[quête] Ami ou Ennemi?

Spoiler:

Glorïn, épuisé par ses trop nombreuses nuits d’insomnie, se frottait les tempes à la recherche d’une solution acceptable. Son Capitaine se mourrait. Aucun des guérisseurs ne parvenaient à faire tomber cette maudite fièvre, maugréant des excuses stupides sur un remède elfique. Oui mais voilà. Les elfes, et bien les elfes étaient des elfes… et Glorîn ne les appréciait pas particulièrement. En plus ils ne vivaient pas à coté. Problématique.
Les dossiers s’entassaient sur son bureau, enfin sur le bureau du Capitaine dont il reprenait momentanément les fonctions. Au dessus les ceux des nouvelles recrues. Il se frappa le front avec la paume de sa main. Il venait d’avoir une idée lumineuse. Il allait envoyer aux havres gris une délégation.

- Aruf – hurla-t-il en appelant son aide de camp – Va me cherchez ces deux nains, ceux sont de nouvelles recrues. Je les veux ici dans moins d’une heure !

Le prénommé Aruf sortit de la pièce comme s’il avait un balrog aux fesses et regarda le nom des deux soldats qu’on lui avait demandé de trouver. Borlïn et Cranneg. Il ne restait plus qu’à les dégotter à leurs postes et les faire venir jusqu’ici, en espérant qu'ils soient à leurs postes.

J'était tranquillement à mon poste ,je vérifiais si ma hache était bien aiguisée ,puis je regardais si aucun voleur ne trainait dans les coins puis un homme alla me chercher ,il était de taille moyenne pour un nain et était très crasseux ,il vînt à moi et me dît :
"-Monsieur mon nom est Aruf et je suis chargé de vous amener à mon superieur !Il est très impatient ,vous fairiez mieux de vous dépecher !"
C'est alors qu'il me fît suivre de longue galerie .Puis je continuais vers un couloir sombre , qui semblait avoir eu beaucoup de combat lorsqu'on regardait le sol ,j'eût même l'impression de voir à un moment un squelette trainé par terre !Puis en passant cette salle , je vit un petit couloir très éclairée et fait de pierres blanches .Ensuite je vît une grande pièce faîte de la même façon , et après l'avoir regardé , Aruf me dît :
"-Si monsieur veut bien se donner la peine d'entrer."
Puis j'entrais et vît quelqu'un d'assis sur une chaise et qui me regardait fixement .
"-Voilà Borlin ,mais je n'ai pas vu l'autre , il n'avait pas l'air d'être à son poste ."
Je ne voyais pas de quoi il voulait parler mais j'allais le savoir .

Aruf entra dans le bureau sans frapper. Décidemment ses manières laissaient de plus en plus à désirer, à croire que les nouvelles fonctions de son supérieur direct lui octroyait de nouveaux droits. En tout cas, il n’était pas revenu seul, un nain l’accompagnait. Borlin supposa Glorin en posant son regard broussailleux sur le garde.

- Evidemment que tu ne l’as pas trouvé, triple buse. Il est déjà ici – répliqua Glorin

En effet, planté dans un coin comme une potiche en armure, un second garde attendait. Roux, les cheveux dressés sur sa tête comme la crête d’un coq, la barbe soigneusement tressée, une balafre sur le bout d’un nez massif, il avait fier allure.

- Bon… la recrue Borlin … Hum … Hum .. Hum – marmonnait Glorin entre ses dents jaunies par l’herbe à fumer, qu’il préférait chiquer.

Ses yeux surmontés de sourcils broussailleux se fronçaient régulièrement alors qu’il parcourait le rapport sur le garde.

- Vous deux, j’ai une mission à vous confier. Une mission importante mais désespérée. Comme vous le savez probablement, notre Capitaine a été récemment blessé. Il semble que la flèche reçue ait été empoisonnée. Nos guérisseurs, ces incapables, ne peuvent rien faire. Je vous envoie donc querir l’aide d’un soigneur elfe. Tachez de m’en trouver un. Assommez le ou soyez diplomate je m’en cogne. Mais ramenez-le !

D’un geste, il rappela Aruf vers lui.

- Aruf, fournis leurs tout le matériel dont ils auront besoin ou qu’ils te demanderont. Ah oui… Borlin, voici votre compagnon de route Greag et Greag voici Borlin. Maintenant suivez Aruf à l’armurerie.

Je suivais Arouf jusqu'à l'armurerie !Grande elle était, bien rangée , bien triée. Quelle belle armurerie avec des armes d'une telle rareté qu'on pourrait la transformer sans perdre un sous en musée. Le forgeron savait très bien utilisé le marteau et l'enclume. Nulle masse et nul épée pourrait vaincre l'une d'elle! Et il en avait des armes pour tous: de la basse société à la grande société .Nul nain ne serait mécontent de cette forge. Aucune race ne pouvait nous égaler , un vrai régale. Ces armes de fer, qu'elles soient rouillées ou bien forgées étaient toute d'une beauté spectaculaire qui dépassait l'entendement !Même moi qui savais que les forges naines étaient resplendissantes , je fût étonné de cette maîtrise , de cette beauté et de cette art.

Qui pouvait imaginé une salle comme celle-ci? Personne, même les grands sages! Et je me permet de dire qu'aucune forge n'a jamais égalé celle-ci. L'art des nains a toujours été dans une splendeur magnifique. Et les gens sont très serviables et d'une honnêteté et droiture immense! Tant les serveurs que les clients. Ce n'est pas comme si on parlait à un roi mais cette découverte a à elle toute seule un souvenir très grand et très beau que je n'oublierai certainement pas même dans les plus grands ténèbres et les plus immenses peurs! C'est ainsi que je vous le dis: cette forge et les autres forges naines sont toute magnifiques et reflètent une puissance que même l'ombre la plus grande ne pourrait étouffer! Et les gens y sont d'une bonté rare que personne ne pourra la mettre en question mais je dois arrêter de penser à cela pour plutôt penser à ce qui va suivre dans cette armurerie, ce qui sera sans doute nécessaire à ma quête de trouver un guérisseur elfe.

Aruf les avait conduits à la grande armurerie. Sur les étals se bousculaient les casques de fer aux cornes enroulées, les haumes plein hérissés de pics et aux orbites menaçantes, les cottes de maille solides enfilée sur des mannequins, des lances, des haches, des épées, des dagues sur les présentoirs.

- Prenez ce que vous voulez, mais n'oubliez pas qu'il faudra rendre l'équipement à votre retour, alors tachez d'en prendre soin - somma le nain, les poings plaqués sur ses hanches dans une attitude virile.

Greag fut le premier à se décider d'approcher. Il s'empara d'une cotte de maille légére qui le recouvrait de la nuque à la taille, un casque simple frappé de runes protégeant autant sa tête que ses deux oreilles décollées, une paire de haches de lancer et une hast acérée.

- J'suis paré. Et toi Borlin?

Avec sa tignasse rouge, et ce tout nouvel équipement, le nain ressemblait davantage à l'incarnation de la guerre qu'à celle d'une mission pseudo-diplomatique de sauvetage. S'ils comptaient négocier avec les elfes, leurs talents de guerrisseurs, il y avait peu de chance pour que Greag soit le nain de la situation. Par contre.... en cas de baston... avec ce petit air argneux, ses yeux plissés, ses mains solides de guerriers....

- T'es pret ou pas?

[au choix, soit tu réponds ici, soit tu commences un nouveau post du coté elfique, avec le début de notre voyage]