Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 Petit accrochage avec la garde

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 10:48
HRP: Donc c'est la suite de ce post (moi avoir des doutes sur l'utilité de créer un pouveau sujet Mr. Green )


Le Sergent fut tenté par l'offre de l'aubergiste pendant une seconde. Juste une seconde. Mais comme il l'avait dis plus tôt les ordres étaient les ordres, et il n'avait pas l'intention de désobéir et de risquer des sanctions pour un verre, fusse-t-il de la bière naine. Satisfait de voir que la jeune fille semblait suivre son conseil, il espéra que peut être plus tard… lorsque cette histoire serait terminée.

-Désolé aubergiste. Le devoir en premier lieu. Allons-y demoiselle.

Môrhïn bouillait intérieurement. Pourtant, impassible, comme s’il n’était de rien elle commença à les suivre. Rapidement ils l’encerclèrent pour mieux l’escorter jusqu’à destination. Son cœur battait la chamade devant ses hésitations. Accompagner ces hommes jusqu’à la caserne. Certainement pas. La porte n’était plus qu’à cinq mètres, si elle voulait agir c’était le moment ou jamais. Elle porta la main à son front, et dans un gémissement des plus convaincants s’écroula de manière théâtrale sur les dalles de pierres. Le sergent se précipita vers elle, pour lui porter assistance, les hommes hébétés relâchèrent leur vigilance, elle en profita. Vive et glissante comme une anguille, elle se faufila d’une pirouette agile entre les gardes. Ils n’eurent le temps que d’apercevoir l’éclair cramoisi de ses jupons qui s’engouffrait par la porte.

Elle courut vers la porte et jaillit à l’extérieur, comme si un nazgul la pourchassait. Prise dans sa course, le souffle rapide, elle heurta le jeune étranger aux cheveux blancs. Elle lâcha un grognement, suivit d’une amabilité tout juste murmurée puis repris sa course.

Les soldats sortirent en trombe à sa suite. Rien. Personne excepté l’homme aux cheveux blanc et au visage buriné. Le vent soufflait, soulevant en poussière de neige qui effaçait déjà les traces de la fugitive.

-Par où est elle partie ?!
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 11:09
Le Sergent jeta un regard boudeur vers Victod et ses amis qui rigolait bien de la situation. Faisant un pas en avant, Merdian pointa un doigt en direction du centre ville.

"Par là Sergent, elle partie par là. Dépêchez vous sinon elle vous aura semer dans... Il sembla hésiter ...Mmmh, une vingtaine de seconde."

Sans faire attention aux rires qui emplissaient l'auberge de Victod les Gardes s'élancèrent à la poursuite de Môrhïn, bousculant un grand messieur en manteau rouge. Le sergent s'excusa d'un signe de tête et n'eut même pas le temps d'apercevoir l'évidente jeunesse du personage enmitouflée dans son habit.

Largement devant, pour le moment, Môrhïn courait comme une folle, jetant des regards en arrirère elle évitait de justesse les rares passants qui, étant passants, passaient dans la rue. Elle savait sans doute où elle allait, car au fil des semaines, la jeune fille avait apprit à connaître la cité de Fornost. Mais au détour d'un coin de rue, un gigantesque destryer vint lui barer le passage. Et ce passant là, elle ne put rien faire pour l'éviter, et on aurait put croire quelle s'était jeter dessus.

Bien sonnée par le choc, Môrhïn se releva en titubant légèrement. Derrière les gardes et le Sergent gagnait immanquablement du terrain. Mais, courtois comme un gentilhomme, le garde dont elle avait heurté la monture descendit de son cheval pour aider la jeune femme à se relever.

"Arretez là!! Caporal stoppez là!!"

Etonné, le soldat resta interdit pendant une seconde. Bien plus qu'il n'en fallait pour laisser s'échapper Môrhïn qui comptait désormais, en plus de ses premiers poursuivants, le Caporal et ses deux compères, eux aussi montés sur de magnifiques montures.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 15:52
Alastor se trouvait dehors depuis quelques instants quand il vu passer quelques gardes près de lui et entrer dans l'Auberge, il se demanda si il était là pour se réchauffer autour d'une bonne bière, ou alors pour mettre la main sur quelque chose, ou quelqu'un... Le Gondorien n'y prêta pas plus attention et se remit à penser où il pouvait aller, il ne connaissait pas la région, juste ce qu'on lui avait dit et ce qu'il avait appris, le mieux pour lui serait de demander à quelqu'un mais dans cette Taverne, c'était déjà trop tard pour se faire un ami. Le Vagabond passa sa main sur son visage, et plus particulièrement sur sa cicatrice qui lui passait sur l'oeil, ce souvenir d'un passé lointain ne fit rien d'autres que le perdre dans ses propres pensées quand soudain on le bouscula par derrière, il eut à peine le temps de se retourner et de reconnaître la Bohème que déjà, elle était loin. Alastor ne se demanda pas vraiment pourquoi elle courait comme ça, c'était plutôt évident.
*Je me demande bien ce qu'elle a put f...*
Une nouvelle fois, il fut bousculé, mais par les Gardes cette fois, qui s'élançaient à la poursuite de la jeune Femme.
*Ça fait deux fois quand même que...*
Cette fois-ci, ce ne fut pas quelqu'un qui arrêta sa pensée, mais lui même, il s'élança alors lui aussi à la poursuite de la Bohème sous le regard consterné des Hommes qui étaient sortis de la Taverne. Ces derniers pensèrent certainement qu'il espérait toucher une prime si il arrivait à capturer leur amie avant les Gardes, c'était vraiment un salaud en fin de compte.
Alastor courait vite, plus vite que les Gardes, il n'avait pas leur armure à transporter, juste une bâton, de plus, avec le temps qu'il avait passé dans les plaines, il avait acquis une bonne endurance ce qui lui permit de se retrouver rapidement juste derrière les Soldats de la ville. Sa course, aussi rapide qu'elle soit, ne l'empêcher pas de réfléchir sur ce qu'il comptait faire, au final, c'était le meilleur moyen pour lui de se faire une connaissance, si il parvenait à la sauver des Gardes, elle pourrait peut être lui indiquer un chemin à prendre, oui, c'était une bonne idée.
Seulement la jeune Femme avait maintenant aussi trois cavaliers à ses trousses, les chances qu'elle s'en sorte diminuer rapidement, le Gondorien s'arrêta alors et regarda au loin. La jeune Femme prit à gauche dans une ruelle étroite, très pratique pour échapper au Caporal et ses hommes, Alastor quant à lui, prit la première rue qui se dirigeait sur la gauche et courut aussi vite qu'il le pouvait, il valait absolument qu'il arrive à la prochaine intersection avec de l'avance sur Môrhïn, sinon, c'était perdu...
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 15:56
La poisse! La poisse! La poisse! Elle avait la poisse ce n’était pas possible autrement. Voilà que maintenant il allait falloir aussi semer les deux cavaliers. Pestant à tout va, elle continua à courir, prenant soin de se glisser par les plus étroites ruelles. Elle espérait ainsi se débarrasser de ses poursuivants chevalins, mais sans grand espoir.

