Un chemin sous le chateau d'Or...

Orwen regarda Naa avec surprise. Ce cheval semblait etre tellement plus qu'une simple monture...l'etalon du jeune prince etait une bete noble lui aussi, mais ne pouvait egaler Naa en intelligence et beaute.

Cependant le jeune prince etait encore plus intrigue par la maitresse que par l'etalon blanc. La jeune femme etait d'une grande beaute, et elle avait un charme etrange...

Il repondit a la question de Loreline:

-Nous faisons la guerre pour proteger notre royaume du mal...celui qui vient de l'exterieur, mais aussi la pourriture qui le ronge de l'interieur.

Les yeux du jeune prince brillaient lorsqu'ils prononca ces paroles; ce jeune patriote etait encore assez jeune et naif...mais il ne manquait pas de courage et de noblesse.

Orwen aimait bien le nom de la jeune femme, il fut content de le connaitre; cependant il evita de devoiler le sien, il ne voulait pas prendre ce genre de risques, du moins pas ici, en public, a quelques dizaines de metres de son pere.

***

Loreline avait fait preuve de sang froid lorsque la situation devint dramatique. Hilma hocha de la tete en approuvant les dires de la jeune femme, et dit:

-Nous avons des chevaux pas loin...c'est une bonne idee de partir d'ici. Ce n'est pas un lieu sur, et qui sait qu'est ce qui va se passer dans quelques minutes.
Les portes de la ville sont surement gardees, il est possible qu'on ne nous laisse pas sortir. Je connais un chemin secret sous les murs d'Edoras...suivez moi. Ereion, vas chercher les chevaux!

***

Quelques minutes plus tard les cinq hommes, Loreline, et leurs montures se retrouverent devant une petite porte dans un coin desert de la cite.
Il n'y avait personne dans les alentours, meme pas un garde. La population entiere se trouvait a la ceremonie d'enterrement, a part les femmes, mais celles ci restaient enfermees dans les maisons.

Deux rohirrims de l'escorte d'Orwen ouvrirent la porte, et Orwen et ses compagnons purent sentir une vague d'air froid les envahir.

Les hommes allumerent les torches, et penetrerent dans l'obscurite.
Hilma dit encore:

-Ce tunnel nous menera jusqu'a village d'Underharrow, a quelques lieues d'ici...nous serons saufs la bas.

Orwen acquiesca d'un hochement de tete, puis lanca un sourire a Loreline. Il avait a present enleve sa capuche, devoilant ses yeux brillants et ses longs cheveux fonces.

Suite d'Un pieux enterrement

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Après avoir arpenté les sinueuses ruelles de la cité, le groupe composé à présent d'autant de chevaux que d'hommes se retrouva devant une petite porte dissimulée au détour d'une rue déserte. L'un d'entre eux manipula la serrure jusqu'à ce que celle-ci s'ouvre. Il ne mit guère de temps à vrai dire.
Loreline se demandait depuis combien de temps ce passage existait... Avait-il toujours été là ou avait-il été construit il y a peu, probablement dans le plus grand secret...?
Toujours est-il que ses nouveaux compagnons de fortune semblaient parfaitement connaître les moindres recoins d'Edoras. Si elle avait du quitter la cité seule, les choses se seraient avérées bien plus compliquées sans leur aide.

La troupe s'engouffra dans le tunnel d'où s'échappait un souffle d'air gelé.
Loreline remonta le col de sa fine cape et, bondissant sur le dos de l'étalon, pénétra dans le passage à la suite des guerriers.

-Ce tunnel nous mènera jusqu'au village d'Underharrow, a quelques lieues d'ici...nous serons saufs la bas.

Ainsi parla le sage Hilma.

Les deux montures d'Orwen et Loreline marchaient côte à côte, épaule contre épaule. Naa ne cessait de tourner la tête vers son congénère qui semblait l'ignorer superbement. Loreline esquissa un sourire amusé devant l'attitude frustré de Naa qui ne comprenait visiblement pas la froideur de son acolyte.

"Laisses tomber Naa, c'est un mâle !" Dit-elle en éclatant de rire.

L'étalon, peu enclin à apprécier la blague, tourna un regard furibond vers son amie, ce qui n'eut pour autre effet que d'amplifier son fou rire.

Tournant les yeux vers Orwen qui lui souriait, la jeune demie-elfe lui rendit son sourire chaleureux tout en constatant qu'il avait repoussé l'épaisse capuche qui encadrait son visage jusqu'à lors.
Loin de faire le rapprochement et de comprendre que le prince semblait assez bien disposé à son égard pour lui dévoiler ainsi son visage, elle se contenta de le fixer de longues minutes. Une attitude qui aurait probablement gêné n'importe qui tant son regard semblait percer le moindre cm² de ses traits.

Le jeune prince Orwen ne put s'empecher de rejoindre le rire de Loreline apres l'incident entre leurs chevaux. Il avait oublie pour le moment son pere, le Champion Royal, et son exil, et se perdit dans cette joie pure.

Meme le vieux Hilma ne put s'empecher de sourire legerement, tout en essayant de le cacher sans succes derriere un froncement de sourcils.

