La taverne de Mazarbul

Mazarbul ricana, d'un rire qui sonnait comme étant particulièrement effrayant pour quelqu'un qui voyait surgir un assassin dans sa taverne.
Il déclara, d'un ton plus qu'amusé, se frottant les mains l'une contre l'autre devant son ventre gras.

"Vous vous fourez dans de sales draps, l'Haradrim... Vous n'avez aucune idée de qui nous sommes..."

A ce moment précis, la dizaine de types louchesentourant Mazarbul se redressèrent, adoptant des positions stables, de combat. Certains avaient sortis leurs poignards, d'autres s'apprêtaient à jeter d'exotiques armes de lancer.
Mazarbul repris la parole, s'adressant au type qui louchait :

"Eh bien, Nordin, il me semblait que tu avais trouvé quelqu'un qui ferait l'affaire ?"

Ce dernier sourtit, dévoilant sa dentition jaunâtre.

"Eh bien, je le pensait aussi... Mais je suis terriblement déçu..."

Puis, se retournant vers Dalamyr :

"Ne soyez pas stupide, je vous ai vu... Sans doute savez-vous manier adroitement vos joujoux de métal, mais pour espionner, ou repérer ceux qui vous surveille, vous êtes lamentable par rapport à quelqu'un comme moi... Je vous ai vu vous opposer à Nogard et à son invité. Ce n'est pour vous tuer que je vous ai invité, et je ne suis pas l'ami du Capitaine... Non, c'est un contrat que nous avons à vous proposer... Un assassinat... Payé comptant... D'une personne dont la mort ne peut qu'être bénéfique, d'ailleurs..."

HRP// DESOLE POUR LE RETARD, MAIS MON PREMIER FILM ETAIT PROJETE HIER SOIR, GRAND MOMENT POUR MOI //HRP

Bahrin souffla un grand coup quand la totalité de sa vessie se fut vidée. C'est fou le bien que celà faisait. Un sourire satisfait sur le visage, il remonta son pantalon avec un petit saut. Et tirant la langue à son grand frère il sortit à contre coeur le parchemin pour le remettre à Adonor. Avec un air innocent Bahrin était fier de lui.

"Hé je l'ai vu, y a des, des, des mots?"

Marach jeta un bref coup d'oeil au parchemin et confirma d'un signe de tête à Bahrin, oui il y avait bien des mots d'écris sur ce parchemin. Presque fou de joie Bahrin sauta sur place.

"Y a des mots sur le parchemin!! Ptèt que c'est un trésor!!"



Alors qu'un sacré remue ménage avait lieu dans la salle, l'eunuque coupa un gros morceau de pain, rempli un godet d'eau et se munit d'une bougie. Et par une petite trappe qui donnait sur la pièce où était retenue la petite fille, il passa son gros bras pour lui apporter lumière et nourriture. De sa voix aigüe il ajouta quelques parôles réconfortante.

"T'inquiète pas petite, il t'arrivera rien. Dès que j'ai l'occasion, je cours chercher l'Elfe. Mange un peu."

Et le géant retourna derrière le comptoir regardant d'un oeil dégouté le nain et ses clients. Il faudrait vraiment qu'il fasse quelque chose. Il ferrait savoir à l'Elfe qu'il avait un allié dans la place et que lui, Gërmoud l'Eunuque, veillait sur la petite. Et que rien ne serais vain.

D'ailleur Gërmoud prêtait une oreille attentive à a commande de son patron à l'assassin dont il ne pouvait, malheureusement pas discerner les traits.

Mazarbul, tout en se frottant les mains d'un air satisfait, esquissa un rictus mauvais.
D'un geste, il invita alamyr à venir les rejoindre à la table où il avait assis de force Ewandor, il y a quelques instants de cela.
Si on y réfléchissait tous deux avaient d'abord été considéré comme des ennemis, et tous deux avaient été menacés, avant qu'on voie qu'ils auraient une véritable utilité pour leur projet.

Le nain reprit sa conversation avec le vieillard, ayant été interrompu par les actes de Dalamyr.

"Alors, quelle est l'étendue de votre réseau ?"

Au même moment, le dénommé Nordin, l'homme au regard torve, avait rejoint l'assassin et, avec un sourire malsain, dit ainsi :

"En fait, la personne dont nous souahiterions nous débarasser n'est autre que..."

Il prit un sinistre plaisir à énoncer ce nom bien lentement, en distinguant chaque syllabe, afin de créer son petit effet dramatique.

"... le capitaine Nogard..."

