Amadeo du Rohan Lieutenant de régiment Rohirrim
Nombre de messages : 264 Age : 30 Localisation : Aldburg ~ Rohan Rôle : Rôdeur - Lieutenant de la Cohorte de l'Est
~ GRIMOIRE ~ -: Demi-Elfe -: 40 -:
| Dim 4 Oct 2009 - 15:00 | | Amadeo fit galoper son cheval à vive allure jusqu'à ce que celui-ci soit complétement essouflé. Le jeune rôdeur n'avait pas beaucoup de temps devant lui, car de nombreux projets tournaient dans sa tête et il avait retrouver sa soif d'aventure. Le soleil c'était déjà coucher depuis longtemps lorsque le rôdeur s'installa près d'un immense rocher. Il fit du feu et rôtit quelques bons lapins chassés il y a quelques heures. Les étoiles brillaient dans le ciel et Amadeo pensa à sa mère qui était à foncombe, à son ami Baltor le nain qui l'attendait près de la Moria et à bien d'autres. Il faisait froid et une légère pluie commença à se faire sentir. Amadeo éteint le feu, s'enroula dans sa cape elfique et réfléchis.
"Je ne peux poursuivre plusieurs buts en même temps...je dois me décider !"
Il rélféchis longuement, les yeux dans les étoiles. Il pesa les avantages et les inconvénients de chaque quête qu'il voulait réaliser. Il avait depuis peu reçu un message d'un nain, un embassadeur qui vivait dans les montagnes bleues. Il avait aussi très envie de faire plus emple connaissance avec ce nain. Bien qu'Amadeo n'a rien de nain, ce peuple le fascine depuis son plus jeune âge. Il voulait absolument voir à quoi ressemblait la Moria !
"C'est décidé, j'irais rejoindre Baltor en Moria. Ensuite je verrais bien si je me dirigerais vers Foncombe ou vers les Havres..."
Sur cette conclusion, il se tourna et chercha le sommeil, mais il n'arriva pas à s'endormir. Ce n'est que lorsque les premiers rayons du soleil se montrèrent que le jeune homme finis par fermer les yeux...et à sombrer dans un profond sommeil...
Lorsqu'Amadeo se leva, il était près de 10h00. Il rassembla ses affaires et scella son cheval. Il le mit au trop et replongea dans ses pensées. Le fin de matinée se passa sans problèmes, et Amadeo ne fis halte que pour manger un peu. Le soleil était timide et le vent fort. Amadeo était habitué à la sollitude, mais il aurait aimé avoir un compagnon avec qui discuter. Il était là, seul, poursuivant un but sans queue ni tête. Il avançait, dans une direction. C'est tout ce qu'il savait.
Le cheval brun qu'il avait acheté il y a peu chez un vendeur de cheval d'Edoras était robuste mais se fatiguait relativement vite. Il avait de l'allure mais il n'était pas vraiment pratique pour les longues distances.
Le vent devint tellement fort que le rôdeur dû faire halte dans une petite grotte. Il alluma un feu puis s'allongea. Il attendit de longues minutes puis, voyant que le temps n'allait qu'empirer, il se roula dans sa cape et s'endormit... Amadeo se réveilla lentement...le soleil n'était pas encore levé mais cette petite nuit l'avait remis en pleine forme. Il scella son cheval, rassembla ses affaires et partit. Après une heure de cheval, il arrêta sa bête et sortir sa carte. Il devait choisir entre passer par la forêt de Fangorn ou par la trouée du Rohan. Il réfléchis puis opta pour la deuxième solution. Il fit alors avancer son cheval vers le nord-ouest.
Gardor, le cheval, avançait avec peine, malgré le terrain facile. Amadeo fit halte et jeta un coup d'oeuil à sa patte gauche : elle était en sang. Il leva la patte et vit un épine plantée dans le sabot. Il l'arracha, le cheval poussa un cris puis refusa de faire un pas de plus.
Stupide animale !
Amadeo, voyant bien que le cheval ne ferai pas un pas de plus, s'installa sur une souche et resortit sa carte. Il avait à présent un itinéraire bien précis en tête : après la trouée, il traverserait le fleuve d'Isen par le passage à gué près de la toure d'Orthanc. Ensuite, il traverserait le pays de Dun, en faisant une halte à la Moria pour voir Baltor, puis il emprunterait la Veille route du sud. Il franchirait le fleuve de Gwathlo par la ville de Tharbad puis continuerait sa route vers Fornost, où il a un rendez-vous avec un nain, par le Chemin Vert. Il ferait halte à Bree, longerait le Bois du Chat pour enfin arriver à Fornost. ensuite, il verra bien.
