Arrivée chez les elfes

J'hochais la tête à Greag pour lui dire oui tout en parlant pour finir par dire qu'on partirait demain. Je pris aussi l'équipement que j'avais choisis. C'est alors, qu'après avoir pris ces armes et armures, je rentrais chez moi. Je préparais mes affaires et je décidais de me reposer pour cette journée.


Le lendemain je pris mon équipement qui se composait d'un heaume, une hache, une armure et des jambières, ainsi que mon sac de voyage où je plaçais mes nourritures. Je sortis et vînt vers Greag, je lui dis :


-On y va ?


Greag ne répondît pas mais émit un sifflement qui devait être positif puis je fîs mes adieux aux miens ainsi qu'à ma maison et partît avec Greag. Il paraissait très robuste mais je doutais de son intelligence sans doute limitée. Mais il n'avait pas l'air très maléfique, juste très violent et arrogant. C'est pourquoi je décidais de ne pas nous mettre dans de mauvaises discussions.


C'est ensuite que l'on partît parcourant nos nombreuses montagnes avant d'atterir dans quelques territoires des hommes. On pris ensuite un sentier qui nous menait au limites elfiques. On s'arrétait avans de reprendre notre route vers les havres gris.

Greag ne parlait jamais pour ne rien dire, à vrai dire Greag ne parlais même que très peu, se contentant d’une série de grognements et de sifflements qui avaient chacun une signification propre. Au bout de quelques jours de marche, il paraissait évident que Borlin en saisissait la plupart. N’imaginez pas par là que ce cher Greag était un « nain bécile » incapable d’aligner trois mots d’affilés. Simplement…. Simplement quand on a rien d’intéressant à dire il vaut mieux se taire. Ainsi pensait-il. Il appréciait donc ce compagnon, qui ne se lançait pas dans quelques discours aussi ronflant que futile. Si le chemin, ne résonnait pas de leur discussion, il n’en fut pas pour autant monotone.

Les paysages différaient à mesure de leur avancée hors des domaines nains, profilant les hautes silhouettes des forêts elfiques. Partout, la curiosité s’attisait à la découverte de telle ou telle plante, de telle sorte de roches, de tels animaux rarissimes dans les hauteurs rocheuses des montagnes bleues. En fait Gréag ne pouvait pas s’empêcher d’admirer chaque nouveauté de cette nature, sans un air béat, presque idiot, bien qu’il s’arrangeât pour que son compagnon n’en remarque rien.

Tout se passait décidément sans encombre, jusqu’à cette soirée. Ils avaient allumés un feu, installé un campement, déplié les fourrures qui leurs servaient de couchage. Au dessus des flammes, une petite marmite d’où se dégageait une délicieuse odeur, pendouillait étrangement, comme si l’échafaudage qui la maintenait en place allait s’écrouler. Greag sortit une des cartes dont on leur avait fait don pour cette expédition, il désigna du doigt son estimation quand à leur position. Selon lui, il n’était plus très loin des havres gris. Deux jours… peut-être trois. Pas davantage.

Soudain, un craquement dans l’obscurité de l’horizon, suivit de quatre paires d’yeux luminescents. Le Nain attrapa sa hache dans un grognement.

- Foutre ! des invités ! – chuchota-t-il à son comparse tandis qu’un hurlement lugubre présageant une attaque imminente déchira le silence de la nuit.

Je pâlis lorsque je vis 2 silhouettes s'approcher. Grosses et épaisses, elles faisaient peur et la sombre nuit ne me permît pas au début de distinguer ces 2 silhouettes. Elles avançaient et je vis des yeux rouges dans le noir. Je pût finalement savoir que c'étaient des loups et me dis qu'à nous deux, Greag et moi, nous pouvions arriver à mettre un terme à leurs vies.

Mais quel ne fût pas ma surprise lorsque 2 autres loups rentrèrent dans mon champ de vision et se rapprochèrent de leurs deux autres partenaires, aussi robuste et terrifiants. Ils semblaient me menacer de leurs crocs. Tout les quatres semblaient venir d'une forêt qu'on avait pût distinguer sur la carte Greag et moi.

Ce-dernier émit un sifflement qui semblait vouloir me dire de me préparer et de me concentrer. Malgré la peur qui m'envahissait, je restais calme et me concentrais sur nos quatres adversaires, eux et leurs crocs acérés, ces ennemis vêtuent d'une fourrure. Pour des animaux, ils semblaient intelligents, disciplinés et rusés, il ne fallait pas les sous-estimer.

Je décidais de nous préparer, moi et Greag, mais je me rappelais que c'était un homme extremement robuste qui pouvait endurer beaucoup de blessures. Je me concentrais rapidement, tout en regardant les loups qui se rapprochaient lentement comme pour profiter longuement de leurs cibles, de leurs proies. C'étaient nous et donc je réflechis vite et dît vite à Greag
-Vite, il faut que tu leur résiste, ne pose pas de questions, je me cache dans les buissons pour les attaquer par surprise !

Il répondit d'un sifflement qui voulait dire oui.

