Bolde Swoup, Aventurier exilé du Petit Peuple

Nom/Prénom : Bolderod Swoup, surnommé Bolde Swoup, fils de Tonod Swoup et de Matilda Touque. Je propose d’arrêter là la généalogie, on pourrait continuer sur vingt-trois générations, mais ça risquerait d'être barbant pour les gens n'appartenant pas au Petit Peuple.

Âge : 33 années hobbites révolues, l'âge où les hobbits sont les plus curieux, les plus espiègles, les plus casse-cous et où l'on cause de petites misères au vieux Grobadoc assis dans un coin du Dragon Vert, sa pipe à la main. Les plus belles années de leur vie selon les jeunes, l'âge où l'on est encore idiot et aventureux pour les plus vieux. Si le premier vice n'est pas si grave, le second est un mal à extirper ! Nan mais vous vous rendez compte ?! Il est aventureux ! C'est terrible ! Mais comment faire perdre le goût de l'aventure à un demi-Touque ?

Sexe : Masculin

Race : Hobbit, Citoyen de la Comté, et fier de l'être ! Si t'as quelque chose à y redire, redescend d'un étage et vient lui dire en face !

Particularité : Un hobbit hyperactif et inventif, si ça c'est pas une particularité dans la Comté, j'vous d'mande c'que c'est ! En effet, il a tendance à vouloir inventer des objets mécanique... je crois que c'est comme ça que les Grandes Gens appellent cela. Malheureusement, ses compatriotes semblent ne pas apprécier les machines dont la complexité dépasse celle d’un soufflet de forge. Alors, adieu au Cuiseur de Poulet-Minute et à la Gauleuse Frappeuse d'Abricots (condoléances au vieux Tom). Pourtant, ces inventions ont un avenir, du moins le pense t-il ! Enfin, dès qu’il saurait pourquoi elles tombent toutes en panne. Peut-être qu’il devrait aller voir ce que font les Nains et les Hommes en la matière... Une idée à creuser…
Sinon, pour vous, les Grandes Gens, je suppose que faire la moitié de votre taille et ne jamais porter de chausses doit être une particularité...


Alignement :Bon-Loyal
Loyal envers ses amis, espiègle mais pas méchant, ayant du mal avec la notion d'autorité, il créé souvent de petits ennuis à mon entourage, mais il ne le fait pas exprès ! La dernière fois avec Drogon Talus, il avait glissé, ce n’était pas sa faute ! D'ailleurs, il est sûr qu'il ne lui en veut pas... mais va quand même éviter son champ pendant quelques temps...

Rôle : Aventurier dans l'âme et Inventeur Autodidacte ! Élevé par les Touque, fasciné par les chansons de geste issues du Livre des Porteurs de l'Anneau depuis l'enfance, c'était presque fatal, on ne se refait pas. *chantonne* "A l’aventure compagnon ! Je suis parti vers l’horizon, j’aurais mieux fait d’rester au lit, c’donjon il est pourri !"

Équipement : Les anciens disent que Bolde est totalement inconscient, imprudent voire même fou lorsqu'ils ont une chopine de trop dans l'estomac, mais ce sont de vieux radoteurs. Les Touque commercent avec le Gondor et voyagent sans problème... bon, ils ne sont pas nombreux à le faire, mais il n'y a aucun risque ! Un solide sac à dos imperméable , une couverture bien chaude, un petit couteau et une fronde, une poêle, une casserole, des collets et un briquet d'amadou pour se mitonner de bons petits plats, quelques vêtements de rechange et une cape pour se protéger des intempéries, et bien évidemment sa propre chopine et sa pipe, et voilà notre fier Hobbit prêt à partir ! En forçant un peu ou en accrochant la batterie de cuisine sur le sac, ça doit probablement rentrer
D'un point de vue vestimentaire, rien d'extraordinaire, des vêtements de hobbits, à dominante jaune et verte : manteau de feutre sur un gilet assorti sous lequel se trouve une chemise de flanelle. Plus bas, un pantalon hobbit classique, allant jusque sous le genou, bien évidemment assorti au gilet et au manteau. Bolderod porte également un tablier de cuir quand il s'adonne à mes travaux mécaniques (ses crises de complications aigües de la vie, comme disent les soulards du Dragon Vert). Il ne porte aucun bijou et, bien sûr, aucunes formes de chausses.