A droite. Au bout de la rue à gauche. Elle sauta habilement par-dessus un petit muret. Sa respiration saccadée et ses muscles endoloris aussi bien par sa chute que par sa course lui firent savoir qu’elle arrivait aux bouts de ses forces. Ses pensées se bousculèrent, fuir n’était plus d’actualité. Elle repéra une maison encore délabrée par le récent siège. Des poutres à moitiés brisée et rongée, encombraient une entrée. Bâtiment inhabité à coup sur. Elle jeta un œil derrière elle, et n’apercevant aucun de ses poursuivants, elle entra.

Sur le sol en terre battue, jonchaient des débris de meubles, des lambeaux de tissus, des morceaux de poteries. Elle resta quelques secondes sans bouger, le temps que ses yeux s’habituent à la pénombre ambiante. De ci – de la, des monticules de neige s’étaient formés. Prenant soin de les éviter, elle s’enfonça dans son abri précaire, qui paraissait prêt à s’effondrer. Avec une souplesse du à son entrainement d’acrobate, elle monta rapidement les escaliers. Bien qu’ils craquèrent sinistrement sous ses pieds ils ne cédèrent pas. L’étage ne comprenait que trois pièces. Elle se dissimula dans ce qui avait du être une chambre. Le lit ne tenait plus que sur trois pieds, des excréments d’animaux tapissaient le sol et l’atmosphère de cet endroit regorgeait de poussière et de cendre. Silencieuse, guettant le moindre bruit, elle attendit en reprenant tant bien que mal son souffle, et en réprimant les battements affolés de son cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 16:28
Alastor avait bien fait de se dépêcher, même si quand il arriva à l'intersection il se crut en retard, sa vitesse lui donna finalement raison, à environ 100 mètres sur sa droite arriva la jeune Femme, sautant par dessus un muret, courant à toute allure et se réfugiant dans une bâtisse en ruine, le Gondorien se dépêcha d'y arriver et à peine fut-il devant que les Cavaliers, puis les Gardes déboulèrent à la poursuite de la fugitive, ils arrivèrent rapidement devant la Vagabond mais ralentirent la cadence, ils avaient perdu sa trace, le Sergent, reprenant son souffle, sembla examiner les différentes maisons des alentours, il fallait que Alastor interviennent avant qu'il n'ait le temps de se poser plus de question:
"Êtes vous à la poursuite d'une Bohème?
- Oui, fffffhh, nous l'avons, fffffhh, perdu, fffffhh, sais tu où, fffffhh, elle est partie?
- Elle a prit cette ruelle il y a de cela une minute."
Les Soldats de Fornost se lancèrent immédiatement dans la direction donnée sans même remercier leur informateur, ce qui n'était pas plus mal, ils auraient alors moins le souvenir de cet Homme. A peine furent-ils engouffrés dans l'étroit passage que le Gondorien entra dans la bâtiment en ruine qui se trouvait derrière lui et referma rapidement la porte; l'endroit était sombre malgré, il fallut donc quelques instant à Alastor pour pouvoir mieux apprécier l'endroit dans lequel il s'était engouffré. A première vue, le rez-de-chaussée semblait vite de tout, meubles et surtout personne, il se dirigea alors vers l'escalier tout en examinant les quelques monticules de neige, ceux ci ne révélaient aucune trace ni empreinte, la jeune femme était plutôt doué pour disparaître. Le Vagabond commença à monter les marches qui craquèrent sur son passage, la fugitive était maintenant prévenue que quelqu'un était entré, mais il n'allait pas aller plus loin que l'escalier pour le moment, un craquement bien plus fort de fit entendre et l'escalier s'effondra sous le poids du Gondorien, celui-ci atterrit dans un des monticules de neige, ce qui amortissa sa chute, mais il ne put s'empêcher d'avoir mal, effectivement, un bout d'une marche s'était enfoncé dans sa cuisse, l'éclat n'était pas bien gros et il le retira rapidement, le sang coulait de sa plaie mais sans grande gravité, il arracha une manche de sa chemise sale et l'enroula autour de la zone de saignement. Après ce soin rapide, il se mit en dessous de l'endroit où l'escalier avait cédé et sauta, il s'agrippa au rebord du premier étage et se hissa. Il y avait trois pièces, Alastor se dirigea vers la plus proche et y entra, il avait son bâton à la main au cas où la jeune Femme ne l'aurait pas reconnu ou serait une meurtrière, il s'approcha doucement d'un lit, pas à pas, examinant chaque recoin de cet endroit sombre, il fallait la prévenir, même si il sut que l'escalier l'avait déjà fait, mais il préférait que la Bohème soit au courant de qui se trouvait là:
"Dame Môrhïn? Ne vous inquiétez pas, les Gardes sont loin... il laissa un court silence pour tenter d'entendre une réaction puis reprit, C'est le salaud de la Taverne, Dame Môrhïn?"
Tout en parlant, il s'était approcher du lit et se trouvait maintenant juste à côté, cherchant désespérément la jeune Femme.
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 17:17
Le Sergent Horvann pestait contre ses hommes, et maudit celui qui lui avait donné l'ordre de ramenez Môrhïn. Il ne s'était pas demander un instant ce qu'on lui voulait. Mais connaissant la jeune fille, la majorité des clients de Victod la connaissaient, il s'était dit que cela ne devait être pas grand chose. Et quand bien même elle aurait été condamnée à quoi que ce soit, il aurait essayé d'aller dans son sens. C'était une brave gamine. Enfin, il pensait. Désormais, s'était une fuyarde. Et sa fuite avait beaucoup étonné Horvann. Pourquoi s'était elle enfuit ?

"Fermez-là!"

Les soldats n'avaient pourtant rien dit.

"Alf, Umiar et Jalynn, par là. Vous autres partez par là. Au pas de course!! Elle ne doit pas être bien loin!!"

Désormais seul le Sergent retournait sur ses pas. Plus tranquille et moins pressé, il étudia la ruelle. Bien que l'on soit à la fin de l'hiver, la neige trainait encore dans quelque coin. Et une grande barre de neige, protégé par un batîment, s'étirait en travers de la rue. Horvann n'y vit que des traces de bottes et de sabots. Elle n'était donc pas passer par là.

Cette fois au pas de charge il revint sur un croisement. Regardant autour de lui, le Sergent eu comme un déclic. Le vieil homme à qui Amiar avait parler. Il les avait dupé. Pourquoi? Horvann s'en inquièterait plus tard.

"Maudit viellard."

Contournant un muret, le capitaine retouva une piste. Ce n'était pas celle de Môrhïn, mais celle de celui qui les avait perdus. Et bien désormais. Il allait les aidé.

Seul, le Sergent se dirigea vers une maison qui manquait de s'effondrer. Lentement il tira son épée. Et, à pas de loup, avança vers la batîsse. Soudain, un grand bruit résona dans la baraque. Horvann se jeta au couvert d'une carriole à laquelle il manqait une roue. Puis une fois le silence revenu, le Sergent Horvann se glissa discrètement par l'ouverture qui avait dut, jadis accueillir une porte.