Les loups vinrent et se rapprochèrent,se jetèrent sur Greag. Je sortais du buisson pour frapper rapidement un loup de ma hache avant qu'il ne puisse réagir mais tout les autres se jetèrent sur moi a par un qui était toujours sur Greag. Ils étaient donc très préparer et fis tout mon possible pour leur résister, je me débatis mais je reçus des coups de griffes. Je faillis recevoir des crocs sur le cou mais je l'esquivait de près.

C'est alors que je vis Greag qui tua le loup d'un coup mortel sur la tête et se jeta sur un loup par surpise et le tua. Mais il semblait que le dernier survivant de ces animaux était le plus fort et il me fît un violent coup de griffe qui me força à rester à terre pendant qu'en même temps. Puis il se jetta sur Greag qui, malgré sa force ne pût résister lontemps. Au même moment, je ne sais par quelle force, je réussis à bondir et à faire un violent coup au dos de cette bête qui mourru au même instant.

Nous décidâmes ensuite de rentrer et d'attendre le lendemain pour poursuivre la longue route qui nous attendaît, à la recherche d'un guerrisseur des Havres-Gris. J'étais content de voir que nous deux, Greag et moi avons triomphés de quatres loups féroces même si plus tard, j'aurai bien plus à faire qu'un simple combat de deux hommes contre quatres loup. Mais il fallait commencer par-là.

-Ben...T'inquiète, mes relations avec les elfes ne sont pas mauvaises! Je vais me débrouiller!
Puis après avoir dit cela à Greag, je parcourais les prairies vertes des elfes et marchais jusqu'à eux. Je leur dis :
"-Maîtres elfes, je ne viens pas hostile mais en ami, mon ami Greag et moi devons aller aux Havres-Gris pour quemander l'aide de vos guérisseurs. C'est très important et ça me gêne de vous importuner mais j'en suis obliger, croyez-moi. J'éspère que vous comprenez! Greag et moi somment charger d'une mission de la plus haute importance et qui vaut bien la peine de vous déranger. Oublier les querelles de notre peuple et dîtes-vous plutôt qu'une vie de quelqu'un vaut bien la peine de mille dérangements. Je vous offrirais tout ce que vous voulez pour pouvoir passer et quérir l'aide d'un guérisseur, si en tout cas c'est dans ma possession! Je ne vous vois pas comme les miens vous voient, je ne vous voient pas comme des querelleurs, tyrans et arrogants mais comme des sages et des bons, je vous dis cela sans flateries."
Je me demandais comment allaient réagir les elfes, cette question que je me posais, me tournais la tête mais j'allais bientôt savoir la réponse de la bouche même des elfes qui me barraient la route qui me menait vers la poursuite de ma quête à travers les Havres-Gris.

Greag fronça les sourcils, plissa le nez, grimaça en crachant sur le coté un glaviot de salive ragoutant, tout en grommelant de façon inaudible une remarque du genre « Fichtre ! La poisse, on va s’faire piquer l’derrière à ressembler à des hérissons! »

Devant les deux nains, se dressaient dans leurs armures impeccables tissées de métal et de cuir, deux elfes au profil aquilin parfait et aux yeux de chat. Leurs chevelures blondes, tombaient sur leur nuque en tresse dorée dégageant amplement leurs oreilles pointues, caractéristique singulière de leur race. Leurs arc bandés, flèches engagées et menaçantes, ils ressemblaient traits pour traits aux histoires racontées les soirs de veillées. Seulement voilà, tout comme les personnages de ses contes pour marmots, ils n’avaient l’air ni accueillants, ni amicaux.

Claire et cristalline, comme l’eau pure d’une cascade, la voix de l’un d’eux s’éleva, sarcastique et hautaine.

- Que font deux nains si loin de leur trou ? Les aurait-on enfumés pour qu’ils courent au dehors sans une grotte où se terrer ?

- Celui là te l’a dit non ? Ils veulent querir un guérisseur. – répondit le second plus aimablement

- Quelle noblesse d’âme ! – ajouta l’autre sur un ton signifiant l’exact contraire.

Greag ruminait âprement. L’arrogance des elfes lui tapaient sur le système. Il se serait volontiers jeté sur l’un pour frapper le second avec. Le problème c’est que là où on voyait deux paires d’oreilles pointues, il y en avait souvent d’autres dans le coin. Puis pour une patrouille, seulement deux archers…. Ce n’était pas très crédible. Il se gratta la tête tout en zyeutant les alentours, à la recherche des autres.
Le plus agréable des deux elfes reprit la parole

- Les Havres Gris ne sont pas ouvert aux étrangers. Vous ne pouvez pas passer.

- Ah ouai ? et comment qu’on fait alors ? – s’immisça la voix bourrue de Greag à bout de nerfs sans avoir perçut qui que ce soit d’autres.

Il regarda Borlin. Finalement la voie de la diplomatie n’était peut-être pas la plus adéquate. Greag mourrait d’envie de faire ravaler leur fierté à ces gardes mais connaissait aussi les conséquences d’un tel acte. En plus trouver un guérisseur dans ses conditions ne présager rien de bon.

