Arrivée chez les elfes

« Attendez! dit-il d'un ton qui se voulait neutre, sans agressivité ni imploration. Attendez. Voilà tout ce que je possède de précieux. »

« C'est tout ce que j'ai, pour ma part, qui ait une valeur assez importante à vos yeux. Prenez. Mais je vous dis ceci: si vous avez l'intention de remplacer votre ancien chef à la tête de ce groupe, comme je le pense, il vous faut des hommes de main. Hors, si vous décidez de tuer quiconque d'entre nous, et à plus forte raison cette dame qui n'a rien à voir là-dedans, nous nous livrerons un combat à mort. Et vous pourriez bien avoir le dessus au final, c'est vrai. Mais nous emporterons avec nous une bonne partie de vos compagnons, je peux vous l'assurer... Pour voir trois nains mordre la poussière, seriez-vous prêt à compromettre l'avenir de votre bande? Allons, maintenant que vous nous avez dépouillés, réfléchissez bien. Nous séparer maintenant serait avantageux pour nos deux groupes. »

Je regardais autour de moi, le brigand prenait tout l'argent possible. C'est alors qu'en le regardant, je vis qu'il était sournois mais qu'il n'était pas particulièrement intelligent. J'eu alors une idée pour le vaincre définitivement. Je m'adressais à lui:


-Bougre de cervelle que tu es! Tu ne sais faire que des menaces crapaud des marécages. Tu n'es qu'un peureux qui ne trouve que le chantage pour parvenir à tes fins. Preuve que tu es plus bêtes qu'un homme lorsqu'il est saoul! Tu es un lâche, car tu as trop peur de venir nous affronter. Regarde ta tronche d'imbécile lorsque tu crois nous avoir triompher. De toute façon, tu es bêtes que par le fait qu'un elfe n'a jamais été ami avec un nain. Tu crois que ça va changer. De toute façon, on voulait bien la tuer. Mais chez nous pour qu'aucun elfe ne sache qu'on l'ait fait. Alors tues-la et tu n'auras fais qu'aider à notre tâche. Ensuite, avant que tu puisses t'enfuir on te ferais avaler la poussière. TUES-LA! Tu ne fais qu'accomplir notre devoir. Alors TUES-LA! En tout cas, moi je te rejoins pour te détruire ta tronche d'ivrogne éspèce de ver de terre à tronche de cachalot! Tu ferais mieux de t'enfuir, c'est un conseil que je te donne!


J'ésperais que ce que j'avais dis marcherais sur le brigant. Puis je marchais jusqu'à lui pour voir sa réaction. Ceci était très dangereux certe mais c'était la seule chose que j'avais trouvé.

Si la situation n’avait été aussi critique Greag se serait contenté d’exploser de rire. Entre un nain frileux qui filait tout ses trésors, et un nain hargneux qui jouait de l’insulte en jetant de l’huile sur le feu ou en ajoutant de l’eau dans la bière (ce qui pour un nain n’est guère appréciable), il était drôlement entouré ! En tout cas, si les possessions du premier avaient allumé dans le regard du malandrin un feu de convoitise, les menaces du second l’avaient immédiatement éteint. Ses petits yeux de furet passaient de l’un à autre, hésitant entre le magot et la fuite. Finalement il relâcha la pression de ses doigts sur le bras blanc de la Dame, la lame s’écarta de sa gorge. Chapardeuse, la main non armée se jeta sur la bourse et sans davantage demander son reste, le voleur s’évanouit dans la forêt, suivit de près des éclopés et des blessés suffisamment valides pour décamper.

- Merci Messires Nains - commença la dame Elfe tout en s’approchant de ses deux sauveurs, un sourire de lune illuminant son visage sculptural.

Puis comme pour les remercier, elle se pencha sur l’un et l’autre et déposa sur leurs fronts un chaste baiser, identique au frôlement délicat d’un papillon.

