[Suite Ombre et Obscurité]

Leriathed devait être un elfe peut prudent pour crier un nom dans une partie si sombre de la forêt noir.
Un vent froid, sous vie soufflait entre les arbres. Personne ne censé n'irait ici, à moins d'y être obliger.
Une atmosphère lourde pesait. Il y avait des petits bruits partout, ici et là un grognement peu rassurant. Il y avait là tout ce qui ne pouvait vivre à la lumière. Un ramassis de bestioles.
L'elfe avançait encore, insouciant de ce qui l'attendait. Si la bête aurait put rire elle l'aurait fait. Elle sourit peut-être.
D'un mouvement de patte, elle se déplaça d'un bon mètre, sa rapprochant alors de sa nouvelle proie. L'été était bon. Deux longues oreilles en moins d'une semaine....Elle se régalerait cette nuit de leur chair tendre et savoureuse.
La bête passa par-dessus, sur la voûte que formait les arbres. En l'aire elle hésita de lâcher prise et de s'abattre sur l'elfe. Mais elle ne le fit pas. Ce n'était pas dans ses méthodes. Les siennes étaient plus vicieuse, plus fourbe. Pourquoi se fatiguer, alors que tout peut se faire en douceur. Ses yeux rouge miroitèrent quelques instants avant de redevenir aussi sombre qu'avant.
Elle s'élança, si l'on peut dire ça comme ça, en avant pour se préparer à l'embuscade. En partant si précipitamment, elle provoqua un bruissement qui fit retourner l'elfe. Elle eut chaud....

Encore et toujours entrain de marcher sur cette plaine corrompue à la recherche du ranger disparut dont je n'avais toujours pas retrouvé de trace ! Soudain, je vis une cape verte, surement fait de tissu elfique et j'entendis un grognement sinistre derrière moi ! Posant ma main, sur le fourreau d'acier dans lequel mon long sabre était rangé, j'étais prêt à le sortir pour frapper la bête ou l'ennemi qui se situait dans mon dos ! Enfin, faisant volte-face, je tombai nez à nez avec une immense bête dont les yeux étaient d'une lueur aussi rouge que le sang ! Cela ressemblait bien à un Warg, créature du seigneur des ténèbres ressemblant à un loup, mais de taille, ce monstre était beaucoup plus gros et grand et je me demandais comment elle avait put survivre, après la chute de Sauron !

Mais je devais tout de suite oublier sa, et me concentré sur le combat qui n'allait pas tardait à faire fureur. La bête ouvrit sa large bouche, où je pu distinguer quelques crocs qui ferait trembler le plus grand des félins ! Bref, je vit la bête faire un bond gigantesque avant de se rapprocher dangereusement vers moi. Elle ouvrit une nouvelle fois la gueule avant de me remontré ses terribles crocs, mais j'en profitai pour enfoncer mon long sabre dans son gosier, le tournant délicatement dans l'histoire de l'achever le plus rapidement possible ! Et quand je vis quelle agonisé enfin sur le sol, je lui tranchai la tête pour en finir pour de bon ! En voyant la bête s'effondrait à terre et la tête volait quelque mêtres plus loin, je sentis une odeur de viande fraiche et je put en déduire que le ranger, que j'avais pour but de retrouvé, était maintenant dans le ventre de cette bête ! Qu'allais-je pouvoir dire au malheureux père, auquel j'avais promis de lui ramener son fils, comment allait-il digérer cette nouvelle ? Toutes était floue mais je ne pouvais lui cacher la vérité de cette horrible tragédie ! Alors ramassant la cape déchirée que j'avais trouvé peu de temps avant de massacré la bête, je reprit la direction du village de la forêt noire, pour annoncer la mauvaise nouvelle à son père !

Arrivant à la place d'où le vieillard n'avait pas bougé, je lui tapotai l'épaule avant de le voir se retourner face à moi, je n'eus d'autre solution que de lui montré la cape en miettes et enchainer avec quelques mots !

" Je suis désolé, votre fils est mort, il est maintenant dans le ventre d'une bête mais ne vous inquiétez pas, je l'ai vengé ! Mais encore une fois je suis désolé de ne pas l'avoir retrouvez à temps. "

Finissant sur cette phrase je m'assis sur des nombreux bancs de la Grand-Place, en attendant sa réaction.

Lorsque le vieillard vit Leriathed arriver seul, il sentit son coeur battre la chamade. La peur qui s'imposait en lui était que son fils était mort. Mais l'espoir persistait encore. Peut-être que sa progéniture était encore là-bas à faire son travail, qu'il avait refusé de rentrer. Qui sait.

Mais les paroles de l'elfe cassèrent toute ses espérances. Le vieillard faillit en tomber, mais il se retint de justesse. Son visage se crispa en se souvenant de son fils. Il resta immobile rongé par la perte de son seul enfant. Enfin il dit la voix faible et balbutiante:

-....Non....vous êtes sûr?....Oui évidement....Si vous le dites.....Je vous....remercie...Pour tout....Je suis....fière que sa soit vous qui ailliez venger mon fils....Vous êtes quelqu'un de bien...Je regrette juste de....Non rien....En tout cas si vous avez besoin d'aide, faites demander le vieux Fargion....je répondrais présent.

Il inclina la tête en signe de respect et fit quelque pas dans un silence de deuil. Puis se retourna et revint aussi vite qu'il put vers Leriathed et il décrocha avec lenteur son poignard de sa ceinture. Il le présenta à l'elfe et dit humblement:

-Acceptez cette arme, je n'en ai plus aucune utilité....Mais, à vous, elle vous sera utile.

Il leva les yeux vers Leriathed, lui demandant silencieusement de prendre l'arme en honneur à son défunt fils. Dans l'esprit du père, son fils aurait du l'avoir à son 230ème anniversaire...C'était dans cinq jours....