- Faites demi-tour Messires Nains. Si vous tenez tant à trouver un soigneur qui accepte de vous suivre sous vos montagnes, et soyez bien conscient que très peu en auront l’envie, Dame Eolvalyn habite à une journée de marche d’ici dans cette direction – l’elfe amical désigna l’ouest parcourut d’une foret émeraude de son index – Elle préfère vivre seule et en communion avec la foret mais c’est une excellente guérisseuse. Peut-être acceptera-t-elle de vous apporter son aide.

Je fis les gros yeux à cet elfe arrogant mais dis merci à l'autre pour son air accueillant. Puis je retournais vers Greag et nous continuâmes notre chemin jusqu'à la tente où on fit un bon feu, je fîs brûler les restes des loups et on mangea tout les deux sur les herbes magnifiques elfiques puis avant d'aller sur le paillason et se coucher, moi et Greag discutâmes ardemmant de la proposition de l'elfe. Greag était réticent à aller trouver cette magicienne elfe, pensant que la race elfique lui avait mentit. Moi je pensais plutôt que si c'était l'autre elfe qui nous aurais indiquer le chemin, j'aurais eu des soupçons mais celui-ci m'inspirait plutôt confiance. Et puis quel autre chemin aurait-on pût prendre? C'est ce que je lui dis mais il semblait toujours méfiant. Après avoir vaillament discuter sur cette proposition, nous décidâmes d'aller voir la magicienne elfe dés le lendemain, à l'aube. A la suite de cette conclusion, on fît nos affaires et on alla ce coucher très tôt pour la longue route du lendemin.

Ensuite, au lever du soleil, je réveillais Greag qui dormait et ronflait profondément, tellement qu'on aurait dit qu'il resterait comme ça pendant un siècle. Je prenais mes affaires et je dis à Greag, après qu'il ait finit de prendre les siennes:

-Tu es préparer? On peut se mettre en marche?

Greag grommela une réponse qui ressemblait à un acquiescement. Il faut dire que l’idée de rencontrer une sorcière elfe Hermite le laissait perplexe, mais, très professionnel, il haussa les épaules et emboita le pas de son compatriote. Ils suivaient le sentier dans la direction que leur avait donné l’elfe mais plus les kilomètres défilaient dans leurs botillons, plus le nain roux se demandait s’ils ne s’étaient pas fait roulé dans la semoule.

A part des arbres, et encore des arbres tous aussi géants les uns que les autres, ils ne croisaient aucune traces de civilisation hormis celle des écureuils. Soupir après soupir, Greag continuait, trainant des panards. A coup sûr l’oreille pointue leurs avait menti, il n’y avait ici rien d’autres que des chênes, des bestioles et des brins d’herbes. Pas de chaumière, pas de sorcière ou de magicienne elfique. Rien que des branches, des feuilles et des fleurs.

Soudain, alors que la foret s’écartait pour donner naissance à une clairière verdoyante parcourue d’un ruisseau, Il apercut une habitation des plus étrange. Les murs et le toit étaient de branches et de lianes entremêlées dont un arbre fin à l’écorce d’un blanc éclatant formait la colonne centrale. Des longues feuilles séchées puis tressées formaient des cordes qui maintenant le tout debout et formait aussi les franges d’une porte et d’une fenêtre pour plus d’intimité.

- tu crois….


Il ne put achever cette phrase, qu’une magnifique femme dont le bout des oreilles pointaient au travers de ses cheveux couleur de miel, sortait de cette insolite construction. Sa peau laiteuse semblait douce, et sa robe grise bruissait délicatement à chacun de ses pas. Elle approcha en souriant et ils purent admirer l’argent de ses prunelles.

– Je suis étonnée de trouver sur le pas de ma porte, deux fiers guerriers de la race des nains … que venaient vous faire sur les terres de Dame Eolvalyn

J'avais parcouru des sentiers de feuilles, d'herbes et d'arbres sous une brise légère et un froid apaisant. A peine eus-je été sur le territoire de cette dame elfique, que le temps me semblait changer, de magnifiques fleurs blanches qui contrastaient avec le rose. Et la terre jaune-grisatre était magnifique. Il faisait énormement plus froid et je constatais que je tremblais comme une feuille. Pour ne pas le paraître je demendais à la jeune dame:

-Qui êtes vous donc? Êtes vous la femme dont on nous a parler? J'ai tant de questions à poser, alors répondez moi s'il vous plait.

Comme je l'avais espéré, elle me montra le logis de sa main légère et blanche pour que l'on s'abrite.

Je rentrais et vis une maison encore plus belle que le jardin qu'elle possédait. Une grande bâtisse combiné de blanc, de bleu et de vert très clair ainsi qu'un jaune couleur doré. Des plantes magnifiques étaient posés. Ses habits verts, ses cheveux dorés, sa peau clair, argentée ainsi que ses colliers, ceintures et fils bleux allaient bien avec cet interieur. Puis elle nous assis à une table où un merveilleux festin fût préparé. Dans des assiètes, des couvercles et des vers en or. La meilleur viande, ainsi que les plus suculents aliments dont je ne connaissait le nom fûrent préparés. Après ce magnifique repas, je demandais à la dame si c'était bien la guérisseuse dont on nous parlais. Elle répondis oui et nous dis après l'histoire avec le capitaine nain blessé qu'on partirait demain matin vers nos territoire. C'était le chemin du retour. Je faisais mes valises avec Greag et on allait me coucher dans un merveilleux lit mouelleux.