- Heureusement qu’elle tient pas compte des menaces de mort que t’as faites, hein Borlin ! - renchérit Greag en donnant quelques coups de coude complices à son compagnon du début, à demi jaloux, à demi moqueur. Se retournant vers le troisième nain, plutôt habile avec son arc comme avec ses haches, il reprit – Moi c’est Greag, voici Borlin. On est de la Moria. Et toi ? tu sors d’où ?

A comprendre : « Mais qu’est ce que tu fous ici, dans cette contrée d’oreilles pointues ». Il faut dire que tomber par hasard sur un nain, en pleine territoire elfique avait de quoi surprendre et attiser la curiosité comme la méfiance. Alors, Greag, poings sur les hanches, barbe et tignasse hérissées attendait une prompte réponse.

Je ne me remmetais pas de ma victoire contre ces brigands. On pouvaits se demander, comme moi, comment deux nains d'armes de simple garde alliés d'une elfe qui ne pouvait se défendre que par les mots avaient pût résister à un chef de brigand d'armure et d'armes de qualités avec des brigands, certes mal nourris, mais plus nombreux que nous. C'est une chance d'avoir trouver un frère sur notre route, et d'avoir eu des ennemis, soit trop orgueilleux, soit trop mésintelligents.

Mais, je dût penser à autre chose, et vis Greag se moquer un petit peu. Lorsque l'elfe nous fit, sur chacun, un baiser sur la joue, je sentit, une bonté, et une intelligence. Elle avait comprit mon jeu. Heureusement, sinon, j'aurais dût supporter longtemps des cris, ou pire, elle aurait fui. Mais je me tournai vers le nain qui nous avait sauvé, en même temps que Greag. Comme lui, je m'interrogeai sur cet individu. Mais moins, car, je ne m'inquiétais pas sur sa bonté qui se voyait à l'oeil nu. Je fût impressioné lorsqu'il dit être ambassadeur nain et être un des Croix-De-Fer. Un homme près de mon seigneur Hadod Croix-De-Fer devait être imprtant. De plus, il était sincère. C'est alors qu'il nous demandît ce qu'on faisait ici. Alors, je dit à ce membre de ma race:

" - Monsieur l'ambassadeur, mon Seigneur de la Croix-De-Fer, j'étais garde khazad, lorsqu'on nous a demandé, Greag et moi. La mission était de venir chercher un guérisseur elfique, pour soigner un capitaine nain. Ce-dernier, souffre d'une maladie trop forte pour nos guérisseurs. On a fait nos préparatifs de voyage puis on s'est couché. Ensuite, après avoir dit au-revoir aux gens de la Moria, nous allions alors en territoire elfique, où nous avons combattu des loups. Ensuite on se mit en route vers les Havres-Gris, là où nous devions trouvé un guérisseur. Mais des elfes irrespectueux envers notre race nous ont barrés la route. Un de ces êtres c'est distingué des autres et nous a indiqué un endroit où une guérisseuse elfe se trouvait. Nous somment donc aller vers cet endroit où nous avons trouvé cette elfe. Puis avoir mangé un repas excellent dans sa demeure, nous nous somment couchés. Le lendemain, on repartit pour regagner nos résidences naines et, amener la guérisseuse pour guérir notre capitaine nain. Puis, pendant que nous étions en route, nous avons trouvé compagnie à ces brigands et on a fait votre connaissance. Et j'en suis très heureux. J'ai conté mon récit, comme vous l'avez fait ambassadeur. Aussi, je crois que nous en somment tout deux d'accord sur le fait que ces 2 longues histoires sont aussi fiables et honnêtes et que notre bonheur de nous être rencontré, est pour nous, aussi importantes. "

J'aimais beaucoup la générosité de Kofur. Et il était tellement attaché à ses frères. De plus, il était diplomate, et n'a pas eu l'air d'avoir quelconque problème avec les elfes. Mais la vie, d'un des notre était en jeu, comme l'avait si bien dit cet ambassadeur. Je commençais à répondre, au même moment où les oiseaux commençaient à chanter, à Kofur:

