La fin du voyage

Il faisait nuit quand Daix se réveilla de son sommeil. Il était tombé de fatigue assez tôt dans l'après midi, cela faisait longtemp qu'il avait sommeil, qu'il manquait de force. Il en aurait pourtant besoin quand ils seraient a Fondcombe. Il jeta un coup d'oeil a côté de lui. Son compagnon dormait encore.

L'assassin se redressa doucement en baillant. Il se rendit qu'ils auront bientôt dépasser Fondcombe. Ils devaient sauter de la chariotte et laissé la jolie demoiselle dans peu de temps. Peut être aurait-il l'occasion de la revoir. Un sourire naquit sur ses lévres, mais disparut aussitôt. Ce n'était pas le moment. Il alla réveiller Die en le secouant brusquement.

- Hé, doucement petit ! Fit-il d'une voix lente et endormit. On est bientôt arriver ? C'est pour ça que tu me réveilles ?

- Oui, c'est pour ça. Aller, léve toi poltron, je n'ai pas l'intention de faire un détour imense pour rejoindre Fondcombe. Allé, sautons.

Daix sauta le premier, et ratterit avec douceur sans se laisser emporter par la vitesse du chariot au moment de sauter. Des années clandestines. Die atterit derriére lui en roulé-boulé. " J'espére que c'est juste parceque il est dans les vappes...".

- Et d'ailleur, comment tu sais où se trouve Fondcombe hein ?

L'assassin ne répondit pas. Il lui semblait avoir déja répondu a cette question. Ils s'avança dans la nature, en essayant de retrouver le chemin qui menait a la citadelle.

- Quand nous serons a Fondcombe, j'aurais besoin de toi, dit soudainement Daix à Die. Tu comprendras bien vite.

Die devint tout d'un coup muet. N'importe quel travail que Daix pourrait lui donner ne pourrait qu'apporter des contradiction dans sa propre ethique moral. Il n'était pas sur que Daix aime beaucoup les empoisoneurs. De tout façon, il pourrait très bien ne pas faire ce que l'assassin lui dira de réaliser : Il devait avoir sur une bonne vingtaine d'avance sur son condisciple. Un condisciple particuliérement tétue et ambitieux. Froid.
Lui, avec quelque année de moins. Un monstre, un assassin, un démolisseur de vie, d'espoir et de bonheur. Une bête sauvage. Lui.
Cette pensée lui fit mal a la tête. Repenser a ce qu'il avait put faire avant était... douloureux. Un homme sans moral. Et voila que devant lui, il se revoyait. Mais Daix avait quelque chose en plus que Die. Pas de limite, non, ni d'ethique moral, ou au moins très peu, mais plutot, une sorte d'aura de puissance, quelque chose de charismatique a la limite de l'intimidation. Un vrai assassin. On voyait tout de suite que tuer ne lui faisait pas - même un être aussi pur qu'un Elfe.

De son côté, Daix ne pensait pas autant. Il savait déja tout ce qu'il voulait sur Die. Tout ce qu'il croyait savoir : que c'était un poltron. Biensur, il allait se donner sa propre chance de vérifier son hypothése quand ils seront arrivés a Fondcombe.
Ils n'étaient plus très loin, bien que Daix avait penser qu'ils étaient plus près de la citée quand ils avaient quitté le chariot. L'assassin reconnaissait le chemin, pour l'avoir pris deux fois. Deux fois mémorable. La premiére fois, c'était pour une mission pour le compte de Chôbag. Il devait tuer une jeune elfe, de son age, particuliérement Jolie. Daix n'avait pas oser, biensur. Biensur...
La deuxiéme visite était etroitement lié a la premiére. Ayant créer des liens proches, aussi suprenant que cela puisse paraitre, avec cette elfe, il avait du la prévenir que Chôbag allait envoyé un autre homme pour la liquidé - Daix n'avait jamais connut la raison de cet acharnement, mais le fait que le deuxiéme homme avait été retrouvé mort, et que l'elfe nommé Celia n'avait plus jamais été inquiété. Et voila qu'aujourd'hui, c'était par pur besoin qu'il allait la voir. Il avait aussi besoin d'une autre dague, mais cette chose était particuliérement insignifiante par apport a la conversation qu'il devait avoir avec Celia.

- Nous sommes arrivé, Die.

En effet, devant eux se dresser une porte imense, d'une blancheur éclatante, faisant un parfait contraste avec les assassins noirs. Biensur, ils ne passeraient pas inaperçut, mais comme la ville était casiment déserte, ils ne risquaient pas grand chose.