Au dessus de lui, le parquet grinçait.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 17:25
La jeune bohémienne entendit le craquement des marches puis celui plus lourd d’une chute. Un seul homme. C’était une certitude. Sa main s’égara sous ses jupons, et la faible lumière environnante brilla de l’éclair d’une lame. De quelques dizaine de centimètres, aussi pratique en lancer que dans une main, la dague était redoutablement affutée. Les doigts de Môrhïn se crispèrent sur la garde de cuir. Si seulement ce soldat pouvait s’éloigner, et abandonner l’idée qu’elle puisse se cacher dans cette ruine. Mais apparemment il ne fallait pas y compter. Elle fit légèrement la moue, et si l’angoisse l’enserrait, son bras, lui ne tremblait pas. Cependant, elle avait un avantage indéniable. La pénombre jouait en sa faveur, ses yeux s’y étaient bien habitués. Cachée, entre ce qui devait être la porte de la chambre, et le reste d’une armoire branlante, elle attendit.
Il entra, sa silhouette se découpant légèrement du décor. Elle devait faire attention, être bien sure de son coup, après tout un soldat était forcément armé. Il s’approcha du lit et l’appela.
Il connaissait son nom, la guigne. Elle qui pensait que les soldats l’ignorait, voila qu’elle faisait fausse route. Elle secoua la tête et se concentra de nouveau. Féline, ne laissant rien deviner de sa présence, elle se glissa derrière l’ombre et appliqua la pointe de son arme contre les reins du visiteur.

Citation :
« C'est le salaud de la taverne »

Les mots résonnèrent un instant trop tard, de toutes façons elle ne lui faisait pas confiance, pas assez pour apparaitre désarmée et dans une position avantageuse pour lui.
Appuyant davantage sa lame, elle lui murmura.

-Vous me suivez ? On vous a jamais appris qu’il est impoli de suivre ainsi les femmes ?

Alastor pouvait sentir dans son cou le souffle chaud de la jeune femme, et dans son dos, la marque de son couteau.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 15 Sep 2008 - 17:53
Alastor se raidit, dans son dos se fit sentir une pointe, légère et froide, qui entra légèrement dans sa chaire, c'était sans aucun doute une lame, tout de suite après cette rencontre entre la peau et le fer, la voie de son agresseur se fit entendre, c'était la jeune Femme, il s'en doutait, de toute façon, ça ne pouvait que être elle. Elle lui fit une réplique cinglante, appuyant au passage davantage sa lame dans le dos du Vagabond, celui-ci garda pourtant tout son calme, même si dans sa tête une question faisait loi, celle demandant de quoi la Bohème était accusé, mais il n'y pense qu'un court instant et répondit alors à la jeune Femme:
"Pardonnez moi si je vous ais offensé de nouveau, c'est dans mes habitudes, je n'arrive pas à m'en débarrasser, mais néanmoins, je pourrais vous répondre que n'est ce pas plus malpoli que d'échapper à des Gardes?"
Il tourna alors légèrement la tête vers la droite, son regard arriva sur celui déterminé de Môrhïn, elle voulut répondre à cette question mais il ne lui en laissa pas le temps:
"Vous devez partir par les toits, les Gardes sont sur une fausse piste mais ils ne tarderont pas à revenir sur leur pas, ils ne sont pas bêtes, il lâcha alors son bâton sur le lit et continua, il y a une fenêtre dans la pièce du fond qui mène sur le toit voisin, de là, vous pourrez facilement semer les Gardes et partirent d'ici sans aucun problème. Si vous le voulez, assommer moi avec mon appui, comme ça, je ne pourrais pas vous suivre."
Il se retourna cette fois-ci, rapidement mais sans geste brusque, ce qui n'empêcha pas la Bohème de lui mettre sa dague sous la gorge. Alastor savait qu'un mouvement de trop pouvait lui être fatal, pourtant, il ne ressentait aucune peur, aurait-il vécut trop de moment difficile pour ne plus ressentir de frayeur, ou l'avait-il chassé à jamais de son esprit pour une faute de jadis. En tout cas, d'un ton froid et d'un regard déterminé, il dit à la jeune Femme:
"Ou pour être plus sur, vous pouvez aussi me tuer, cela vous évitera bien des ennuis et aussi minimisera le risque de vous retrouver. Néanmoins, vous ne dormirez plus comme avant malheureusement, des cauchemars vous poursuivront sans cesse, vous rappelant chaque instant , chaque impression, chaque sentiment car vous, vous n'êtes pas sans coeur."
Un long silence suivit la fin de sa phrase, dans ce moment de calme, le regard du Gondorien changea, passant de l'intrépide au fatigué, du sans peur à la tristesse. Il attendit la réponse de la jeune Femme, mais il valait faire vite, les Gardes étaient sans doute revenus, et peut être même déjà dans la bâtisse.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMar 16 Sep 2008 - 11:25
L’expression du visage de Môrhïn refléta un vague étonnement avant de reprendre son masque de sérieux. Ses doigts se décrispèrent légèrement de la garde de sa dague, encore placée sous le cou de l’étranger. Elle abaissa lentement son arme qu’elle replaça dans son fourreau.

-Je ne sais que penser de vous. Vous êtes soit un incommensurable idiot, soit quelqu’un qui veut définitivement rejoindre ses ancêtres. Cela n’explique en tout cas pas pourquoi vous m’aidez. Enfin si ce que vous prétendez est vrai…

Elle ne murmurait plus, bien qu’elle continua à parler doucement. Cet homme était pour le moins étrange, jamais à faire ce à quoi on pouvait s’attendre. Savait-il seulement à quoi il s’exposait en l’aidant ? Elle fulmina intérieurement, maudissant cette foutue ville, cette foutue contrée et leurs saleté de garde collante. En plus, elle n’était pas certaine de la raison de son arrestation. Décidément ! Sa remarque était judicieuse, elle pouvait essayer de s’enfuir par les toits, mais vu le froid et la neige, se serait non seulement extrêmement glissant et dangereux, mais aussi facilement repérable. Non le mieux ça aurait été de rester caché ici, elle était certaine de n’avoir laissé aucune trace. Elle surement …Mais lui…. Lui avait du en laisser un paquet. Suffisamment pour que la patrouille vienne s’égarer dans ces ruines.
Elle lui jeta un œil furieux. Maintenant elle avait vraiment envie de l’assommer. Ne pouvait-il pas s’occuper de ses affaires cet imbécile !

Le visage du jeune homme se fendit d’un rictus, ses yeux brillèrent et la gitane aperçut dans leurs prunelles sombres la silhouette d’un 3e individu. Elle se retourna vivement. Un garde. Son épée sortie au clair, étincelait sous les quelques traits de lumière mais son visage demeurait dans l’ombre. Aucune chance de le vaincre dans un combat singulier sans le tuer. Et ça c’était tout bonnement hors de question. Elle était peut être menteuse, voleuse, mais meurtrière ça jamais ! Elle vérifia du coin de l’œil l’attitude de son allié, espérant qu’il ne bougerait pas, ni ne ferait de bourdes.
De toutes façons, ils n’avaient pas 30 solutions. Soit ils éliminaient le danger, soit ils se rendaient mais elle ne voulait pas non plus en entendre parler, soit ils s’enfuyaient… encore…
Sans plus de réflexion, aussi rapide et agile qu’un chat, elle se saisit de la main du « salaud de la taverne » et l’entraina dans le fond de la maison, en saisissant au passage l’arme négligemment abandonnée sur le lit.
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMar 16 Sep 2008 - 11:48
Le Sergent Horvann avait réussi tant bien que mal à se hisser à l'étage. Sous son poid et celui de son armure, le plancher n'avait heureusement qu'émit de long cracquement. Alors qu'il approchait d'une pièce à toit ouvert, Horvann fut légèrement éblouï par le soleil d'hiver qui filtrait désormais entre les nuages. Car bien qu'il y'est encore du vent, le ciel s'éclairciçait et l'on pouvait admirer la pureté d'un azur sans nuage. Mais un éclair de couleur lui permis de deviner la présence de Môrhïn.

