Le conseil de Fondcombe

La discussion allait continuer lorsqu’une voix la coupa… Sa propriétaire, sa belle propriétaire ne put s’empêcher d’ajouter mentalement Nidnama, leur expliqua au nom de qui elle était là (sans pour autant préciser son propre nom) et finit par leur exposer le rêve qui l’avait mené à Ilmaris… Ce dernier était pour le moins troublant… L’elnaith de la harpe vit rapidement s’imposer dans son esprit une conclusion alarmante qu’il écarta aussi-tôt : nul ne serait assez puissant pour cela… Même morgoth avait craint son regard… Et leur ennemi n’était même pas un maïa. De plus, comme le firent remarquer les autre membres du conseil, les rêves prémonitoires étaient toujours à prendre avec des pincettes… Après quelques instants, la discussion repartit sur des sujets d’ordre plus stratégiques…

On proposa l’Isengard comme camps de base pour leur alliance ce en quoi Nidnama ne pouvait être que d’accord : la position centrale d’Orthanc en faisait une place forte majeure… de plus, assurer sa prise sur la trouée du rohan ralentirait assurément leurs ennemis en les forçant à passer par ailleurs… Restait les ents…

Un homme parfaitement inconnu pris la parole pour noter son scepticisme vis a vis de l’accueil des ents… Il n’avait pas à proprement parler tort : les ents étaient des pacifistes mais il serait sans doute possible de les convaincre.

- Aiwendil dit vrais… Ils refuseront sans doute de se rallier à nous mais ont tout intérêt à nous laisser occuper Orthanc : Saruman à laissé un souvenir indélébile dans leur mémoire et ils savent qu’aucun de nous ne nuira à leur forêt… Au contraire de nos ennemis… Un dernier argument, et non le moindre, serait peut-être de leur rappeler l’espoir : les femmes-ents ont peut-être disparu pendant la grande guerre de la colère… Peut-être… Il reste d’immenses terres inexplorées nous pourrions organiser une expédition à leur recherche en compensation… Peut-être les Valars ont-ils préservé les femmes-ents s’ils l’on pu…

Nidnama laissa son idée faire son chemin dans l’assistance avant d’enchaîner :

- Nous n’avons de toute manière rien à perdre en essayant… La seule autre plate forte aussi -presque- aussi bien située est le gouffre de helm… A moins que quelqu’un ai une meilleur idée… De toute manière il vas falloir répartire nos troupes… Qui ira avec qui et ou… Mais avant de pouvoir faire cela : de quelles forces disposons nous ? Gal Thurion à mené la quasi totalité de son armée en forêt noire puis ici… En comptant toutes les maisons (je pense d’ailleurs comme Sivirien qu’elles sont faites pour agire de concert et qu’il ne serait pas bon de les séparer plus que nécessaire) nous disposerons de…

Et Nidnama expliqua rapidement l'étendue de leurs forces…

HRP//dsl mais je ne connaît pas vraiment nos effectifs… (amnésie ^^)//HRP

Sombre-chêne, sans intervenir, s'intéressa particulièrement au débat dont le sujet central était les Ents. Notamment lorsque Nidnama parla des Ents-Femmes. Si leurs congénaires masculins étaient des êtres de légende, elles étaient un mythe. Elles avaient existés, avaient foulé Arda. De réalité, elles étaient devenues des souvenirs, et finalement des histoires. Tel est le court des choses. Sans un jour finiront-elles par être oubliées?

L'elfe se prit à imaginer sa réaction s'il rencontrait un jour l'une de ces créatures. En l'espace de quelques secondes, l'histoire, qui jusqu'àlors n'était que des mots sur un parchemin,, des récits de troubadours, deviendrait bien réelle, consistante. Oui, quel sentiment éprouverait-il? De l'émerveillement? De la stupéfaction? Difficile à déterminer, en réalité. Sans doute n'aurait-il la réponse à cette question que si cette éventualité se produisait. Eventualité très peu probable, il est vrai.

Les armées... Rapidement, l'ambassadeur effectua un calcul mental et compléta les explications de l'Elnaith de la Harpe :

Il est vrai que l'armée elfe était déjà en grande partie en Forêt Noire. Cependant, plusieurs autres régiments sont venus grossir nos rangs depuis les différents terres elfiques. Ainsi, les effectifs elfes ne devraient pas excéder les cinq mille lances.