Bien que toujorus méfiant, Mazarbul avait eu l'air intéressé par la proposition d'Ewan et ça c'était une bonne chose, mais ils avaient été coupé dans leur transaction par un haradrim.
Ewan avait suivis très attentivement toute le scène.

*Mhh, il est peut-être vrai qu'il possède un certain talent pour mettre vous faire passer de l'autre côté, mais il est très fougueux. Son impulsivité le perdra...*

Tout en gardant une oreille tournée vers le haradrim, il répondit au nain. Les affaires sérieuse commençaient et l'on sentait qu'Ewan ne rigolait plus.
Il avait pris la décision de jouer cartes sur table.

"Comme vous le savez certainement, je suis plutôt nouveau en ville, je ne suis arrivé qu'aujourd'hui. Mon "réseau" est donc absent de cette belle ville... En fait, je viens du nord, et là, il est présent dans toute ville digne de ce nom, et rare sont les services d'information aussi compétent que les miens..."

Il but quelques gorgée de son verre.

"Ma présence a Minas tirith a pour but d'étendre mon organisation, et si c'est la partie information qui vous intéresse, sachez qu'il me faudra peut de temps avant de pouvoir rivaliser avec les services du roy... D'après ce que j'ai pu en juger, il ne sont guerre trés efficace..."

Les enfants était revenu près de la petite fontaine et l' attention de tous s' était tournée vers Bahrin qui riait aux éclats, tout heureux de la petite blague qu' il avait joué au méchant nain. Il tendit le parchemin à Adonor, le seul qui savait lire dans le petit groupe.
Après avoir lu et relut les quelques mots qui étaient inscrit sur le document, il posa ses yeux sur chacun de ses compagnons l' air grave en leurs montrant finalement le parchemin.

- Ben quoi !! C' est quoi qui dit l' message Ado' ?? On dirait qu' tu viens d' voir Sauron en personne !!

Puis se tournant vers Bahrin :

- Ze crois pas qu' y a écrit qu' on va trouver un trésor mon p' tit Babar ...

La nuit se finissait et les premières lueurs de l' aube faisaient leur apparition. Seul, le bruit de l' eau de la fontaine se faisait entendre, Minas Tirith était encore endormie.
Exténués par leur nuit blanche, emplis de chagrin par la perte de leur amie Blandine, tous étaient pendus aux lèvres d' Adonor se demandant quelles néfastes révélations l' elfe allait leur annoncer.

Mazarbul écoutait attentivement à présent. Il ne souriait plus comme un gobelin, il ne manifestait plus aucune émotion, son visage était impassible de concentration. Car on parlait affaires, et c'était là la chose la plus importante pour lui.

"Très bien... Nous pourrions avoir besoin de vous et de vos informations pour bien des choses... Surveiller le Service pour agir sans encombres, connaître les horaires et trajets précis des patrouilles, et surtout apprendre comment infiltrer le plus sûrement possible un des plus importans bâtiments Gondoriens..."

Entre temps, Nordin se grattait le menton, de l'autre côté de la table, en pleine discussion avec l'assassin.

"Le bureau de Nogard se trouve non loin de la Grande Porte... Il vit à l'étage, seul. Votre inconnu n'est qu'un simple messager, il craint le Capitaine. Sans doute se méfie t-il de vous, mais il a trouvé logis ailleurs que chez Nogard..."

Il tritura un moment son bouc graiseux qui cachait en partie son menton fuyant. L'argent, bien sûr, toujours...

"C'est bien sûr un contrat qui vaut son pesant d'or. Ce sera donc, lorsque nous aurons constaté le décès, deux pierres précieuses et cinq milles pièces..."

Il jeta un coup d'oeil au nain en signe d'approbation. Mazarbul grimaça, mais acquiessa. Cela fesait toujours du mal à ce radin d'avoir à se séparer de son or, mais cela en valait la peine.

Nordin, l'homme à l'oeil torve et à l'apparence peu ragooûtante retint l'assassin Dalamyr. Avant même qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, c'était le nain qui avait pris la parole :

" A vrai dire, il serait préférable que la mort de Nogard survienne à un moment précis, afin de pouvoir coordonner... d'autres choses... C'est pourquoi je pense qu'il serait judiceux que vous restiez organiser cela avec nous et ce monsieur..."

A nouveau, il désigna une chaise non loin, l'invitant à se rasseoir parmi eux, car s'il n'avait pas toutes les infromations nécessaires, il est sûr que l'opération ne pourrait marcher correctment.