Il entra doucement dans la pièce, la lame devant. Voyant que Môrhïn n'y était pas, il fixa l'ouverture qui ouvraient sur un couloir plongé dans le noir. Parsemé de tache de lumière le Sergent ne vit ni ne devina la présence de la fugitive. Pourtant, il abaissa sa lame et parla avec sincérité.

"Môrhïn, je sais que tu es là. Allons gamine, cesses tes enfantillages. Je ne sais pas pourquoi on te convoque, mais ça ne doit pas être grand chose. Il ne fallait pas prendre peur comme ça! Maintenant, je vais vraiment être obliger de t'arrêter. Et puis tu sais on connais tous Victod et Merdian, on s'arrangera."

Un reflet métallique fusa à travers l'ombre, il disparut aussitôt. Relevant son épée, Horvann recommença à avancer.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMar 16 Sep 2008 - 17:14
Alastor regarda le Garde arrivait, celui-ci ne semblait pas les voir, il avait dut être ébloui par l'entrée du soleil par ce trou dans le toit, mais cela ne l'empêcha pas de parler et il est vrai qu'au son de sa voix, on ne pouvait deviner ni malice, ni piège. Le Sergent était sans aucun doute un Soldat ne faisant qu'exécuter les ordres qu'on lui avait donné sans plus en demander sur la raison de sa mission. La raison en question ne tarda pas à attraper le Gondorien par le bras et à le tirer vers le fond de la maison, mais elle ne put le faire que pendant quelques mètres car le jeune Homme lui enleva sa prise d'un coup sec, la Bohème, surprise, regarda le Vagabond avec un nouveau regard furieux, décidément, il devait certainement plus que l'agacer mais il n'y prêta pas plus attention que ça. Avec quelques mouvements de main, il lui fit comprendre de s'en aller seul par les toits, c'était risqué mais elle avait beaucoup plus de chance de s'en sortir, et puis le Garde était seul, la tâche s'avéra encore plus simple. Alastor, quant à lui, resterait ici pour le ralentir et lui faire perdre du temps, il lui chuchota alors à l'oreille:
"Je ne risque rien, je lui dirais que je cherchais une maison pour dormir sans avoir à payer, et puis, vous ne m'aimez pas, penser à votre vie."
Il lui fit alors un léger clin d'oeil et s'en retourna vers le Garde avec un pas assez lourd et grinçant, pour que le Sergent l'entendent lui mais qu'il ne prête pas attention au pas de Môrhïn. Il parla alors comme quelqu'un sortit de son sommeil:
"Qui... aaaaaaaahh (bâillement), qui est là? Vous êtes Garde de la cité? Excusez moi, je croyais que cette bâtisse était abandonnée et comme je cherchais un toit pour dormir, je suis alors rentré, mais ce foutu escalier s'est écroulé et je me suis même blessé."
Il finit sa phrase en montrant sa cuisse et son pansement artisanal, il attendait la réponse du Sergent et surtout de voir si la lame allait retourné dans son fourreau ou non...
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMar 16 Sep 2008 - 18:00
Se tournant vivement vers l'endroit d'où parvenait la voix, le Sergent Horvann se stoppa net. Et n'abaissa pourtant pas sa lame pour autant. Etudiant vaguement l'individu, il le reconnut assez vite.

"Vous êtes le vieil homme qui s'est joué de nous. Je vous reconnait à votre manteau."

D'un pas prudent, il tourna autour de l'Homme qui feignait toujours la fatigue. Horvann releva le menton de l'inconnu avec la pointe de sa lame. Ce qui figea sur place l'individu, était-ce par peur ou par ruse? Quoi qu'il en soit, le soleil éclaira la face d'Alastor Edge, en croisant son regard, Horvann sut qu'il n'oublierai jamais ce regard. Il se reprit.

"Vous n'êtes pas un vieillard." dit-il, déconcerté.

L'inconnu lui fit non de la tête, ce qui n'était pas pour rassurer le sergent attentif au moindre geste de l'homme pendu au bout de sa lame. Un léger cracquement retint l'attention d'Horvann. Tournant la tête vers le fond du couloir, il eut juste le temps d'apercevoir la silhouette de Môrhïn.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMar 16 Sep 2008 - 19:02
Môrhïn enjamba le parapet de la fenêtre sans un regard pour le jeune homme. Le toit était glissant et pentu, mais elle réussit à prendre appui. Elle regarda en bas, le sol de la ruelle n'était qu'à quelques mètres mais , une chute à défaut d'être fatale pourrait bien lui briser un membre ou deux. Elle fit un pas, puis un second. L'avancée s'annonçait périlleuse et difficile. Elle se mordilla la lèvre, Mais qu'était elle en train de faire? Était elle lâche? Non, Non, elle ne le connaissait pas, elle ne devait pas avoir de remords, il ne fallait pas. Elle s'arrêta. Cet homme, un vrai poids mort, un vrai boulet pensa-t-elle. Mais pourquoi risquait-il sa liberté pour elle qui ne lui était rien. Elle soupira. Décidément elle était définitivement stupide de ne pas saisir cette occasion de s'enfuir. Elle fit demi-tour. Son pied ripa sur une tuile et elle se retint de justesse à une corniche. L'une de ses chaussures vint heurter le pavé de la rue en contrebas. Maugréant à tout va, elle se hissa puis entra de nouveau dans le bâtiment délabré, par la même où elle s'était échappé.

- Sergent, fichez lui la paix, C'est moi que vous essayer d'attraper non?

Elle dépassa Alister, sans le regarder, se plaçant entre la lame et lui

- Il n'a rien fait, laissez le partir, vous voulez bien? Et je vous suivrais, vous avez ma parole.