Le conseil continuait, il avait été fait mention de la forêt de Fangorn. La forêt était assoupi et le dénommé Aiwendil et Ambremage se proposaient d'aller la convaincre de se joindre à leur cause. Cette partie du débat échappait à sa compréhension. Il demanderait quelques précisions à Ambremage dès qu'ils trouveraient le temps de converser. Peu être après le conseil, qui sait. Pourtant l'esprit de Nârwel avait déjà prévu une autre discussion qui serait sans nul doute tout aussi interessante.

L'ignorance dont était victime l'éclaireur avait du mal à transparaître sur son visage, mais quelqu'un de proche aurait discerné les efforts qu'il faisait pour suivre avec attention le débat. Bien que Nârwel connu la légende des Ents, qui était celle de Sylvebarbe, pour lui Fangorn était un nom sur une carte, et un lieu géographique. Fangorn était une forêt. Ainsi quelques lignes du livre rouge échappaient à la mémoire de l'éclaireur.

Car n'importe quel lecteur aurait put y lire et se souvenir qu'en vérité Fangorn était la forêt.

Il s'était fait oublié depuis sa dernière et seule intervention dans le débat. Pourtant Nârwel, en tant qu'éclaireur de Gondor se rapprocha doucement du centre de la pièce, mais demeurat dans l'assistance. L'heure arrivait où tous allaient annoncé combien de vies étaient prêtes à se sacrifier.

L'armée se constituait. Il allait devoir écouter avec attention ainsi s'il se retrouvait à évaluer l'armée ennemie il pourrais en un instant savoir si l'information qu'il détenait serait de première ordre. Bien que le nombre ne soit pas , loin de là, le seul critère stratégique qui entrait en compte lors d'une guerre, il demeurait être l'observation la plus rapide à obtenir.

D'un signe de la main il invita Earnur, son collègue, à s'approcher et écouter avec encore plus d'attention.

Un homme petit, qui s'était tenu en retrait un long moment s'avanca dans la lumière.

- Je suis Rines Ann, Intermédiaire de la guilde de la Lune Blanche. Notre guilde a choisit de rejoindre votre cause. Nous mettons à votre disposition une vingtaine d'assasins qualifiés, autant d'espion et plus de cinq cents brutes, brigands, bandits ou malandrins...

Elladan avait sorti un parchemin qu'il noircissait en y indiquant les effectifs de l'alliance.
Un autre homme se leva, grand, fort... Il parlait avec un accent chantant.


- Moi jé soui Abnin dou dézert sans fin... Moi é mé zhommes nos allons vous aider.. Avant.. y avé beaucoup délà cliente pour nos... Alors maintenant GUERRE ! Nos sans lé sou et sans lé travailé.. Nos voulons dévénir ENORMUS hérosss. Vos pavez compté sour cento hérosssss.

On remercia le grand guide et on nota le nombre d'homme qu'il allait apporter à l'alliance. Un troisième homme se leva, un corsaire bien connu.


- Je suis Morgen, et moi aussi j'ai décidé de joindre mes forces à votre cause. Nous disposons de deux cents hommes sur cinq batiments... Ils seront plus utiles en mer mais peuvent servirent à terre.

Elladan nota ces recrues supplémentaire. Alors Elaera, la Dame d'Arnor se leva.

- Sachez que toutes les forces vives de l'Arnor sont mobilisée actuellement, nous défendrons notre pays avec hargne et motivation. Nous disposons de 1500 rodeurs, de 250 chars, et de plus de 3000 soldats réguliers, sans compter les 150 cavaliers de la rose. Notez que sur nos terres, nous disposons d'un avantage certain.

Nidnama écouta avec espoir les différentes personnes qui, tour à tour se levèrent pour annoncer les effectifs qu’ils apportaient à l’alliance : 500 gros bras, voleurs, brigands,… Et un réseau d’espionnage et de meurtre (l’elnaith ne put s’empêcher d’être étonné par la faiblesse du premier : 20 espions… C’était sans doute sans compter les indics…) Une centaine de héros venu du désert… Une flottille de 5 navires avec à leur bord 40 hommes… L’armée de l’Arnor : 1500 rôdeurs, 3000 soldats, 250 chars, 150 cavalier dont Nidnama n’avait jamais entendu parler… En ajoutant les forces officielles des armées elfique, ils déposaient déjà de plus de 10.000 hommes aguerris… Et ni le Gondor ni le Rohan ni d’autres puissances humaines que l’Arnor n’avaient parlé…