Le petit groupe parcourait le tunnel, les bruits des pas se melangeant a ceux des sabots. Les torches etaient la seule lumiere accessible, eclairant leur chemin, mais leur vision demeurait restreinte a quelques metres.

Le tunnel etait large et ses murs etaient faits de pierre. Plusieurs torches etaient accrochees aux murs, mais toutes etaient eteintes...il n'y avait aucun garde. Apparemment Hogorwen ne connaissait pas ce tunnel, ou avait decide de l'oublier.

Lorsque Orwen remarqua le regard percant de la jeune femme, il ne put s'empecher de rougir. D'habitude il n'etait pas du genre a se laisser intimider par les femmes, mais la semi-elfe etait differente. Heureux que la penombre dissimule la rougeur de ses joues, il dit:

-Que comptez vous faire lorsque nous sentirons, Loreline? Continuerez vous seule? Ou preferez vous continuer le chemin avec nous?

On pouvait voir dans le regard d'Orwen que la deuxieme option l'interessait bien plus que la premiere...
Hilma lanca un regard foudroyant au jeune prince, et dit:

-Il est vrai que le Rohan est un enroit dangeureux pour une femme seule..surtout ces temps ci. Cependant si vous vous decidez a partir, je vous demanderai de ne pas parler de ce tunnel a qui que ce soit.

La voix du vieil homme n'etait pas depourvue de chaleur, mais il restait sur ses gardes.

***

Ce fut apres quelques heures de voyage que les voyageurs decouvrirent devant eux une autre porte, qu'un des gardes d'Orwen ouvrit. Apres s'etre assure qu'il n'y ait personne en vue, ils sortirent dehors...

La compagnie avançait tranquillement au cœur du dédale sous terrain. Riant et parlant ensemble, on aurait pu difficilement imaginer qu'ils venaient de quitter une assemblée des plus agitée... Un étranger les aurait probablement plus considéré comme une troupe de compagnons voyageant ensemble depuis longtemps que comme des personnes venant à peine de se rencontrer, pour Loreline en tous cas.

Alors qu'ils arpentaient le large tunnel depuis pas mal de temps, Orwen posa une question à laquelle Loreline eut bien du mal à répondre.
Que comptait-elle faire au juste...? C'était une bonne question à laquelle elle n'avait pas vraiment réfléchi. Leur rencontre, bien que le contexte soit particulier, s'était faite plutôt naturellement. Partant sur une bonne relation dès le départ.
Elle retraça rapidement son arrivée à Edoras, les rares personnes en dehors de la troupe d'Orwen et Hilma qu'elle avait pu rencontrer, cet étrange enterrement aux allures de guerre civile.

Au départ elle avait quitté son village pour voir le monde, connaître autre chose que les vertes collines l'encerclant et la forêt de Fangorn.
Tout ceci n'était pas vraiment prévu, mais à vrai dire à quoi s'attendait-elle exactement...? Pas grand chose. Elle ne savait où aller véritablement et se contentait de suivre le cours des événements.

Elle jeta un regard vers Hilma lorsque celui-ci lui adressa quelques mots à son tour, lui demandant de ne jamais révéler l'existence de ce tunnel.

"Soyez sans crainte" Le rassura-t-elle. "Je n'avais pas l'intention d'en souffler mot à qui que ce soit." Déclara-t-elle en esquissant un sourire à travers la pénombre environnante.

Loreline caressa la robe neigeuse de l'étalon en lui murmurant.

"Qu'en penses-tu Naa... Nous continuons avec eux...?"

L'étalon tourna la tête vers sa cavalière, continuant son avancée d'un pas sûr, sans trébucher ni sembler avoir besoin de regarder où il allait.
Il pénétra la jeune demie-elfe d'un profond regard, ses pupilles dorées semblant illuminer le sombre couloir d'un doux halo.

Loreline esquissa un sourire et acquiesça silencieusement.

"Si ça ne vous dérange pas, nous continuons avec vous." Déclara-t-elle en tournant les yeux vers le prince.

"Naa semble vous porter un bien grand intérêt et je n'en comprends pas encore la raison. Cela m'intrigue." Dit-elle en lui adressant un clin d'œil.

Alors qu'elle achevait sa phrase, ceux qui ouvraient la marche arrêtèrent leurs montures. Ils se trouvaient désormais devant une épaisse porte de métal que l'un d'entre eux ne tarda guère à ouvrir.
Prudent, vérifiant avec attention que la voie était dégagée, il leva le bras pour signifier au reste de la troupe que tout paraissait paisible au dehors.
Les six personnes et leur chevaux quittèrent définitivement la pénombre et la froideur du tunnel pour sortir au grand jour. Le soleil brillait ardemment dans le ciel, il devait être un peu plus de midi.

"Que faisons-nous maintenant ?" Demanda Loreline en s'étirant sur le dos de son étalon.

HRP Excuses moi pour le retard; j'attendais la reponse de quelqu'un d'autre, mais il y a eu des retards imprevus HRP

Hilma hocha de la tete avec seriosite; la jeune femme semblait sincere, et il ne put s'empecher de lui rendre le sourire.
Les rohirrims observerent avec curiosite l'echange entre Loreline et Naa; ce cheval avait en lui quelque chose de plus, quelque chose de surprenant et magique, meme pour un habitant du Rohan.

