Nom/Prénom : Nasil Tar-Brad
Âge : 131 ans
Sexe : Masculin
Race : Nain
Particularité : Nasil est plutôt bien conservé pour son âge. N'étant pas vraiment vieux, il semble tout de même, selon une échelle humaine, n'avoir qu'un vingtaine d'année. Autre particularité chez lui : un tatouage sur le côté gauche du crâne.
Alignement : Bon, ou du moins suit-il son peuple dans la moindre de ses décisions.
Rôle : Capitaine Nain (à voir avec un administrateur)
Équipement : Nasil possède, comme la plupart des nains, une massive hache à double tranchant dont le manche serti d'un émeraude dépasse de ses épaules. Moins commun mais pas au point d'être rare, il s'équipe également d'une hache de jet à simple tranchant. Son armure est faite de fer (pour les jambières) et d'acier (pour les bottes et le plastron). Ses épaulières, de fourrures quant à elles, rendent le guerrier d'autant plus carré qu'il ne l'est déjà naturellement.
Description physique : Le nain est, pour les gens de sa race, un beau « spécimen ». Sa longue barbe tressée et ses cheveux coupés en iroquois sont de couleur rousse, tout comme nombre de ses congénères. Sa coiffure laisse apparaître un tatouage en forme d'éclair sur le crâne, marquant autant sa peau qu'un grand moment de sa vie, mais ceci sera relaté plus tard. Il se distingue tout de même de part la couleur de ses yeux, l'un vert et l'autre ambré, mais brillant tout deux d'un éclat de bravoure farouche et de défi. Le reste de son corps ne laisse planer aucun doute quand à son envie de combattre et à son passé de combattant, avec une cicatrice au visage et plusieurs autres dissimulées sous ses vêtements, ainsi que son torse musculeux et souvent bombé dans un accès de fierté arrogante.
Description mentale : Comme dit précédemment, Nasil est un être fier. Fier de lui, de ses actes, de ses dires, mais aussi et surtout de son peuple, le puissant peuple des plus hauts monts et des plus sombres cavernes, les Nains. Ne vous avisez jamais d'insulter cette race devant lui si vous ne voulez pas vous retrouvez avec un duel sur les bras. Chez les gens qui le rencontrent, ce trait de caractère frappe le premier. Viennent ensuite sa bonne humeur, sa convivialité et son impulsivité. Nasil fait parti de ce type de personnes qui sont très attachés aux coutumes, aux préjugés et aux légendes. Sans être naïf, on pourrait tout de même le qualifier « d'aveugle ». Il suit les lois, il se rattache sans hésiter aux idées de son peuple, sans chercher à prouver leur bien-fondé par lui-même. On pourrait même avancé qu'il n'a pas d'opinion personnel, et que son avis se fond dans celui des autres nains. Cependant, il est toujours prêt au rire et à la plaisanterie, le sourire ne quittant presque jamais ses lèvres. Fraternité, loyauté et honneur sont ses maîtres mots, ce qui en fait un excellent compagnon d'armes, toujours là pour l'entraide et pour renforcer la cohésion d'un groupe. N'allez pas penser qu'il est constamment sourire et bonne humeur, au contraire. Nasil peut rentrer dans des colères noires, pour quelques raisons que ce soit, mais principalement envers les étrangers, et encore plus particulièrement les gens hautains qui ont l'arrogance de mépriser sa race.
Résumé mentale : Fier, souriant, de bonne humeur, a l'esprit de groupe, ne supporte pas la solitude, est rattaché aux idées et préjugés de « l'opinion publique », colérique, taquin et moqueur envers les étrangers, préconise le groupe avant l'individu.
Histoire : Nasil naquit en l'année 171 du Quatrième Âge de la Terre du Milieu, dans une petite communauté naine au cœur des Monts du Fer. Ce village de quelques centaines d'habitants seulement était sous la juridiction d'Erebor, mais pour plus d'ordre et d'efficacité, il avait à sa tête un chef, élu par les autres pour son autorité, sa bienveillance et sa respectabilité. Le père de Nasil, Asil, occupait ce rôle, et le nain était destiné à suivre cette voie, aussi reçu-t-il dès son plus jeune âge une éducation exemplaire. Le pilier de l'enseignement de son père était la fraternité, aussi Nasil grandit dans une idéologie d'entraide et d'amitié. Presque aucune querelle ne venait troubler la paisible vie au village, la paix régnait, et même si les orques sortaient de leur long isolement dans différentes contrées, les Monts du Fer n'était pas inquiété pour l'instant.