" Mon Seigneur l'ambassadeur, comme vous l'avez si bien dit, il faut nous hâter. Et je pense avoir assez de nourritures pour trois. Mais revenons à ce capitaine nain, qui très certainement reçu une flèche empoisonnée. Son nom... Capitaine Dänchpërln. Aussi comme vous le dîtes, il est peu sur, d'arpenter ces terres. On devrait donc, construire vite nos tentes, se coucher, et le lendemain, dés que l'aube sera levé, poursuivre notre chemin. Et doubler la vitesse de nos pas, le temps nous est compté pour sauver notre capitaine. Je serai très heureux de rentrer chez les notres avec vous, comme j'ai été très heureux de combattre à vos côtés. Je puis vous dire aussi que l'elfe qui est devant vous, c'est la seule qui nous a bien accueillis. Je suis désolé, d'ailleurs de l'avoir déranger, comme je la remercie de nous aider. Elle est très aimable. Si nos deux peuples n'avaient que des personnes semblables, ils seraient amis, et certainement alliés depuis longtemps... Mais ce n'est pas le cas. D'un côté comme de l'autre. "

Cette discussion m'amena vers la guerrisseuse:

" Je vous remercie infiniment de nous aider, j'éspère que nos deux peuples vont un jour être amis. Nous somment très différent des elfes, et le commerce, ainsi que l'alliance pourraient être profitable. Malhereusement pour aujourd'hui ce n'est pas le cas. "

Puis, je me tournais vers Greag, en riant:

" Et ce jour-là, tu devras t'y habituer, car toi, je ne te sens pas ami avec les elfes!"

Un sourire radieux estampilla délicieusement les lèvres délicates de la Dame. Assurément les compliments dont elle faisait l’objet ne la laissaient pas indifférente.

- Vous me flattez, Ambassadeur, Borlin… néanmoins je suis navrée d’être la raison de la perte de votre bourse… C’est regrettable et le moins que je puisse faire et bien de continuer cette quête entreprise pour essayer de sauver votre général.

Les motivations de l’elfe ne regardaient qu’elle. Peut-être agissait-elle en toute bienveillance, peut-être que l’exemple de Sombre-Chêne avait inspiré un élan de bonté chez elle, ou peut-être en tant que guérisseuse ne pouvait-elle tout simplement pas refuser ses soins à un être dans le besoin. Toujours était-il qu’elle semblait plus décidée que jamais à mener cette aventure jusqu’à sa fin.

- Les alliances se nouent et se dénouent … quelques soient les clans, quelques soient les peuples, les rivalités ne s’effacent que sous l’égide d’une bataille commune… Les elfes et les nains ont beau cumuler les années et la maturité, ils n’en demeurent pas moins incapables de niveler les différences ethniques pour préserver à jamais une paix et une amitié durable. Mais heureusement, il reste quelques personnes sans préjugés libres de s’accoquiner avec qui elle le souhaite. C’est mon cas, comme ce fut celui de Sombre-Chêne…

La Dame ponctua cette dernière phrase d’un haussement d’épaules. Il n’y avait à son sens rien d’autre à ajouter, si ce n’est donner le signal de départ. Plus ils tarderaient, plus guérir le nain s’avérerait compliqué.

- Nous devrions certainement nous mettre en route à présent

Greag, lui, pendant toutes les petites explications des uns et des autres était demeuré muet comme une carpe, les bras croisés sur son torse, une main lissant sa barbe rousse. Seule l’injonction de Borlin, le dérida légèrement. « Ami avec les elfes » Quelle drôle d’idée ! Faire du copinage avec quelqu’un qui méprise la bière… Grommelant une vaste réponse inaudible, il choisit de prendre la tête du convoi, histoire de faire un peu avancer les choses !

