Renaissance sur la route du Sud.

" Ce fut une bataille d'un genre inédit, et il serait malheureux qu'un Homme en connaisse deux comme celle-ci. Après la victoire nous firmes escale à Annuminas où le retour de Tar Aldarion roi d'Arnor fut l'une des plus belle fête qui m'eut été donné de voir. Mais c'est dans la précipitation que les Elfes nous ont quitté, et je n'ai point eu de nouvelle du Seigneur Laurelin, de Dame Silivirien, ou de Maître Nidama.

Nous nous mirent donc en marche. Et les Nains se sont enfoncé dans la Montagne. Et seul les Armées de Gondor et Rohan sont encore ensemble. Bientôt les Dresseurs de Chevaux seront de retour chez eux. Et le feu de la vie brûlera de nouveau dans la grande salle du Palais d'or de Medulsed. Peut être verront nous l'Isengard.

Toi retrouvée, les élans de mon coeur ont un sens. Qu'ils soient pour toi ou pour l'Arbre Blanc, je sais que la peur ne pourra que fuir devant moi car Le Chant qui fait le monde m'accorde une deuxième chance.

Mais la peine, enfouit dans nos deux coeur ne peut mourir. La chair de notre chair nous a été arraché. Seul le temps pourra adoucir nos souffrances.

Nous ne sommes maître de notre destin, mais le destin n'est pas le nôtre. C'est une lutte incessante, c'est la vie.

Cette vie qui m'horrifiait tant après la perte de mes compagnons, cette vie inutile alors que je croyais ma famille perdue. Cette vie à laquelle je m'accrochais désespérément. Cette vie qui n'appartenait qu'à Gondor et à son Roi. Cette vie s'est terminé avec la victoire de nos Seigneurs sur le Dragon.

Aussi longtemps que perdurera le Règne des Hommes, l'on se souviendra de ces jours et de ses nuits où des Peuples différents se sont une nouvelle fois donné la ..."

Soudain, le fusain avec lequel Nârwel écrivait raya la moitié du texte. Réprimant une réplique bien pensée à Daren, le serviteur de l'Arbre Blanc jeta son nouveau carnet sur ses affaires.

Daren ne manqua pas de le remarquer, il s'excusa avant que Nârwel ne lui interdise. Ce qui arracha un sourire aux deux amis.

"Sache que Maïrwen et moi sommes contents de voir que tu te remet... Tu est plus sage que moi."

Daren remercia Nârwel d'un sourire encore plus éblouissant. Mais il avait relevé la réplique et se promit de demander ce que l'ancien éclaireur entendait par là.

Nârwel retourna dans la calèche, et s'empara à nouveau de son cahier et de son fusain. Après quelques minutes il le laissa de nouveau tomber sur son Gilmilroth qui reposait contre sa longue cape, soigneusement pliée sous la tête de la Maïrwen, qui se retrouvait être l'unique personne, à quelques exceptions près, pour qui Nârwel n'aurait pas remuer ciel et terre si elle le demandait.

Il ne se lassait pas de la regarder dormir, si parfaite à ses yeux qu'il se demanda bien vite comment avait-il fait pour vivre sans elle pendant presque quatre ans. En réalité, elle ne l'avait jamais vraiment quitté.

Amoureux comme au premier jour, Nârwel remonta la couverture dans laquelle Maïrwen s'était enveloppée. Il ne voulait pas quelle se réveille, car même les guérisseurs ont besoin de repos. Et elle plus que d'autre.