Gardor c'était calmé, et on on pu reprendre la route vers le nord.
Dernière édition par Amadeo du Rohan le Ven 2 Oct - 18:43, édité 1 fois Cela faisait trois jours que j'avais quitter le gouffre de Helm. La trouée du Rohan était un endroit plutôt calme, mis à part les voyageurs venus du Pays de Dun. Le fleuve de l'Isen n'était plus très loin, demain je devrais y être en milieu de journée. Mon cheval avançait péniblement, mais pas question de faire demi-tour pour en prendre un autre. Les nuages gris étaient toujours présent dans le ciel, mais le soleil faisait parfois quelques timides percées. Alors que j'avais fais halte pour me rafraîchir près d'un ruisseau, j'entendis un bruit non loin de moi? Je déguaina aussitôt ma fidéle Braandäl et attendis sans faire de bruit. Le souffle lent, les oreilles à l'écoute du moindre bruit, les yeux fixés sur les buissons d'en face. Soudain, quelqu'un sortit du buisson. Une jeune femme d'une vingtaine d'années, avec de longs cheveux noirs et des yeux verts comme l'herbe des prairies de ce pays. Elle avait une épée accrochée à une ceinture et traversa le ruisseau.
"Que faites-vous ici ma dame, ce n'est pas endroit pour une jeune feme comme vous ! Vous pourriez vous faire attaquer par bien des créatures..."
Elle pencha sa tête sur le côté, comme quelqu'un qui n'a pas compris et dit : " Vous vous inquiétez pour moi ? C'est bien gentil, mais je vous suit depuis que vous avez quitter Edoras. Je vais aussi en Moria, et je pensais que nous pourrions faire route ensemble..."
" Il n'en est pas question, je fais route seul. vous devriez vous dépêchez de retourner à Edoras et de trouver un endroit sûr pour la nuit."
La jeune femme s'approcha encore un peu plus, plongea ses yeux dans les miens et dit d'un ton calme : "[b]Alors, en y va ?"
Décidément, cette femme a l'air d'avoir pas mal de caractère. Je retourna à mon cheval, l'enfourcha et lui lanca avant de partir :
"Désoler, mais je ne puis vous prendre comme fardeau..."
Et je partis au galop. Toute la journée, je ne cessa pas de penser à cette femme. Pourquoi m'avait-elle suivit ? Que faisait-elle toute seule ici ? La nuit commençait déjà à tomber, alors je trouva vite une petite caverne où m'abriter. J'alluma un feu et me passa de dîner. Alors que j'allais éteindre le feu pour dormir, j'entendis un hénissement. Un cheval s'arrêta devant la caverne, un cavalier mit pied à terre et entra. La même femme qu"au ruisseau. elle s'installa à côté de moi, sortit deux lapins de son sac et les fit cuire.
" J'ai penser que vous aussi vous auriez peut-être un peu faim..."
J'accepta avec plaisir l'animal rôtit et mangea avec joie, sans dire un mot. Après manger, je m'enroula dans ma cape et souffla un "bonne nuit" à ma nouvelle compagne. Je la sentit alors se coucher contre moi. Et je l'entendis chuchoter elle aussi un "bonne nuit" au creux de mon oreille. Lorsque j'ouvris les yeux, la jeune femme était déjà debout. Elle avait préparer le petit déjeuner et déjà scelle son cheval. Quant elle vit que j'étais réveiller, elle dit sans me regarder : "Je vous ait préparer un petit déjeuner. Je ne resterait pas plus longtemps car je sais que vous préférez être seul. Ce fût un plaisir de vous connaître, rôdeur."
