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Le serment d'Aldburg | |
| Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Mer 15 Aoû 2012 - 23:12 | | La salle du trône qui avait été érigée par le Roi Eomer lui même au temps de la splendeur était simple, c'était une salle au milieu de laquelle se situait une table de bois simple. Seul un siège avec un dossier plus élevé montrait la place du maréchal. Gallen Mortensen fils de Lars était assis en ces heures sombres à cette place, il observait la carte du Rohan qui était étalée de tout son long. A ses cotés debout le cavalier du Rohan Léaramn qui avait choisi quatre gardes fidèles, il sera le garant du bon déroulement de cette réunion. Toujours assis, le maréchal d'un geste de la main, il demanda au jeune homme de s'approcher pour entendre ses recommandations "Léaramn, pas d'esbroufe, les naugrims seront armés, on dit qu'ils ont le sang chaud mais ce sont nos alliers Tu pourras demander la parole si tu le veux. Mais mesure tes mots, Je veux que tu surveilles Orwen et Eoseld, je ne veux pas qu'il s'entretuent"Gallen fixa de son reagrd bleu acier le jeune homme pour savoir si il vait bein compris. puis il sereplongea sur l'étude de la carte; Un brouhaha parvint aux oreilles des rohirrims . Gallen prit une grosse bouffée et se leva. La porte s'ouvrit laissant entrer Hadhod Croix de fer et sa suite. Immédiatement Gallen fut surpris par la puissance dégagée par les nains. Il étaient un peu indisciplinés, mais ils s'assirent enfin. Le maréchal posa son regard sur les haches de mithril étalées devant les naugrims. Il eut un frisson dans le dos. Puis il s'avança et chose étonnante, il mit un genou à terre devant le roi de la Moria " Roi Hadhod de Croix de fer, je vous remercie de votre venue.Votre aide permet de renouer avec les alliances ancestrales. Moi Gallen Mortensen, Maréchal de la troisième marche vous remercie au nom du peuple du Rohan. Votre bras nous réconforte dans notre lutte. Vous êtes à Aldburg plus que bienvenu"Puis Gallen se releva et retourna s'asseoir. Eoseld et Fendor entrèrent , Gallen ne se leva pas mais les accueillit simplement d'un signe de tête . En dernier lieu Orwen et son porte étendard firent leur apparition. Les portes se refermèrent en un bruit sourd. Le maréchal avait en face de lui le roi de la Moria et sa suite. A sa gauche Eoseld, a sa droite Orwen. Il se leva lentement s'éclaircit la voix Et tel un stentor commença "Nous remercions nos amis nains de leur aide en ces temps troubles"Gallen eut de nouveau un sourire vers la délégation naine Puis il reprit d'un ton moins amical "Nous sommes réuni en ce jour fatidique car le souverain du Rohan marche sur Aldburg. Moi maréchal en poste ne peut l'accepter, je protégerai cette cité et ses habitants jusqu'à la dernière goutte de mon sang Et pour des raisons que je ne peux exposer ici, Hogorwen doit quitter le trône d'Edoras. Mais je rappelle qu'il est à l'heure actuelle le roi légitime du Rohan. Notre combat est illégal il sera surement perçu comme une trahison. Autour de cette table nous avons deux hommes qui réclament justement ce trône, Orwen fils d'Hogorwen, et Fendor prétendu fils de feu le roi Firion.