Pourtant, la belle Maïrwen ouvrit les yeux et fit un sourire à Nârwel. Cela faisait déjà quelques minutes qu'elle ne dormait plus. Elle se laissait bercer par les cahots de la charrette sans rien dire. Elle resta encore ainsi pendant un instant, scrutant le visage rieur de son mari avant finalement de se redresser, de repousser la couverture et de s'approcher tout près de lui pour le prendre dans ses bras et l'embrasser tendrement.
Dans sa tête, les images de leur vie passée défilaient … De leur première rencontre jusqu'à leur douloureuse séparation, en passant par ….
Son visage se fit soudain plus dur, ses sourcils se froncèrent …
Une larme perla sur sa joue. Elle devait lui annoncer la triste nouvelle … Depuis leurs retrouvailles, elle cherchait un moment pour le faire … Le courage lui manquait, Nârwel était si heureux. Elle avait prolongée ce moment le plus longtemps possible mais à présent, sa décision était prise … Elle poussa un profond soupir avant de dire d'une voix hésitante :

- Nârwel je … Je dois te parler de … De notre fils … De Bahrin …

Elle regardait Nârwel dans les yeux essuya une larme et continua :

- Lorsque … Lorsque tu n'est pas revenu de ta dernière mission …
J'ai cru devenir folle ! Le désespoir … Si profond a tout emporté … J'en suis tombée malade …
Je n'avais plus goût à rien, plus le goût à vivre, j'ai lâchée prise …
Il fallait trouver une solution Nârwel ! Les temps … Les temps étaient durs pour une femme seule … Je m'égarais …
J'ai erré longtemps entre Minas Tirih et Osgiliath … Avant de rencontrer une famille qui s'apprêtait à quitter la région pour rejoindre une nouvelle colonie qui s'installait près de la forêt noire … Des gens charmant, des fermiers. Ils … Ils m'ont beaucoup aidé. Ils ont fini par me proposer de les accompagner … Il disait que je devais laisser tout ces souvenirs derrière moi pour entamer une nouvelle vie …

Maïrwen marqua une pause avant de reprendre :

- J'ai décliné l'offre … Le courage … Je n'avais pas le courage … Partir, c'était te quitter définitivement ! Je n'étais pas prête à cela …
Seulement, je dépérissais à vue d'oeil …
Ils sont partis … Un matin pluvieux, j'ai regardé la charrette des Barthis s'éloigner en compagnie de quelques autres et me suis à nouveau retrouvée seule …

Nârwel avait lui aussi essayé d'aborder le sujet, mais jamais vraiment voulu saisir l'occasion. L'espace d'un instant il se surprit a vouloir changer de sujet. Mais il fallait qu'il aient cette conversation.

"Je te croyais morte. Et même nos amis de Minas Tirith te pleuraient encore quand je l'ai rejoint..."

Nârwel ne savait quoi dire, les mots lui manquait.

"Bahrin..."

Il détourna le regard. Il avait donc eu un fils.

"Qu'est t-il arrivé? Ces fermiers ne t'aurais pas abandonné aux mauvaises rencontres..."

Maïrwen ne regardait plus le paysage défiler mais gardait ses yeux plongés dans ceux de Nârwel. Elle fit signe non de la tête à la dernière question de son mari et continua son histoire :

- Non !! Non non ... Les Barthis ont été des gens charmants ... Ils m'ont indiqués qu'au cas où je changeais d'avis, ils seraient là pour nous accueillir Bahrin et moi là où ils s'installaient ...
Dès lors que la famille est partie pour la forêt noire, j'ai repris mon errance ... Les jours passaient et la situation ne s'améliorait pas. C'est dans ce moment de profond désespoir que je rencontrais un mage, un errant du nom d'Ambremage ...

Des larmes coulèrent à nouveau sur les joues de la jeune femme qui mit un certain temps avant de continuer son récit :

-Ma décision avait germée longtemps dans mon esprit ... Ce n'était plus une vie pour Bahrin, je devais trouver une solution pour lui, pour son avenir ... J'étais une mère à l'esprit brisé, une folle ... Ton souvenir me hantait, ne me laissant aucun répit ... J'ouvrais mon coeur au Mage et lui révelais mon projet. Pourquoi, je ne le saurais sans doute jamais, mais il nous prit d'affection Bahrin et moi et décida de nous aider lui aussi ...
Grâce à son aide, j'entamais le voyage et je finis par rejoindre un village du nom de Greenstock. J'y retrouvais la famille Barthis avec laquelle j'eus une longue discussion ...
Je ... Je leur ais confié notre enfant ...