Description physique :
Issu de l’union des familles Touque et Swoup, une quantité non négligeable de sang Pâle court dans les veines de Bolderod, bien qu’il soit incontestablement du genre des Pieds-Velus. Celui-ci est doté de cheveux châtains et frisés, comme nombre de dignes représentants de la hobbicité, ainsi que d’yeux rieurs de couleur bleu-gris. Sa figure est aimable et large, sa bouche, toujours prête à rire, esquisse toujours un léger mais involontaire sourire. Par ailleurs, sa denture est admirable. Sa peau encore lisse de jeunesse possède un teint un peu plus pâle que la moyenne des Pieds-Velus bien que ses joues soient légèrement rouges. Il se dresse fièrement, le dos droit, mesurant très exactement quarante et un pouces de haut. Comme tout membre du Petit Peuple, il dispose de longs doigts agiles bien que ceux-ci soient entaillés en plusieurs endroits en raison de maladresses lors de ses travaux (une autre raison pour laquelle la plupart des hobbits le considérait comme fou, comment quelqu’un de sain d’esprit pouvait-il volontairement se mettre à un ouvrage inutile, compliqué et potentiellement dangereux ?). Ses pieds, dont la plante est solide comme du vieux cuir, sont recouverts, comme tous les Pieds-Velus, de longs poils frisés. A en juger par sa carrure de jockey* et l’absence de toute pilosité au menton, aucune goutte de sang Fort ne doit couler dans les veines de Bolderod. Sa silhouette est plutôt fine, et ses muscles, s’ils sont bien présents, restent plus longs que larges, si l’on excepte le muscle du houblon, au niveau du ventre, bien qu’il reste dans la moyenne des jeunes hobbits. Enfin, sa démarche a la souplesse de ceux qui ont l’habitude de marcher, ou plutôt de courir pour échapper à un fermier en colère, une botte de carottes fraichement sortie de terre entre les mains... Solide sur ses jambes, rapide et endurant, Bolde aurait probablement fait un postier formidable.

*ce qu’auraient dit n’importe qui en le voyant, si les habitants de la Terre du Milieu avaient pratiqué la course hippique plutôt que la course à cheval caparaçonné au milieu de rangs orques, mais passons… Les Rohirims sont des rustres, on le sait tous, pas besoin de s’étendre sur ce point.


Description mentale :
Bolde Swoup possède surement le pire des vices pour un hobbit respectable : il est d’un naturel aventureux. Il ne se lasse jamais d’expérimenter et de découvrir, et chaque échec le pousse à recommencer, jusqu’à ce qu’une horde de voisins mécontents viennent lui confisquer son prototype avant de le jeter dans la rivière Brandevin. Pour lui, ce que n’importe quel individu sensé appellerait un échec n’est en fait que la découverte d’une nouvelle manière de ne pas réussir, ce qui totalement différent ! En effet, il n’échoue jamais, il découvre juste, involontairement, une multitude de manières de ne pas réussir. Il n’y a pas besoin de préciser que ces traits de caractère, appelés positivisme et opiniâtreté par Bolde pourraient passer pour de la folie, si ça mère n’était pas une Touque (ce qui explique forcément tout), ce qui réduit son étrangeté à une curiosité de Touque associé à de la mauvaise foi, selon les plus respectables. Pourtant, lorsqu’il ne parle pas de ses machines infernales et ne bricole pas un truc dangereux, il est généralement considéré comme un joyeux drille de bonne compagnie. Par ailleurs, si Bolde a déjà entendu les rumeurs qui courraient sur son compte, ce n’était que dans la bouche de clients ivres-morts au Dragon Vert, aussi n’en fait-il pas grand cas. Outre ces étrangetés, Bolde est un digne hobbit, hospitalier, bon vivant, bon buveur et prompt à la fête. Comme tous les jeunes hobbits, il ne respecte rien (ça, c’est ce que disent les plus anciens) et fait régulièrement courir les Shirriff aux quatre coins des Quartiers.