Avant la bataille qui approche nous devons savoir si chacun va combattre pour des bonnes raisons. Orwen vous avez outrepasser mes ordres récemment pour le panache voire des gamineries, certes vous avez montrer de la grandeur et du courage mais pour quel résultat , vous revenez la queue entre les jambes avec votre père aux trousses , est ce des agissements de roi? Et toi Eoseld de la maison du roi tu autorises un jeune garçon de 11 ans s'autoproclamait roi du Rohan sans apporter aucune preuve; tu veux que le peuple te suive sans comprendre? Prendrais tu les rohirrims pour un troupeau de moutons apeurés? Je ne mets pas en doute votre bravoure mais je ne confierai pas la vie de mes hommes pour des parvenus qui pensent avant tout à leur pouvoir et non au Rohan et ses valeursLes yeux de Gallen étaient enflammés, il y avait été fort mais l'heure n'était pas aux rond s de jambe il fallait savoir ce que chacun avait dans le ventre. #Learamn #Gallen #Mortensen #Hadhod #Eoseld #Fendor #Orwen
Dernière édition par Gallen Mortensen le Jeu 16 Aoû 2012 - 11:58, édité 1 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3429 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Jeu 16 Aoû 2012 - 1:10 | | Aux yeux du Prince Orwen Hogorwenson, habitué dès l'enfance aux tapisseries, armes magnifiques et colonnes sculptées du Château d'Or, la salle du trône d'Aldburg devait paraitre simple et modeste. Et pourtant ce genre de détails lui échappait entièrement lorsqu'il franchit les portes menant vers la pièce où allait se jouer le sort de la cité et peut être du Rohan tout entier. Il balaya la salle d'un regard discret avant d'aller s'asseoir à la droite du maréchal Mortensen, accompagné par Rimbold, son porte-étendard fidèle. Le spectacle qui s'offrait à lui était intéressant; le jeune âge de Fendor le surprenait toujours autant. Le Rohan était en guerre civile, des centaines avaient déjà péri...que faisait un enfant au milieu d'une situation pareille? Le maréchal émettait un aura d'autorité et de dignité froide. En face de lui se trouvait la délégation des Naugrims. Des guerriers fiers et menaçants. Ce n'étaient pas les premiers nains que le jeune prince voyait dans sa vie, mais cela ne rendait pas ces personnages moins impressionnants. Orwen hocha de la tête de manière presque imperceptible lorsque Gallen commença son discours en remerciant les nains. Ce genre de comportement ne venait pas facilement aux rohirrims au sang chaud, mais le prince se rendit vite compte de la sagesse du maréchal. Il ne s'agissait pas simplement du fait que sans l'aide des Naugrims, leurs chances de gagner cette guerre étaient maigres. Une source d'inquiétude plus pressante étaient les haches en mithril dans les mains des guerriers de Hadhod Croix-de-Fer. Gallen Mortensen et Eoseld étaient parmi les guerriers les plus réputés de la Marche, et lui-même ainsi que Rimbold étaient des bretteurs redoutables. Et pourtant dans une pièce fermée une hache avait un certain avantage sur une épée...un incident diplomatique pourrait finir en massacre. La boucherie d'Aldburg...c'est ainsi qu'un événement pareil pourrait être décrit dans les chansons des ménestrels. Son père, le roi Hogorwen, serait sans doute ravi si ses pires ennemis décidaient de s'entretuer... Le jeune prince chassa ces pensées sinistres, et se concentra à nouveau sur les paroles du seigneur d'Aldburg. La première partie de son discours ne le surprit point. Il avait accepté depuis longtemps qu'une partie de son peuple, ainsi que certains souverains des Peuples Libres, le considéraient comme traitre et renégat. Une centaine de guerriers fidèles et ceux qui avaient senti le joug du tyran connaissaient la vérité, et cela lui suffisait. Cependant la suite du monologue du maréchal le prit au dépourvu. Orwen s'attendait à ce genre de critique, peut être même partiellement justifiée, de la part de Mortensen. Mais l'accuser de gaminerie lors d'une réunion militaire, en face d'Eoseld, de Fendor, de son porte-étendard...du seigneur de la