Sombre-Chêne Seigneur de Fondcombe - Sage Elfe
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe de la Forêt Noire -: Plus de 250 ans -:
| Sam 24 Déc 2011 - 0:30 | | Voilà, enfin il avait un nom. Sorge. Il n'était pas prêt de l'oublier. Il détailla la bretteuse tandis qu'elle étalait toute le dégoût qu'elle avait pour lui et s'en allait sans un dernier regard pour son beau sourire d'aristocrate. Il n'avait pas été sermonné de la sorte depuis longtemps, et était incapable de se mentir à lui-même : ça n'avait pas été facile. Tant de vérités d'un coup... Son amour propre, il fallait l'avouer, un peu meurtri, il se leva et déposa quelques pièces sur la table. Il aurait aimé une séparation un peu plus en douceur, mais finalement, leurs retrouvailles n'en seraient que plus chaleureuses... Non, ce n'était peut-être pas le mot. Quoiqu'il en soit, il ne fallait pas tarder, maintenant qu'elle était partie, sinon... il préférait ne pas l'imaginer. Dans un soupir, il se dirigea vers la sortie. Ses quatre acolytes (quels benêts...) l'attendaient sagement sous la pluie avec leurs chevaux, un sourire stupide figé sur leurs visages. L'homme grimaça. S'il y avait bien quelque chose dont il avait horreur, c'était les dentitions imparfaites. Et justement, le spectacle en face de lui avait tout pour l’écœurer. Il renifla de dédain et, restant à l'abri du porche, leur fit signe d'approcher. L'air hilare, l'un des malfrat lui tendit un long paquet dans sa main boudinée. L'homme le prit, le tâta rapidement et hocha la tête, satisfait. Il prit sa bourse et en vida équitablement le contenu dans les mains en offrande qui s'étaient précipitamment tendues vers lui. "Voilà pour vous, vous avez fait du bon travail. Je vous libère de toute obligation, partez où vous voulez. Je suis sûr qu'un lit douillet et un femme vous attendent quelque part"Les quatre rirent aux éclats et s'en allèrent. Au croisement, un peu plus loin, chacun prit un direction différente. l'homme sourit, satisafait. Il ne pouvait espérer mieux. Il monta en scelle, rabattit sa capuche sur son visage et partit au trot. Au croisement, il n'hésita pas. Direction : le Sud. * * *
A quelques lieues de là, Oreste fut soudain pris d'un doute. Profitant d'un moment inattention de sa maîtresse, il vérifia rapidement le contenu d'une des sacoche. Son visage se figea d'effroi. Pourtant, il avait bien vérifié, juste avant de revenir dans l'auberge... mais il n'y avait pas de doute. L'épée courte de son "maître", avec son fourreau gravée d'un "S", celle-là même qu'un des brigands avait découvert juste avant que la bretteuse ne revienne aider son écuyer, avait disparu. |
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