Le lendemain, j'avais du mal à me réveiller de mon long sommeil dans ce drap mouelleux. Mais le pire fût Greag, je mis des heures à essayer de le réveiller, puis voyant que je n'y arrivais pas, je le fis renverser de son lit et me mis à rire comme un fou en voyant sa tête. Il grogna extremement fort et je ne le vis plus de la matiné. Je pris mes affaires et était près pour revenir chez les miens, c'est alors que la guérisseuse vîns me voir lorsque Greag arriva et me demanda:

Es-tu prêt?

Puis je dis en me moquant de Greag:

Oui, et toi Greag?

Spoiler:

Greag grommela vaguement un « ouai » qui ressemblait plus à ronchonnement d’ours mal léché plutôt qu’à un quelconque langage. La guérisseuse émit un rire fluté. Elle était toujours aussi belle dans cette robe lavande avec ses cheveux coulant sur ses épaules en tresses dorées. Un bijou ceignait son front et elle releva un voile, brume diaphane recouvrant sa tête et son visage parfait. Sur sa hanche pendouillait une besace emplie d’herbes et d’onguents médicinaux. Elle attrapa un bâton de marche, délicatement réalisé en bois de noyer et dont la hampe se décorait de lierres ciselés

- Je suis prête à vous suivre Maitres Nains.

Et elle les suivit. Greag en tête préférait ne pas s’occuper de la Dame Elfe dont il n’appréciait pas l’humour à ses dépends malgré sa voix splendide. D’ailleurs lorsqu’elle ne faisait pas la conversation, celle-ci se plaisait à chanter. Le nain ne supportait plus les mélodies elfiques dont on lui rabâchait les oreilles. Ses grognements avaient empirés depuis le début du voyage et ne semblait pas prêt de s’arrêter.

- Bon on pourrait pas avoir un peu de silence ! – hurla-t-il exaspéré au troisième jour de marche

Il s’était planté, refusant d’avancer d’un pas, les poings sur les hanches, les joues aussi rouge que la crête dressée sur son crâne.

- Ca me broute !

Là en resta sa colère puisque surgissant de nulle part, un groupe de bandits encerclaient.

- Voyons voir…. Qu’avons-nous là les gars. Hahahaha deux nains qui escortent une elfe. Elle est pas banale celle là ! Bon mes petits, soyez gentils et filez nous vos bourses et la donzelle. – déclara-t-il concupiscant.

- Bah voyons, pis tu veux pas non plus ma hache dans la tronche ? – répondit en tac o tac Greag toujours énervé.

Je pâlis en voyant les sept personnages s'avancer devant moi. Ils étaient bien armé ces voleurs. Des lances, des boucliers, et des épées. Le chef des brigands avait une épée lourde de fer, un bouclier en acier, un casque énorme, des jambières d'acier, tout son équipement était en acier. Il avait des bijoux, un émeraude, un diamant et un rubis sur son casque. Il avait les yeux bleus, la peau pâle. Il était de poids et de taille moyenne. Mais lorsque je détaillais ses compagnons, ils avaient un très bon équipement, mais pas de pierrres précieuses ni de bijoux. Ils ressemblaient à des loups maigres, l'armure essayait de cacher cette inconvénient. On voyait qu'ils étaient mal nourris et que le chef ne donnait aucun sou. Le chef qui voyait que j'étais en train de les regarder, me parla tout de suite:

"-Alors, mon cher, pouvez vous... Me donner ce qu'il vous reste?"

Je lui détournai le regard et chuchota à l'oreil de Greag:

"-Ils sont maigres, on pourrait les révolter contre leur chef, qu'est-ce t'en dis? C'est une bonne idée, non?"

Je regardais rapidement le chef des brigands dont je ne connaissais le nom pour voir si il m'avait entendu et regarda de nouveau Greag, attendant impatiemment sa réponse que je voulais voir sortir de sa bouche avant que ce "chef des brigands" nous reparle à nouveau.

Greag maugréa en entendant la proposition de Borlin. En soit, l’idée était loin, loin d’être bête, mais le nain à la crête flamboyante n’avait rien d’un fin stratège. Disons que la force brute était plus dans ses moyens, que les longues négociations. Un tas de muscle avec un sale caractère et une cervelle de moineau.

- Pfff sont tous maigrichons, on peut pas en faire d’la purée plutôt ? – chuchotait-il en retour à son acolyte

L’elfe qui déjà se réfugiait derrière les deux nains, se pencha vers eux. Elle avait parfaitement entendu les propos de Borlin, et elle, qui détestait voir la terre s’abreuver de sang, soutenait l’étrange proposition du plus sage des deux. Evidemment qu’équipés comme ils étaient, les brigands ne survivraient pas longtemps sous les coups des haches et les fracas de boucliers des deux soldats rompus aux combats. En même temps pourquoi risquer une blessure si l’on pouvait agir autrement.