Jusqu'à ce fameux jour du raid. L'aube en était encore à ses pâles balbutiements et le village encore bien endormi lorsque l'alarme sonna : l'ennemi approchait. Nasil eut à peine le temps de sortir de son lit et de s'armer de sa hache tandis que les premiers cris retentissaient : ils étaient sur eux. Il se retrouva bientôt au cœur de la bataille, entouré de son père et d'un ami à lui, Bardran. Les orques n'étaient qu'une centaine, mais ils étaient bien entraînés, des machines de guerre ayant pour seul but de tuer, de brûler, de détruire. Les villageois tombaient par dizaines, mais, au prix d'une volonté et d'un courage de fer, tenaient bon. Tout autour du nain n'était que sang noir et hurlements rauques, mais un cri l'alarma plus que les autres. Il acheva son adversaire, et se retourna vivement. Son père, seul contre trois orques, était dos à un mur. Ignorant la peur et poussé par la colère, il se précipita sur eux... trop tard. Le chef du village s'effondra, en lançant un dernier regard à son fils. Ce dernier crut que le temps avait stoppé sa course autour de lui, il ne voyait que le corps de son père étendu devant lui, quand soudain une douleur cuisante au crâne le sortit de sa torpeur. Un orque l'avait assommé de son gourdin, et Nasil en garde encore aujourd'hui la cicatrice. Ce qui se passa ensuite, à son réveil, il ne put jamais s'en souvenir vraiment, mais Bardran lui conta qu'il entra dans une rage noire, et qu'il parvint, grâce à la force décuplé de son bras, à occire nombre d'orques et à sauver le village.
Les mois qui suivirent l'attaque furent difficiles pour le nain. Devenu à seulement 35 ans chef du village, il ne put cependant jamais mettre autant de cœur à sa tâche qu'il l'aurait voulu. A présent il étouffait dans ce lieu, hanté par la mort de son père et de tous les autres villageois auquel il s'était tant attaché. Seul sa mère et l'énorme peine qu'elle éprouvait (elle s'était tapi dans un mutisme pendant deux mois après le raid) l'empêchèrent de partir et de continuer sa vie ailleurs. Mais dix mois plus tard, il en eut assez et se décida enfin, confiant les reines de la communauté à Bardran, dont il savait qu'il serait aussi bon que jamais lui n'aurait pu l'être dans ce rôle. Il partit pour Erebor, où il espérait trouver une autre voie que celle de rester cloîtrer toute sa vie dans le même lieu. Sa mère l'accompagna, éprouvant le même désir que lui de s'échapper.
Arrivé dans la grande cité Naine, il s'engagea en tant que militaire, à 36 ans donc. Il avait eut le temps de réfléchir durant le voyage, réfléchir mûrement et posément, chose qu'il ne faisait presque jamais. Il aboutit sur un fait, pour lui, le meilleur moyen de servir la cause naine, son peuple, était de rallier son armée. Argument indéniable pour lui, mais cependant pas le seul qui le poussa à s'engager, quelque chose d'autre l'avait également poussé à le faire, quelque chose qu'il n'avoua à personne : même si il ne se rappelait pas clairement la fin du raid et la défaite des orques, il a cependant conscience du plaisir qu'il a éprouvé en plongeant sa hache dans leur sombre chair. Il avait tout d'abord eu honte en pensant à ce bonheur malsain, puis plus tard il l'accepta tout simplement comme une partie de lui-même. Il aimait combattre. Et grâce à ce trait de caractère insolite, il fit rapidement ses preuves au sein du camp d'entraînement qu'il avait rejoint. Maniant la hache aussi bien au corps à corps qu'en jet, il arriva au final par battre tous ses camarades en combat singulier au cours de sa troisième année d'apprentissage. Il continua cependant à parfaire sa maîtrise, jour après jour, semaine après semaine, le combat était devenu son quotidien, et son plus proche ami. Dix ans ont passé, et sa hache était maintenant comme un prolongement de son bras, un membre à part entière de son anatomie. Il quitta le camp d'entraînement à l'âge de 46 ans, et servit enfin officiellement dans l'armée naine d'Erebor. Durant 25 autres années, les missions s'enchaînèrent, le sang des orques s'écoulant en même temps que les ans. Ces années furent parmi les plus belles de sa vie jusqu'alors, il gouttait enfin à la véritable fraternité, le pur lien qu'on entretenait avec un frère d'armes. Et celles qui suivirent furent encore plus belles... L'un de ses rêves d'enfants se réalisa : il fut muté en Moria, et par la même occasion promu au rang de Garde de Khazad. Il avait réussi à rejoindre ce poste