Sur ces paroles, elle enfourcha son cheval, plongea une dernière fois ses yeux verts dans les miens puis partit au galop. Je me leva lentement, mangea mon petit déjeuner puis scella à mon tour mon cheval. Je partit au trop, pour ne pas trop fatiguer ce bête destrier. La journée passa au rythme du vent, rien de spéciale ne se passa et j'atteignis le fleuve vers 14h00. Je mis pied à terre et observa. Le seul moyen de passer ce fleuve était le passage à gue. Le fleuve continuait vers l'Ouest où il finissait pas se jeter dans l'océan. Je longea donc le fleuve durant une petite heure jusqu'à ce que j'arrive enfin au passage. Le fleuve était large d'environ 5 mètres, et le courrant était moyen. Je fis avancer mon cheval dans l'eau glaciale du fleuve. Il émit quelques protestations mais il avança tout de même. Le cheval n'avait pas un équilibre stable et il faillit glisser plusieurs fois sur le sol de galets lisses. On arriva à franchir le fleuve sans rien de casser, mais le cheval était trempé. Je sortis ma carte pour voir si il n'y avait pas un village où dormir cette nuit. Heureusement, il y avait le petit village de Dol Baran à quelques kilomètres seulement d'ici. Je fis alors avancer mon cheval dans cette direction.
Le soleil commençait à se coucher lorsqu'on atteint les portes du village. Je fis ralentir ma monture. Deux gardes étaient postés à la porte. L'un d'eux était grand, mince avec de longs cheveux et une cicatrice sur la joue gauche. L'autre, plus petit, avait une barbe épaisse et des yeux qui trahissaient une fatigue extrême. Le plus grand des deux s'avança vers moi et dit d'un ton ferme :
- Halte cavalier, qui es-tu et d'où viens-tu ? - Je suis Amadeo du Rohan, et je viens d'Edoras. Je cherche un toit pour la nuit, puis-je entrer ? - Passe, mais tiens toi bien, étranger, car sinon tu risques de prolonger ton séjour ici dans un de nos cachots ! Sur ce, il ordonna à son compagnon d'ouvrir les portes, ce qu'il fit. Je fis avancer le cheval et entra dans la ville. La rue principale montait très fort, et de nombreuses échopes étaient postés de part et d'autre de la rue pavée. Je m'arrêta devant une auberge du nom de "Chez Picario". Je mis mon cheval à l'écurie et entra dans l'auberge.
Une épaisse fumée envahissait la pièces dans laquelle il y avait une dizaine de petites tables rondes, autour desquelles étaient installés des voyageurs de tout genre, et des habitués du coin. Je m'approcha du bar et commanda une boisson bien forte. Le barman, un gros bonhomme à l'air jovial, s'empressa de me servir. Je bu ma liqueur tout en observant les autres voyagueurs. Surtout des humains, quelques nains et un elfe.
Je réserva une chambre puis alla m'installer près d'un homme qui était tellement bourré qu'il ne remarqua même pas ma présence. Je pris plaisir à écouter les récits d'aventure des divers personnes. Certains affirmaient avoir vu un balrog se promener dans les environs du village ( et le type qui racontait cela avait l'air aussi bien entamé par la boisson ), d'autres racontaient des récits amoureux en tout genre. Vers minuit, je pris la clé de ma chambre, le numéro 6, et alla me coucher. La chambre était simple ; un lit, une petite étagère et un tapis. La couette grattait mais la couverture était confortable. Je m'endormis rapidement...
Le lendemain, je me leva de bonne heure, déposa les clés sur le comptoir et traversa la salle vide de l'auberge pour aller rejoindre mon cheval à l'écurie. Je sortis de la ville, saluant au passage deux nouveaux gardes qui avaient pris le relais pour la surveillance à la porte. Toute la journée, le cheval maintenu un rythme respectable et le soir, nous étions déjà à côté du col de Mathedras. J'installa rapidement un petit campement pour la nuit, mangea un savoureux lapin et dormis paisiblement. Quel plaisir de se lever de bonne heure, en même temps que les oiseaux et que le soleil. Nous avons atteint le col de Methedras, homologue du col de Caradhras mais au sud. Le froid était présent, mais l'habitude de vivre à l'exterieur effaçait les sensations de froid. Je me remis en route de bonne heure, afin d'arriver le plus rapidement possible à Fornost, puis de revenir à Edoras pour ma promotion au grade de "Capitaine du Rohan". Vers midi, je descendit de cheval, me saisit de mon arc, le banda et attendit un proie, tapis dans les buissons. C'est alors que j'entendis la voix immonde d'un orque. Un autre lui répondit, puis sun troisième, et à quelques mètres de moi je vis alors apparaître quatre orques. L'un deux était beaucoup plus grand que les trois autres, il avait une queue de cheval et ne possédait plus qu'un oeuil. Un autre, trapus et chauve, lui dit :
[b]"Le rôdeur est passé par ici, je sens son odeur. Il n'a plus beaucoup d'avance, ce soir nous l'aurons rattraper et nous mangerons enfin de la chaire fraîche !"