- Usez de la voie diplomatique Borlin…. Peut-être que sous toute cette crasse nous découvrirons une lueur d’intelligence !

Gréag râlait mais il hocha la tête en guise d’accord. Mais si jamais les voleurs jouaient les malins, il verrait comment un nain se débrouille avec sa hache

Je regardais les soldats d'un air de pitié et hochais la tête à la dame elfique. Puis je me retournai encore une fois vers les soldats en essayant de ne pas faire voire ma stratégie dans les yeux du brigands. Malheureusement il avait découvert ma stratégie. C'est alors qu'il voulût mettre tout de suite les soldats maigres et affamés de son côté par une longue disscussion qu'il fallait vite que j'interrompe. Il se lança dans cette discussion très rapidement pour que je ne puisse tout de suite les appeler à se révolter contre leur cruel et égoïste maître:

"-Dis-donc, regardez, ces nains ont l'air assez gros pour avoir plein d'argents sur eux...

-Oh non! Certainement pas l'interrompis-je, vous devez tout le temps dire ça en présence de vos soldats et ne rien leur donner! Voyez comme ils sont maigrichons! Mais regardez-vous enfin! C'est une honte d'être asservi par cet égoïste! Nous, les nains n'ont avons toujours été plus serviable et on a toujours bien nourri nos serviteur et nos hôtes! Quel infâmie! Quel injustice! Ces gens ont besoins d'un bon maître gentil et serviable! Et même qu'il n'y a pas de maîtres ici! Greag, moi et ma dame elfique sommes aussi bient nourri et aucun ne commande les autre! Et vous, vous vous laissez faire!"

J'attendais avec impatience la réponse des soldats. La diplomatie allait-elle réussir ou allait elle échouer? Je regardais les soldats jusqu'à temps qu'ils ouvre leurs bouches.

Les mots de Borlin résonnèrent dans le silence de la forêt. Nul oiseau ne chantait dans les ramures verdoyantes des arbres. La nature se taisait, retenant son souffle. Certains de cette troupe de va-nu-pieds se regardèrent entre eux, fugitivement. Le doute s’insinuait dans les esprits comme un serpent, et le chef de la bande le sentit. Sa lame tordue crissa désagréablement en sortant de son fourreau de cuir, savant mélange d’art douteux et de savoir-faire parfait. Son épée possédait une poignée simple surmontée d’une grosse pierre d’un rouge luisant, tandis que la garde en croisillon reflétait de petits éclats sanguins. L’âme était courbe et dentelée comme une mâchoire acérée.

Il suffit aux larbins en loques, un regard sur cette étrange arme pour comprendre qu’une révolte dans leurs rangs signifierait la fin des haricots pour leurs tristes vies. Que préférer ? La possibilité de vivre en s’attaquant aux nains ou la certitude de mourir en d’opposant au chef ? Ils avaient choisis et malheureusement pour nos aventuriers, ce n’était pas la voix de la diplomatie.
L’homme s’avança, l’épée au clair, la face défigurée par la colère.

- Hé ! Toi là, le nain ! Comment oses-tu causer à mes gars. Comment oses-tu tenter de les retourner contre moi sale petite raclure naine.

Il cracha, juste devant Borlin et continua de parler. Sa voix hargneuse et rocailleuse ne laissait aucune place au doute quand à son envie de tuer le garde.

- Tu vois, je suis un type sympa. Puisque tu veux jouer au malin, on va voir c’que tu vaux. Se sera toi contre moi et personne d’autre n’interviendra. J’ l’ai mérité cette place de chef et tu vas comprendre pourquoi bouffeur de pierres.

Les bandits formaient à présent un cercle autour de Borlin et de leur Chef. Le duel commençait.
La Lame dentelée s’abattit sur le nain, cherchant son cœur avec la précision d’un faucon fondant sur sa proie.

- Tain…. C’est toujours lui qui s’amuse ! grommelait Greag sous le regard outré de l’elfe

Les mots de Greag avaient faillis me déconcentrer et pourtant je réussis à esquiver l'attaque du Bandit. Ensuite, il me harcelait, c'est alors que je feins une attaque pour le déséquilibrer. Ceci marcha à perfection puisqu'il se défendît contre une attaque qui n'existait pas. Je fîs une attaque rapide pour essayer de le toucher mais parra facilement mon attaque avec son épée lourde. Il me projetta jusqu'à un arbre et j'eût très mal à cause de mon bras qui ségnait. Heureusement, c'était mon bras gauche, celui qui tenait ma hache était en parfait état. Mais je n'eût pas suffisament de temps pour me relever et le chef des bandits tenta mille coups d'épée que j'ésquivait. Je réussis à faire un coup innatendu de ma hache qu'il ésquivat certe mais qui me permis de me relever. Je chargeai sur le bandit et lui fîs une blessure à l'épaule gauche. Enervé, celui-ci a foncé sur moi et à casser ma hache et à me mettre à terre. Lorsque je vis que son épée me menaçait, je fis un signe à Greag pour qu'il m'aide avant que le bandît ne me tue. Je priais pour qu'il arrive vite et surprenne le bandit.