Lorsque la semi-elfe prit sa decision, un grand sourire apparut sur les levres du jeune prince. Il dit:

-Je suis content de votre decision, Loreline! Nous nous occuperons de vous.

Meme si la jeune femme semblait debrouillarde et aventuriere, Orwen desirait la proteger et faire preuve de son courage et de sa virilite devant elle...
Il jetta un regard curieux a l'etalon apres avoir entendu les paroles de Loreline. Un cheval pouvait il deviner qui il etait? Etait ce possible qu'un animal reconaisse en lui un un homme de la lignee d'Eorl? Il avait deja remarque que Naa n'etait pas un cheval habituel...mais l'etalon blanc n'arretait pas de le surprendre.

Orwen hesitait a devoiler son identite a la jeune femme, mais savait que Hilma n'approuverait pas; il etait encore trop tot, ils se connaissaient depuis quelques heures a peine. Il y avait encore du temps...Loreline allait voyager avec eux, et decouvrirait surement a un moment la vraie identite du jeune homme.

Lorsque les voyageurs sortirent a nouveau des entrailles de la terre, Loreline s'etira puis posa une question. Orwen la regarda brievement, puis jetta un regard a Hilma, tout en disant:

-Je pense que nous pouvons nous arreter ici pendant un moment, et nous reposer un peu. Les chevaux ont besoin d'herbe et de soleil apres le voyage dans le tunnel, et je n'aurais rien contre un peu de viande et une gorgee de vin moi meme. Qu'en pensez vous?

Hilma hocha de la tete; ils se trouvaient dans un endroit relativement sauf, et loin d'Edoras et du roi despote...ils pouvaient se permettre un moment de repos. Il regarda autour de lui, attendant les reactions de Loreline, d'Ereion, et des autres rohirrims...

#Orwen

Alarthor, Eothain et Dame Farma s'étaient mis à couvert sous une enclave rocheuse à la sortie du tunnel. Personne n'osa s'endormir de peur de voir apparaître des hommes du Despote. Le jeune protégé d'Erco avait encore son épée dégainée, posée à ses côtés. Eothain était plus tranquille car il connaissait ces prairies. Pour l'homme de la ville du Lac tout était nouveau.
Ce fut lui, qui entendit les premiers bruits de pas. Khaldrad l'avait bien formé dans ce qui était des cinq sens. D'instinct, il se leva son arme en main et d'un signe de la main il ordonna à ses deux autres compagnons de rester cacher. Il se dévoila aux nouveaux arrivants avec lenteur, le regard sûr. Son épée sortie, mais baissés, montrant qu'il ne cherchait pas le combat. Il fit attention à ne pas se montrer agressif, mais à bien faire comprendre qu'il savait se battre.
Alarthor dénombra une dizaine de personne, dont un vieillard, une femme, un jeune homme à l'allure d'un prince, et un dernier homme qui lui rappelait quelqu'un...
Le Chevalier décida de parler en premier:

-Que font des voyageurs à la sortie d'un si sombre tunnel? Je l'ai traversé il y a peut et seul des fugitifs peuvent en avoir recourt...En êtes-vous?

Il s'approcha encore du petit groupe, et ajouta par politesse:

-L'on me nomme Alarthor, serviteur du Comte d'Esgaroth...J'espère que vous êtes des amis de la liberté.

Toute personne normalement intelligent comprendrait que cette dernière phrase était en réalité une question: Pour qui êtes-vous? Le Despote ou la Liberté?

#Farma #Alarthor

Pas de souci mon grand

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Loreline acquiesça avec un franc sourire. Ce voyage promettait d'être fort intéressant. Qui plus est, elle restait dans son optique de départ, à savoir voyager. Des compagnons de route n'étant pas pour lui déplaire, la tournure que prenait les événements laissait présager pas mal de surprises.

Alors qu'elle tournait le buste, regardant une dernière fois le tunnel qu'ils venaient de quitter en se demandant comment les choses avaient pu se décanter dans la cité, Loreline ne vit pas l'échange qui s'opéra entre son étalon et le prince.
Orwen jeta un regard étonné vers Naa qui ne manqua pas cette nouvelle occasion de replonger ses pupilles dorées dans celles du prince caché aux yeux du monde. Profonds et pénétrants, les deux yeux en amande fixaient Orwen sans sourciller, reflétant toute l'intelligence de l'animal. À la surprise de ceux qui assistèrent à la scène, Naa inclina de nouveau la tête bien bas, comme il l'avait fait lors de leur rencontre dans la cité d'Edoras.

C'est à ce moment que Loreline délaissa la sortie du tunnel et se retourna.
Instantanément, le cheval se mit à brouter l'herbe de la verte prairie qui se dessinait sous ses sabots de jais. Un œil averti aurait compris sans mal que le cheval venait d'exécuter ce que l'on nommerait comme une formidable feinte, pour tromper les apparences quant à ses véritables intentions.

-Je pense que nous pouvons nous arreter ici pendant un moment, et nous reposer un peu. Les chevaux ont besoin d'herbe et de soleil apres le voyage dans le tunnel, et je n'aurais rien contre un peu de viande et une gorgee de vin moi meme. Qu'en pensez vous?

Loreline descendit promptement du dos de Naa.

