Vers le Nord!

Radamanthe regarda un à uns les notables ainsi présentés, répondant à leurs saluts.
Il s'attarda plus particulièrement sur Nimrod. Il avait connu un proche à lui, enfin, connu, c''était beaucoup dire...

"Mes repects Seigneur Nimrod."

Puisqu'il avait gagné ses droits par ses actions remarqaubles au gouffre de Helm...

"Le Sud a été partielelemnt dévasté, mais maintenant il est en paix. Ce qui importe c'est le Nord, mais aussi ici. Vous avez donc été vainqueurs à Helm. Fort jolie prouesse. De quelle fraction avez-vous ainsi réduit l'armée ennemie ?"

Question la plus préoccupante. Ils ne resteraent certainement pas longtemps en Rohan...


#Nimrod #Radamanthe

Le Roi de Gondor s'approcha d'eux, alors qu'il était acclamé par toute une foule. Il fut fasciné par la beauté d'Edoras, et plus particulièrement du Château d'Or qui siégeait sur sa plus haute colline. Ses reflets dorés baignait le regard du Souverain d'un halo de lumière.

"Salutations, Seigneur Nimrod. Recevez toute mon admiration pour votre magnifique victoire au Gouffre. Le petit Jonak sera fier de vous, à n'en pas douter !"

D'un signe de tête, il salua les suivants de Nimrod et ils prirent tous ensemble la direction du Château où des lits frais les y attendaient, avec un long voyage à cheval, assis inconfortablement sur une selle basse.

#Méphisto #Sombre-Chêne #Firion

Firion ne s'était pas sentit particulièrement bien ces derniers temps. Cela faisait depuis la victoire au Gouffre qu'il n'avait plus mis les pieds dehors, et il allait justement mieux lorsque la nouvelle que Méphisto et son armée étaient à Edoras lui parvint.

Il était en route avec sa garde personelle, et ils chevauchaient à vive allure, car le Roi était totalement remis, sa maladie étant tellement bénigne que quelques cataplasmes et tisanes avaient suffis.
Or il advint un moment que le regard de Firion fut attiré par le Soleil, et une chose mystérieuse et terrible se produisit...

Pendant un bref instant, le Soleil fut voilé par une sorte d'anneau de brume sombre, qui se dissipa peu après. Cela avait jeté un froid sur toute l'équipée...

-Ce n'était pas une éclipse, dit froidement un garde... Tout le monde acquiessa, mais personne ne pouvait dire ce que c'était. Et la température avait brusquement chuté, et ils étaient tous pronfondément troublés.
Un des gardes fit passer une flasque de Miruvor, le cordial d'Imladris, parfait pour faire passer une telle émotion. Après cette brève halte, ils repartirent.

Or il advint que sur le chemin, alors qu'ils étaient presque arrivés à Edoras, il y avait un cerf d'un blanc parfait. Mort. Un sinistre chat noir jouait sur le cadavre...
Et le temps de cligner des yeux, le sombre animal avait disparu. Il passèrent à côté, et ne firent pas dix mètres...

Firion s'écroula.
Il était pris de fièvre de divaguait, et ses yeux étaient révulsés, et il fallait prndre garde à ce qu'il ne s'étouffe pas.
On le transporta d'urgence à Edoras, et les meilleurs médecins furent à son chevet. Cette fois, il était sérieusement malade...

***

-Messeigneurs, dit le chambellan en s'inclinant devant le Roi et l'Intendant de Gondor, sa Majesté Firion souffre gravement. Je crains qu'elle ne puisse vous rencontrer avant un certain temps...

C'était la deuxième fois qu'il venait à Edoras, et c'était la deuxième fois qu'il ne pouvait qu'être impressionné par les toits brillants et les colonnes de bois, primitives en soi mais pas moins élégantes. Juché sur Niphredil, il écouta les salutations entre Rohirimms et leurs alliés, et Gondoriens sans y prendre part, bien qu'étant à seulement quelques mètres derrière.

Lorsque le bilan fut énoncé, un soupir lui échappa. Non, la guerre était pas finie... L'elfe avança de quelques pas puis intervint:

Le peuple de Rohan, le seigneur Nimrod et tous ceux qui ont participé à la bataille de Helm reçoivent également le félicitations des elfes. Leurs sacrifice ne sera pas oublié des Peuples Libres.

Il s'arrêta, laissant l'effet de surprise causé par son intervention soudaine, puis continua :

Je suis Sombre-chêne, ambassadeur elfe. Si mes pas m'ont déjà conduits aux côtés de Firion et ses cavaliers, je n'ai jamais eu l'occasion de vous rencontrer, seigneur Nimrod. Serez-vous de notre voyage vers Fondcombe?

Nabz arriva dans la cité (/// Voir le post dans "les prairies du Rohan" ///) et se dirigea vers le palais d'or. Une petite foule était devant, et le Caporal aperçut un homme, entouré d'autres personnes, entrer dans le palais. Il avait l'armure du Roi.