Elle marqua une pause puis reprit :

- C'était temporaire ... C'est ce que je disais à mon ami Ambremage, c'est ce que je voulais croire mais aujourd'hui, je me rend compte qu'il n'en était pas ainsi ! Au fond de moi la suite de mon projet ne laissait qu'un bien mince espoir que je retrouve Bahrin un jour ... Je ne savait pas comment vivre sans toi, comment composer avec ce chagrin qui m'étreignait chaque jour un peu plus !

- Je restais à la ferme des Barthis quelques jours ... Je fis la connaissance de leur fils ... Un charmant petit garçon qui s'entendait très bien avec Bahrin ... Je ne me souvient plus de son nom mais je me suis bien vite rendu compte que notre fils vivrait heureux à Greenstock en compagnie de son nouveau petit frère ...
C'est avec cette perspective que je reprenais la route pour Mins Tirith où je ne devais finalement pas resté longtemps ...
Notre enfant lui était en sécurité ... En sécurité ...

Greenstock, ce nom lui disais quelque chose. Il ne savait exactement où est ce qu'il avait entendu cela, il l'avait sur le bout de la langue. Comme si il suffisait d'un souffle pour écarter le voile qui le séparait de la solution. Et cette connaissance incertaine fit naître en lui un espoir étrange. Mais il ne soupçonnait pas à quel point le bonheur caché derrière cette énigme était grand, pas encore.

En revanche Nârwel se rappelait parfaitement du Mage aveugle et de son herbe à pipe.

"J'ai rencontré Ambremage à Fondcombe !! J'enrage d'être passer si près de te savoir en vie... Cependant, l'avis de Tanarith me rassure, car sa confiance est d'or."

Le souffle de Nârwel s'accélèrait, avec Ambremage pour ami, son fils devait être bien traité pour que les Barthis eurent la confiance de l'Errant. Il était donc en vie... Mais une tache vint brutalement réduire à néant la joie de Nârwel, car Maïrwen ne parlait jamais inutilement, pas sur des sujets aussi graves que celui-ci. Et sa femme venait d'employer des mots inquiètants...

"Que veux tu dire en me disant qu'il était en sécurité?"

Soudain, les yeux de Nârwel laissèrent transparaître la douleur, celle d'un pâle espoir brisé par le tonnerre de quelques mots.

Lorsque les yeux de Maïrwen plongèrent à nouveaux dans ceux de son mari, elle fondit en larme. Elle ne supportait pas la douleur qu'elle était en train de faire naitre dans le coeur de Nârwel. Elle se réfugia dans ses bras un long moment sans plus rien dire. Il commençait à comprendre, ou suement, avait-il déjà tout compris …

Finalement, hésitante, elle repris son récit :

- J'ai descendu les échelons de l'échelle un a un … D'amélioration, il n'y eut pas ! J'avais perdu les deux êtres qui éclairaient ma vie. Mon bien aimé et mon enfant … Quand je cessait de penser à l'un, c'est l'autre qui emplissait mon esprit. J'étais dans une prison de souvenir, sans porte ni fenêtre dont il était impossible de s'échapper …

- J'avais regardée longtemps le visage de Bahrin avant de fuir la ferme des Barthis. Il faisait nuit … Il dormait, dieu qu'il était beau … Qu'il te ressemblait nârwel ! Finalement, après être restée toute la nuit auprès de lui, avant les premières lueurs de l'aube, je partais seule …
Longtemps j'ai erré avant d'enfin rallier Minas Tirith. Je terminais finalement comme bonne à tout faire chez une riche famille de la cité … Avant de perdre cet emploi et de me retrouver à la rue. Là, j'ai tout lâché …
- C'est alors que le mage est réapparu. Il m'avait retrouvée aux maisons de guérison … Presque morte de chagrin et de lassitude.
Il réussit à me persuader de tenter de remonter la pente. Il me proposait de le rejoindre chez les elfes. Il m'indiquait :