Moria?! Il sentit ses joues brûler comme si Gallen l'avait giflé. Il y a quelques mois, le fils de Hogorwen aurait quitté la pièce, furieux, indigné. Il y a quelques mois, il aurait laissé son sang chaud anéantir toutes les chances d'une résistance unie contre l'usurpateur. Aujourd'hui, il n'était plus un garçon impulsif. Il était un homme. Un prince. Orwen desserra lentement ses poings, regrettant de ne pas avoir son vieux conseiller, Hilma, à ses côtés. Mais un dirigeant devait savoir prendre ses décisions seul, et la présence de Rimbold était un symbole de la loyauté de ses hommes. Le jeune rohirrim ignora les dizaines de justifications et objections qui tournoyaient dans ses pensées. Il laissa l'acier de son indignation plonger dans les flammes de la colère qu'il éprouvait envers le tyran, afin de le forger telle une épée de la justice. Lorsqu'il parla, sa voix était presque calme: -C'est la misère du peuple rohirrim que j'ai pu observer et ressentir lors de mon arrivée dans cette cité brûlée par les assaillants mystérieux, lors de la Nuit des Lances Noires à Edoras, qui me donne la force de continuer la lutte contre le tyran. Je combats pour le Mearas Blanc et les prairies vertes, irriguées par le sang et le travail de notre peuple. Seigneur Mortensen, je connais la valeur d'une vie, le poids d'une mort. J'entends encore les cris de douleur de ceux qui ont péri sous mes ordres, je vois encore leur sang rouge imbiber la terre.-Le jeune prince fut lui-même étonné que sa voix ne se brisa pas en prononçant ces paroles. Il trempa l'épée de sa colère dans les eaux glaciales de sa tristesse, durcissant la lame, renforçant sa détermination. - Vous croyez peut être qu'il s'agit là de paroles vides. Vous vous trompez. Lorsque les armées de Hogorwen arriveront aux portes d'Aldburg d'ici deux jours, le sort du Rohan et de notre peuple se jouera devant nos yeux. Je ne compte pas laisser ma fierté décider de celui-ci. Maréchal Mortensen, Seigneur Hadhod, vous êtes des guerriers et dirigeants légendaires, des années d'expérience derrière vous. C'est seulement sous vos ordres que nous avons une chance de vaincre le tyran. C'est sous vos ordres que je combattrai, avec autant d'hommes que vous jugerez judicieux de m'assigner. Je vous demande juste de ne pas me séparer de ceux qui ont combattu à mes côtés avec tant de loyauté et de courage.
Ces dernières paroles furent comme le dernier passage d'une épée sur l'affutoir, donnant naissance à une lame qui protégerait le peuple d'Aldburg contre tout ennemi. Le jeune Prince se leva et sortit son épée, engendrant une réaction parmi les gardes Rohirrims et Naugrims. Il retourna cependant la lame dans ses mains protégées par des gants en cuir, afin d'offrir le pommeau aux seigneurs de la Moria et d'Aldburg. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Dim 19 Aoû 2012 - 10:55 | | Fendor observait le fils de l’Usurpateur tandis qu’il discourait. Quelle prestance il avait, quelle aisance dans ses paroles ! Le jeune garçon était admiratif et peut-être un peu jaloux. Il lui faudrait faire mieux que son opposant pour obtenir le trône. Il se rappelait cependant son entrée dans la salle. En voyant les nains - c’était évidemment la première fois qu’il en voyait - il avait ouvert grand la bouche et comme un gamin s’était empressé de déranger Eoseld pour les lui montrer. Son oncle avait simplement répondu « gardez votre rang, sire ». Fendor s’était fait remettre à sa place vertement. Le reproche n’avait ni un ton, ni des mots durs, mais il savait que ce n’était là qu’apparence. Il ne fit aucune remarque quand il s’aperçut des armes sur la table, il ne demanda même pas de quel métal elles étaient faites, aussi splendides que mortelles. Il revint à lui quand il vit en face de lui Orwen tirer l’épée. Mais avant tout le monde, c’est Eoseld qui prit la parole en se levant.
« On vous a compris, jeune homme. Rangez donc votre arme qu’on ne perde pas de temps en pareille mise en scène. »
Eoseld se tourna alors vers le maréchal Mortensen.