Un bon début… L’elnaith de la harpe pris à nouveau la parole :

- Il est dores et déjà évident que nous ne pourrons pas limiter nos différentes forces à leurs domaines d’excellence… Cependant les membres de la lune blanche sont sans doute répartit à travers le monde ce qui est un atout majeur pour la collecte d’information… Cependant, il me semble qu’il serait bon de ne pas trop mélanger nos forces pour conserver l’avantage de la cohésion… Jusqu'à l’assaut final…

Il est vrai que le fait d'entendre les différents chefs de guerres parler de leurs armées respectives et du nombre d'unités qu'elles comptaient avait redonné de l'élan et de la motivation au vieux mage... il se rendit compte que cette guerre verrait s'unir les peuples libres des Terres du Milieu. Peut-être qu'avant un certain temps, chaque armée de chaque royaume devrait combattre seule afin de préserver leur cohérence et l'intéraction entre les guerriers. Mais viendrait un temps ou les Seigneurs des Gens Libres uniraient leurs forces sous une seule et même bannière...

... ce serait, comme le disait Nidnama, l'assaut finl, le combat ultime... la fin de toute chose ou bien le début d'une ère meilleure.

Tanarith se leva.

"Sans nul doute disposons-nous d'un bon nombre de guerriers, et de moyens techniques et militaires plus poussés que nos ennemis. Je n'avais d'ailleurs pas eut connaissance de la présence de chars de combat dans l'armée de Tar-Aldarion, et c'est une nouvelle encourageante. Cependant, la marée de nos ennemis va venir nous submerger, les vagues déferlantes seront sans merci. Ce n'est pas en formant des groupes isolés que nous lui résisterons! Nous unirons-nous tout de suite sous un même étendard pour stopper cette assaut? Formerons-nous la solide digue qui freinera l'attaque de l'océan que sera l'armée adverse? Marcherons-nous ensemble vers le Nord, mes frères? Elfes, Humains, Nains, nous devons faire front commun!"

L'Intendant de Gondor, Radamanthe de son nom, se leva à son tour. Sa mine était grave, ses yeux fatigués et le long voyage jusqu'à Fondcombe lui avait laissé une berbe de plsuieurs jours. Il lui aurait sans doute fallu se reposer mais à vrai dire, il n'avait pas vraiment eu le temps pour cela...
Tous n'auraient plus le temps pour cela, maitnenant seule l'action comptait, le concret, les décisions, et il n'y avait pas de temps à gaspiller...

"Je pense que au vu de ce qui a été entendu ici auparavant, oui, nous ferons front commun, bien évidemment. La question de se que nous devront faire sera posée lorsque nous serons sur place, en attendant, nos préoccupations doivent être de ne dégarnir ni Imladris ni Orthanc, mais avant tout de faire route vers le Nord avec la majorité de nos forces..."

Courte pause.

"Je doute que ce Conseil puisse nous apporter encore quelquechose... Il est temps de partir à présent..."

Murmures d'approbation, déjà certains qui se lèvent.
L'armée unifiée des Peuples Libres est en marche.

Déjà, alors que l'Intendant de Gondor n'avait pas achevé son ultime phrase depuis longtemps, de nombreuses gens s'étaient levées quittant la salle du Feu en murmurant dans leur coin. Bien décidées à suivre les directives des seigneurs des peuples libres, la plupart pensaient se rendre au Nord, sans doute dans le Royaume de Tar-Aldarion Aglareb...

Cependant, une autre mission attendait Ambremage, et les paroles que venaient de prononcer Radamanthe lui revinrent à l'esprit...

...nos préoccupations doivent être de ne dégarnir ni Imladris ni Orthanc...

Il fallait que le vieux mage se rende en Isengard, ou en Fangorn pour réquérir l'aide des Ents. A travers la foule qui marchait, Tanarith se devait de trouver Aiwendil, le mage Brun. Il appela... appela encore:

"Aiwendil! Aiwendil, où êtes-vous?"

Finalement, celui qu'Ambremage appelait avec tant de persévérence vint aux côtés de son confrère magicien, après maints heurts.