"Ca n'est pas de refus ! Je déteste l'obscurité..." Lâcha-t-elle en faisant grise mine.

Après s'être ébroué tout son soûl, l'étalon se coucha sur l'herbe en hennissant bruyamment. Comportement quelque peu étrange pour un Rohirrim. Quiconque connait bien ces animaux, sait qu'ils ne se couchent jamais. Un cheval préfèrera dormir debout, l'oreille aux aguets, plutôt que de s'allonger. Ils ne le font généralement que lorsqu'ils sont malades et que leur corps ne les porte plus. À contrario de ce comportement, l'étalon ne semblait pas s'inquiéter de quoi que ce soit.
Loreline se laissa donc tomber sur l'herbe verte près de son étalon et s'allongea de tout son long en posant la tête sur le flanc musclé de l'animal.

Les oreilles de Naa se projetèrent soudainement vers l'arrière mais Loreline ne remarqua rien, occupée à entamer une sieste bien méritée après la nuit blanche qu'elle avait passé à galoper sur son dos. Alors qu'il ne s'était écoulé guère plus que quelques minutes, elle était déjà entrain de piquer du nez.

-Que font des voyageurs à la sortie d'un si sombre tunnel? Je l'ai traversé il y a peut et seul des fugitifs peuvent en avoir recourt...En êtes-vous?

La demie-elfe tourna des yeux à moitié ensommeillés vers l'homme qui venait de s'approcher d'eux.
Loreline crut bon de ne pas répondre à sa question. Même si cela pouvait paraître impoli, elle laissait cette tâche à Orwen ou Hilma qui sauraient y répondre bien mieux qu'elle.
Car même si la jeune femme était loin de se douter de la véritable identité de ceux qui étaient désormais ses compagnons de route, elle avait tout de même remarqué qu'ils tenaient à garder un certain nombre de choses secrètes. Il était donc préférable de ne pas prendre la parole et d'éviter de commettre un impair...

-L'on me nomme Alarthor, serviteur du Comte d'Esgaroth...J'espère que vous êtes des amis de la liberté.

Ne saisissant pas vraiment les fondements sous-jacents de sa phrase, Loreline se contenta d'esquisser un sourire en levant une main qui se présentait comme un salut amical.

"Bonjour Alarthor ! Je suis Loreline et voici Naa" Dit-elle en baissant la main qu'elle venait de lever tout en tapotant l'encolure de l'animal qui hennit comme pour saluer ce nouvel arrivant.

Bien que l'homme soit armé, Loreline ne bougea pas une oreille et resta allongée contre le flanc de l'étalon blanc. Elle connaissait assez son ami pour savoir qu'ils ne risquaient pas grand chose. L'étalon ne s'était pas redresser à l'approche de l'homme et n'avait pas bronché non plus. Cette attitude indiquait clairement que cet homme n'était pas un ennemi.

Encore une fois Naa percait le jeune prince du regard, et s'inclina...d'ou venait ce cheval magnifique? Meme l'etalon du roi Theoden ne faisait pas preuve d'une intelligence et d'une noblesse pareille...le mearas de Gandalf etait un des rares exemples des chevaux aussi intelligents que les humains. Curieux...

Satisfait des reponses de Hilma et de Loreline, et voyant que ses autres compagnons n'avaient pas d'objection, Orwen detacha son fourreau de sa ceinture, et posa son epee a cote de lui. Il se coucha en suite sur l'herbe, en s'etirant avec plaisir, profitant d'un moment de repos apres une matinee plutot mouvementee.
Il avait ferme ses yeux, mais ne dormait pas, profitant en toute tranquilite de la chaleur du soleil et de la legere brise agreable qui caressait sa peau.

Lorsqu'il entendit la voix du jeune homme, il se releva en sursautant, tout en sortant son epee du fourreau. Le rohirrim qui gardait le campement du jeune prince n'avait pas apercu le serviteur du duc d'Esgaroth, mais avait sorti sa lame des que ce dernier apparut devant eux.

Ce fut Orwen qui parla, avant que Hilma n'ait le temps de repondre a Alarthor:

-Salutations Alarthor...peu de personnes connaissent l'existence de ce tunnel...vous en faites apparemment parti. Nous ne savons rien de ce qui concerne les fugitifs d'Edoras, mais nous etions obliges de quitter la ville d'urgence. Nous sommes des amis de la liberte, et principalement des amis du Rohan, et de son peuple. Mais dites moi que fait le serviteur du Duc d'Esgaroth ici, et quelles sont vos intentions? Voyagez vous seul, Alarthor?

HRP: Excusez moi du retard

Farma laissa Alarthor aller à la rencontre des nouveaux venus . Elle restait cachée avec Eothain, mais elle écoutait attentivement la discussion.

Elle sentait son échine trembler en entendant une voix qu'elle connaissait celle d'Hogorwen; non, cette voix est plus ......jeune.......plus sage.......moins arrogante. Farma comprit , c'était Orwen.

L'épouse de Gallen fit un signe de tête au jeune écuyer du champion du Rohan et tous les deux sortirent de l'ombre.
Immédiatement farma fit une révérence rapide vers Orwen

"Prince Orwen , je me présente Dame Farma, épouse de Gallen Mortensen , lieutenant des gardes royaux et champio du Rohan. je vous présente mes hommages"

Farma de dandina un instant .