Ewandor remarqua clairement le changement d'attitude du nain. Celui-ci paraissait très intéressé.
Il posa son verre vide sur la table et s'essuya les lèvres.

"Oui, sans compter que je possède le meilleur marché pour écouler toutes marchandises tombé de la charrette... Je pense que notre association serait bénéfique pour nous deux."

Ewan pris un air préoccupé.

"Mais comme je vous l'ai dis, mon réseau d'information est encore à ses balbutiement dans cette ville... Il me faudra un certain temps avant qu'il ne tourne a plein rendement... et avec votre aide, cela ne posera certainement aucun problème."

Le vieillard commanda une nouvelle bière. Bien qu'infecte, il avait soif.
Il regarda Mazarbul dans les yeux, une lueur dans la rétine.

"Voici ce que je vous propose pour celer notre entende; j'ai ici avec moi un de mes meilleurs agents. Meurtres, espionnage, infiltration... il connait tous ça sur le bout des doigts.
D'après ce que j'ai pu voir, vous avez dans votre arrière boutique une gamine...
Mon homme s'occupe de votre important bâtiment Gondorien, et en échange, je prend la garde de la gamine?"

La proposition paraissait très correcte au yeux d'Ewan. Il ne savait pas encore clairement ce qu'il allait faire de la fillette... mais on trouve toujours quelques chose...
Il porta le verre qu'on venait de lui servir aux lèvres et le bu d'un trait en quelques secondes et attendis la réponse du nain.

Adonor n'etait pas certain s'il fallait dévoiler le contenu du parchemin, mais il ne pouvait pas leur cacher ça...

Ils ne savaient pas pour qui était l'assassin, qui était la "cible". Ni qui il était, cet assassin... Espérons que ça ne serait pas dangereux pour eux lorsqu'ils iraient sauver Blandine...

Sauver Blandine! Ils devaient aller chercher des renforts pour la sauver!

-Bon... Chiana, tu sais te battre? J'irai chercher des renforts seul, comme ça j'irai plus vite, mais il faut aussi protéger ces enfants... Bahrin, C'était un beau coup, pour le parchemin. Ça incite à la prudence, tout ça...

Il attendit la réponse de Chiana, afin d'être sur qu'elle pourrait les protéger en cas de besoin...

Le contenu du parchemin bien que fort énigmatique inquiéta fortement toute la petite troupe. Chacun se regardait, se rendant compte que Bahrin, sans le vouloir, avait mis la main sur un document qui révélait des choses très grave !
Marach entoura son frère de ses bras et tenta de le rassurer. Le parchemin n' avait visiblement pas eu l' effet que Bahrin attendait et il ne semblait pas comprendre les visages emplis d' inquiétude qui l' entouraient.
Chiana était perdue dans ses pensées et ses yeux, emprunt habituellement du petit éclat de folie qui la rendait si attachante reflétaient à présent une grande angoisse.
Adonor s' en voulait beaucoup d' avoir laissé la petite Blandine aux mains de ce qu' il fallait bien appeler maintenant des voleurs et des assassins ! Ce qui rendait encore plus difficile pour lui de n' avoir réussi à la sauver.
Marach réprima la panique qui le gagnait pour faire le '' grand '' devant ses compagnons. Il tentait de réflèchir mais du haut de ses dix petites années que pouvait-il faire. Il avait ouvert une porte qui aurait dû rester fermée ...
Soudain, ses pensées l' emmenèrent vers la tour du mage de la cité, vers sa gentillesse et sa sagesse .
Son secrétaire serait surement là ...

Citation :

- Avez vous un endroit où aller ? Si tel n'est pas le cas, je vous laisserais disposer de ma tour, je compte en effet partir à la recherche d'un ami disparu, et mon secrétaire pourra s'occuper de vous, mais attention, ne touchez pas aux différents objets qui sont ici... Certains sont dangereux et je peux être terrifiant quand je m'enerve..."

...... Ou peut être Mithrandir lui même ...

Citation :

"Bien qu'il en soit ainsi, allez donc vous amusez et lorsque vous rentrerez peut-être me verrez vous, si ce n'est pas le cas c'est que je serai en train de travailler sur ça..."

Il s' écria soudain :

- Ze sais !!! Ze sait ce qu' on doit faire ... Faut aller voir sa sérénissime Mithrandir !!!! Lui y saura, il pourras nous dire ... J' suis sur qui sauras quoi faire ... Y nous laisseras pas tomber ....... Pis y trouvera surement c' que ça veut dire la parchemin ... Pis d' façon si il est pas là, y' aura son secrétaire et si c' est le secrétaire de sa sérénissime ben .... C' est qui doit être vachement sérénissime aussi le secrétaire, Vous croyez pas ??