Le bandit, costaud et brutal, assenait sur le malheureux nain, toute la vigueur et la force de sa hargne. Les coups pleuvaient, sauvages et perfides, manquant occasionnellement de toucher l’adversaire. La lame dentelée de son épée brillait, à chaque assaut, annonciatrice de mort et de douleur. Pourtant à chaque fois, elle s’abattait dans le vide, déchirant avec entrain l’air comme s’il fut un nain. Vigoureux, la petite chose munie de sa hache faisait preuve d’une véritable roublardise, et par 3 fois il esquiva avant de toucher le bandit à l’épaule. La douleur vrilla son membre, tandis qu’un filet écarlate s’échappait de la blessure. Il l’épancha en compressant une main dessus.

Tu vas me le payer nabot – marmonna-t-il entre ses dents serrées

Enervé, le brigand se rua sur son demi-adversaire. Sa lame crissa sur le sol en gerbe d’étincelles puis dans un mouvement rotatif forcené s’écrasa sur la hache du nain. Ce dernier venait de parer avec le manche en bois de son arme, malheureusement trop fragile pour supporter toute l’intensité de cette attaque. Le bois craqua lugubrement et Borlin se retrouva un morceau dans chaque main, les fesses encastrées dans le sol et plus aucune façon de se défendre. Un rictus atroce déforma le visage vérolé du bandit.

- T’es fait comme un rat…
- Ou pas ! – répliqua la voix grossière de Greag.

Parce qu’il ne voulait pas bafouer l’honneur de son camarade malgré l’envie irrépressible de faire manger la terre à cet humain arrogant, Gréag avait envoyé avec précision l’une de ses haches. Elle se planta juste à coté de Borlin dans un tintement métallique salvateur.

- Fais lui bouffer ses godasses !

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, aucun des autres brigands ne se porta au secours de leur chef. Aucun n’intervint même si l’aide de Greag avait été contraire aux règles fixées. Le combat reprenait mais sous l’étonnement passager de ce retournement de situation, le Chef des bandits venait de laisser une ouverture béante sur son flan. Une occasion, peut-être, pour Borlin de mettre fin à ce duel.

Bien que je fût étonné d'être encore vivant, je n'en était tout de même pas troublé. Je pris rapidement la hache de Greag et fis une attaque rapide. Effectivement, le brigand réussit à parer mais fût déséquilibré. Je tentais une attaque en dessous de son bras. Une nouvelle fois le bandit eût paré le coup. Mais ce-dernier devenait encore plus déséquilibré. Je le forçais à faire de long mouvement avec son épée lorsque j'attaquais sa tête ou le buste. Si bien que je réussis à écarter grandement son bras. J'attaquai alors son ventre, que je réussis à toucher. Mais il ésquivât avant que je puisse voir l'ampleur de sa blessure. De nouveau je décidais de le déséquilibrer. Mais cette tâche fût faciliter lorsqu'il fût bloqué par un arbre. C'est alors qu'il se débatit pour tenter d'avoir une échappatoire. Mais c'était trop tard. J'avais trop d'avantages sur lui. Néanmoins il avait un avantage, son épée. Il eut une rage telle qu'il réussi à repousser ma hache. C'est ensuite qu'après son désavantage de perdu, il se tourna en même temps que son épée pour me tuer. Cette épée s'accrocha à l'arbre. Lorsqu'il essaya de la récuperer, je crût voir que son épée s'était coincer dans l'arbre. J'allairs bientôt le savoir. Si c'était le cas, le tuerais-je ou l'épargnerais-je?

·· Puisse Aulë faire qu'ils ne me remarquent pas tout de suite ·· se dit-il intérieurement.

Malheur! Le chef des bandits avait réussi à reprendre sa lourde épée dont les diamants, les rubis, les émeraudes et les saphirs étincelairent en mille éclats. Il fonça sur moi et j'esquivait son coup d'épée. Il était devenu violent agressif et j'eut du mal à tenir déjà pendant quelques secondes. Moi, j'éspérais que son agréssivité le fasse trébucher ou lui laisse une partie de son corps non-protégé, mais ce ne fût pas le cas. Tandis que le vent soufflait plus fort, que la nature ne se réveillait pas, et que plus le temps passait, moins j'avais de chance de vaincre le bandit. Je m'aperçut donc que pour le vaincre, il fallait essayer très vite une méthode. J'essayais donc de le trébucher, à la fois par la hache de Greag mais aussi grâce à la nature. Tout ces bout de bois par terre auraient bien pût le faire trébucher, mais c'est par l'arme qu'il perdit équilibre. C'est alors que je pensais le vaincre, mais contrairement à ce que je pensais, il réussit à se relever. Et après quelques violents coups d'épées, ce fut à mon tour de tomber. De plus, dans des buissons, c'est alors que je crût percevoir un de mes frères. Si c'était vraiment un des miens, ce que j'éspérait, alors, il était la clef de ma possible survie.