"Aiwendil... ces Hommes, ces Elfes, et ces Nains vont dans le Nord pour l'ultime bataille. Cependant, étant aveugle, les combats ne sont point pour moi. Voyagerons-nous donc ensemble vers Isengard, vers les Ents, comme nous l'avons laissé entendre tout à l'heure?"

Aiwendil plongé dans ces reflexions n'avaient point entendu les derniers mots de Radamanthe, mais Milindë si...

"Mes Seigneurs, attendez."

Fit-elle en se levant...

"Ce Conseil semble se terminer... Cependant...Vous proposez de faire front commun et de marcher vers le Nord... Mais marcher ainsi vers l'inconnu n'a rien de Sage sauf votre respect Radamanthe. Allez vous marcher ainsi vers le Nord sans rien savoir de notre ennemi et de sa localisation ? Les risques sont grands, vous devriez, je pense ronger votre frein et attendre de plus amples renseignements, agir dans la précipitation n'est pas la solution...Attendons d'en savoir plus sur la localisation de l'ennemi et sur sa puissance... Se jeter à corps perdu dans l'inconnu équivaudrait à un coup d'épée dans le Noir imprécis et inéfficace...La patience, envoyez donc des espions partout dans le Nord, ils reviendront avec des renseignements et pendant ce temps préparez vos armées avec soin et minutie... Réparer les places fortes qui doivent l'être et prenez un peu de repos, car lorsque la Bataille aura lieu, il nous faudra être en pleine disposition de nos moyens."

Durant ce temps Aiwendil s'entretenait avec Tanarith...

"L'ultime bataille... Une bataille contre quoi ? Ils ne le savent même pas... C'est ridicule. Je me joindrait à vous bien entendu pour ce périple, trop longtemps n'ai-je quitté mes terres..."

Visiblement, Milindë avait encore deux ou trois choses à ajouter avant que le Conseil ne soit véritablement clos.

Et, tandis que la belle Dame du Sud s'opposait ouvertement aux décisions de Radamanthe, ou du moins contre le fait de se précipiter dans l'inconnu, Tanarith continuait sa discussion avec Aiwendil, légèrement en retrait de toute cette foule qui venait de se lever.

"Ultime est peut-être un mot trop grand, du moins pour l'instant... Mais mon coeur me dit que viendra le moment où toute cette armée des Gens Libres réunis affrontera son destin.
Il y a toujours eu des combats plus importants que d'autres, par le passé: l'ultime alliance des Hommes et des Elfes, la batailles sur les champs du Pelennor, ainsi que le grand assaut, ou plutôt la grande diversion sur le Morannon. Je crains bien qu'une situation similaire ne se reproduise: La Grande bataille du quatrième Age... mais peut-être me trompe-je, et il est indiscutable que chaque escarmouche, chaque mission à son importance, aussi minime soit-elle. Dès que ces armées partiront vers le Nord, s'ils y vont, nous feront le chemin inverse et nous nous rendrons dans la plus ancienne forêt du Sud."

Maintenant, Tanarith se tenait silencieux, attendant une quelconque réponse d'Aiwendil, ou bien guettant un soudain débat suite à la déclaration de Milindë.

Aiwendil acquiesça...

"Certes, il y aura une ultime bataille mais je ne pense pas encore que le temps soit venu...La reflexion esy necessaire, se lancer à corps perdu dans une telle entreprise est suicidaire..."

Aiwendil ne parlait plus qu'a Tanarith mais à toute l'assistance...

"Vous le savez tout aussi bien que moi, l'affront ne doit pas avoir lieu maintenant, pas encore, le temps n'est aps venu pour ce grand choc du quatrième age... Préparez vous et préparez le terrain en recoltant des informations... on ne peut se dresser tout de suite pour les bloquer... car on ne sait qui bloquer.Chacun doit agir à son echelle pour arrêter les petits groupes d'ennemis qui se dévoilent...Le temps n'est pas encore à l'affrontement direct, l'ennemi use encore de ces groupes implantés dans tous les territoires, desorganisez ces groupes et vous affaiblirez l'ennemi tout en récoltant des informations."