Avant qu'il ne gâche sa manœuvre , elle se tourna vers son complice et lui parla d'une voix chaleureuse qui contrastait étrangement avec ses mots,

- Taisez vous. Cela vaudrait mieux.Et ça nous changerait
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 17 Sep 2008 - 11:31
Le Sergent restait méfiant vis-à-vis d'Alastor, il avait sans doute raison, ou peut être pas, le Gondorien étant toujours un inconnu pour toutes les personnes de cette ville. La lame du Soldat était sous son menton, décidément, c'était le jour, il commençait à se lasser d'ailleurs mais bon, il avait aussi l'habitude. Il s'apprêtait à dire qu'il ne leur avait pas indiqué la mauvaise direction quand un craquement se fit entendre derrière lui, c'était la Bohème, elle était revenue, la Jeune Femme se plaça entre lui et la lame du Garde et voulut se laisser embarquer pour que lui ne soit pas ennuyer. Le Vagabond ne comprit pas pourquoi elle fesait ça, il s'apprêta à lui demander mais elle parla la première lui demandant de se taire et de ne rien faire de stupide. Alastor resta sans parler, mais pas parce qu'elle lui avait demandé, plutôt parce qu'il était stupéfait de l'attitude de la Bohème, il cherchait une réponse à cela mais son silence ne dura pas longtemps, il pensa que la jeune Femme avait trop d'honneur pour le laisser comme ça, seulement lui aussi en avait beaucoup et il dit alors au Garde:
"Emmener voit avec vous."
Son regard était froid et déterminé contrairement à celui des deux autres qui était étonné ainsi que furieux de la part de Môrhïn. Le Garde ne semblait pas décider à céder à sa requête, Alastor devait alors donnait une bonne raison:
"C'est moi qu'il lui est donné tout les ordres et infos pour faire les choses dont vous l'accusez."
Le silence était assez éloquent du peu de crédit que le Sergent accordé aux paroles du Gondorien, ce dernier décida d'utiliser la manière forte, repassant devant Môrhïn, et commençant à retrousser ses manches:
"Ou alors vous pouvez m'emmener pour tentative d'entrave à une arrestation ou coup et blessure sur agent de l'ordre, au choix..."
Vu le regard de Alastor, il avait l'air vraiment prêt à faire ce qu'il venait de dire, il attendait juste de voir si le Sergent allait finalement se décider à l'arrêter aussi...
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 17 Sep 2008 - 13:31
"Rabat tes manches ptit'gars, tu fait pas le poids."

Sur de lui, Horvann s'avança et l'épée au flanc rabaissa les manchons d'Alastor.

"Prends pas froid. T'as l'air bien attentioné et galant. Oui juste galant, pas encore amoureux."

En parlant, il passa une corde autour des poignets de Môrhïn puis se flanquant devant Alastor il attendit que ce dernier lui tende ses poignets. Ceci fait, il sera d'avantage le noeud du Gondorien et lui passa la corde autour de la taille, réduisant ainsi la liberté de ses bras.

Faussement fier de lui, et un brin moqueur, Horvann saisit l'autre bout de la corde.

"Je vous arrête tout les deux. Juste pour vous mettre d'accord."

Sans brusquer ses prisoniers il tira doucement sur la corde pour les faire avancer. Il sortir précautioneusement des ruines et se dirigèrent vers le poste de Garde.

Alors qu'ils passaient à travers un croisement de la grande rue de Fornost, une foule de marchand et de passants apparut au détour d'un coin de rue. Après quelques sifflets puissants, le Sergent Horvann avait réuni les deux patrouilles qui l'avait sous ses ordres. Et c'est désormais sous très bonne garde que Môrhïn et Alastor Edge approchèrent du Poste de Garde. Il faisait froid, et les Gardes pressèrent le pas. Horvann entendait les voix des deux compagnons de fortune, mais il ne s'en souciait pas vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 17 Sep 2008 - 15:08
Môrhïn était tout bonnement furieuse. Si son regard avait eu le pouvoir de tuer, le jeune homme serait déjà mort et enterré, foudroyé par sa colère. Si ses mains n’avaient été attaché peut être même qu’elle l’aurait étranglé sur place. On n’avait pas idée d’être aussi abruti. Et elle ne se fit pas prier pour lui dire ce qu’elle en pensait, tout le long du chemin, l’invectivant, passant sa frustration sur lui, qui en plus lui faisait l’affront de se taire. Pour couronner le tout, elle boitillait à cause de cette maudite chaussure qui manquait. Son pied commençait à glacer et c’est presque avec soulagement qu’elle vit le poste de garde.

Les sentinelles les laissèrent passer, et une remarque désobligeante fut murmurée. Môrhïn préféra se taire, jugeant que la prudence était de mise. Elle regarda les cordes qui enserraient ses poignets, elles étaient si lâches, qu’elle pouvait s’en débarrasser facilement. Elle jeta un regard en arrière. Et le laisser là ? En même temps c’était ce qu’il méritait. Elle soupira. De toute façon il était bien trop tard.

Dans la cour pavée, quelques soldats se donnaient la réplique, bouclier et épée de bois à la main. Le sergent pénétra dans le bâtiment le plus imposant, et les conduisit directement au bureau de son supérieur. La pièce sans être franchement lumineuse, était bien loin d’être sombre. Assis devant une table où quelques piles de parchemin semblaient tenir dans un équilibre douteux, Le capitaine releva la tête. Son visage buriné par les années et les combats, observa d’un œil critique, le sergent flanqué de ses deux prisonniers. Les lèvres du soldat se fendaient d’un sourire de contentement La mine de l’homme qui ne semblait pas si vieux malgré ses cheveux blanc ne reflétait qu’indifférence. La jeune femme aux vêtements bariolées et à la chaussure égarée brulait d’une colère contenue, qui donnait du rouge à ses pommettes et une lueur sombre à ses yeux. Des yeux verrons. La bohémienne !

Môrhïn se retint de dire quoi que ce soit. Elle n’avait rien à dire. Elle ne savait même pas pourquoi elle était ici. Quand à l’autre… qu’il fasse ce qu’il voulait, elle s’en lavait les mains, il l’avait suffisamment mis dans l’embarras comme ça. Elle ne serait pas ici si cet idiot incapable de comprendre quoi que ce soit, ne l’avait suivi et avait presque supplier le sergent de l’arrêter.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 17 Sep 2008 - 16:04
Quand le Sergent lui dit qu'il ne faisait pas le poids, le Gondorien poussa un petit soupir accompagné d'un léger sourire, soulignant le fait que, sur ce point, il n'était pas tout à fait d'accord avec le Garde. Ce dernier l'attacha avec quelques cordes, n'hésitant d'ailleurs pas à serrer fortement tout en passant un de ces liens autour du corps du Vagabond, histoire de l'immobiliser un peu plus. Alastor eut un deuxième petit sourire quand Horvann lui dit qu'il était "bien attentionné et galant..." Cela pouvait peut être paraitre ainsi, et il est vrai qu'il avait reçu une très bonne éducation de la part de son père au niveau de l'attention et la gentillesse qu'il fallait faire preuve avec les Femmes, mais ici, il avait deux raisons d'aider Môrhïn, l'une d'entre elle était bien plus enfouie que l'autre et trop personnelle pour être évoquer mais la première était simple, elle semblait bien connaître la région et cela l'intéresser fortement.
Pendant le trajet jusqu'à la caserne, la Bohémienne ne fit que l'insulter et passer ses nerfs sur lui, mais il trouvait ça normal même si certains mots dans la bouche de cette charmante jeune Femme semblait inadaptés et le fit sourire parfois, ce qui accroissait encore plus la rage de Môrhïn. Mais quand il arrivèrent à la prison, elle commença à se calmer, du moins extérieurement, on voyait bien qu'elle bouillait tout au fond d'elle même, elle ne pensait surement qu'à sortir d'ici et s'enfuir de cette ville, peut être aussi à tuer son compagnon d'infortune, c'était probable, mais lui était calme et silencieux, d'ailleurs il avait un pas qui n'était pas celui d'un prisonnier, c'est en passant les portes de la caserne qu'il dit à la Bohémienne:

