Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Dim 3 Jan 2010 - 15:19 | | Sirion et Etelion avaient quitté Edoras depuis peu, l'un comme l'autre ils devaient remonter vers le Nord. Le semi-homme allant dans sa contrée, l'Agent vers Tharbad. Voyager à deux leur permettrait de faire plus ample connaissance, cependant Sirion ne semblait pas vouloir s'éterniser aux côtés d'Etelion. Et cela pour une raison mystérieuse... Le Fantôme qui s'était dissimulé à l'arrière de la charette, prit appui sur le rebord de bois du véhicule et sauta sur le dos de son jeune destrier couleur nuit. Quelque peu suprit par cette arrivée impromptue, l'étalon rua nerveusement avant d'être calmé par son cavalier. "Il est brusque comme le vent... Tempête, ce nom lui convient parfaitement, vous ne trouvez pas ?"Après quelques minutes de dressage accéléré, Sirion avait Tempête en main. Son regard se posa alors vers le Nord, l'Eriador leur faisait face. Une contrée que Ibn-Lahad apprenait à connaître depuis plusieurs mois maintenant. Mais comme pour les personnes l'entourant, Sirion avait appris à ne jamais se fier aux apparences. Un dicton si célèbre et pourtant si vite oublier dans la réalité... Nombre de fois, il s'était fait avoir par le jeu de comédien de gens qu'il avait cotoyé. Les monarques échappaient-ils à cette règle de l'apparence, étaient-ils au-dessus de ça ? Sans doute pas... le pouvoir n'est qu'affaire d'apparence disent certains. Sirion ne cessait de se le demander depuis quelques temps. Puis enfin le Khandéen se souvint qu'il n'était pas seul. "Pardonnez-moi mais je préfère être à cheval plutôt que sur une charette. On ne change pas des habitudes si profondément ancrées, pas vrai ?"Un vent frais vint caresser le visage du cavalier, cette fraîcheur réveilla soudainement sa douleur à l'épaule. Il avait beau être guéri, sa cicatrice le démangerait encore quelques temps. Du temps... Sirion ne devait pas en perdre pour arriver à Tharbad et rencontrer Veddle. Il lui fallait donc s'expliquer auprès de son ami semi-homme. "Discuter plus en détails avec vous m'aurait bien plu mais hélas, il me faut gagner Tharbad au plus vite. J'espère que nous nous reverrons bientôt mon ami. Si je passe par la Comté, je penserai à vous. Adieu !"Le Fantôme éperonna alors Tempête et partit au galop vers l'avant. D'un geste du bras, il salua une dernière fois son compagnon de route qui, il l'espérait, comprendrait les raisons de son départ si rapide... #Sirion #Etelion Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Dim 3 Jan 2010 - 15:49 | | Moins d'une demi-journée aprés avoir quitté Edoras, Sirion semblait nerveux, pour une raison échappant totalement au hobbit. D'un bond, il passa de la charette à sa monture et, au bout de quelques minutes de lutte entre les deux êtres, l'homme prit le dessus sur l'animal, et ajouta quelques mots. Mots auxquels répondit de suite Etelion. - Tempête. En effet, ça lui va plutôt bien. C'est une bonne monture que vous avez là, Sirion. Le khandéen ne répondit rien et sombra dans ses pensées. Il ne revint dans la réalité que deux ou trois minutes plus tard, aprés avoir imposé un étrange silence. - "Pardonnez-moi mais je préfère être à cheval plutôt que sur une charette. On ne change pas des habitudes si profondément ancrées, pas vrai ?" - Bien sûr. Ne vous excusez pas, c'est inutile. Nous pouvons peut-être laisser, pour une fois, les formules de politesse derrière nous. Celles-ci m'épuisent, m'insupportent, et, par-dessus tout, faussent les rapports entre les gens. Laissant sa phrase en suspend, le kuduk attendit une réaction de l'homme de Khand, qui mit un terme à la conversation de ces quelques phrases: - "Discuter plus en détails avec vous m'aurait bien plu mais hélas, il me faut gagner Tharbad au plus vite. J'espère que nous nous reverrons bientôt mon ami. Si je passe par la Comté, je penserai à vous. Adieu !" - Adieu, quel grand mot ! Je préfère dire à bientot. C'est de meilleure augure, parait-il. Vous savez que ma porte vous est ouverte au Hobbitebourg, peut importe l'heure à laquelle vous arriverez. Allez, Sirion le Fantome ! Puissent les épreuves qui vous attendent être clémentes avec vous. L'homme s'éloignait déjà d'Etelion, en lui faisant un geste qui voulait dire comme "à trés bientot", ou quelque chose dans ce style. * Et puissent les valars veiller sur vous. * fut la dernière pensée du hobbit avant la disparition du Khandéen derrière les collines. |
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