Nombres de choses se passèrent depuis qu'il avait prit la parole, et depuis il ne regardait que le feu qui crépitait, il dansait, et le feu se reflétait dans les yeux du mage. Mais il avait assez entendu de chose pour savoir que deux de ses confrère allaient partir pour l'Isengard. Il en connaissait déjà un Ambremage, mais l'autre il ne l'avait juste aperçu à Fangorn, et sa ne lui faisait plus aucun effet de le voire, comme s'il ne savait pas qui c'était. Il ne donna aucune attention envers ce qui faisait repartir le discutions de plus belle. Il se dirigea donc vers les deux mages bruns, les regarda tour à tour et attendant une bonne occasion pour parler, mais il n'eut pas l'occasion de demander ce qu'il voulait, car Aiwendil parla cette foie à toute l'assemblée et plus qu'à Tanarith. Il s'approcha donc de son ami et lui dit:

-Excusez moi Ambremage, mais j'ai compris que vous partez pour Izengard. Et je voudrais savoir si je pouvait vous accompagner. Je ne pense pas qu'on est trop besoin de moi ici. Je ne pense pas non plus que ma rêne ai besoin de moi non plus. Et votre petite aventure vers Fangorn ne me déplairais pas, car comme vous le savez j'ai été avec vous quand nous avions essayé de réveiller Fangorn.
Qu'elle est votre réponse?

Aiwendil avait quelque peu quitté la discussion avec Ambremage, se tournant plutôt vers le reste de l'assemblée pour relancer un débat qui semblait sans fin...

Mais pendant ce temps, alors que Tanarith s'appêtait à écouter une nouvelle fois les seigneurs amassés ici, il entendit et reconnut la voix de Bargoduin, qui était autrefois connu sous le nom de Bargonno, et qui faisait lui-aussi partie de la Guilde. Celui-ci lui demandait son avis sur son éventuelle venue à Fangorn avec eux, ou du moins pour tenter d'acomplir le voyage en ces temps sombres.

"Un autre mage ne sera pas de trop, Bargoduin, pour tenter de convaincre les Ents de laisser les clefs d'Orthanc aux Gens Libres, et une personne de votre qualité, et qui plus est membre de la Guilde, plus que tout autre. C'est d'accord, Bargoduin! Si Aiwendil le veut bien, mais je n'en doute point. Et le grand Fangorn verra trois Mages arriver en ses forêts! Nous partirons après ce conseil, si tant est qu'il se termine un jour..."

Tanarith appela Aiwendil, mais ce dernier semblait occuper à s'exprimer devant cette assemblée interminable.

Aiwendil se tourna vers Ambremage...

"Oui..."

Puis de nouveaux vers les personnes restantes.

"Voici mon avis et mon Conseil faites en ce que vous souhaitez, quand à nous autre Mage nous en allons nous dirigers vers Fangorn. J'espère que mes derniers conseils auront été reçu... Ne cherchez pas la précipitation là ou elle n'est aps encore necessaire..."

Il se tourna alors vers ses deux compagnons...

"Je serai ravi que vous vous joignez à nous Bargoduin, j'aurai aussi souhaiter que Mithrandir se joigne à nous et Elessarion de même, mais ce dernier à disparu et Mithrandir le recherche."
"Peut-être pourrait-je me joindre à vous..."

Milindë sourit.

Quand Aiwendil eut fini son discours, les trois mages se retrouvèrent, un peu en retrait des autres. Ainsi parla Tanarith:

"Je suis heureux de votre décision, Aiwendil, d'accepter Bargoduin comme membre de notre voyage. Il est vrai que nous devrons conjuguer nos efforts pour la tâche qui nous en dévolue, et nous aurons besoin de nos compétences, à tous les trois, notez-le! Il n'ai pas facile de convaincre un Ent, encore moins lorsqu'il est plongé dans un état de 'léthargie'."

Ambremage jeta un regard circulaire sur le conseil, qui s'était vidé de bon nombre de membre... La salle du feu redeviendrait le lieu tranquille qu'elle devait être et qu'elle avait toujours été. Le mage en profita pour reprendre son souffle, puis reprit:

"Comme je le disais, notre mission peut être ardue, et il est vrai que la présence d'Elessarion ou de Mithrandir nous aurait grandement aidé. Hélas! Hélas... les choses se sont déroulées autrement, et c'est là la volonté des Valar, nous ne pouvons rien y faire..."

A ce moment précis, Ambremage entendit une voix féminine déjà entendue...

Ainsi elle serait aussi du voyage, Milindë, elle remplacerait son époux en son abscence. Et ce ne serait pas trois, mais quatre compagnons quiu prendraient le chemin d'Isengard. La joie de Tanarith était grande, et il ne trouva nul mot à dire sur l'instant.