« Excusez-moi maréchal mais je vous ai entendu dire que Hogorwen était le roi légitime à l’heure actuelle. Il est certes le roi en place, mais il n’a rien de légitime ! C’est pour cette raison que nous nous battons ! Il a volé le trône qui revenait à mon neveu, et sans connaissance de Fendor qui était caché, il revenait à Elerion, mon fils, et avec sa disparition, le trône me revenait, même si vous ne saviez pas où j’étais. Tout ça pour dire que vous auriez dû chercher le véritable héritier au lieu d’accepter le premier venu. Hogorwen était certes le cousin de Firion, mais il avait été déshérité lui et sa famille ! Et même si cela n’avait pas été le cas, c’est à son fils ici présent - il pointa du doigt Orwen en face de lui - que le trône aurait dû échoir. Notre peuple se trouve dans cette situation par sa propre faute ! »
Eoseld respira un grand coup et se rassit. Il se tourna vers Fendor et le fixa. Le jeune garçon avait l’impression d’être évalué et il ne bougea pas, ni même cilla. Puis son oncle se détourna et reprit la parole.
« Maintenant que la situation est posée, je vais vous répondre maréchal Mortensen. J’ai en effet laissé Fendor s’autoproclamer roi parce qu’il en a le pouvoir. Des preuves ? Vous en a-t-il fallu pour accepter Hogorwen ? Mais si vous en voulez, il va vous falloir prendre Edoras d’assaut. Firion a caché à Meduseld un papier attestant que Fendor est son fils puîné. Dame Cella devait s’en servir pour faire monter sur le trône son fils après la mort de Theneor mais l’Usurpateur ne l’a pas laissé vivre assez longtemps pour ce faire. Mais maréchal, je me doute que vous avez déjà vu Firion. Regardez Fendor et dites-moi que vous ne reconnaissez pas notre ancien roi à travers lui ! Si Theneor tenait de sa mère, Fendor tient beaucoup plus de son père. Et c’est sûrement la raison pour laquelle il a pu conquérir Fort-le-Cor, il se suffit à lui-même comme preuve. »
Eoseld s’arrêta sur ces mots. Il fit le tour de la table du regard pour s’arrêter longuement sur le maréchal, sur Orwen et sur le seigneur nain. Puis il se tourna de nouveau vers Fendor et lui fit un geste de la tête pour lui dire de se lever. C’était à son tour de défendre sa place. Le garçon déglutit. Il ferma les yeux, respira profondément, puis releva la tête. Il était prêt. Fendor se leva.
« Maréchal Mortensen. Prince Orwen. Seigneur Hadhod. Soldats. Vous devez me prendre pour un jeune parvenu juste intéressé par le pouvoir. Vous devez vous demander comment un gamin de onze ans peut assurer la sécurité et la pérennité du Rohan. Laissez-moi vous conter brièvement mon histoire afin que vous me connaissiez mieux. Je suis né il y a onze ans. J’ai vécu toute ma vie à Minas Tirith avant de revenir au Rohan. J’ai été élevé durant cinq années par Ceorl, capitaine de la Maison du Roi du temps de Firion. Puis à sa mort Eoseld, mon oncle, a pris la relève. Il m’a appris dès son arrivée qui j’étais : fils de l’ancien Roi de Rohan et frère de l’actuel Roi. Il m’a expliqué qu’il était mon oncle, et que j’avais été éloigné de ma famille et de mon royaume pour ma sécurité, craignant que je ne sois enlevé comme l’avait été Theneor plutôt dans sa jeunesse. On m’a élevé comme un prince, comme l’héritier que j’étais. Et enfin nous avons appris la mort de mon frère, et ce que cela impliquait. Mais Hogorwen est arrivé et j’ai alors été lancé en pleine guerre civile pour conquérir le trône d’un royaume que je n’avais jamais foulé. Pourquoi suis-je ici si ce n’est par attrait du pouvoir ? Je ne vais pas vous cacher la vérité, au début je n’ai fait que suivre ce qu’on me disait. Puis j’ai pris conscience que le Rohan était mon héritage, la seule chose qui me rattachait à mes parents. J’ai beau les haïr, je ne peux pas les abandonner comme eux l’ont fait. Et là-dessus, j’ai rencontré des gens formidables ici, des personnes dignes qu’on les défende, dignes qu’on fasse tout pour qu’ils vivent en paix. Au Gouffre, on m’a accueilli en prince, on m’a accepté en roi, on s’est battu pour moi et l’avenir que je portais. Je ne peux plus faire demi-tour, je dois donner un sens à toutes les morts. Je suis désolé d’avance seigneur Orwen, mais je ne vous cèderai jamais le trône. »