C'est alors que je bondit hors du buisson et décocha une flèche qui alla se planter net dans la tête d'un des quatres orques. Les trois autres mirent tellement de temps à réagir que j'eus tout le temps d'envoyer une deuxième flèches dans la gorge d'un deuxième. Les deux derniers se jetèrent sur moi, alors je rangea mon arc et me saisit de Braandäl, mon épée. Je para la coup du plus grand des deux, puis le décapita d'un coup sec. Le dernier tanta de m'atteindre au ventre, mais je dévia son coup puis le transpersa. Braandäl était noircie du sang.
Je nettoye l'arme avant de la ranger, puis je chassa vite un lapin que je mangea directement avec appétit. Ensuite je rejoignis mon cheval et partit vers le nord. En fin d'après midi, nous étions sur la vieille route du Sud. Cette route était pavée à la manière des hobbits, elle était longue et se prolongeait jusqu'à l'horizon. Je caressa la tête de mon cheval, lui murmurant un "on y est presque !" dans l'oreille, puis lui ordonna d'avancer. Il se mit en marche sans broncher.
Le soir, lorsque nous fîmes halte pour la nuit, nous étions à une dizaine de kilomètres de la ville de Tharbad, ville qui séparait le Pays de Dun au pays de Cardolan. Nous étions à peu près à mi-chemin, mais la suite s'annonçait plus facile : la Comté était calme et sans dangers, et le pays de Arnor n'était pas trop dangereux, bien que des rumeurs disaient que plusieurs groupes d'orques se promenaient librement dans la région, à l'inssu du Roi d'Arnor...
Deux jours sur la vieille route du sud...deux jours exactement les même ! La grande route pavée ne change jamais, on a l'impression de devenir fou car même le décor autour ne change pas. Toujours la même chose qui revient...heureusement, alors que la nuit commençait à s'installer, je vis au loin les lumières d'une ville...Tharbad !
Ha ! Tharbad, une si belle ville que je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter. Je me réjouis déjà avant d'y être. Après encore un petit quart d'heure de route, j'arrive devant la grande porte principale. Deux hommes fortement armés me barrèrent la route, prirent mon identité puis m'ouvrirent les portes de la ville.
Bien que la nuit était là, la ville continuait à vivre : les lumières étaient pratiquement toutes allumées, les marchands criaient dans les rues en ventant la qualité de leur marchandise et les pauvres demandaient l'aumône.
Je mis mon cheval à l'écurie puis me promena dans la ville, en regardant les maisons et les auberges. Une prostituée me fis une proposition, mais je déclina l'invitation avant de me diriger vers une auberge qui me paraissait bien, "Au bon Cauchon".
J'entra et vis directement la difference entre cette auberge-ci et celle de Dol Baran : celle-ci était beaucoup plus charmante, les chaises étaient plus confortables et les gens n'étaient pas trop bourrés. Je commanda une liqueur de la région et m'installa à une table, attendant l'arrivée d'une femme qui m'a envoyer un message hier en me disant m'attendre à Tharbad. Je l'attent avec impatience...
Amadeo du Rohan, n'oublie pas que le regard des Rois d'Arnor porte au delà des frontières de leurs royaumes. Cela faisait deux jours que j'étais à Tharbad. Je dormais toujours à l'auberge "Au bon cochon" et je profitais des journées pour visiter cette ville. Tharbad avait connu bien des malheurs dans son passé, avec les armées de Sauron et la peste. A présent, la ville avait reprit de sa fierté. Les marchands étaient nombreux et je prenais plaisir à observer chaque petite échope.
Mais à mon grand regret, les deux jours de "pause" arrivaient à leur fin, et demain à l'aube je devrais repartir vers Fornost. Pour ma dernière promenade dans la ville, je me rendis au port du fleuve de Gwathlo. Cette partie de la ville était magnifique, et je m'installa pour observer avec admiration le magnifique coucher de soleil. Un homme barbu vint briser mes pensées, en me demandant quelques pièces d'or afin qu'il puisse s'acheter de quoi manger. Bien que je ne possède pas grand chose, je lui donna deux pièces. Il me remercia et partit faire l'aumône à d'autres observateurs du coucher de soleil.