"Si vous voulez vous enfuir, faites le, je suis exactement où je voulais être."
Même si elle avait actuellement d'autres chats à fouetter, un mystère de plus venait s'ajouter autour de cet individu.
Alastor voulait donc aller à la caserne, mais pour quelle raison, retrouver quelqu'un? Chercher des informations? Voler des armes? Inspecter les lieux? Ou encore autre chose, seul lui le savait. En tout cas, une chose était sur, il resterait un inconnu, personne ne connaissait son nom et de toute façon, ça n'avait que peu d'importance, tout comme son histoire, il resterait silencieux en tout point, sauf certainement sur le pourquoi il voulait être ici.
Le Sergent les conduisit, Môrhïn et lui, devant le Commandant de la Caserne, celui là qui avait sans doute donner l'ordre au Garde d'aller chercher la Bohémienne. Alastor attendrait son heure tranquillement, il venait pour une chose précise, et il l'aurait.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyVen 19 Sep 2008 - 9:38
Le Capitaine haussa un sourcil interrogateur vers le jeune homme, tout en lissant lentement sa moustache. Il fut étonné en écoutant les explications de son sergent, mais n’en laissa rien paraitre. Il était évident que le jeune homme n’avait aucune implication dans le problème présent. Et vu les regards foudroyant que la jeune femme lui lançait, on pouvait facilement en déduire qu’il l’avait suivit pour une raison tout autre. Il s’occuperait éventuellement de cela plus tard pour le moment il avait d’autres chats à fouetter.

-Vous savez certainement demoiselle, la raison de votre présence ici.
-Vous supposez mal, mais je suis certaine que vous allez rectifier immanquablement cette erreur. Pourquoi donc suis-je ici ?


Le Capitaine fit signe au sergent de délester la jeune fille de son aumônière. Ils en déversèrent le contenue sur la table. Quelques pièces de cuivre tintèrent, en se percutant les une contre les autres. L’officier sortit plus précautionneusement deux petites fioles étranges. Il les fit tourner dans la paume de sa main, dubitatif.

-Qu’est ce que c’est ?
-Un remède pour mes crises. Que voulez vous donc que ce soit ? Du poison peut être ? Au lieu de fouiller mes affaires vous pourriez avoir la décence de me dire que quoi il retourne.


Son ton s’était fait plus railleur, et il faut bien l’avouer Môrhïn savait mentir avec un aplomb déconcertant, tant et si bien qu’elle aurait pu vendre n’importe quoi.
Le capitaine posa les deux petites fioles l’une à coté de l’autre, dans une symétrie parfaite, et les observa tranquillement.

-Connaissez-vous Maitre Kastel, le marchand de spiritueux ?
-Nullement.
-Etonnant car vous lui avez laissé beaucoup de souvenirs pour sa part.
-J’ignore qui est cet homme.


Il soupira. Puis s’adossant à son fauteuil, il lissa sa moustache calmement. Son regard se posa sur la jeune bohémienne, insistant, si bien qu’il la mit mal à l’aise. Plutôt jolie, belle même. Il fit de même avec l’étranger, mais celui-ci resta de marbre. Il soupira de nouveau et, d’un geste du menton, fit signe à son Sergent de continuer l’interrogatoire. Lui allait guetter chaque modification d’expression, chacune des réponses, parce que du Marchand ou de la bohémienne, quel était celui qui mentait ? La fille de rien dont la réputation des bohémiens ternissait immanquablement ses dires, ou celui d’Ibrahim Kastel sous ses airs de notables et de réputation irréprochable, qu’il soupçonnait fortement de ne pas être blanc comme neige.
Revenir en haut Aller en bas
Nârwel Rusk-Iâr
Agent de l'Arbre Blanc
Agent de l'Arbre Blanc
Nârwel Rusk-Iâr

Nombre de messages : 606
Age : 34

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme de Gondor
- -: 57 ans Grisonnant
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 1 Oct 2008 - 18:56
Le bureau n'était pas bien grand, trois fenêtre aux formes arrondies illuminait la pièce qui se trouvait dans une petite tourelle. Le plafond était vouté et un petit chandelier supportait des bougies qui n'était pas encore allumées. Deux étagères accueillaient les livres du Capitaine du poste.

Droit comme un "I" le Sergent Horvann se tenait devant la porte close. Le regard fixé sur la nuque de l'inconnu. Sur un signe de tête, il lui délia les mains et le fit asseoir sur une chaise en bois.

"Quel est votre nom. Ce n'est plus une question mais un ordre. Seriez-vous un Gondorien?"

Effectivement, le Sergent avait l'oeil et Alastor avait sans s'en apercevoir, fait l'objet d'une longue évaluation.

Devant le silence pesant qui s'installa, il se tourna vers Môrhïn.

"Petite, quel est son nom? Où l'as tu connu?"
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 1 Oct 2008 - 20:18
Alastor observait avec attention tout ce qui se trouvait devant lui et tout ce qui se passait dans la pièce sans pour autant se retournait. Il se tenait droit de façon à paraître un peu menaçant mais il se rendait bien compte qu'avec son apparence de Vagabond, vêtements usés, sales, sa barbe mal rasé et sa tignasse dépeignés, il fesait plus peine à voir qu'autre chose. Cependant il avait le regard fier et dur de son peuple ainsi que la taille, c'est sans doute grâce à cela que le Sergent put déterminer le peuple de l'inconnu mais quand il lui demanda son nom, le Gondorien ne répondit dit rien, ni ne tourna la tête vers Horvann d'ailleurs, ce qu'il l'intéressait le plus pour le moment c'était la raison pour laquelle des Gardes avaient été envoyé chercher la Bohémienne. Bizarrement, il était à la fois assez curieux de certaines choses malgré que ce soit quelqu'un de froid et renfermé, ainsi, le sort et la vie de la jeune Femme l'intéressait vraiment, ce n'était pas uniquement pour ça qu'il s'était laissé arrêter, mais c'est un des petits détails qui a conforté sa position de se faire enfermé dans la prison de la ville.
C'est pour cela qu'il avait décidé de ne dire de lui que des choses qui pourrait l'aider et non le trahir dans des circonstances futures:

"Je ne pense pas que mon nom soit crucial ici, vous n'en avez que faire au final je pense, mais c'est effectivement le cas, je suis Gondorien, un long voyage n'est ce pas, et tout ça pour se retrouvait arrêter, enfin, c'est comme ça, je ne peux rien y faire..."