Enfin, il regarda Adonor droit dans les yeux :

- Ado' , z' voudrais qu' tu restes encore un peu avec nous s' il te plait, !! Allez soit chic, viens avec nous chez les sérénissimes. N' a besoin de toi nous !!

Se rapprochant tout près de son oreille il lui chuchota :

- Même si ze suis dézà grand, ze ... Ze t' avoue que z' ai un peu peur quand même ... Tu peux pas nous laisser tout seul, t' es le seul qui peut nous protézer zusqu' à la tour ...


// hors rp // pour nous la suite c' est /ICI/

Mazarbul esquissa une grimace et s'attabla face à ses interlocuteurs. Nordin lui s'était retiré. S'il avait eu la charge de dénicher quelqu'un suceptible d'exécter le contrat, et qu'ils en savait suffisament pour négocier, c'était tout de même le nain qui tirait les ficelles de l'ensemble...

Il s'adressa d'abord à Dalamyr :

"Nous désirerons pénétrer dans un bâtiment, à un endroit précis, et il se trouve que Nogard est suceptible de nous en empêcher. De plus, sa mort désorganisera la garde, ce qui est tout bénéfice pour nous, nous permettant d'agir avec plus facilités et moins de risques..."

A nouveau, il se tourna vers Ewandor le contrebandier et, après avoir réfléchit un instant à la proposition, il répondit :

"Très bien, emmenez-là si vous voulez... Mais faites attention, elle mord et elle crie, la peste."

Après tout, cela l'arrangeait presque de la voir disparaître. C'était tout de même une témoin assez compromettante...

"Pour ce qui est des informations, l'un ou l'autre repérages et quelques interrogations de malfrats locaux suceptibles de savoir, voire quelques séances d'espionnage chez es gardes, tout cela devrait suffir..."

Mazarbul prit alors un morceau de parchemin, sur lequel il nota certains choses, des instrcutions confidentielles sans doute, puis il plia la feuille, et la glissa au vieillard.

Bien, Ewan avait au moins gagné la fille dans l'histoire. Il ne savait toujours pas ce qu'il en ferait... Peut-être l'entrainerait-il a devenir une agent?
Il leva un bras et fit un signe de la main, a la fois complex et simple a visualiser.

Quelque part dans le salle, une homme se leva et s'approcha de la table ou discutait Ewan, Dalamyr et Mazarbul. Il vaint se tenir aux côtés du vieux, un peu en retret.

Ewan pris le parchemin et le glissa dans sa poche. Il le lirai plus tard, lorsqu'il serait seul. Il s'adressa au nain:

"Je vous présente Alberd, mon fidèle serviteur et mon meilleur agent. C'est lui qui sera chargé de remplir la mission."

Ewan se tourna vers son homme:
"Alberd, une fillette nous attend dans l'arrière boutique. Soit agréable."

Alberd se mit en marche ves la salle.

"Pense a lui mettre notre collier spéciale prisonnier..." Lui cria Ewan avant qu'Alberd ne disparaisse dans la pièce de derrière.

Alors que l'homme du viellard s'approchait de la porte, Gërmoud le regarda d'un oeil haineux, il n'oublierai pas son visage. Et il se retint de ne pas sauter par dessus son comptoir et à corriger toutes cette ignoble racaille qui pourrissait dans les bas-fonds de Minas Tirith...

Au dernier moment, il passa sa grande main a travers la trappe et passa à la gamine un petit canif qui pourrait peut être couper quelques liens quand elle seraient entrâvée.

Dans le même temps, Gërmoud scrutait la poterne qui était la seul ouverture vers le ciel de la taverne. A vrai dire, avec la porte, cette poterne était la seule ouverture vers l'exterieur. Le jour ne tarderai pas à se lever. Bientôt Marzarbul le congiédrait, bientôt il irait quérir du renfort.

Alberd passa dans la pièce où était enfermée Blandine. Il avait remarqué le regard mauvais que lui avait jeté le géant, mais dans une taverne comme celle-ci, qui regarde les gens de façon bienveillante?

La gamine était assise dans un coin. Visiblement elle avait beaucoup pleuré mais pour l'instant elle semblait plutôt résolue.

Alberd s'avança vers elle et s'agenouilla. Il fouilla dans son sac en bandoulières et en sortit un collier étrange. Il était plutôt imposant, et muni d'un mécanisme plein de ressorts de lames et une poignée...