Lorsque celui-ci disparus derrière la ligne d'horizon, je pris ma sacoche et repartit en direction de l'auberge. Les premiers marchands pressés de rentrer chez eux se réchauffer, commençaient à remballer tout leur matériel. Lorsque je fus à l'auberge, je commanda un dîner, que j'engloutis en quelques minutes, avant de monter à l'étage. Arrivé dans ma chambre, je m'assis sur mon lit et regarde ce qu'il me reste comme argent : cinq pièces. Pas grand chose, juste de quoi réserver une chambre dans une des auberges de Bree. Je m'assura que la porte était bien fermée puis m'enroula dans ma couverture, la tête pleine de belles images de Tharbad.
Le lendemain, je rassembla vite mes affaires et partit au galop. Les gardes m'interpellèrent au passage afin de vérifier mon identité. Après l'avoir fait, il me souhaitèrent bonne route et continuèrent leur patrouille matinale.
Le chemin Vert était de bonne qualtité, si bien que le cheval n'eut aucune difficulté à garder un bon rythme toute la journée. Vers midi, j'arriva à la séparation entre le chemin pour aller en Comté et celui pour aller vers Bree. Je fis avancer mon cheval vers la dircetion de Bree et continua mon voyage plutôt monotone dans cette partie du pays.
Je passa les Hauts du Sud ( chaîne de montagne ) et le soir, alors que le soleil c'était déjà coucher depuis un bout de temps, je vis les lumières de Bree se montrer timidement à l'horizon. Le cheval avançat avec peine jusqu'à la ville, ce qui est normal après une journée entière au trot.
Arriver aux portes de Bree, je toqua avec force. Un vieil homme m'ouvrit et me demanda mon identité. Je la lui donna puis chercha avec hâte une auberge où me reposer après une journée entière à cheval. Je trouva "Le poney fringuant". J'entra, traversa la salle en vitesse, commanda une chambre pour la nuit puis m'accouda au comptoir. Par chance, les prix étaient plutôt bas et la chambre n'avait coûter que trois pièces, et donc je pus prendre en plus un bon repas à deux pièces. Ensuite, je monta à l'étage et m'écroula sur mon lit.
La nuit fut courte, mais plus que bénéfique. Je descendit lentement les escaliers, salua l'aubergiste qui nettoyait déjà ses tables puis sortit prendre mon cheval à l'écurie. Je sortis de la ville et continua ma route vers le nord.
A la mi-journée, alors que je remplissait ma gourde près d'un ruisseau, j'entendis des voix de gobelins. Je couru jusqu'à mon cheval pour prendre mon arc et quelques flèches puis repartit lentement vers l'endroit où j'avais entendu les bruits. Au fur et à mesure que je progressait vers la source du bruit, le son s'emplifia et j'entendais à présent la voix de plusieurs dizaines de gobelin qui criaient dans tous les sens. J'arriva jusqu'à un épais buisson, me glissa dedans et observa à travers les branchages quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant : une armée de gobelin en marche. Des centaines de gobelin qui marchaient ense tapant dessus.
Où vont-ils ? Comment une armée aussi importante passe inaperçu dans les terres d'Arnor ? Il faut prévenir le roi à tout prix, bien que je ne puisse pas faire demi-tour : Fornost n'est plus qu'à quelques heures de route. Tant pis, je les préviendrait lorsque j'en aurai l'occasion. je reapartit discrètement vers mon cheval et continua ma route, au galop afin de mettre le plus de kilomètres d'écart entre ces immondes créatures et moi. Lorsque l'après midi arrivait à son terme, je vis Fornost. Les gardes prirent mon identité puis me laissèrent pénétrer dans la ville.
Fornost...j'y suis enfin. Ca fait bizzare de se dire qu'on est enfin arriver, après avoir fait tout ce chemin. Bien que la fatigue me pèse comme un poids dans tout le corps, je me rendis près d'un groupe de soldats et leur demanda si ils savaient où habite le sorcier Hollans d'Angmar.
" Pourquoi tu veux voir ce type ? Il est sournois et vil, il te prendra tout tes objets de valeur dès que tu auras le dos tourner ! Et je ne rigole pas ! Nous avons presque chaque jour des plaintes de personne qui disent avoir été voler par cet homme, je te préviens, ce n'est pas chose à faire d'aller lui rendre visite, mais si tu insistes il habite deux rues plus loin, en face de l'échope du marchand Valm."
