sur des buissons voisins, et s'allongea sans allumer de feu. Son regard d'azur se perdit dans les étoiles, ses paupières se fermèrent, et il s'endormit, bercé par la mélodie du vent dans les feuilles.
Le lendemain, il s'éveilla de bonne heure, avant même le lever du Soleil. Il ramassa rapidement ses affaires, et se mit en quête d'un chemin pour passer les cascades sans boire la tasse. Il en trouva un, et le prit, sans savoir que, bien longtemps auparavant, la Compagnie de l'Anneau avait foulé le même chemin. Rapidement, le Soleil monta dans le ciel, et il fit tellement chaud qu'il enleva le haut de sa tunique et se mouilla le corps avec l'eau du fleuve. Cela lui fit le plus grand bien, et il continua sa route plus rapidement encore, si bien qu'avant la fin de la journée, il arriva en vue du Mont Mindolluin, derrière lequel se trouvait Minas Tirith, son but. Il posa son bagage, alluma un feu de camp, se rhabilla en prévision des basses températures de la nuit, s'allongea et s'endormit. Le lendemain, il irai à la Cité Blanche. |
|