« Allons, une bourse ce n'est pas grave, dit-il pour répondre à l'elfe. Nous ne devons pas regarder en arrière, mais en avant. Et devant nous, c'est la Comté. J'espère qu'aucun d'entre vous n'a eu de démêlés avec le peuple hobbit? Car traverser leur pays est le moyen le plus direct de rentrer chez nous. »

« J'ai ouï dire que le Roi d'Arnor et de Gondor du début de cet Âge, le célèbre Aragorn II, avait en son temps promulgué une loi qui interdisait à toutes les Grandes Gens de traverser la Comté. Mais nous ne sommes pas vraiment des Grandes Gens, nous autres nains, n'est-ce pas? Et ils ne vont quand même pas renvoyer à la frontière une elfe qui ne fait que passer. J'ai moi-même emprunté cette route plus d'une fois, et je dois dire que nombre des hobbits de la Comté se cachaient à ma vue plutôt que de me chercher des noises. Ceux de Bree ne sont pas de la même sorte, par contre; ils ont été plus joviaux avec moi. Nous pourrions peut-être passer une nuit à l'auberge de la ville, qu'en dites-vous? »

J'écoutais Kofur avec attention, son charisme m'impressionnait énormement. Dès qu'il demanda si quelqu'un avait quelques histoires avec les Hobbits, je ne pensait pas tout de suite à Greag. Mais je compris qu'il insinuait quelque-chose. Je jetais un regard sur Greag, qui avait l'air très énervé de cette remarque, il avait tout compris. Moi, aussi, à mon tour j'avais compris quelque-chose. Greag est certe violent, et s'attire des ennuis, mais il comprend tout, et est très intelligent. Mais, mon attention sur Greag, fût enlevé lorsque j'entendis "Bree". Certes, des gens joyeux s'y trouvent, mais il existe notemment des gens louches dans cette ville. Hésitant énormement à cette proposition, je finit par dire à Hadod:

- Bree? Êtes vous sur? Certes, les gens sympatiques ne manquent pas dans son auberge, mais beaucoup de gens louches sont à craindre. Si c'est vraiment le chemin le plus court à emprinter, je suivrai cette route. Et après cette décision, je pense qu'on devrait commencer à mettre nos tentes, il se fait tard. Demain, nous reprendrons la route, et nous nous reposerons, arrivés à l'auberge de Bree.

Après avoir dis ces mots, je pensais à autre chose, je n'avais pas prévu en commençant ce voyage, d'avoir à faire à des loups, à des brigands. Je n'avais pas prévu ces péripéties, je n'avais pas prévu l'aide d'un ambassadeur nain. Et puis, je repensais au chef des brigands, et à presque tout les brigands, à l'exception d'un qui étaient morts. Je réalisais que j'avais tué des personnes. C'étaient certes, des brigands, mais aussi des humains. Ce n'est pas comme être le coupable de la mort d'un gobelin ou d'un orque. Mon regard fût alors bien assombris, mais j'essayais de cacher ma tristesse.

« Ma mission n'est pas d'une urgence absolue, avait expliqué le nain, mais la vôtre l'est assurément. C'est pourquoi je pense qu'il vaut mieux se coucher tôt et partir de bonne heure les matins, afin d'écourter au maximum le voyage de retour. »

« Il est vrai que nous ne savons pas à qui nous attendre, dans ce village qui aimante tous les voyageurs des environs. Mais j'imagine que des bougres dans le genre de ceux que nous avons croisés n'oseront pas s'en prendre à nous avec autant de culot dans un endroit aussi fréquenté qu'une auberge. Néanmoins, nous devrons être prudent, c'est sûr. »

« En tout cas, c'est le chemin le plus praticable pour rejoindre notre royaume, et je cèderais avec joie ma bourse une nouvelle fois si cela nous permettait d'arriver à temps pour sauver le capitaine Dänchpërln ! »

[HRP: Je t'invite à ouvrir un sujet en Comté ou à Bree, comme tu veux. Ce sera plus approprié pour la partie du voyage qui nous attend. ]