Histoire :
Bolde Swoup est né il y a trente-trois ans, au sein de la famille Touque, à Bourg de Touque. Septième d’une fratrie de neuf, il passa l’essentiel de sa jeunesse à multiplier les bêtises, comme tout jeune Touque qui se respecte. Son… étrangeté apparu vers l’âge de vingt ans, lorsque, lors d’un périlleux et épique voyage jusqu’à Bree, à la faramineuse distance de quarante miles, il rencontra un étrange vieillard humain, un architecte comme il disait lui-même. Son discours subjugua le jeune hobbit qui passa plus de temps à boire ses paroles qu’à boire les pintes du Poney Fringant (quelle honte !). Le hobbit fut impressioné par la quantité de merveille que lui apprenait l’humain. Il lui raconta qu’il provenait de la Cité Blanche du Gondor, Minas Tirith, où il était architecte, c'est-à-dire concepteur de bâtiments, ce qui était apparemment très différent de maître bâtisseur, et beaucoup plus noble. Il lui décrivit une cité de mille pieds de haut et de trois mille de diamètre, aux murs blancs. Les hobbits mesurant rarement plus de quatre pieds, de telles dimensions parurent inconcevable à Bolderod, tout comme elles eurent paru inconcevable à n’importe quel hobbit sain d’esprit, qui aurait cru que la chopine dans les mains de son interlocuteur était de trop. Pourtant, l’étrange humain s’emballa, parla de poulies, de leviers, de cordages et d’échafaudages. Lorsque la petite famille Swoup (une quinzaine d’individu, au bas mot) s’en retourna vers Bourg de Touque, le petit Bolde avait eu la révélation, il allait faire comme l’humain et par son astuce, faire des réalisations grandioses, comme la Cité Blanche. Sitôt rentré, le hobbit se mis au travail. Avec l’aide de ses cousins, il se mit dans l’esprit de construire un atelier dans un arbre, sa première expérience des arts de l’ingénierie, et, selon les mauvaises langues, sa seule réussite. Puis tout alla très vite, afin de parfaire ses connaissances, Bolde Swoup se mit à apprendre à lire et écrire l’Ouistrain, et à tenter des inventions toujours plus audacieuse : le cuiseur de pain automatique, refusé par les boulangers, un prototype de machine à filer toute seule par un système de pédale, mais le sport rebuta les couturières, un cadran solaire de poignet, mais les hobbits mesuraient le temps en fonction du temps que mettait leur ventre pour réclamer un nouveau repas.

Récemment, les inventions de Bolderod se sont faites de plus en plus audacieuses, la plus frappante ayant été une machine à gauler les abricots. Le principe était simple, le pilote, dans une cabine fermée, actionnait des leviers (ressemblant étrangement à des pieds de chaises… une coïncidence sans doute) reliés à des poulies pour faire mouvoir six gourdins chargés de frapper les branches pour en faire tomber les fruits. Une vraie merveille d’ingénierie et de précision, tellement précise que lors de la première démonstration, elle mit un coup au but sur la tête du vieux Tom, l’explosant comme une olive (quelle idée de dormir dans un arbre !). Choqué, face à une horde de hobbits horrifiés, Bolde se lassa appréhender sans protester par les Shiriffs. Après un rapide jugement par le Maire, Bolderod, incapable d’expliquer cet accident, fut exilé à jamais…