Nidnama écouta les mages se mettre d’accord pour ce qui était de l’ambassade menée à Fangorn… Au moins une chose de faite… Restait à finir de recenser les armées et à décider qui ferrait quoi… Ainsi qu’un autre détail de taille mais qui n’avait pas encor été abordé : le commandement… Une alliance de cette ampleur ne pouvait être faite sans s’accompagner d’une organisation solide… On disposait déjà des réseaux hiérarchiques dans chaque part de l’alliance, il allait falloir en instituer un propre à l’alliance…

- Je pense à quelque chose… Si nous désirons être aptes à combattre notre adversaire, nous auront besoin d’un commandement… Et d’un commandement plus restreint que celui présent à ce conseil : comment pourrions nous être réactif s’il faut rassembler un conseil de cette ampleur pour chaque décision ? Il serait bon que chaque parti y ait ses représentants pour que nul ne soit lésé évidement… Si nous disposons d’un centre de décision efficace (et du réseau de communication qui vas avec) nous pourrions être bien plus réactifs…

Nidnama ne s’avança pas plus : même s’il avait quelques idées sur comment l’organiser, ils auraient besoin d’un accord de tous les partis avant de chercher plus loin…

Quand la mise en garde d'Aiwendil fut parvenue à tout les participants, la salle du feu se vida peu à peu en un concert de glissements feutrés de chaises. Des glissements feutrés, pas des raclements stridents, malgré le dallage irrégulier, remarqua l'ambassadeur qui n'avait pas encore bougé. Il ne parlait avec personne, contrairement à la majorité des retardataires. Il pensait, sans aucune tendance narcissique, à lui, chose qu'il n'avait pas faite depuis... impossible à dire.

Mais des évènements récents, certaines révélations venaient remettre en cause tout l'histoire qu'il croyait connaitre. Il aurait voulu en parler avec la deuxième personne qui était au courant. Hataldir. Mais il n'avait pas donné signe de vie depuis l'arrivée des troupes à Fondcombe. Non, il était bien seul pour méditer à cet épineux sujet.

Pendant son dernier séjour à Minas Tirith, il avait rencontré à sa grande joie Eleriol qu'il croyait être plus au Nord avec le reste de l'armée. Il lui avait paru étrangement... étrange. La raison, il ne l'avait compris que lors de leur dernière conversation. Alors, en l'espace de quelques minutes, tout avait été renversé. Il avait appris qu'Eleriol était son père, et que le nom qu'il portait n'était pas un pseudonyme, mais bien son vrai nom. L'autre, celui que l'ambassadeur avait connu, pendant plus de deux cents ans, appartenait à quelqu'un d'autre. A lui-même. Iriön, il s'appelait Iriön. Mais était-il quelqu'un d'autre pour autant? Non. Il était lui-même, il s'appelait Iriön, il s'appelait Sombre-chêne. A cette courte liste de noms pouvaient s'en ajouter des dizaines, cela ne changerait rien. Il serait toujours lui.

Il en était de même pour Eleriol. L'important n'était pas le nom qu'on attribuait au rôle qu'il avait joué auprès de son fils, mais ce rôle en lui-même. Qu'il ait été son père ou son parrain, quelle différence y avait-il? Il avait été là pour Sombre-chêne, il l'avait élevé, aimé, formé. Il était plus crucial de se souvenir de cela plutôt que du nom qu'on attribuait à ce fait.

Juger l'action de son père? Qui était-il pour cela? Aujourd'hui, il n'avait aucun élément qui lui permettait de savoir si l'abandon était justifié ou pas, pardonnable ou pas. Seul point difficile : sa mère. Il ne la connaitrait jamais, et sa mémoire ne portait pas assez loin pour avoir une image d'elle. Jamais il ne saurait ce que c'est d'avoir une présence féminine à ses côtés quand on est jeune pour consoler à sa manière, pour endormir à sa manière, pour punir à sa manière? Tout cela il ne le saurait jamais.