Je les remercia et me dirigea dans la direction indiquée par le soldat. Le bâtiment dans lequel vivait le sorcier était délabré, comme la plupart des maisons du quartier d'ailleurs, et il n'y avait aucune lumière venant de l'intérieur. Je toqua et après de longues minutes d'attente, un homme trapus vint m'ouvrir.
"Bonjour, je suis Amadeo du Rohan, je viens de For le Cor et j'aimerais m'entretenir avec le sorcier Hollans."
L'homme renifla puis s'écarta pour me laisser entrer. La demeure était sombre et humide, et mon guide me conduit à l'étage, où une unique salle était éclairée par une bougie. Il y avait une table au milieu, des parchemins partout sur le sol et des bibliothèques sur tous les murs. Il y avait un homme encapuchonné assis à la table. Mon guide sortit de la salle, me laissant seul avec l'homme encapuchonné.
"Amadeo du Rohan, pourquoi as-tu fais tout ce chemin ? Tu sais très bien que je ne sais rien et que ce n'est pas chez moi que tu trouveras la réponse à la mort de ton père. Il est mort, c'est tout. Tué dans une embuscade, comme nombre de soldat avant lui." Dit-il d'une voix grave qui donnait froid dans le dos.
Malgré la peur qui me tenaillait le ventre, j'ouvris la bouche et dit :
Inutile de ma le chacher plus longtemps, sorcier, je sais très bien que c'est toi qui a ordonner cette embuscade. D'ailleurs, pouvez-vous m'expliquer pourquoi le corps n'a jamais été retouvé ? C'est vous qui l'avez, je le sais."
Un silence pesant s'installa alors dans la pièce, et la respiration saccadée du sorcier se faisait de plus en plus forte. Il releva la tête et dit :
"Dernière avertissement, rôdeur, ensuite je te tuerai et tapisserais les murs de ma maison avec ton sang... dégage ! Tout de suite !"
Je ne bougea pas. L'homme attendis quelques minutes, puis comme,ça à murmurer des mots en language que je ne connaissait pas.
Ses mains se mirent à trembler, sa voix à s'élever et du sang coulait sur le table. Il commença à crier, puis se leva et ses yeux rouges de démon brillèrent dans le noir de sa capuche. Mon sang ne fit qu'un tour ; je me saisit de ma dague et la lança dans sa direction. Mais l'arme ricocha à quelques centimètres de lui, comme repoussée par un bouclier invisible. Il lança alors une boule verte dans ma dircetion. J'esquiva le projectile magique en sautant sur le côté, puis je me saisit de Braandäl puis m'approcha du sorcier qui entrait à présent dans une trense infernal et lança encore deux boules magiques dans ma dircetion. J'évita la première de justesse, et voyant que je ne pourrais pas éviter la deuxième, je me protégea avec Braandäl, qui aspira la boule verte. La lame devint alors verte et le sorcier s'interrompis, comme frappé en plein coeur. Il vacilla, s'appuya sur la table, puis tomba à genoux. Il murmura :
"Où as-tu trouver cette épée, rôdeur ?" "Peu importe, tout ce que je sais que c'est avec elle que je te libererait de ton enveloppe corporelle !" "tu...tu possède à présent l'énergie de la puissante magie d'Angmar dans ta lame ! Sois-en digne, sombre idiot !"
Il y eut alors un éclair de lumière blanche vive et la cape du sorcier retomba sur le sol, le corps de mon ennemi ayant disparus. Je regarda la lame de mon épée, qui brillait légèrement d'un vert clair. Braandäl possédait à présent la magie d'Angmar dans sa lame. Je sortis du bâtiment, encore choqué par ce que je venais de vivre. Comme je n'avais plus d'argent, je me trouva un coin confortable dans une ruelle et, à côté de mon fidèle destrier, je dormis à la belle étoile... Lorsque les premiers rayons du soleil apparurent timidement, Amadeo était déjà réveiller. Il était assis, appuyé sur un facade de maison et observait son arme avec interet.
La lame brillait toujours de cet éclat vert fantomatique.
La ville commençait à s'animer et Amadeo devait faire un choix, prévenir le Roi d'Arnor de la présence d'une armée de gobelin dans la région d'un important rassemblement de gobelins ou revenir à Edoras pour sa promotion. Seulement, il ne sait pas où trouver le roi d'arnor, et son choix se porta donc sur Edoras. |
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