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C'est écrit "Maréchal Ferrant" | |
| Tashken Ar'Dahlen Citoyen
Nombre de messages : 11
| Jeu 15 Juil 2010 - 20:23 | | Il avait eu beau parcourir le chemin qui le séparait des écuries à marche forcée, les vêtements de Tashken étaient encore plus détrempés. La forge heureusement lui apporta un peu de chaleur et il passa le revers de sa main sur son visage pour en chasser l'eau qui y ruisselait.
L'un des chevaux se secoua de l'eau qui coulait sur sa robe baie cerise et le jeune homme fronça les sourcils. " Au moins toi tu es pardonnable" dit il gentiment en attachant l'animal assez loin de la forge pour lui éviter quelque projection de braises mais assez proche pour qu'il puisse profiter de sa chaleur.
Bientôt, les trois mammifères présent dans l'atelier se mirent à fumer, preuve que la chaleur avait son effet sur l'eau.
Le cheval, un hongre comme il pu le noter lorsqu'il se pencha pour prendre son antérieur droit, avait perdu un fer et présentait une vilaine sème au dit antérieur.
"Eh bien mon pauvre vieux, cela doit faire un moment que tu es dans cet état".
Avec un hochement de tête qui voulait dire " quel gâchis", Tashken saisit sa pince et entreprit de couper la corne en surplus. Ceci fait, il donna à la fin de la sème un coup de lime adéquat pour l'empêcher de se propager plus haut encore. |
| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Mar 17 Aoû 2010 - 14:37 | | Alden était furieux. Il avait abandonné son cheval à un palefrenier le temps d’aller se repaître à l’auberge et à son retour, le cheval avait disparu. Tout ce que le garçon d’écurie à qui il s’était adressé put lui dire, c’était qu’il n’avait vu le cheval nulle part, ce qui était d’une grande aide. Le Rohirrim, un homme grand et corpulent, à la chevelure blonde et au teint légèrement halé, devait repartir promptement et il rageait d’être ainsi retardé. Les voleurs de chevaux se seraient-ils infiltrés à Edoras ? Non, impossible... Et pourtant, son cheval n’était bel et bien plus là. Le palefrenier réapparut dans les écuries et Alden partit s’enquérir de son cheval.
-Votre cheval ? Je ne l’ai pas vu. Mais si quelqu’un l’avait pris, je le saurais. Les seuls chevaux qui sont sortis sont ceux qu’a récupérés le maréchal ferrant, déclara le palefrenier. -Où est-il ? grogna Alden. -Vous croyez qu’il l’a pris ? Les maréchaux-ferrants ne sont pas des voleurs vous savez... -Mon cheval doit bien être quelque part ! s'énerva Alden. S’il n’est pas là et que les seuls chevaux qui soient sortis sont ceux qu’a pris ce maréchal ferrant... -Ah ! Oui, peut-être... Voyez plus haut, il tient une forge.
Pas un merci en retour. Après tout, ce palefrenier avait laissé un homme prendre son cheval sans rien dire, il était normal qu’il répare son erreur. Alden quitta donc les écuries et suivit l’allée de pierres qui grimpait la colline où Edoras était bâtie. Il repéra de la fumée un peu plus haut et découvrit en arrivant le foyer d’une forge. Un Rohirrim était en train de s’occuper d’un cheval.
Son cheval ! Alden accourut jusqu’à l’homme et sans crier gare il le frappa d’un bon coup de poing qui renversa le maréchal ferrant au sol.
-Ce cheval est à moi ! Voleur ! |
| | | Tashken Ar'Dahlen Citoyen
Nombre de messages : 11
| Mer 18 Aoû 2010 - 23:32 | |
Les oreilles pleines des bruits de son atelier et occupé qu’il était à battre son fer tout juste sorti du brasier de la forge, Tashken n’entendit pas son visiteur. D’autant que la grande majorité des propriétaires de chevaux qui venaient les faire ferrer chez lui savaient pertinemment que le jeune homme n’aimait pas beaucoup être interrompu lorsqu’il ferrait. Ceci s’appliquait plus particulièrement à l’instant où il posait le fer incandescent sur le sabot du cheval qu’il ferrait et qui, comme nombre de ses congénères, n’appréciait guère cet instant même s’il était moins pénible que la dernière touche de la ferrure qui consistait à taper sur les clous étêtés qui dépassaient encore sur toute la paroi du sabot. Ce ne fut que lorsqu’une voix forte, plutôt hargneuse se fraya un chemin entre les décibels du lieu , qu’une main le tira en arrière, le retourna et s’écrasa en un poing solide entre son nez et son menton qu’il réalisa qu’il n’était pas seul chez lui. De la plus âpre des manières, il fallait bien le reconnaître.