Puis son débit de parole s'accéléra , elle avala rapidement sa salive, son imprudence , voire son insolence , la surprise elle même mais elle devait savoir.

"Mon seigneur, savez vous ce qu'il se passe ?? Où est Gallen?"

Farma se mordit la lèvre supérieure et murmura

"Excusez moi prince, ma seule excuse est mon inquiétude !!"

Honteuse ,Farma baissa les yeux vers le sol rocailleux du Rohan.

Alarthor rengaina son arme dés qu'il entendit parler le jeune prince. le timbre de sa voix n'était pas agressive, et il répondit à sa question avec succès. Presque aussitôt, dame Farma et Eothain apparurent. La femme de Gallen donna un nom au visage du prince: Orwen. C'était donc lui le fils d'Hogorwen en fuite. Il était donc venu pour assister à l'enterrement de son oncle. Le Chevalier de l'Ordre de la Flèche Noir laissa parler sa protégée, avant de répondre, en s'inclinant comme le voulait la tradition:

-Prince Orwen, vos paroles sont judicieuse, mais j'ai eu rumeur de vos mésaventures avec votre père....

Il fit une pause:

-Comme vous le voyiez je voyage en charmante compagnie. Voici Eothain, second du Seigneur Gallen, et sa femme. J'étais venu ici avec le Seigneur Skaline, le Comte d'Esgaroth, quand l'enterrement tourna quelque peu au vinaigre. Mon maître fut chargé par Gallen de protéger sa femme, ce qu'il s'employa de faire de son mieux...maintenant je ne sais ou il est....Et je suis un peu désorienté.

Alarthor en avait peut-être trop dit, car au nom de son mentor, l'un des hommes posté sur la droite d'Orwen pâlit. Une hache pendait sur son côté. Il regarda le chevalier avec attention, avant de demander:

-Êtes-vous sûr du nom de votre Seigneur? Non pas que je vous traite de roublard, mais je porte également le nom Skaline, et vous conviendrez qu'entendre son nom derrière le rang de Seigneur est assez inhabituel. Puis-je savoir le prénom du Comte d'Esgaroth? Ma famille fut presque toute tuée....

Alarthor fut choqué par l'entrée du rohirrim. Il se disait aussi un Skaline. Est-ce possible? Jamais Erco n'avait parlé d'un frère et sœur ou de toute autre lien de famille. Il le croyait orphelin et fils unique....Pourtant en partant d'Esgaroth, il avait dit qu'il y avait aussi une raison personnelle à son voyage vers le Rohan. Il observa quelques instants son nouvel interlocuteur, puis répondit:

-Ce que vous me dites est fort étrange, mais je peux vous assurer de son nom, qui est Skaine. Je comprend parfaitement votre trouble. La seul raison pour laquelle je vous dirais son prénom est que vous m'inspirez confiance. Il se nomme Erco Skaline.

Un lueur de joie traversa les yeux d'Ereion. Il resta muet quelques instants, avant de dire:

-Merci, merci beaucoup....Mais je vous propose de continuer cette conversation plus tard, cela n'est pas prioritaire...

Il essuya rapidement un début de larme. Le rohirrim venait de retrouver la trace de son cousin et dernier membre mâle de sa famille. Il le pensait mort depuis longtemps. Il demanda alors reprenant son rôle de protecteur du prince:

-Si j'ai tout compris votre mission est de mettre en sécurité Dame Farma? Si vous le désirez vous pourriez faire route un moment avec nous. Je pense que mon Prince le voudra bien...

Il s'était tourné vers Orwen, cherchant un appuis.
Pour Alarthor, il n'y avait aucun doute cette Ereion et son Maître étaient de la même famille. Il y avait dans les dernières paroles du rohirrim le caractère d'Erco. Celui qui faisait toute la force du Seigneur d'Esgaroth: le devoir et la loyauté.
Cette fuite rebondissait de toute les côtés. Mais en ce moment Alarthor pensait à son Maître, il ne savait pas s'il était blessé, s'il était mort et surtout il ne savait pas ou aller. Erco lui avait laissé peu d'information pour sa mission. Il se retrouvait à devoir protéger une femme dont il ne connaissait quasiment rien et avait le devoir de la ramener seine et sauve quand tout sera terminer....

Hrp les paroles en gras noir sont celle d'Ereion. Hrp

Loreline ne comprenait plus rien à rien.
Non seulement les nouveaux arrivants l'ignoraient superbement alors qu'elle s'était poliment présentée, mais en plus leurs paroles n'avaient aucun sens pour elle. Avait été prononcé un nombre incalculable de noms qu'elle ne connaissait pas et dont elle n'avait même jamais entendu parler.

La jeune demie-elfe se redressa d'un bon, se campant sur ses jambes et croisant les bras sur sa poitrine. Ses sourcils froncés démontraient une certaine mauvaise humeur naissante...

"Dis donc vous !" Dit-elle en s'adressant aux nouveaux venus.

"Ca vous dérangerait de faire preuve d'un minimum de politesse et de répondre quand vous salue !"