Citation :

'' Je serais à Imladris pour vous accueillir, ne laissez pas le voile sombre vous recouvrir ... N' oubliez pas !! Lorsque votre esprit sera totalement délivré de ses entraves, il sera alors temps de retrouver celui que vous avez laissé !! ''

- Il disparu le lendemain. De mon côté, quelques semaines plus tard, alors que j'avais recouvrée quelques forces, j'embarquais sur un bateau … L'Anorien, pour remonter plus au nord par un moyen sûr, suivant les conseils d'Ambremage …

Elle poussa un profond soupir. Ses yeux s'étaient asséchés mais les traits de son visage trahissaient une terrible souffrance … Elle reprit :

- C'est lors de la traversée que/ tout à basculé / . Une terrible tempête fit s'échouer le navire aux larges des côtes du Mithlond … Alors que tout espoir semblait perdu, j'étais sauvée de la carcasse en feu par un dunàdan du nom de Tior accompagné par le Seigneur Laurelin …

- Je me retrouvais finalement en sécurité à Elostirion où je faisait la connaissance d'un elfe guérisseur à la /Tour de la clef d'Argent/ … Il m'a prit en charge et rapidement, grâce à ses soins et aux eaux transparentes aux bas de l'escalier de la tour, je repris goût à la vie. Tant et si bien que pour finir, je reprenais mes activités de guérisseuse à la Clef d'Argent.

- Après plusieurs semaines, j'apprenais que Namirië était envoyé en mission non loin de Greenstock. Dès lors, ma seule envie fut de revoir Bahrin … Je préparais une longue lettre pour les Barthis leur demandant de me pardonner, que j'irais leur rendre visite prochainement.
Je suppliais Namirië de bien vouloir les leurs donner. Il accepta et s'en fut …

- Chaque heure, j'attendais son retour … Il fallut un mois avant que Namirië ne retre enfin de sa mission. Mon coeur battait la chamade, j'étais heureuse, pour la première fois depuis des années, j'étais heureuse …

Maïrwen baissa la tête et la suite était presque inaudible :

- Malheureusement, les nouvelles ne furent pas bonne. Namirië avait trouvé le village mais jamais il ne remit les lettres. Greenstock n'était plus que ruines fumantes … Il … Il ne restait que quelques murs calcinés de la ferme des Barthis … Plus trace d'âmes qui vivent … Tous morts !!! Les Barthis si serviable … Et Marach, leur si gentil garçon ... Plus rien ! Rien ! Rien ni personne !!! Tu comprends Nârwel !!! Notre fils …. Nârwel !!!! Ba …. Bahrin ….

Elle éclata à nouveau en sanglots, cachant son visage dans ses mains ...

Nârwel savait que le Seigneur Laurelin avait accueilli en son fief sa bien-aimée, mais il ne connaissait pas les finesses de l'histoire. Il ne serait sans doute jamais assez reconnaissant aux Elfes d'Elostirion et au mage Namirië.

Et cette histoire lui coupa le souffle, si bien qu'avant que Maïrwen eut finit Nârwel venait de dépasser le voile que le séparait de cette brillante vérité. Les yeux de Nârwel se mirent à briller sans que Maïrwen ne comprenne pourquoi son mari ne la laissait pas fondre en larme dans ses bras.

"Maïrwen, je crois qu'il est temps que je te raconte ce qui fut mon histoire jusque ici."

Il lui prit délicatement les mains. Et il commença avec un sourire amère.

"Sans toi, j'était fou de douleur. Seul la rage masquait ma peine. Dès qu'un orc pouvait passé sur le fil de l'épée de mon père, je ne lui refusait pas cet honneur. J'était devenu froid et sanguinaire. Peu à peu, j'ai perdu l'amitié de mes frères d'arme qui pourtant suivaient encore mes ordres. Seul Valdel semblait me comprendre."