Pris au dépourvu, les mains prises, l’une par sa tenaille et l’autre par son marteau, Tashken ne parvint même pas à rester en équilibre . Il tomba, lourdement, le derrière dans la réserve de pièces de fer dans lesquelles il taillait ses fers. Et en plus, il n’avait pas rêvé, celui qui venait de le frapper venait également le traiter de voleur. Un comble ! Le jeune homme essuya le sang qui coulait de ses lèvres fendues du revers de la main et contempla avec une colère grandissante celui qui venait de le traiter de cette fort rugueuse manière. Ladite colère d’ailleurs anesthésiait la douleur qu’il eut été logique qu’il ressenti et Tashken se releva d’un bond non sans avoir reprit à la main le marteau qu’elle tenait avant qu’un poing ne l’envoie au sol.
C’était bien la première fois qu’on le traitait de voleur. De plus, si l’insulte était venue d’un parfait étranger elle serait sans doute mieux passée que venant d’un Rohirrim, comme lui. "Je n’ai pas volé de cheval ! "gronda t-il.
Ce fut alors qu’il se remémora qu’il avait effectivement emmené ce cheval qu’il ne connaissait pas et à qui il avait attribué le statut de « cheval de visiteur de passage ». Ce n’était pas chose rare. Alors quoi ?! Il regarda sa main et son marteau. Bon, il avait l’air ridicule. Le marteau, c’était tout de même l’arme fétiche des nains et , même s’il n’avait à cette heure rien contre les nains, il ne se voyait pas frapper son agresseur avec un marteau. Encore que.
"Je ne suis pas un voleur." Le ton n'était pas beaucoup plus courtois.
Cela reprenait plus ou moins ce qu’il venait précédemment de dire mais Tashken n’étant pas homme à tenir de longs discours il restait sur le fait établi qu’il n’était pas un voleur sans donner plus d’explications.
"Ce cheval est mal entretenu. Ses pieds sont en mauvais état."
Comme si de dire au propriétaire d’un cheval que l’on ferrait sans avoir été prié de le faire qu’il traitait mal sa monture allait arranger ses affaires. C’était plutôt le contraire. Dire cela c'était un peu comme provoquer, comme dire "vous savez que vous ne me faites pas peur", de manière très sous-entendue.
D’un autre côté, il n’allait pas non plus laisser partir ce cheval avec cette horrible seime sans l’arrêter ? Et sans avoir remis deux fers en bon état. Car si Tashken n’était pas toujours bien civil avec les humains il était toujours très soigneux des chevaux qu’il voyait, que ce fut ou non pour les ferrer. Peut-être parce que les chevaux ne choisissaient pas vraiment leur destin et qu’il trouvait cela triste.
Et si l’homme était prêt à lui mettre un second coup, cette fois, il l’attendait et l’autre trouverait à qui parler.
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| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Jeu 9 Sep 2010 - 18:56 | | Alden avisa le marteau que tenait le maréchal ferrant tandis qu’il se relevait et décida de sortir son épée par précaution, et pour être pris plus au sérieux. Le Rohirrim n’était pas du genre à discuter, il agissait, et réfléchissait après.
-Vous prétendez ne pas être un voleur ? Que fais alors MON cheval entre vos mains ?! s’emporta Alden, dont la colère ne décroissait pas. Un cheval qui revient de mission avec moi et qui n’a par conséquent pas eu le temps de passer chez le maréchal ferrant, sembla-t-il être obligé d’ajouter. Enfin, à présent c’est presque chose faite, si je puis me permettre.
Alden remisa son épée dans son fourreau, le maréchal ferrant n’ayant guère l’air de vouloir se servir de son marteau en guise d’arme. Le Rohirrim se calmait enfin.
-Expliquez-vous et vous pourrez finir le travail que vous avez commencé sur mon cheval. Mais si vos explications ne me satisfassent pas, mon épée rendra justice, vous voilà prévenu, dit-il en désignant son arme de la main droite. |
| | | Tashken Ar'Dahlen Citoyen
Nombre de messages : 11
| Mer 29 Sep 2010 - 12:05 | |
Sur la défensive, même s’il n’était armé que d’un marteau de ferronnerie, Tashken sentait la colère l’aiguillonner à mesure que les secondes passaient. Il était à peu près certain que l’autre ne le croirait pas, quoi qu’il dise. La colère. Il savait qu’il fallait qu’il ne se laisse pas aller, qu’il devait lutter pour ne pas être submergé par elle. Il haussa les épaules, serrant très fort le manche du marteau pour concentrer sa hargne sur autre chose que cet arrogant crétin en face de lui.
«Que vous me croyez ou pas c’est la vérité. On m’a demandé de venir chercher des chevaux aux écuries et je les ai pris, c’est tout. Je ne suis pas riche mais je n’ai nul besoin de voler un cheval ».