Sentant que son amie commençait à s'enflammer, l'étalon se leva et, de toute sa hauteur, saisit quelques mèches de cheveux de la jeune femme entre ses lèvres et tira d'un coup sec vers l'arrière.
Loreline poussa un beuglement à réveiller les morts et se tourna, le regard furibond, vers l'animal.

"Non mais ça va pas Naa ! T'es de quel côté toi ?!" Lança-t-elle en frottant son crâne avec un rictus douloureux sur le visage.

Encore une fois le cheval sembla s'amuser de la situation et leva bien haut sa tête blanche en hennissant.
Loreline lui adressa un regard dépité puis tourna un regard profond vers Orwen. On pouvait y lire tout son étonnement mais surtout son incompréhension.
Avait-elle bien entendu... Ces personnes venaient de l'appeler... prince...?

Orwen s'inclina devant la dame Farma, et dit avec un sourire:

-Le champion royal est un homme heureux si il a la chance de partager sa vie avec une femme aussi belle que vous, dame Farma.

Il ne s'agissait pas d'une simple formule de politesse; le jeune prince etait vraiment impressionne par la beaute de l'epouse de Gallen Mortensen.
Cependant le sourire disparut aussitot de ses levres, et il dit d'une voix plus serieuse:

-Votre inquietude fait preuve de votre amour et de la noblesse de votre coeur, madame...N'ayez crainte. Votre epoux a ete arrete par les hommes du roi Aldarion de l'Arnor, apres que la situation devienne dangeureuse entre les hommes du champion et les soldats de mon pere. Cependant le roi Aldarion est un homme honorable, et je suis sur qu'il ne permettra pas qu'un mal quelconque arrive au champion royal.

Hilma, qui s'etait tenu silencieux jusqu'a la, regardait dame Farma avec curiosite. La femme avait identifie le jeune prince et devoile son identite devant Loreline...tant pis. Il fallait bien que cela arrive a un moment. La dame Farma...elle pourrait s'averer etre une alliee puissante dans la lutte qui les attendait. Il dit:

-Madame, un desespoir profond s'empara de votre epoux apres la mort tragique du capitaine Thorin...le roi Aldarion empecha de peu le bain de sang qui se preparait entre les hommes du champion et ceux d'Hogorwen. Nous etions obliges de quitter les lieux a ce moment la, mais comme l'a dit le prince Orwen, je pense que votre mari est en securite.

Le jeune prince se tourna vers Ereion et Alarthor, les sourcils fronces. Un echange etrange venait d'avoir lieu entre les deux hommes. Qui etait donc ce Erco Skaline...? Le duc d'Esgaroth? Etait ce possible que son fidele compagnon Ereion soit de sang royal?

Il dit:

-Si cela ne vous derange pas, je pense qu'il est judicieux que vous nous accompagniez durant le reste de notre voyage. Je ne doute pas que sire Eothain et sire Alarthor sont des guerriers courageux, mais deux lames peuvent ne pas suffire en cas d'attaque.

Tout le monde se retourna en entendant les paroles remplies de colere de Loreline. L'echange entre la jeune femme et son cheval fut tellement comique que Orwen fut oblige de dissimuler un leger sourire derriere la manche de sa tunique.
En voyant le regard surpris de la jeune femme, il fit une reverence elegante devant elle, avec un petit sourire, puis dit:

-Je suis certain qu'il n'etait point dans les intentions de ces personnes de vous insulter, gente demoiselle.

Alarthor prenant alors conscience de Loreline, se présenta confusément:

-Veillez excuser mon manque de politesse, mais je suis....nerveux...L'on me....enfin je m'appelle Alarthor Virl...C'est un...honneur de vous rencontrez!!!

Il essaya de donner un ton de regret dans ses paroles, mais cela sonna plus comme des paroles creusent qu'autre chose. Le Chevalier d'Esgaroth n'était pas habitué à ce genre de situation, en règle général il n'était pas le meneur, mais le mené. Il sourit à Loreline, surtout par sa petite "dispute" avec son cheval, chose peu courante. Irépondit à Orwen:

-Je ne peux qu'accepter votre proposition de voyager avec vous, car comme vous l'avez dit si justement, deux lames ne peuvent rivaliser contre la puissant d'un compagnie...Cette rencontre est une chance inouïe, surtout pour nous.

Il fit une pause, puis proposa. On pouvait voir alors à quel point il était stressé:

-Mais ne pourrions-nous pas nous mettre en route? Car l'évasion de Dame Farma ne s'est pas fait sans remous...Et le sang a coulé. J'aimerais bien éviter finir dans un cachot, et vous mêlez à cela....Vous avez déjà assez de problème.

Ereion s'était mit en retrait, réfléchissant à la nouvel de la vie de son cousin. Il était donc devenu Duc d'Esgaroth, et avait été anoblit. Jamais il n'aurait pu l'imaginer finir avec un titre et une ville, une population à sa charge. il le voyait encore lorsqu'ils chassaient ensemble dans les prairies environnant leur village natal.
Mais en fin de compte c'était une bonne nouvelle. Il se réjouissait d'en apprendre plus, et surtout de le rencontrer. Il ouvrit la bouche:

-Orwen, comme le propose le Seigneur Virl, il serait bon de mettre le plus de lieu entre nous et Edoras. Votre père a peut-être eut vent de nous...On ne peut pas savoir. je pense qu'Hilma en conviendra: plus proche nous serons de la capital, plus nous serons en danger. Nous avons été bien téméraire à vouloir entrer en contacte avec l'Arnor....Ça peut se retourner contre nous à tout moment.