"Ecoute, pour l'instant je vais devoir te mettre ce collier, reste calme. Mais si tout se passe bien, je te le retirerai bientôt."

Il passa le collier autour du coup de la fillette. Même si elle avait voulut, elle n'aurait pas pu se débattre, les bras d'Alberd représentait pour elle deux barres d'acier.
Il accrocha ensuite une chaine au collier.

"Bien, maintenant tu va me suivre gentiment, aucun mal ne te sera fait. Mais avant, quelques mise en garde. Ce collier est muni d'un dispositif très spéciale mis au point par mon maitre. Si cette chaine se tend, ou si je sers cette poignée, des lames que tu ne peux voir se planteront de façon létale dans ta gorge. Un conseil donc, reste toujours suffisamment près de moi pour la chaine aie toujours du mou..."

Il se leva, et attacha l'extrémité libre de la chaine à sa ceinture.

"Suis moi."

Alberd marcha vers la salle de la taverne, prenant garde d'attendre la fillette.

(hrj) Si le collier vous parais trop invraisemblable, dites et j'éditerai. (hjr)

Jusque là, Blandine n'avait pas fait de difficultés. Et au moindre ennuis qu'elle pourrais causer, Alberd prendrait plaisir a mettre fin a ses jours de manière plutôt folklorique.
Il sortit de la sombre pièce accompagné de la fillette. Sans dire mot il la pris par la main et la tira vers la sortie. Il ouvrit la porte, poussa la gamine dehors et la suivis.

***

Ewan vit Alberd sortir de la taverne. Il avait suivit les instructions et la prisonnière portait bien le collier. Collier qui qui servait en général à garder de dangereux otages ou prisonniers... Bien souvent, ils étaient synonyme de bain de sang.

Il fouilla dans ses poches et en sortit quelques pièces qu'il posa sur la table crasseuse. Il y avait certainement un peu plus.

"Que le serveur garde la monnaie."

Le vieux se leva a l'aide de sa canne, il n'en n'avait pas réel besoin, mais il faut toujours entretenir les apparences.
Il posa les yeux sur le nain;

"Ce sera fait comme cela a été dis. Je vous souhaite une bonne soirée seigneur nain."

Il tenta une petite révérence, simula une perte d'équilibre sur la fin, et se rattrapa d'une justesse toute mesurée. Content de sa scéne, Ewan marcha vers la porte en ricanant et sortit rejoindre Alberd.

L'air été frais, un peu trop pour le vieux crâne lisse du bandit. Il se couvrit de sa cape de tel sorte qu'il était méconaissable.

Alberd et Blandine l'attendait debout dans l'ombre de la taverne

"Bien Alberd, allons dormir dans notre noble carriole. Dés demain, il nous faudra trouver un QG plus confortable..."

Ils se mirent en route d'un pas rapide.

"Ah oui, j'ai ceci pour toi."

Le vieux tendis le parchemin a Alberd. Celui-ci le pris et le lus en prenant garde que la fillette ne puisse y jeter ses petit yeux.

"Bien bien" fit-il

Bon les gars 10 lignes minimum sont demandées maintenant .. Merci de respecter les règles. J'efface plus tard.

Mazarbul regarda avec satisfaction l'homme d'Ewandor sortir de la taverne. Plus vite ils se mettaient au travail, mieux ce serait, et plus tôt il pourrait finalement donner les instructions finales à l'assassin.
Se retourna vers ce dernier, il lui dit une nouvelle fois :

"Il n'y a pas d'autres instructions que vous devez savoir, si ce n'est que nous opérerons sans doute la nuit. Chez lui, seul dans son appartement, Nogard sera plus vulnérable. Les toits pourraient vous fournir un accès discret. Néanmoins, vous devez savoir que c'est la synchronisation qui est la plus importante. Le Capitaine doit être éliminé quelques instants avant notre action, et la nouvelle de sa mort doit absolument s'être répendue.
Donc, lorsque notre collègue informateur nous aura transmis ce que nous devons savoir, et que nous aurons convenu d'une heure précise, votre tâche sera d'effectuer votre mission à l'instant précis, sans souffrir de contre-temps quelconque qui nous mèneraient à notre perte..."

Un craquement, Mazarbul se tut soudainement. Le silence pesa un court instant sur la pièce, Vhenom ne pouvait avoir a moindre idée de ce qui se passait...
Brusquement, la porte s'ouvrit vers l'extérieur, projetant à tere l'assassin. Aussitôt Nordin, l'homme trapu à l'oeil torve et aux dents jaunâtres était sur lui.

"Mais entrez, entrez donc..."