Le jeune roi se rassit, soulagé d’en avoir terminé. Il espérait ne pas avoir fait de gaffe, mais il n’osait pas regarder Eoseld pour le savoir. De toute façon, il n’avait rien à cacher, il était roi, qu’importent ses motivations, le trône lui revenait de droit, et il le prendrait de force si nécessaire. |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Ancien seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3220 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Lun 20 Aoû 2012 - 14:11 | | Hadhod ressassait encore les paroles que lui avait envoyées Learamn lors de leur brève entrevue, dans les prairies saupoudrées de neige de l'Estfolde. Le cavalier lui avait fait remarquer que la pitié serait de mise dans cette guerre, puisque la lutte était de type fratricide. Chez les nains, lors d'une bataille rangée, la notion de pitié contre les traîtres est moins flagrante. N'avaient-ils pas tué certains des leurs à la Bataille de Khazad-dûm, pour le fait d'avoir déshonoré la race des Khazad? Si. Mais cela ne voulait pas dire pour autant que les actes de barbarie étaient tolérés: Hadhod n'était point un gobelin, mais un nain, un Nain de la lignée de Durin.
Mais ses tergiversations furent tout à coup éclipsées, car lui et sa suite venaient de pénétrer dans la tiédeur réconfortante de l'intérieur. Ils se trouvaient dans ce que leurs hôtes appelaient leur salle du trône et qui, à Cavenain, aurait fait une jolie petite salle de festin. Les yeux des hommes présents se fixèrent instantanément sur eux, comme ç'avait été le cas durant tout leur cheminement dans la cité fortifiée. Si Hadhod observa le silence en s'avançant dans la pièce, ses sujets n'en firent pas autant et poursuivirent un moment leurs conversations, ce qui eut le don de l'agacer. Les bavards étaient eu nombre de quatre: Azaghâl, qui depuis le début endossait le rôle du valet officieux de son seigneur, Frehin qui représentait les membres de la Croix-de-Fer, et les soldats Thenen et Crogmar pour la sécurité, au cas où les choses déraperaient. Rowyn, plus silencieux, avait été convié symboliquement pour représenter les elfes, mais il se tenait en retrait dans l'ombre, si bien que peu l'avaient encore remarqué. Tous les autres ressortissants de la Moria avaient été pris en charge par les gardes d'Aldburg en attendant la fin du conseil de guerre.
À la grande surprise de Hadhod, celui qui apparaissait comme le plus haut gradé des Rohirrim présents ploya le genou devant lui, un flot de paroles courtoises sortant de sa bouche. Le naugrim en fut touché car, dans les manuscrits, Gimli d'Erebor avait décrit les Eorlingas comme méfiants et hautains envers les étrangers, quoique braves et loyaux une fois le contact noué. Mortensen venait sans doute de faire un gros effort pour assurer la bonne entente, aussi Hadhod mit un point d'honneur à y répondre. Il mit à son tour genou à terre, rétablissant ainsi l'ordre de taille habituel entre les deux espèces, puis tint à peu près ce discours:
« Il fut un temps, en effet, où les fils de Durin arpentaient plus volontiers le monde sous le soleil. Aujourd'hui, nous préférons garder nos portes closes, mais savons encore discerner la méfiance de l'indifférence. Nous ne participerons pas à tous les conflits des Hommes, mais nous vous aiderons de notre mieux pour régler celui-ci, qui est crucial. Moi, Hadhod fils de Trehod fils de Thór, Seigneur de Khazad-dûm, et tous ceux qui me sont fidèles, nous vous remercions de votre accueil. »
Ils devaient avoir une drôle d'allure, le grand maréchal et le haut seigneur, courbés l'un vers l'autre sur le plancher comme deux moines qui prient. Mais nul ne rit, ni dans les rangs des Idrafangs, ni dans ceux des guerriers de la Marche. Les deux chefs se relevèrent et cette vision singulière demeura uniquement dans les souvenirs.
