~Mort de Guarnidel~
Le Furtif avait semé sa part de mort parmis les Melkorites campés le long du fleuve. Les nombreux haradrims d'Avorkan tout comme l'équipage même du Furtif n'eurent aucun mal à s'entendre dés qu'il fut question d'éliminer la vermine.
La guerre est un art que tous les peuples pratiquent, sans distinctions.
Une fois l'armée venue du Sud, composée principalement des maitres du sabre, sous l'égide d'Avorkan, ainsi que des pirates les ayant accompagnés, eut prit fermement position le long du fleuve, les troupes s'aventurèent plus au sud, dans les terres.
Les maitres du sabre s'étaient regroupés. Avorkan dirigeait les opérations. Aucun pirate n'avait été obligé d'aller plus avant avec eux, pourtant c'est sans hésiter que Guarnidel, et tout les pirates du Furtif suivirent les haradrims qu'ils avaient transportés.
La petite troupe de pirates, des hommes et quelques elfes -particularité de l'équipage de guarnidel- se mêlerent au haradrims.
l'armée n'eut pas longtemps à marcher avant de tomber sur d'autres villes melkorites.
De nombreuses batailles furent gagnées haut la main par l'armée d'Avorkan et des pirates. De nombreux endroits lavés de tout Melkorites. Mais l'ennemi se regroupa. Et pas plus de 2 semaines après la prise victorieuse des rives du fleuve, une armée, grande, arriva en vue des troupes dans un plaine aride.
L'atmosphère écrasante rendait la marche difficile. Les troupes commencaient à sentir le poids de leurs armures sur leurs dos. Les tuniques, les armes et autres paquetages de voyage étouffaient celui qui devait les porter sous ce soleil de plomb.
Lorsque l'armée Melkorites se montra on fut incapable de dire si ils étaient plus nombreux. Par contre ils devaient êtres surs de leur victoire. rien que leur première ligne s'écrasant contre les boucliers de l'armée d'Avorkan en s'époumonant suffisait à le sentir.
Mais ils ne connaissaient pas les maitres du Sabre. Il y avait eu beaucoup trop peu de survivants que pour colporter une quelconque rumeur.
Le seul Mumakil était toujours là, surplombant les troupes.
Les troupes qui inexorablement se rapprochaient de l'armée adverse. Lentement d'abord, comme si chaque armée était sur le chemin de l'autre. Puis les permiers contingents se détachèrent. On entendit de part et d'autres les cors et trompettes de l'ennemi. La bataille avait commencé, l'engrenage chaotique de la guerre se mettait en marche.