La haute silhouette du majestueux palais s'élevait dans la nuit devant Alberd.
Sa mission s'avérait ardue, il ne connaissait rien de la disposition des pièces et ignorait ce qu'il cherchait exactement...
Une chose après l'autre, avant tout, il devait pénétrer l'enceinte. Certes il y avait moins de garde qu'en temps de paix, le gros de l'armée étant partis a la guerre, mais un garde est un garde de trop.
Cela faisait maintenant une bonne heure qu'il observait les déplacements des sentinelles et d'après ses calculs, il avait exactement 5 min avant que le prochain ne revienne.
Il dénoua la corde enroulée a sa taille et la lança d'une main de maitre par dessus le rempart. Le grappin trouva de suite où s'accrocher, et Alberd entama son escalade.
Il avait passé des vêtements noir ainsi qu'un bandeau noir. Toutes ses lames ou instruments métallique avaient été trempé dans le peinture noir afin qu'aucun reflet ne le trahisse.
CRRAAACKKKK
L'accroche du grappin venait de céder et Alberd chuta de quelques mètres avant de se rattraper aux interstice entre les blocs de la muraille... Il fit une pause de quelques seconde pour assurer ses prises, et repris l'escalade sans l'aide de sa corde.
Il arriva enfin a prendre pieds sur les remparts.
*Pff, je l'ai échappé belle...*Mais l'incident du grappin lui avait fait perdre un temps précieux et déjà le garde revenait faire sa ronde... Alberd vif comme l'éclair se tapis dans l'ombre d'un muret et s'immobilisa, invisible.
Le garde dépassa sa cachette sans le remarquer et continua sa ronde. Alberd le suivit dans l'ombre. Tôt ou tard, ce soldat le mènerait a la caserne où devait se trouver le bureau.
Après une dizaine de minute le garde quitta en effet les remparts. L'heure de la relève était venue et il pris la direction de la caserne, suivit par une ombre.
La caserne était un grand bâtiment a fière allures. Le garda y pénétra pas la porte principale. Alberd se cacha dans l'ombre sous un appuis de fenêtre et attendis quelques minutes.
Il se redressa alors avec précaution et jeta un regard aux travers des carreaux. La fenêtre donnait sur une grande salle dont les murs étaient recouverts de râteliers pour les armes. Un grand feu brulait ardemment dans une cheminée. Quelques sièges disposé en demis cercle autour de celle-ci, soutenaient les corps somnolent de quelques gardes.
Alberd poussa la grande porte et pénétra dans la caserne. Il se retrouva dans un couloir faiblement éclairé par quelques torches accrochées au murs. Il put cependant distinguer plusieurs portes de part et d'autre du couloir. La première a sa gauche donnait certainement sur la grande salle qu'il avait pu apercevoir depuis la fenêtre.
Tapis dans l'ombre, il pris le temps de réfléchir.
De façon hiérarchique, le bureau qu'il devait inspecter devait se trouver au centre de la caserne ou du moins pas dans son entrée. Il s'enfonça donc dans le couloir, l'oreille tendue et veillant a rester dans l'ombres des meubles rangé contre la muraille.