Arrivèrent ensuite deux hommes tour à tour, le premier accompagnant un tout jeune adulte, le second marchant aux côtés d'un enfant. Drôles de protagonistes. Ça ne se passerait pas comme cela à Cavenain. Mais la taille est inversement proportionnel de la valeur au combat, c'est bien connu... Les nains se contentèrent de saluts traditionnels sobres, ne sachant à qui ils avaient affaire.
Tous s'assirent, et les tirades commencèrent à fuser. Chaque partie essayait de saisir sa part du gâteau et, pendant un bon moment, Hadhod Croix-de-Fer ne fit qu'écouter, hochant la tête de temps à autres; tantôt verticalement pour souligner son intérêt, tantôt latéralement, par exaspération. Une seule fois il s'agita, ce fut quand Orwen tira l'épée. Mais sa main n'eut pas le temps d'atteindre fut-ce le bout du manche de sa hache que le prince avait transformé son geste en un signe de respect.
Et les discours reprirent de plus belle...
~ La situation est bien plus complexe que je le craignais, pensa le seigneur nain. En plus de me préparer à combattre, en plus d'une guerre civile, il me faut assister aux querelles internes du camp que nous allons épauler. Un despote dont le droit est encore hasardeux, un maréchal rebelle et idéaliste, un prince qui se retourne contre papa et par-dessus le marché, un enfant de onze ans venu du pays Gondor pour supplanter toutes les grandes personnes. Me voilà dans de beaux draps... ~
Mais, lorsque Fendor — que Hadhod trouva fort mature pour son âge — eut achevé sa prise de parole et que le silence revint, le chef des khazad se leva à son tour. Voyant que personne n'y faisait objection, il parla, dans un langage commun où tintaient par à-coups les rauques sonorités naines:
« Messieurs, je ne suis pas ici pour juger qui est le légitime maître de votre royaume et qui ne l'est pas. Ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas dans mon intention et par dessus-tout, ce n'est pas dans mes cordes: il me faudrait plus que ce bref exposé pour avoir une idée claire sur la question, mais une étude approfondie des règles et us au Rohan, et j'ai bien peur que nous ayons tous la tête sur un pieu avant d'en avoir terminé. Auquel cas savoir qui avait raison ne servira de rien, sinon à modifier la formulation de vos épithates. Non. Si vous me permettez un conseil, je vous en prie, mettez de côté vous discordes, vous aurez tout le temps de vous assommer de répliques lors du festin de la victoire — si tant est qu'on l'obtienne. Sieur Orwen, dans votre sagesse vous nous avez offert votre épée. Mais je ne puis diriger les Rohirrim sur leur propre terre, c'est pourquoi je propose que le Maréchal Mortensen d'Aldburg soit notre commandant pour cette bataille, et que ceux qui se battent sous la bannière de Moria, d'Orwen ou de Fendor respectent ses directives. Simple question de stratégie élémentaire. » The Half Cop |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1079 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mer 22 Aoû 2012 - 14:22 | | Ils étaient tous là à discuter pathétiquement de pouvoir . Learamn se demandait pourquoi le maréchal Mortensen avait tenu à ce qu'il assiste à la réunion . Il avait avancé la question de la sécurité , mais Learamn n'était pas le meilleur soldat du camp ça c'était sûr. Il avait choisi trois hommes forts : Eofend , Malgrand et Furten . Ceux ci étaient disposés dans toute la salle . Learamn observait les différents chefs d'un regard d'acier : tout d'abord le noble mais colérqiue Maréchal Mortensen ( il avait tué de sang froid Lena) , le jeune Orwen qui devait avoir le même âge que Learamn mais qui affichait une bien grande ambition de pouvoir , Fendor le présumé fils re l'ancien et légitime Roi accompagné de ce qui semblait être son homme de main ou de confiance. Hadhod Croix de Fer , le roi nain , que Learamn avait hélé dans les plaines du Riddermark. Tous de grands seigneurs ou d'importants personnages jugea Learamn , alors le jeune cavalier sembla comprendre pourquoi Mortensen le voulait ici. Pour avoir un dernier représentant , celui du peuple , le représentant des simples soldats qu'on enverrait se faire tuer pour on ne sait quoi. Sûr de lui Learamn s'avança et prit la parole.