À tout cela, il avait eu le temps d'y penser pendant le voyage. Mais pas l'envie. Désormais, c'était chose faite, il pouvait de nouveau aller de l'avant. Si, comme on peut s'y attendre, il ne ressentait pas un poids en moins sur ses épaules, il avait un sentiment d'accomplissement, d'une certaine maturité. Il se leva, et tandis qu'il observait la pièce, il vit la représentante de la Dame. Elle non plus n'avait pas bougé. Leur regards se croisèrent, aucun ne sourit. L'ambassadeur salua en s'inclinant, sans détourner les yeux, salut auquel répondit l'elfe qui avait impressionné tant de monde par sa beauté. Le lien qui s'était formé l'espace d'un instant se brisa, Sombre-chêne quitta la pièce pour rejoindre les troupes elfes. Il n'avait pas oublié son regard.

//Post écrit avant celui de Nidnama. Le plus simple c'est qu'on continue la discussion de l'organisation pendant le voyage, dans le sujet qui a été créé. On a assez route pour régler toutes les questions^^.//

Radamanthe secoua négligeament la tête, apparement on l'avait mal compris, sans doute avait-il été trop impulsif...

"Seigneur Aiwendil, je ne souhaite nullement remettre vos paroles et votre sagesse en cause, mais il n'est en aucun cas question de se porter à la rencontre de l'ennemi sans prendre garde. Mais nous ne pouvons rester les bras croisés.
Le chemin vers l'Arnor est long et les contraintes géographiques pourraient bien nous perdre. En marchant vers les Royaume du Nord, cela nous assurerait de pouvoir répondre présent lorsqu'ils frapperont.
Je ne tiens en aucun cas à remettre en cause la vaillance des vassaux de Tar-Aldarion, mais l'armée qui venait du Sud est très certainement arrivée à présent, et peu importe sa position exacte, si nous restons ici en retrait à envoyer seulement des éclaireurs, l'Arnor apparaitra comme vulnérable et esseulé, à la merci d'une armée gigantesque..."

Une pointe d'amertune dans sa voix...

"De même qu'il ne faut croire que nous n'avons aucun agents de renseignements..."
Il pensait précisément au frère du conseiller, qui était à son service, et dont il n'avait plus eu de nouvelles depuis un certain temps déjà. Il ignorait bien sûr qu'il avait trouvé la mort à Carn Dum...

"Quant au problème de nos dirigeants, un ou deux repréentants de chaque contrée devraient suffir... Une telle disposition permettrait même des discussion stratégiques tout en chevauchant..."

Aiwendil se tourna de nouveau vers l'Intendant.

"Bien cependant qu'allez vous faire une fois au nord, vous allez établir la Garnison à Annuminas ? Mais je ne parle pas de mon côté de rester les bras croisé... des agents de renseignement ce n'est pas ce qui manque faite donc appel aux différents ordres secrets qui agissent dans l'Ombre..;. Et donner leur des directives, ils seront ravi de vous aider..."

Rustor se leva.

- Je ne crois pas qu'il faille établir une garnison à Annuminas, il vaudrait mieux faire un grand front qui protègerait tout le nord. Mais nous parlerons de ca une fois en Arnor, en compagnie de Tar-Aldarion...

Un valet apporta un coffre. Rustor en sortit deux magnifique casque.

- Le premier serait un casque destiné aux soldats de toutes nos armées, une manière de les unifiés. Ils sont inspiré à la fois des casques de minas tirith pour le métal, des casques elfiques pour la forme et des casques nains pour la platitude du sommet...J'en ai déjà fait forger à Gar Thulion et à Fondcombe plus de quarante mille... J'avais eu cette idée pour mon armée, puis j'ai décidé d'étendre l'idée à toute la coalition. Les nains ont déjà forgé quant à eux, et selon mon conseil, une vingtaine de millier de casque. La forme est facile à reproduire.

Il montra alors le deuxième.

- Celui ci reprend la forme, mais est plus ornementé, il irait aux généraux ou capitaines. Pour les plus hauts gradés parmi nous, j'ai forgé sur le même modèle de petites oeuvre d'art..Je vous les montrerai plus tard..



- Accepterez vous de faire mettre ces casques à vos soldats ?

"Cela me paraît à la fois harmonieux avec l'équipement actuel des soldats du Gondor et une bonne idée. Le sentiment d'unité devra être important si nous désirons garder intact l'esprit d'allaince de notre armée, et mettre de côté d'éventuelles querelles internes.
Deplus, ce genre d'équipement rendrait plus hardu toute tentative d'infiltration de nos lignes par des ennemis... Qui sait s'il ne reste des elfes rebelles et renégats, et rien ne les différencient des alliés des Peuples Libres...
Et je suppose que nous pouvons compter sur la résistance de ces casque, sans doute plus que des actuels..."