Alastor est quelqu'un qui préfère se faire haïr que aimer, du moins en apparence, car tout le monde a besoin d'être aimer, c'est vital pour qui que ce soit, même pour lui, pourtant, vu que le nombre de ses amis ne se comptent même pas sur les doigts d'une seule main, on pourrait se demander si ce Gondorien a vraiment envie de vivre ou si ce n'est qu'un être dénué d'âme qui parcourt les terres du Milieu.
Il s'asseya donc sur la chaise, se mettant à l'aise et attendant la récit de la jeune Femme, il ne l'a quitté pas des yeux, cherchant à percevoir ce personnage aussi mystérieux que gracieux et quelque chose lui disait qu'il allait avoir beaucoup de mal.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyJeu 2 Oct 2008 - 19:30
Môrhïn avait ouvert la bouche pour répondre au Sergent Horvann mais elle n'eut pas le temps. Alastor parla avant elle. D'ailleurs à chaque fois, qu'il l'ouvrait cet imbécile, il l'exaspérait davantage. Attendant qu'il finisse sa tirade, elle tapota le sol du pied pour montrer son agacement doublé d'impatience. Celui ci parut en prendre rapidement conscience et il finit taire, fort heureusement pour la demoiselle dont les nerfs commençaient à être visiblement à vif.

- Sergent, j'ignore totalement qui c'est .


S'interrompant quelques secondes en fusillant l'inconnu d'un regard cinglant, elle reprit aussitôt, en adressant au soldat un sourire absolument charmant.

- J'ai fait sa connaissance à la taverne, il n'y a pas deux heures, je puis vous le certifier tout comme le tenancier de l'établissement. Mais savoir qui il est n'est surement pas la raison de ma présence, et celle que vous m'avez évoqué Capitaine est tout aussi floue. J'aimerai beaucoup que vous éclairiez ma lanterne.

Le Capitaine lissa ses moustaches, vieux réflexe qui lui permettait de réfléchir. Il lança un vague regard à son subalterne et décida d'accéder, pour un temps à la requête de la bohémienne.

- Maitre Kastel a déposé une plainte à votre encontre demoiselle. Pourtant vous affirmez ne pas le connaitre.

- Je ne connais personne qui porte ce nom, je vous assure.

- Il va falloir faire plus Demoiselle, Lui a donné une description parfaite de votre personne et nous a présenter deux témoins. Allons maintenant je vous prierais de répondre à nos questions, sans mentir. Sergent...
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 6 Oct 2008 - 10:05
Le sergent s’empressa d’apporter à son Capitaine le dossier bien fourni qu’il lui réclamait. Prenant son temps pour l’ouvrir devant lui et en feuilleter les trop nombreuses pages, un silence accablant tomba comme une chape de plomb dans le bureau. Alastor toujours aussi stoïque, Môrhïn camouflant ses ardeurs, Horvann droit comme un piquet, tous attendaient que l’officier reprenne enfin la parole. Ce qu’il fit, sans avoir au préalable lisser de nouveau des moustaches.

-Demoiselle, il semble que vous refusiez de nous raconter comment vous avez pu arriver à l’extrémité d’une tentative d’ « assassinat ». Ce n’est guère malin.

Il appuya d’un ton désinvolte sur le mot assassinat, comme si c’était un délit sans grande importance. Il résonna dans la pièce, cependant, comme un glas. Une tentative de meurtre n’était pas un petit crime, et Môrhïn se crispa imperceptiblement sur sa chaise. Elle se remémora rapidement les légers délits qu’elle avait perpétrés au long de la semaine mais lire faussement l’avenir, ou vendre des filtres d’amour ne constituaient pas ce genre de crime. Soudain un souvenir la traversa brutalement comme la hampe d’une flèche elfe. Elle se souvenait d’un petit incident à présent, mais qui n’avait rien d’une tentative de meurtre, plutôt d’une légitime défense.

-Je vois.

-Vous voyez ? J’en suis fort ravi demoiselle mais cela risque d’être insuffisant. Enfin si votre mémoire vous revient, je vous suggère vivement de nous en conter les détails afin que nous réglions cette affaire dans les plus brefs délais. Car j’ai bien peur, et ce malgré ce que vous allez gentiment nous apprendre, que votre défense ne vale pas grandes choses. Mais je vous en prie, montrez nous que je fais erreur, et racontez donc votre malheur. Donc cette agression vous revient ?

-Si nous parlons du même homme certainement, mais l’agression vient de lui et non de moi.

-Continuez…

-Bien… C’était en début de semaine, un peu après le coucher du soleil, je m’en souviens parce que j’avais passé la journée au marché à vendre quelques potions de … hum… quelques potions. Bref, j’allais rentrer au campement quand cet homme, plutôt séduisant par ailleurs, m’a demandé si j’avais encore un peu de temps pour lui prédire son avenir. L’argent n’étant pas si aisé à gagner j’ai accepté, évidemment….


Elle continua son histoire n’omettant rien de cette fameuse soirée. Elle leur raconta comment l’homme refusa de payer sa consultation, comment il la força à le suivre dans les étroites ruelles de la ville encore en reconstruction, comment les deux molosses qui l’accompagnaient l’aidèrent à la trainer jusqu’à une arrière boutique, et comment finalement elle s’échappa en se servant de sa souplesse et de ses dagues. Elle leur expliqua qu’elle était certaine que la blessure infligée ne pouvait être que superficielle, destinée à relâcher l’étreinte plutôt qu’à tuer. Puis elle se tue. Elle n’était pas stupide, il y avait peu de chance pour que les deux soldats croient en son histoire mais vu la situation elle n’avait pas vraiment d’autre choix que faire confiance en la justice.

Le capitaine l’air dubitatif regarda son second. Il hésitait, sa frustration évidente se lisait dans chacun de ses gestes saccadés. Il voulait croire la jeune femme, dont l’accent de vérité ne paraissait pas feint. En même temps il avait les mains liées par ses supérieurs. Il répugnait l’idée qu’une injustice fut commise par son fait, et jugeant que sa loyauté et son honnêteté primaient de loin sur son avancement, il déclara tout de go.

-Je vous croie demoiselle, mais me convaincre n’est pourtant pas suffisant voyez vous. En toute sincérité j’ai des ordres bien établis en ce qui vous concerne. Ils ne sont guères réjouissants. Cependant si vous acceptez, puisque vous semblait bien placée dans toute cette affaire, à nous aider, et si tout ce passe comme je l’aimerai, vous ne serez plus inquiétée. En revanche les risques sont bels et bien réels.

Il regarda aussi Alastor, l’œil vif et éclairé.

-Quand à vous, je vous laisse le choix. Ou vous soutenez cette idée ridicule que vous êtes responsable des gestes de cette femme, ou vous nous donnez enfin votre nom et vous pourrez partir. Si vous choisissez de rester, alors il faudra en subir les conséquences avec elle, dans la réussite comme l’échec. Je vais vous laisser le temps de la réflexion. Vous avez 2 minutes, ne tentait pas de vous échapper, se serait vain.