si réputé parmi les siens grâce à la seule force de son bras, et cette idée lui plaisait beaucoup. Depuis ce grand changement, il servit avec d'autant plus de ferveur son peuple et la cause Naine. Les camarades de son nouveau régiment était tous plus vieux que lui (peu de nains avait la chance de devenir Garde de Khazad à 71 ans), et cependant, dès leur première bataille ensemble, leur bonne entente le frappa. En seulement quelques semaines, quelconque étrangers qui les auraient vu auraient sans nul doute déclarer qu'ils se connaissaient depuis maintes années. Il trouvait également son bonheur de part le nombre d'orques, et surtout de gobelins, grandissant dans les Monts Brumeux. Pas une semaine ne passait sans qu'ils n'en rencontrent, et pas une semaine ne passait sans qu'ils festoient tous autour d'une bière au retour de leur prouesse. Le groupe fut bientôt réputé très efficace, parmi les meilleurs, et cela s'expliquait plutôt facilement : chaque membre faisait partie d'un tout, ils étaient soudés autant que possible dans le combat. Le régiment était semblable à une flèche, dont chacun des guerriers nains étaient une partie, une flèche qui enfonçait les rangs orques avec autant d'aisance qu'un couteau dans du beurre. Dix-sept ans durant, pas un ne tomba au combat, et chaque victoire les ramenait à chaque fois plus soudés. C'est durant cette période que Nasil décida de se tatouer un éclair sur le crâne, à l'emplacement de sa première cicatrice et en souvenir de ce sombre jour qui a changer sa vie. Mais cette idylle de combattant ne pouvait durer, et vint le jour l'un d'entre eux mourut sur le champ d'honneur. La perte fut affreuse pour chacun des guerriers, et tous culpabilisaient autant qu'il était possible de le faire. Ils perdirent leur confiance en eux et avec elle leur suprématie sur les orques. D'autres commencèrent à périr à leur tour, au plus grand malheur de Nasil et des survivants. C'est alors que le guerrier des Monts du Fer se décida à agir, et inconsciemment, il prit la tête de leur groupe. Il devint la pointe de la flèche, pas par un choix délibéré, mais plutôt parce qu'il était le premier à chercher l'espoir et à ne pas se morfondre dans la nostalgie de leur gloire d'antan. Mais évidemment, la pointe n'est rien sans empennage et sans structure, de même Nasil n'était rien sans le soutien de ses frères. Il réussit ainsi à remonter la pente, lui et tous les autres qui dorénavant le suivaient sans broncher. Les vieux réflexes qu'il tenait de l'enseignement de son père refaisait surface, et il se fit un chef exemplaire, écouté et à l'écoute, se considérant en lui-même comme l'égal de ses camarades. Alors qu'il vivait sa 120ème année sur cette Terre, sa vie avait prit un tournant important. A ses débuts dans ce nouveau rôle, il ne fut pas sûr que cette position lui convenait, mais il finit par s'y résigner. A vrai dire, son rôle n'était pas vraiment celui d'un leader, mais plutôt de quelqu'un qui instaurait une unité au groupe. Sans jamais profité du pouvoir et de la domination, il se réjouit de voir leur équipé renaître de ses cendres. C'est ainsi qu'à l'âge de 129 ans, il fut remarqué et on lui proposa de devenir Capitaine Nain des Monts Brumeux, un poste important au sein de l'armée naine. Cette offre le prit au dépourvu, et il souhaita dans un premier temps la rejeter, ne voulant pas quitter ses compagnons et ne pensant pas être prêt à de tels responsabilités. Cependant, encouragé par ses frères d'armes, il finit par accepter. Du fait de sa nouvelle position, il quitta de plus en plus souvent les Montagnes afin de servir les Royaumes Unifiés de la Terre du Milieu dans les campagnes contre l'ennemi.
Nasil a aujourd'hui 131 ans, et encore de belles et longues années devant lui, temps qu'il espère bien employer à défendre encore et encore son peuple et à vaincre les noires armées orques.
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Comment trouves-tu le forum ? : Vivant, design sympa, recréer l'univers de Tolkien mais en y ajoutant une touche perso, exactement ce qu'il faut
A partir d'un univers aussi super que celui de Tolkien, c'est difficile d'enchaîner sur quelque chose de cohérent et d'intéressant, et le challenge est réussi.
Comment as-tu connu le forum ? : Sur google, j'ai juste tapé « Forum RP seigneur des anneaux »
PS : Désolé pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas le temps de les corriger : révisions de Bac oblige