Voilà qui était dit, juste une formalité, plus des discussions critiques sur ce qu'il convient de faire.

"Je pense qu'il est temps pour moi de m'éclipser, j'irai coordonner quelque peu l'armée de Gondor. S'il y a encore des points à décider, c'est de toute façon à son Altesse qu'il revient de parler."

Courbette à Méphisto, salut à la salle, Radamanthe s'en allait, non mécontent, se conseil tirait en longeur, et il espérait que les ordres de départ fussent bientôt donnés.

L'Intendant s'étonna de voir qu'une voix le rappellait dans son dos. Se retournant, il découvrit un soldat qui prenait ainsi la parole, et qui disait le connaître. Tout le monde connaissait l'Intendant, à Minas Tirith, mais de là à ce que lui connaisse tout le monde.
Creusant son esprit, il reconnut un soldat qui les avait accompagné jusqu'au portes même des Terres Sombres. Il n'avait à vrai dire aucun souvenir de sa présence durant la bataille, mais il apparaissait donc manifestement qu'il avait survécu.

"Ce n'est pas contre le Mordor que nous croiserons le fer, soldat... Et penser que tous les soldats de Gondor fuyeraient face à des orcs, même en surnombre, devient insultant."

Regard perçant, presque aussi noir que sa barbe mal arrangée, bien qu'il sufisse de faire un minimum attention pour remarquer qu'en vérité les yeux de Radamanthe sont gris.

"Comme vous devez l'avoir entendu, il y a assez de cet équipement pour la totalité de l'effectif des Armées Réunies, et des héros, comme vous dites, cette salle en est un joli réservoir."

Petite insistance désagréable sur un certain mot. L'Intendant avait toujours considéré que la guerre devait être faite quand c'était nécessaire, pas pour le prestige... Combattre pour la gloire apportera plus sûrement une mort précoce que la renommée...

"Et je doute que vous ayez plus de rensignements sur notre ennemi que nous-même, et nous sommes parfaitement conscient que ce n'est pas gagné. Et aussi nombreux que puissent être les rôdeurs, toute aide est bienvenue, mais ils ne pourraient remporter à eux seuls la victoire...Je terminerai en vous signalant que vous n'avez que peu de chances de trouver Mithrandir ici, vous devez avoir confondu avec quelqu'un d'autre..."


[Tu aurais du lire les messages précédents un peu plus attentivement, tu aurais vu que nous n'affrontons pas le Mordor, et que Mithrandir n'est pas là. ]

[désolé, j'ai effectivement pas vu que mithrandir jouait un autre perso]

Sur ces paroles, Erwan se leva et s'avança vers l'intendant

Je pense que vous devez vous souvenirs lorsque les soldats du Gondor on fuit et on laisser mourir des gens sans défense.
Mème si les rôdeurs ne peuvent remporter la victoire ils peuvent faire beaucoup de mal à l'ennemi

Erwan s'inclina devant l'intendant

Je vous laisse seigneur. Si vous avez besoin de moi je serais au Rohan

Erwan salua les menbres du conseil, enfourcha son cheval et partit pour le Rohan

[Désolé pour le message court, mais avec toutes ces pages à résumer, je préfère ne pas me tromper, et faire quelque chose de court.]

Cuthalion passa beaucoup de temps à écouter ce que les nobles et les seigneurs disaient, sans faire particulièrement attention à ce qui était dit. Toutefois, il savait que le moment était venu pour lui de se trouver un supérieur, afin de s'engager dans une armée. Mais avec tous ces chiffres, ces nombres de soldats, Cuthalion se dit qu'il ne ferait pas vraiment la différence, mais en tout cas, cela vallait le coup d'essayer. Alors que beaucoup de gens quittaient déjà la salle, Cuthalion s'approcha alors de Rustor Erumelgos, qui était le Prince de Gar Thulion. C'était un Elfe, donc, c'était à lui que Cuthalion devait s'adresser. Il le fit poliment, mais montra bien son envie d'aider son peuple à triompher du Mal :

- Bonjour, Seigneur Rustor. J'aimerai vous demander une faveur. Puis-je intégrer vos forces ?