« Cessez ces enfantillages, cria-t-il en direction de la bagarre, sans quoi je décoche au hasard ces trois traits dans le tas, et nous verrons bien quel gibier tombera à terre. Ce ne sont pas quelques querelleurs idiots qui manqueront bien à ce monde, croyez-moi! »

Le chef des bandits était pris de peur et ne faisait plus attention à moi. Je chargeai contre mon adversaire qui réussit à parer mais fût très bousculé. Je le fis déséquilibrer en l'attaquant de droite à gauche puis de haut en bas. Et je me faisais très rapide pour ne pas le laisser reculer pour reprendre le combat sans encombrements. Mais la situation se retounra, il parra une de mes coups et me repoussa. Le combat repris, mais l'avantage avait tourné. Je faisais tout pour que la chance me revienne mais rien à faire. J'étais perdu, il allait bientôt me tuer. Mais soudain, surement grâce à une étourderie de sa part, je pût lui toucher le genou. Mais je ne savais pas si la blessure était forte ou pas, en tout cas, ça l'avait mis en colère. Ce coup ne m'avait pas aidé, au contraire. Puis je reçus son énorme épée sur mon front. Ma blessure était très grâve mais m'avait à la fois énervé et à la fois rendu mieux habile. C'est ainsi que je pût lui faire un autre coup mais cette fois-ci sur son buste. Je ne savais pas non plus si c'était une blessure de forte ampleur pour mon adversaire. Malheureusement, peu à peu, ma blessure s'aggravait. Et elle me déstabilisait. Soudain, il me mit un grand coup d'épée sur la tête, à ce moment, je vis tout trouble, il me semblait voir quelque chose. Mais je n'arrivais pas à percevoir quoi.

S’amuser avec le petit nain, voilà qui semblait procurer un plaisir malsain au chef des bandits. Loin de retenir son attention, l’intrus bandant son arc avait juste décuplé sa hargne. Combien de ces saletés de barbus se cachaient dans ces bois ? C’était une nouvelle mode ou quoi ? Pourriture qui gâchait tout l’attrait du combat parfaitement inégal avec ses petites flèches et ses menaces.

-Bande de larves ! Attrapez-moi celui là pendant que je m’occupe de l’autre – ordonna-t-il d’une voix tonitruante avant de se voir déséquilibré par le vaillant Borlin.

Si le combat repris avec une virulence accrue, mélangeant coup tordu, feinte, riposte et autres attaques mortellement dangereuse, la troupe de ruffians resta un instant sans bouger malgré les ordres de leur Chef, médusés. L’idée de se voir embroché n’avait certainement pas de quoi les motiver. Pourtant, parce qu’ils se savaient en supériorité numérique et craignaient la colère du tyran à leur tête, un, puis deux, puis trois s’élancèrent sur le nain qui paraissait bien moins terrifiant que leur supérieur en pleine crise de rage.

Pendant qu’ils se ruaient, rejoint par d’autres comparses, sur le nain impromptu, le combat continuait entre les deux guerriers. Si Borlin se débrouillait plutôt pas mal, parvenant à infliger à son adversaire quelques balafres sanguinolentes, il perdait inévitablement du terrain. Un violent coup de garde, heurta son front, laissant une gerbe écarlate jaillir cette action létale. De quoi déboussoler de plus robuste que lui.

Un sourire narquois retroussé sur les babines, l’homme réalisa un superbe fauchage des jambes du nain et le projeta à terre. A présent, son épée se pointait sur la gorge du garde de la moria, avide de gouter à nouveau son sang.

- T’es mort, sale rat annonça-t-il en levant son bras armé pour l’abattre dans une attaque finale

- Ou pas. répliqua une voix pas tout à fait inconnue.

Greag, profitant de l’inattention des voleurs, trop occupé à se saisir du nain archer, et d’une subtile diversion de la Dame Elfe avait rejoint les deux combattants de quelques sautillement. Sa hache s’était profondément enfoncée dans le dos du brigand, déversant un ruisseau carmin sur les herbes vertes. Ce n’était ni subtile, ni très vaillant mais mortellement efficace. Il s’effondra sur le jeune Borlin, les yeux vides, la bave aux lèvres et la mort comme dernière compagne.

·· Les arcs nains sont tout de même puissants ·· pensa-t-il.

« Un peu d'aide ne s'rait pas d'refus! » cria-t-il au trio nano-elfique.

« Ça s'rait vraiment l'moment là! » appela-t-il encore au milieu de deux gestes défensifs réussis de justesse.