Nabz se fraya un chemin parmi tous les Rohirrims qui étaient devant, étonnés par l'arrivée du Roi du Gondor, sans doute. Une fois devant le palais, il rentra à l'intérieur, ses yeux ne suivant pas le chemin qu'il faisait mais regardant en l'air le magnifique batiment dans lequel il entrait.

Il alla voir un garde, et lui demanda:

- Je souhaiterais voir le Roi du Gondor, Mephisto. Pourriez vous me dire où il se trouve ? Ou même lui annoncer ma présence ?


/// Désolé, post un peu court. ///

L'Intendant arborait inconsciemment un air satisfait. Il savait que quelque anicroche entre des nobles Gondoriens et le successeur désigné de Meakil Duzingi n'aurait point été bon, les différents Haradrim qu'il avait rencontrait lui avaient assez fait part de cette crainte.
On pouvait donc se réjouir que ce n'eût pas été le cas. Lui-même, en tant qu'ancien Bourreau, n'accordait guère d'importance à cela.

Alors qu'il suivait le mouvement vers le Château d'Or, il reconnut plus loin celui qu'on nommait à présent Iorlas, dont il ne connaissait l'identité que par son grade, car il lui était impossible de se rappeller s'il avait déjà combattut à ses côtés.

Ils étaient véritabelment dans Edoras à présent, Firion était souffrant disait-on, mauvaise nouvelle.

"Nous ne pourrons nous permettre de rster trop longtemps ici. Dès que tous serons prêts et nous serons un minimum reposés, il faudra se remettre en marche. Nous risquons bien d'être les derniers arrivés..."

Le Roi s'était retourné lorsqu' Iorlas l'appela. Il ne reconnut pas le ranger mais ses traits durs et son regard de braise suffiit au Souverain pour juger la bonne foi du soldat.

"Bien Soldat, vous voilà donc de retour dans l'Armée de Gondor. Vous prendrez le commandement des Rangers de Gondor, votre prédécesseur est gravement malade .. En route, Capitaine Iorlas, nous montons au Nord."

Et ils pénétrèrent dans le Château d'Or à l'immense beauté...

Iorlas, fortement surpris par l'annonce soudaine du Roi, ne répondit pas immédiatement.

* Capitaine ... Que pourrais-je souhaiter de mieux ? *

- Je vous remercie de tout mon coeur, Ô Roi Mephisto, soyez sûr que je n'abandonnerai jamais le Gondor, et encore moins votre personne.

Le Capitaine s'agenouilla à nouveau devant le Roi, baissa la tête, puis se releva quelques secondes aprés. Mephisto était apparement content de son retour, ce qui satisfesait au mieux qu'il fut possible le ranger.

- ... Nous montons au Nord, lui annonca le Roi.

Iorlas fit un signe de la tête pour montrer qu'il avait compris, et il suivit le Roi Mephisto.

Court séjour que celui-là, mais c'était déjà prévu à la base. Or quand il apparut que le Roi Firion était tellement affaibli et malade qu'il lui était impossible de parler à qui que ce soit, et qu'il ne semblait même pas conscient, cela donnait une raison de plus pour ne pas s'atarder.
Car aucun remède connu ne semblait améliorer son état, qui, heureusement, n'empirait pas non plus. Mais on murmurait que tout cela n'était pas naturel, et que c'était une preuve de plus du mal qui grandissait...

Les camps de l'armée avaient été établis rapidemment, les tentes à peine dressées, certains soldats dormirent à la belle étoile, comme ils pouvaient encore profiter d'un climat clément, ce qui serait bien plus hasardeux une fois arrivé au Nord.

Radamanthe revenait vers l'endroit, accompagné de toute cette délégation, pour contempler cette armée qui s'affairait à se réapprêter à nouveau à marcher, vers Imladris.

"Eh bien, commença t-il à l'adresse du Roy Méphisto et du Seigneur Nimrod, sommes-nous prêts à repartir ?"

A vrai dire, l'armée était déjà en ordre de marche, et déjà quelques groupes partaient en avance, mais peut-être les dirigeants n'avaient-ils pas parlé de quelque chose d'important.

Earnur était occupé à aiguiser ses flèches, ils étaient maintenant sur place depuis un petit moment et il savait que , vu la hâte qui devait être la leur , l'ordre de repartir serait bientôt donné......
Effectivement , celui-ci arriva et les hommes s'apprêtèrent à repartir vers le Nord , vers Fondcombe et , les pessimistes étaient là pour le rapeller, surement à notre perte....... Earnur remit son arc en bandoulière , la lassitude du voyage commençait à le gagner. il attendit un peu à l'écart des fantassins qui étaient regroupés en un ordre quasi parfait en attendant l'arrivée des officiers et de l'intendant . Les rohirims avaient renforcé nos troupes mais leur roi , gravement malades suite à une obscure chute de cheval, ne nous suivrait pas dans notre marche.
Enfin , ils arrivèrent , le signal du départ n'allait pas tarder à être donné.