Il regarda l’animal qui n’était ni laid ni beau, probablement un bon cheval pour la guerre néanmoins.
« Demandez donc aux palefreniers ! Ce sont eux qui ont demandé à ce que je vienne chercher les chevaux. Ils m’ont laissé partir avec le vôtre, ça n’a pas eu l’air de les gêner. »
A dire vrai, les palefreniers vaquaient à leurs occupations et il aurait tout aussi bien pu voler un cheval qu’ils ne s’en seraient pas vraiment aperçu. En plus de cela, les palefreniers d’Edoras étaient dans leur ensemble de braves gars avec lesquels il lui arrivait souvent d’aller boire une chope ou deux et il ne voulait leur faire avoir des ennuis.
« J’ai du me tromper de cheval. » ajouta t-il d’un ton bourru.
L’autre devrait s’en contenter pour toutes excuses. Tashken n’était pas le genre à facilement présenter des excuses à qui que ce soit et pour quelque raison que ce fût.
Ce n’était pas comme si les écuries d’Edoras étaient à moitié vides. C’était plutôt le contraire. Sans plus s’occuper du propriétaire, en un tour de main il acheva la ferrure du cheval. Il avait du en voir du terrain pourri celui là. Il repassa devant l’homme, comme s’il n’était pas là, pour aller prendre un pot de graisse dans lequel il plongea l’index et le majeur jusqu’à la deuxième phalange. Avec une grimace, il constata que c’était son dernier pot de cette excellente mixture en provenance du Harad. Un onguent qui facilitait la repousse du sabot tout en solidifiant la corne. Ca sentait un peu mauvais mais c’était efficace.
Au retour il passa derrière l’homme, toujours comme s’il n’était pas là. Prenant le pied abîmé du cheval, il en enduisit la corne d’une épaisse couche de graisse.
"Quelques jours à l’écurie et il pourra galoper sans risque » jeta t-il à l’adresse de l’autre Rohirrim comme si celui-ci venait tout soudain de réapparaître.
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| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Dim 14 Nov 2010 - 12:19 | | Alden souffla. Son cheval avait été pris par erreur, rien de plus. Pourquoi s’était-il emporter à ce point-là ? Ah ! Sûrement la fatigue, cela faisait maintenant deux jours qu’il n’avait pas dormi, il avait peut-être le droit d’être un peu sur les nerfs.
Le cavalier écouta la suite des propos du maréchal-ferrant d’une oreille plus réceptive.
Le palefrenier. Aussi bon qu’était le travail qu’il faisait, il n’était même pas là quand il était passé lui-même. Et ce n’était pas les garçons d’écuries qui remarqueraient quoi que ce fut. Ils obéissaient aux ordres du palefrenier pour gagner leur pain et rien de plus. Il aurait dû aller leur coller une beigne pour qu’ils prêtassent un peu plus d’attention à leur travail. Le voilà de nouveau énervé. Un siège.
Alden chercha autour de lui de quoi s’asseoir et remarqua un petit tabouret sur le côté. Il ne prit pas la peine de demander au maître des lieux s’il pouvait s’en servir -il s’affairait sur son cheval et ne voulait pas le déranger- et le ramena pour s’y poser. Le cavalier ressentit un véritable bien-être au niveau de ses jambes, soulagées du propre poids de son corps. Il se laissa aller à ne penser à rien, juste à se reposer sur son tabouret. Le maréchal ne devait pas trouver cela à son goût pour le tirer de son repos. Alden essaya de remettre en ordre les paroles dites à l’instant. « L’écurie pourra galoper sans risque ». Ce ne devait pas être ça. Après réflexion, il considéra que le maréchal parlait de son cheval. Mais que disait-il alors à propos de l’écurie ? Son cheval, l’écurie, il venait d’utiliser le futur... Ah !
-Cela ne va pas être possible ! s’écria le cavalier. Je dois repartir demain à l’aube. Non, non, non, mon cheval doit être prêt à ce moment-là. J’ai une mission urgente en cours, je ne peux me permettre de perdre du temps en soins pour mon cheval. Tant qu’il peut galoper, c’est bon. Vous ne vous rendez pas compte, vous ! déplora-t-il.
Alden sortit une bourse de sa poche et la tint en l’air devant lui pour bien la montrer au maréchal.
-Cent pièces devraient vous convaincre de me préparer ce cheval pour demain. Elles seront à vous si mon cheval est prêt à partir en même temps que moi. Après tout, vous êtes gagnant dans cette affaire, vous vous trouvez du travail qu’on ne vous demande pas de faire et vous êtes payé. Vous êtes un malin, en fait, vous, essaya d’ironiser le Rohirrim. Allez, cela vous convient-il ? |
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