Farma resta interdite un instant. Son père était mort, Thorin avait péri.Elle aurait du s'effondrer mais elle restait là, immobile, enchassée dans un prison de glace;

Elle voyait sans les voir les hommes et la femme qui lui parlaient.

Elle essaya de parler et à son étonnement elle pouvait prononcer des mots, ils franchissaient encore sa bouche.

elle fixa le seigneur qui avait révélé la funeste nouvelle:

"Seigneur, qui a tué le capitaine Thorin ? est ce Hogorwen? Gallen est emprisonné mais pas en danger comment peut on être prisonnier et en sécurité? expliquez moi noble seigneur?"

Le ton de Dame Farma étit calme mais un léger désarroi perçait dans ses paroles.

Ce fut a ce moment ci qu'Orwen se rappela de la relation entre la dame Farma et le capitaine Thorin. Il dit, avec une voix remplie de douleur et de compassion:

-Le capitaine Thorin fut tue dans le chaos general...une fleche tiree, probablement par accident par un des archers du despote. Je comprends que les paroles ne suffisent pas en un tel moment...mais vous avez nos condolences les plus sinceres, madame.

Le jeune prince se mordit la levre, le visage sombre. Tant de malheur...et cause par son propre pere. Il se sentait sale et indigne...il avait honte d'etre fils du despote cruel...

Voyant que son prince etait plonge dans des pensees noires, ce fut au tour de Hilma de prendre la parole:

-Votre epoux fut emprisonne par le roi Aldarion et les autres dirigeants des peuples libres...Ainsi il est bien plus en securite que si il etait dans les mains de Hogorwen. J'espere que le Champion du Rohan sera bientot libere. Le Rohan a besoin d'hommes bons et forts...et Gallen Mortensen en fait parti.

Lorsque le vieux conseiller pronconca ces paroles, le prince Orwen se tourna vers Alarthor et Ereion, et leur dit:

-Vous avez raison...nous partons tout de suite. Mais ou vous dirigez vous? Nous n'avons pas encore de destination definie...nos contacts avec votre mari ainsi que le roi de l'Arnor n'ayant abouti a aucun resultat, il nous faut choisir une prochaine etape...

Le jeune prince monta sur son etalon, et se tourna vers Loreline, lui faisant un clin d'oeil, puis dit:

-Excusez moi pour tout ce chaos, Loreline. J'espere que vous n'avez pas pris la mauvaise decision en vous decidant a nous suivre.

Alarthor regarda Dame Farma. Il savait qu'elle désirait retourner en arrière pour aller rejoindre son maris, mais ce n'était pas possible. Il avait juré qu'il veillerait sur elle.
La tournure des événements devenait de plus tordue et commençait à s'y perdre. La politique n'était pas la branche ou il excellait, c'était bien le contraire. Les tournures diplomatiques, les accords et compagnies étaient pour le jeune chevalier un charabia, une langue en soit.
Il réfléchit à la question du prince. Elle était primordial, mais ne savait pas quoi répondre. Une dizaine de noms de ville défila dans son esprit. Mais à chacune, il trouvait un inconvénient insurmontable. Il finit par choisir:

-Je pensais me diriger vers Minas Tirith. C'est le centre du Gondor, et donc le meilleur endroit pour trouver des partisans et le meilleur pour disparaître en quelques secondes. Une fois entrée, nul ne pourra nous retrouver si l'on s'adresse aux bonnes personnes.

Il avait omis de dire qu'il y avait là-bas sûrement des artistes, et donc des alliés à Esgaroth, par les ménestrels d'Esgaroth. Cette ligue pouvait être très très utile dans ce genre de "fuite".

Ereion ne semblait pas d'accord avec Alarthor et le dit clairement:

-Je suis contre votre proposition. Allez à Minas Tirith n'est pas la meilleur chose à faire. le Gondor est un allié ancestral au Rohan. Nous ne savons pas encore ou il se place et il y a de grande chance qu'il reste totalement neutre. Je serais plus pour aller vers le nord....

Farma semblait dans un état second. Puis comme piquée par une guépe les mots franchirent ses lèvres à la vitesse d'un cheval au galop

Aldburg est une bonne direction. je connais gallen, il emménera Thorin là bas, Mon price, vous pourrez pvous entretenir avec lui et moi je pourrais.....pleurer mon père.

De plus Alburg est assez éloigner Edoras,mais au Roahn jamais on ne vous trahira dans une ville rohirrim ayez confiance en votre peuple

Farma sembalit confiante mais ne mettait elle pas son intérêt en premier lieu.