Son regard se perdit dans le flot de soldat qui marchait à leurs côté. Ces même armures qui marchaient à ses côté alors que monté sur la jument qui l'avait vu grandir, Nârwel chevauchait avec le Lieutenant Olion. C'était il y a trois ans.

"Nous avons vu maints combats, et toujours je restait en vie alors que je cherchais à te rejoindre dans la mort. Un jour, alors que la fuite devant un ennemi cent fois plus nombreux avait été décidé, je me suis lancé avec une trentaine d'homme pour retardé l'avancé des Orcs. Je continue à croire que c'était une bonne chose. Tous sont morts. Hormis Valdel, cinq compagnons et moi. Nous fûmes fait prisonniers. Je fut le seul à m'échapper des geôles des Orcs. Valdel donna sa vie pour ma liberté. Je l'ai abandonné."

Nârwel ne se laissa pas démonter par des souvenirs trop douloureux, et se contenta, tristement, d'enchaîné.

"J'ai fuit les terres désolé qui s'étendent au delà des limites de nos cartes, et pour finir, la mer me prit. Et si l'étreinte d'Ossë m'arrachait aux terres, on pourrait dire que c'est la volonté d'Ulmo qui me rejeta sur les rives de l'Ethir Anduin. Quand je rejoignit la cité blanche je fus réintégrer comme éclaireur. Bien vite on me chargea de suivre l'ennemi. Et je fit une rencontre étonnante."

Son visage s'éclaira et Maïrwen se fit plus attentive qu'elle ne l'était déjà.

"Une troupe d'Elfe escortait tout une clique d'enfant. Orphelin depuis le massacre de leur parents à Greenstock. Parmis eux, Marach et Blandine. Aujourd'hui ils sont tous en sécurité à Minas Tirith. Et désormais je sais que j'ai déjà vu notre fils. Bahrin est entre de bonne main à Minas Tirith."

La joie se voyait à peine sur son visage fatigué, mais son coeur était léger, et pour la première fois depuis longtemps, il eut de nouveau un projet d'avenir.

Maïrwen resta un long moment interdite, sans rien dire ... Elle semblait ne pas avoir saisie les paroles de son bien aimé. Pourtant, la dernière phrase de Nârwel résonnait dans sa tête, toujours plus forte, toujours plus distinct, comme pour lui prouvé que cela était la vérité :

Citation :

"Bahrin est entre de bonne main à Minas Tirith."

L'impensable, l'inimaginable ... Elle ne savait que faire, que dire ... Rire, pleurer, sauter de joie ...!! Elle avait envie de hurler au destin qui semblait prendre un malin plaisir à se jouer d'elle, à faire voler en éclats ses certitudes !
Mais elle n'en fit rien, se contentant de se blottir dans les bras de son mari et de pousser un long, un très long soupir ...

Leur fils était en sécurité à la cité blanche ... Et le petit Barthis, Marach était sauvé également ...

Après un moment, elle déclara :

- Tu es passé par des moments très durs toi aussi Nârwel ! Tu n'as pas été épargné ...

Elle passa la main entre leurs deux visages comme pour chasser les mauvais souvenirs qu'ils venaient tout deux d'évoquer pour ne garder que le meilleur de l'incroyable scénario qu'il venait de dérouler ...
Milles petites rides avaient soudain disparues de la peau blanche de son visage. Après un moment, elle s'empara de son long châle noir et le jeta au loin par devers elle en riant puis d'une voix claire elle déclara :

- J'en ai assez du noir !! C'est une couleur qui ne me va pas si bien finalement ! ... Et de toute façon, il fait chaud à Minas Tirith ! C'est bien là que nous allons, n'est ce pas Nârwy' ?

Maïrwen donna une grande tape sur l'épaule de son mari comme si elle fût un homme, avant, devant le regard de surprise de ce dernier, de l'embrasser fougueusement. Elle se projeta enfin à nouveau au fond de la charrette. Nul doute que le grand sourire qu'elle arborait à présent n'était pas près de s'effacer ...