Il fit signe au sergent de le suivre et ils sortirent du bureau, laissant les deux jeunes gens ensemble.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 6 Oct 2008 - 14:58
Alastor était assis et observait toujours la scène qui se déroulait sous ses yeux comme un spectateur alors qu'il était l'un des acteurs, peut être même l'un des principaux mais ça, peu, même parmi les Grands, pourraient le savoir. Le Gondorien était impassible, ne laissant retranscrire aucune émotion et ne bougeant quasiment plus, seuls ses yeux parcourait la pièce observant majoritairement la Bohémienne et le Capitaine. Ce dernier parcourait un dossier assez impressionnant depuis un bon moment déjà, son regard allait d'une page à l'autre pendant qu'il lissait ses moustaches de manière fréquentes et assez maniaques. Quand il eut finit, il reposa le dossier sur la table et se concentra sur l'accusée lui expliquant que le meurtre n'est pas vraiment une chose tolérait à Fornost. Le Vagabond, sur cette nouvelle information, regarda avec beaucoup d'attention sa compagne de fortune, il la voyait réfléchir, chercher dans sa mémoire chaque instant de ces derniers jours et d'un seul coup mais très rapidement, un souvenir sembla revenir à la surface, laissant un air légèrement stupéfait sur le beau visage de la jeune Femme mais qui disparut aussitôt. Elle raconta alors son histoire et au vue de ce qu'elle disait, ainsi que le ton de sa voix et les gestes qui allaient avec, Alastor en vint à la conclusion qu'elle disait la vérité, même si une part de lui pensait aussi qu'elle savait peut être mentir à la perfection.
Le Capitaine lissa à nouveau sa moustache et s'adressa tour à tour aux deux personnages qu'il avait en face de lui, disant à Môrhïn qu'elle avait un moyen de se faire pardonner en accomplissant quelque chose d'encore secret mais apparemment risquer et dangereux, puis il dit au Gondorien que soit il disait son nom et pouvait partir, soit continuer à feindre sa culpabilité et accomplir cette tâche avec la jeune Femme. Il sortit alors en leur laissant deux minutes pour se décider même si le choix du Gondorien était déjà tout vu.
A peine le Capitaine eut-il fermé la porte que le Vagabond, sans même laissé le temps à Môrhïn de parler, lui dit:

"Je vous accompagne, de une parce que je n'ai aucune envie de leur donner mon nom, et de deux, parce que j'ai sincèrement envie de vous aider."
Alastor lui sourit alors, un sourire étonnant, comme il en avait pas fait depuis très longtemps maintenant, un vrai sourire qui au final, allait plutôt bien à son visage même si la cicatrice parcourant son visage gâchait un peu cette expression. Le Gondorien, bien qu'étant froid et distant, aimait cependant aider les autres, c'était une chose qui le maintenait en vie, l'aide qu'il apportait aux autres parfois, cela lui donnait l'impression d'être quelque fois utile pour les autres.
Cependant la jeune Femme, aussi belle qu'elle soit, avait aussi un caractère bien trempé, et sa décision de rester avec elle n'allait surement pas lui plaire mais qu'importe, il en avait décidé ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Môrhïn
Bohémienne
Môrhïn

Nombre de messages : 338
Localisation : Dans un coin de ces terres....
Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 25 années
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyLun 6 Oct 2008 - 16:48
Ça ne plaisait pas à la jeune femme c’était certain. Elle se demandait ce que cet accès de gentillesse allait encore lui couter, et surtout pour quelle obscure raison, cet inconnu s’acharnait il à vouloir partager son sort. Après tout ils ne se connaissaient pas, et la méfiance naturelle de la bohémienne s’éveillait à son contact. S’il n’avait pas sourit de cette façon si particulière, elle n’aurait surement pas hésité à le tancer. Mais elle fut troublée malgré elle par cette expression qui modifiait considérablement le visage d’Alastor, le faisant paraitre plus jeune que sous sa mine froide et sévère. Elle soupira et se résolut à devoir le supporter un peu plus longtemps. De toute façon, elle ne se leurrait pas, le convaincre serait impossible, alors autant faire avec. C’est donc d’une voix calme, imprégnée de son léger accent exotique, qu’elle lui répondit.

-Je doute que ce soit l’unique raison de votre aide. Mais soit. Cependant n’attendez pas de moi, remerciements, rien ne vous contraint à rester et vous savez pertinemment ce que j’en pense. Puisqu’il va falloir passer du temps ensemble, et que vous êtes réfractaire à donner votre nom, comment dois je vous appeler ? Ou faut il aussi que j’en invente un ?

Son ton s’était imperceptiblement modifié, devenant ironique et moqueur, mais il fut pourtant adoucit par le sourire qu’elle lui adressa. En attendant qu’il daigne lui répondre, elle entreprit de rassembler les objets qui lui appartenaient, étalés sur le bureau du Capitaine. Avec moult précautions, elle déposa les fioles jumelles dans l’aumônière, et y déversa les quelques pièces de cuivres qui constituaient sa richesse. Son jeu de tarot les rejoignit rapidement et le tout se retrouva bien vite de nouveau suspendu à sa taille.
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Edge
Vagabond
Vagabond
Alastor Edge

Nombre de messages : 81

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme du Gondor
- -: La vingtaine
- -:

Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde EmptyMer 8 Oct 2008 - 11:44
Le Gondorien fut en fait assez surpris de la réaction de la Bohémienne, il ne pensait qu'elle accepterait aussi facilement et encore moins avec un aussi beau sourire, il fut suffisamment surpris pour ne rien pouvoir répondre au fait que Môrhïn lui demande une nouvelle fois de lui dire son nom. Le Vagabond se leva, ramassa la seule chose à lui qui était sur la table, sa petite bourse avec ses quelques pièces qu'il rangea rapidement dans l'une de ses poches. Il se rassit alors et regarda la jeune Femme, après quelques instants de réflexion, il lui dit finalement:
"Appeler moi comme vous voulez, ça m'est égal, vous ne serez pas la première et je ne pense pas que vous serez dernière, je vous demande juste de ne pas m'affubler d'un surnom ridicule en tout point, enfin, vous faites comme vous voulez."
Alastor regardait Môrhïn d'une façon assez soutenue, cherchant à percer les mystères de cette Bohémienne mais il y avait un petit truc qui l'avait surpris et sur lequel il s'interrogeait plus actuellement. C'est la minutie avec laquelle la jeune Femme rangea ses deux fioles dans leur aumônière, en faisant très attention à ne pas les endommager au possible. Le Gondorien se rendit compte rapidement que ce n'était certainement pas des filtres d'amour qu'il y avait là dedans, il n'en fit cependant aucune remarque, parce que ce n'était pas ni l'endroit ni le moment, mais il garda sa réflexion pour plus tard.
A ce moment, le Capitaine, suivi comme son ombre par son Sergent, rentra à nouveau dans la pièce, examina rapidement la disparition des objets de ses deux "prisonniers" de son bureau, lissant ses moustaches une nouvelle fois, il alla s'asseoir à son bureau et regarda l'un après l'autre la Bohème et le Vagabond, après une grande inspiration, il leur demanda:

"Alors?
- Je l'accompagne..."
Alastor avait parlé rapidement et sans possibilité de réponses, comme à son habitude, même si généralement, ça marchait pas tellement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Petit accrochage avec la garde Empty
Petit accrochage avec la garde Empty
Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Le nouveau garde...
» Garde de la citadelle
» La desertion du "Garde"
» Olryx,garde du roi
» La garde veille

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bienvenue à Minas Tirith ! :: - Les Terres du Milieu - :: L'Arnor :: Fornost-
Sauter vers: