Isilo de Fondcombe

Le Nom: Isilo de Fondcombe

Critères Physiques:
La peau d'Isilo est celle d'un clair de lune qui éclaire une forêt maudite par trop de journées pluvieuses, blanche comme le marbre qui ne veut pas déteindre. Sur cette toile si fine et si fragile qui enveloppe sa musculature délicate, nul ne peut y aperçevoir l'ombre des jours passés, comme cette dernière s'est conservée comme les lames de Fondcombe à travers les Âges. Ni le froid, ni la chaleur ne semblent l'oxyder ou la déformer puisque ces derniers doivent d'abord se frapper à sa longue chevelure obscure qui délimite les frontières de son visage et de ses épaules. Cette dernière se mêle à celle de son destrier lorsque le vent les porte vers le crépuscule où tous deux enfin se refugent dans les bras de la nuit. Isilo aime décorer sa chevelure de bijoux précieux qu'il accumule chez lui, tous cadeaux de sa famille et héritage de ses parents. Alors, de temps à autre, on peut le voir arborer un diadème ou une courronne, peut-être par nostalgie ou ennui.

L'étranger qui s'égarera dans le regard d'Isilo en retournera touché par beaucoup trop de choses. Peut-être ce dernier qui voudra y retourner, peut-être les blessures du passé ou l'intellect vif du présent le fascineront. Ces yeux ont encore beaucoup à raconter, une fois que le gris de ceux-ci de dissipe pour y laisser entrevoir l'esprit. Qui sait, il se peut que ce même étranger dévie son attention vers les traits sévères de l'Elfe qui tente de ne plus les figer trop souvent en place et de les illuminer. En fait, il ne serait trop dire qu'Isilo pourrait y laisser entrer plus de lumière et que son visage est davantage merveilleux à l'aube qu'au crépuscule. Toutefois, le seigneur Elfe semble retrouver une certaine quiétude dans les mumures des criquets, des aboiements sylvains et des chansons noctures de la forêt. Ainsi, la main du Créateur semble peindre d'un trait toutes choses sans en arrêter son mouvement au moment de toucher le visage d'Isilo, qui, lui, exhibe à son tour la fraîcheur du soir.

À titre de respect des traditions, Isilo se vêtit de bures et d'apparâts traditionnels elfiques que sa famille lui a legués. De longs manteaux noirs, des robes aux dorures éclatantes et des chaussures légères sont souvent ses vêtements de choix. Rien de trop hors du commun. À l'occasion, il traîne avec lui un sac en bandoulière où il y range des livres et des herbiers. Ainsi, Isilo occupe son intellect afin que celui-ci ne s'éloigne pas dans les méandres de cette nostalgie bien propre aux gens de son peuple et qui envenime ses pensées. Heureusement, ce dernier n'est affligé d'aucun problème de santé ni de condition qui altérerait la pureté elfique de son sang.


Alignement :Bon, tel que prescrit par les Valars pour son peuple.

Rôle dans le RP : Isilo est botaniste et se spécialise ainsi dans l'étude des plantes de son pays. Il travaille actuellement dans le développement d'elixirs pour combattre les symptômes du Grand Mal, transmis par l'Envahisseur. En d'autres termes, il veut protéger les écosystèmes naturels de son pays et défendre la flore et la faune de la corruption du Mal (par exemple, du même phénomène qui a sévi dans la Forêt Noire). Également, il est linguiste et dédie une grande partie de son temps dans l'apprentissage des langues de la Terre-du-Milieu. Il veut, par ce fait même, connecter les peuples à travers la langue et la culture, promouvoir le patrimoine Noldo à travers le Quenya et le Sindarin. Il croit qu'un peuple peut survivre à la guerre lorsque ses racines sont intactes. Par conséquent, il a fait de son fief un lieu de science, de paix et de conversation entre les peuples, qui s'y réfugient parfois pour de longs séjours. Son rôle dans le RP: À vous de me dire ?

Votre Habitation: Le fief de Limeclair est un havre de tranquilité à seulement une journée d'Imladris.

Possessions/Équipements:
En sa possession, on y retrouve:
- Un immense fief composé de sa demeure, de la demeure de ses domestiques, d'une écurie, d'une armurie ayant la capacité de contenir l'équipements pour une centaine de soldats, une forêt, une plaine, quelques cours d'eau, d'une serre et d'une auberge, qui lui sert de commerce.
- 45 soldats Noldor munis d'un entraînement spécialisé (voir RP: Entraînement des soldats)
- Une trentaine de chevaux (Dois-je investir de l'argent à travers un RP, ou sont-ils inclus dans le fief avec les soldats?)
- Tout l'équipement de botanique: serre, outils, livres, etc.

Sur lui, Isilo garde:
- Une tunique elfique aux couleurs de la nuit
- Son journal de bord
- Quelques pièces d'or
- Quelques bijoux
- Un livre, variant selon l'humeur

Votre histoire:
Les pages de la vie d'Isilo de Fondcombe ne révèlent pas de grande tragédie ni n'exhibent de grandes épopées chevaleresques. En fait, Isilo est né à Imladris au sein du famille noble, d'un père général et d'une mère engagée, partageant sa destinée avec un frère cadet. Dans un tel contexte, les choses se sont déroulées comme elles le devaient et Isilo n'a dû souffrir que de la perte de mère, en bas âge, qui les laissa, lui et les autres, dans la tristesse, la solitude et le deuil, qui furent très naturels et sains. En fait, elle partie en laissant derrière un grand sentiment de confiance et de foi, ainsi que quelques pièces de son héritage que sa famille chérit encore et encore. Parmi celles-ci, un large terrain où boisés, prés collines ne se modèrent entre eux que part la bienfaisance de quelques cours d'eau tenaces. Là-bas, le clan familial composé de plusieurs générations grandit au rythme des saisons, qui, elles, auraient dû sembler plus fades, mais qui en fait furent messagers du cycle de la vie: un jour tous partiraient et le départ de la mère d'Isilo était normal, même sacré.

Ainsi, Isilo grandit sous la tutelle de ses oncles et de ses tantes, tous des nobles faisant partie de la communauté scientifique ou encore de l'armée d'Imladris, qui, eux, purent rester à la maison pour veiller à l'éducation d'Isilo et de son frère. En parallèle, son père, lui, jusqu'à aujourd'hui, dû veiller à accomplir ses fonctions de général à Imladris, ce qui le privat d'une certaine intimité avec ses fils pour lesquels il démontrait, toutefois, une tendresse honnête. Ainsi, pour le remercier de son service et le maintenir dans les hautes sphères elfiques, les seigneurs de Foncombe délimitèrent un coin de pays où la bonté de sa dynastie pourrait prospérer. Là-bas, nombre de ces oncles et tantes étaient maîtres dans l'art des lettres, de la guérison, de l'histoire et des armes; une réputation qui irradiait des terres bien plus lointaines que celles où était juchée la cité cachée des Noldor. En fait, cette enfance fut pour les  deux jeunes hommes une sorte de base qui les enracina profondément dans leur vie, faisant des deux jeunes hommes des personnes calmes et sans le moindre trouble grave. Le cadet, pour sa part, su trouver la paix dans le départ de sa mère à travers un entraînement physique intensif, qui fut pour lui comme un défouloir, un sortie de secours. Après plusieurs déboirs et erreurs de parcours, cette discipline qu'il s'imposa réussit à le libérer de sa fougue de jeunesse et ce fut ainsi qu'il murît vers la sagesse. Pour sa part Isilo se refugia dans l'étude des sciences de la vie et des cultures du monde, ainsi que des langues de la Terre-du-milieu. Il avait la conviction que sa mère aurait voulu le bon pour le monde qu'elle du laisser derrière elle. En effet, cette dernière avait passé nombre d'années de sa vie à améliorer les relations des différents royaumes qu'elle avait connus. Pour cette raison, Isilo, sentait que cette dernière communiquait avec lui, afin de le guider, la nuit tombée, à travers des visages de la lune et des étoiles. Alors, ils se donnaient rendez-vous le soir pour méditer ensemble avec les esprits de la forêt et de la nuit, afin de sentir l'étreinte de l'un et de l'autre et de bâtir quelque chose de beau, de pure et à l'image de leurs vies.

C'est de cette façon qu'Isilo s'engagea dans le chemin de sa propre vie en allant d'un royaume à l'autre et en rencontrant les gens qui allaient contribuer à construire son talent, ses connaissances et son expérience. On le reconnaissait dorénavant dans les grands cercles de discussions, les échanges diplomatiques et les réunions politiques. Peu à peu on écoutait son nom en tant que référence dans les champs de la botanique, les études naturelles, l'alchimie, la linguistique et l'histoire et on espérait sa présence dans les lieux où les décisions les plus importantes s'effectuaient, quémendant son conseil. Cependant, bien qu'Isilo trouva ce qu'il avait si longtemps cherché en ces hauts lieux, il préféra toujours la quiétude de son fief. Là-bas, il pouvait se recueillir avec lui-même et être attentif aux messages d'ici-bas et de l'au-delà. Aussi, il se rendait bien compte que la paix dont il avait besoin se trouvait dans le silence du clair-de-lune bien plus que dans les épopées les plus excitantes qu'il eut pu s'imaginer.

Avec la crise actuelle d'Imladris, suivit les conseils de son frère cadet et tâcha d'augmenter la sécurité de ses terres, parant à un éventuel imprévu. Vû la présente instabilité des gouvernements, Isilo est maintenant à la rercherche de nouvelles recrues et désire augmenter l'influence de sa dinastie, confiant de sa bonté et de la justesse de sa mission. Ainsi, il ouvre maintenant ses portes à quiconque cherchant à rebâtir les liens entre les nations, elfiques ou non, grâce à des connaissances particulières: militaires, scientifiques, pratiques,etc. Par conséquent, une personne désirant de créer un ordre pacifique et para-politique est la bienvenue au sein du fief de Limeclaire.

C'est ainsi qu'Isilo s'adonne maintenant à ses vocations les plus chères, avec l'idée de semer des mouvances positives en territoire elfique. Il ne quitte presque jamais plus son fief où il se fait sentir une certaine politique protectionniste, mais ouverte aux bonnes volontés. Évidemment, ce désir se base sur sa conviction la plus profonde qu'Iluvatar a créé le monde bon et qu'il est ainsi même quand la noirceur fait rage en surface.

Caractère, talent, signes particuliers:
Isilo est de tempérament paisible, penseur et se montre la plupart du temps très silencieux. Sa philosophie est basée sur le simple fait qu'un homme de connaissance qui parle est un homme qui n'écoute pas. S'il n'écoute pas, il ne fait que redire ce qu'il sait déjà, alors que s'il écoute, il apprend. Toutefois, il s'avère être un bon mentor et prend plaisir à enseigner à la jeunesse fervente de ses enseignements. Pour cette raison, il aime les milieux scolaires et les rencontre sociales où plusieurs échangent. À cet effet, il a, sur son fief, un cercle de parole construit dans le marbre où des rencontres ont parfois lieu, à l'ombre d'un saule gigantesque.

D'un autre côté, il est possible de dire qu'Isilo n'est pas encore tout à fait en paix avec le départ de sa mère. Il culpabilise du fait qu'il n'a pas encore accompli la mission de mère et s'illusionne sur le fait que la paix sera un jour possible. Pour se raisonner, il doit parfois méditer et se rappeler que tout est possible dans l'équilibre est que la perfection existe déjà ici et maintenant. Ainsi, la sagesse qu'il acquérit au fil des ans lutte souvent contre les réminescences de son passé qui se manifestent sous la forme de la nostalgie et du regret. Pour remettre ses idées en place, il passe plusieurs heures, la nuit, à contempler la nature sauvage de son fief et se laisse emplir des voix de la nuit, qui sont parfois, peut-être, celles de sa mère et de ses ancêtres.

Dans son silence, Isilo irradie une sorte de bonté muette, une sorte de sérénité qui n'est pas tout à fait véritable, mais qui saura en complaire beaucoup. En fait,  à cause de son amour de la vie et du silence, Isilo dégage une énergie positive qui le rend aimé des siens, mais ce dernier ne saurait être le médecin des maux des âmes des gens autour de lui, comme il n'est pas en paix totalement lui-même. Ainsi, de manière à progresser dans ce chemin, Isilo apprécie la lecture de textes sacrés en Quenya, la botanique, qui lui révèle les merveilles d'Arda, et la charité, qui le rapproche des autres êtres vivants. C'est aussi pour son amour de ces choses, qu'il n'est pas trop friant du dédain qu'on les autres Elfes vis-à-vis des autres races. En effet, bien qu'il puisse parfois être mal à l'aise devant la bêtise humaine ou les comportements des étrangers, il sait habituellement voir l'essentiel en chacun et y retirer le plus de bonté qu'il y existe.