J'étais pratiquement assomé, mais malgré tout, je pût entendre les grands cris d'un de mes frères. Ce qui me força à me relever. Surtout qu'il m'avait sauvé la vie. J'aurai aimé être diplomate, mais les brigands ne voulaient rien entendre. Des maigrichons sans cervelles arrogants, et têtu. C'était leur description, et encore, sans vouloir en rajouter, ce n'est que le prologue de leur description. Ces moutons, accablés par leur chef, peureux, mal-nourris, on comprenait d'où venait leur bêtise. Ils auraient peut-être pût être intelligent dans une autre histoire. Malheureusement pour ces pauvre hommes dont la vie n'était recommendable en rien, ce n'était pas le cas. Et le temps de la diplomatie était sans doute révolu. Mais je m'étais décider à tout faire pour qu'elle ne le soit pas. Je réflechis quelques secondes. Suffisement pour bien faire tout en n'êtant pas en retard à sauver mon frère. Tandis que Greag était sans doute partit avant moi, je décidais de rencontrer les brigands tandis que les cris résonnaient encore et encore, il fallait que j'arrive à temps pour sauver celui qui cherche l'aide.

Je courais, tout en voyant le malheureux blessé. Ce brigand, une flêche à la tête était sur le point de succomber, je ne pût avoir le temps de faire grand chose. Mais je m'arrêtais tout de même pour lui donner une petit laine et la coller sur son front après en avoir retirer la flêche pour que le sang arrête de couler. Je priais pour qu'il survive et repris mon chemin. Là un fidèle nain sans armes essayait de résister à 3 brigands. Les autres devaient certainement se trouver avec Greag. J'aidais mon pauvre frère à s'en sortir. En donnants des petits coups blessures aux faibles brigands, puis en les désarmants. Comme, ces brigands étaien terrifiés et qu'ils semblaient vaincus pour de bon, je me dis qu'il était peut-être temps d'ouvrir une seconde fois la diplomatie. Et très vite, car Greag devait sans doute avoir vaincu les brigands, et qu'il voudrait surtout les réduires en paté. Je prie encore une fois que toute personne survive, puis après avoir dévisagé les brigands pour être sur qu'il n'ai pas une mauvaise idée dans la tête, je crie d'une voie forte pour que Grag m'entende:

- Finis les combats, nous devons être diplomate, je suis sûr que vous brigands, comprenez que vous n'avez plus aucune chance de vous en sortir, et qu'il faut vous rendre.

Aucune chance de s’en sortir… aucune chance de s’en sortir… fallait le dire vite pour y croire totalement. Même avec leur chef, aussi raide qu’un vieux bout de bois, les brigands se défendaient avec la ferveur du désespoir. Qu’avaient-ils à perdre outre leur vie pitoyable de tire-laine et la misère associée ? Rien. En fait ils avaient tout à gagner à continuer, même avec leur meneur baignant dans sa mare de sang, même avec ce gars planté d’une flèche entre les deux yeux et dont Borlin s’occupait, comme si l’on pouvait faire revivre un cadavre. Certes l’arrivée impromptue du nain archer modifiait la donne, mais insuffisamment encore pour qu’ils s’enfuient, la queue entre les jambes. A cinq contre trois dont un salement amoché, la victoire restait à portée de lame.

Greag après avoir dégagé d’un geste sec, sa hache de la carcasse du voleur, s’élança à l’aide du troisième nain subissant un assaut coriace de plusieurs larrons. Saisissant l’une de ses armes de jet, méticuleusement suspendue à sa ceinture, il l’expédia sur le plus proche des attaquants tout en courant le plus vite possible – ce qui n’est pas forcément très facile pour un nain, surtout doté d’un équipement complet de ferraille et de cuir.

- Raté ! Maugréa-t-il en voyant le métal se figer dans un arbre proche, mais sans arrêter sa course.

Ses joues se gonflaient bruyamment sous son souffle court et son visage rougeaud avait des allures de tomate trop mûre. Cependant il arriva pilepoil pour intercepter une lame un peu trop précise sur le flan gauche de son nouveau partenaire et la dégagea d’un large mouvement circulaire. En dos à dos, ils réussissaient assurément à tenir en échec les attaques répétitives et sans grande finesse des brigands sans pour autant parvenir à reprendre l’avantage. Et si Borlin, à son tour les rejoints faisant à présent pencher la balance de leur coté, cette illusion de victoire fut aussi rapidement soufflée que les propos du garde de la Moria

- Finis les combats, nous devons être diplomate, je suis sûr que vous brigands, comprenez que vous n'avez plus aucune chance de vous en sortir, et qu'il faut vous rendre

- Aucune chance ? Parles pour toi !

L’un des brigands, peut-être un peu plus malin que les autres, ou simplement plus vicieux, tenait devant lui, tel un rempart entre les nains et sa personne, l’elfe délicate. Sur sa gorge, appuyée négligemment, le tranchant d’une lame rouillée.

- Vot’ argent ou j’tue la p’tite Dame.

De la mort de l’elfe résulterait l’échec total de leur mission et le décès du général. Un cas de figure que ni Borlin, ni Greag ne pouvait envisager. Affligé, et bien malgré lui, le rouquin détacha de sa ceinture, la bourse à demi-pleine de pièces d’argent qu’il conservait toujours sur lui et l’envoya aux pieds du malandrin. Tout ça pour sauver une elfe…. Quelle poisse !