Elle ajouta

"Eothain et moi irons dans le ville légendaire d'Eomer, venez mon Prince. De plus je connais pas vos projets mais vous devez voir ce quele Roahn est vraiment, ce n'est pas que Edoras, voyager dans notre contrée, les rohirrims vous aimeront pour cela"

Une volonté de fer se ressentait dans les derniers propos de l'épouse du Maréchal de la marche Est

HRP Desole pour le retard HRP



Un sentiment curieux s'empara d'Orwen lorsqu'il ecouta les paroles de ses compagnons...ce sentiment que chaque homme ressent a un moment ou l'autre, un sentiment d'invincibilite, le desir d'accomplir immediatement la grande tache qui l'attend...accompagne d'une frustration enorme, causee par le savoir que ds journees entieres passeront avant qu'il puisse commencer les negotiations avec Gallen Mortensen, et commencer la campagne contre son pere.

Il se tourna vers Alarthor et dit:

-Minas Tirith...non. Nous n'irons pas la bas. Je ne pense pas que nous trouverons des amis de la Cite Blanche, et je doute que le Gondor se decide a rejoindre ma cause. De plus Minas Tirith est trop loin de mon peuple...j'en ai marre de fuir. Il est temps de combattre.

Son regard vint se poser sur Dame Farma, lorsque celle ci commenca a parler. Ses paroles etaient sages et lui plaisaient...le Champion Royal avec choisi une bonne epouse. Le jeune prince jette un regard bref a Hilma, son conseiller, curieux de son avis sur la matiere. Le vieil homme hocha de la tete, en montrant son accord avec les dires de Farma.

Orwen dit alors, du haut de son cheval:

-Tres bien, dame Farma. Nous partons vers Aldburg...je pense connaitre mon peuple. Il faut encore que celui ci apprenne a me connaitre. Ne trainons pas, notre route est longue!

Sur ces mots il fit signe a son cheval d'avancer avec un mouvement de son pied.
Orwen se considerait comme un vrai rohirrim, digne de diriger son peuple. Mais l'etait il vraiment? Connaissait il les miseres et les joies quotidiennes du peuple du Rohan? Ses coutumes et traditions? Seul le temps pouvait le montrer...

Le prince Orwen put lire non pas de l'admiration, parce que dame Farma est pudique pour tout ce qui concerne les sentiments mais du moins du respect à coup sûr dans les yeux en forme d'amande de l'épouse de Gallen.

Eotahin acquiesa silencieusement, revoir Aldburg lui procurait un sentiment étrange il avait quitté cette ville dont il connaissait tous les recoins en sale garnement des rues et aujourd'hui il revenait ecuyer du Champion du Rohan.

Dame farma de savoix tranchante et dure comme elle pouvait l'être parfoiss'adressa à Alarthor

"Chevalier vous avez promis de me protéger, vous nous suivrez donc à Aldburg puisque où j'irai, vous irez"

Elle eut un petit rire cristallin devant la mine déconfite du jeune homme

"Ne bougonnez pas jeune Alarthor, nous les femmes rohirrims avons du caractère et ne nous en laissons pas compter et vous verrez Aldburg mérite d'être vu"

Farma regarda autour d'elle

"Par contre mes seigneurs, nous n'avons pas de montures, nous trois, devons nous monter avec vous?"

Dame Farma avait utilisé un ton assez cassant d'une personne qui a l'habitude d'êtrte entendue et obéie.

Elle inclina la tête vers Loreline

"Votre destrier est magnifique , Damoiselle"

Puis une ombre vint troubler son front, Faram pensait à son époux. Qu'avez donc fait Gallen. Pourquoi son père était mort?

Cette pensée lui brisa de nouveau le coeur, elle chassa ses mauvaises pensées rapidement et se concentra de nouveau sur ces compagnons de voyage.

Alarthor n'était pas habitué à ce qu'on lui dise ce qu'il devait faire, surtout par une femme. Il avait juré de la protéger, et donc il s'était attendu à être un peu le meneur, mais en réalité, il était le suiveur d'une femme au caractère bien trempé. Pour rien au monde, il ne voudrait l'affronter, car maintenant si Dame Farma se montrait excellente bretteuse, il n'en serait pas étonné.
Il répondit alors, essayant de caché sa surprise:

-J'ai promis...Et donc je serais à vos côtés quoiqu'il arrive...Erco m'avait déjà parler du caractère des femme rohirrime, mais je ne m'étais jamais imaginé que c'était si fort que sa.

Il sourit, puis ajouta:

-Mais soit, allons donc vers Aldburg, si comme vous le dites cette ville est magnifique, je me réjouit d'y arriver.

Là Ereion proposa à son nouvel ami. La main droite posée sur sa hanche:

-Alarthor, si tu es d'accord, tu chevaucheras avec moi....

Montrant du doigt sa monture, il expliqua:

-Il se nomme Ferein.

Alarthor acquiesça de la tête toute en disant:

-Sa sera un plaisir de chevaucher à tes côtés...On fera alors plus hampe connaissance.

Ereion se tourna vers son Prince et lui dit, essayant de calmer ses doutes qu'il percevait, toute en parlant il s'était apporter d'Orwen:

-Prince Orwen, vous connaissez notre peuple mieux que quiconque, ne doutez point de vous...Le doute est le meilleur ennemi du souverain...Et il vous apprécie, je n'ai entendu que du bien de vous à Edoras.

Il accompagna ses paroles d'un large sourire, toute en montant sur Ferein. Il invita Alarthor de le rejoindre et l'aida à monter en croupe.
Il talonna gentiment sa monture quelques minutes plus tard. Le voyage pouvait commencer.