-Seigneurs ! Vous parlez avec de bien jolis mots mais je vais parler maintenant au nom des soldats , au nom des hommes qui vont se battre pour vous. Pour ceux qui l'ignorent , je viens , moi Learamn du Rohan , d'Edoras , j'ai été formé là bas , on m'à appris à me battre là bas chez les ennemis. J'ai un bon nombre d'amis dans leurs rangs. Et c'est eux que je vais combattre , c'est eux que je vais tuer . C'est un grand malheur pour moi de devoir faire ça .. Mais sachez que je suis prêts , que nous sommes prêts à tuer nos frères pour vous . En contrepartie nous vous demandons qu'une chose , ne nous décevez pas. Nous ne voulons pas voir une nouvelle dictature se mettre en place. Nous ne voulons pas verser du sang Rohirrim pour revenir au point de départ. De grâce ! Prenez en considération mes paroles.
Learamn guetta leurs réactions The Young Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Mer 22 Aoû 2012 - 22:16 | | HRP: Rimbold est en vacances, il passe son tour. On continue dans le même ordre. Au plaisir. Gallen Gallen écoutait avec attention les paroles de chacun. Il avait extrêmement surpris par la réaction du roi naugrim. le maréchal eut un frisson qui lui parcourut l'échine, il savait que cet instant était important voire plus. Puis Orwen intervint, il ne surprit pas Mortensen, il était un jeune rohirrim brave mais vraiment idéaliste. Ensuite, Eoseld prit la parole, l'homme était impétueux, une légende dans le Rohan, son discours ne fut pas au goût du maréchal, Eoseld faisait preuve d'honneur et de courage mais ses mots étaient presque insultants envers les rohirrims , ils avaient été bêtes et avaient laissé Hogorwen prendre le trône. Il y a quelques années, Gallen se serait jeter sur son épée pour avoir juste la chance de rencontrer un homme de cette valeur. Mais aujourd'hui pour lui, les valeurs du Rohan devait être au service des rohirrims et non le contraire, et Eoseld était un homme qui mourrait pour remettre le véritable souverain même si celui-ci était inapte, le maréchal ne pourrait pas l'accepter, surtout après avoir vécu l'affrontement contre l'Ordre de la couronne de fer, sa méfiance contre les rois était au paroxysme. Gallen remarqua les mimiques du roi Hadhod, il semblait réagir aux mêmes éléments d'ailleurs l'intervention naugriim fut exactement ce qu'attendait le maréchal. Enfin le garde d'Eomer Learamn parla avec son cœur.Le jeune homme se révéla comme l'espérait Gallen ,il mit des mots justes sur les préoccupations du moments. Gallen laissa les paroles du jeune cavalier du Rohan planer dans l'air un bref instant. Un silence gêné s'installa. Le maréchal se leva de nouveau " Tout d'abord, je vous remercie tous d'être aussi honnête. Léaramn a raison nous ne sommes pas là pour savoir qui aura le trône du Rohan , mais pour gagner une guerre. Je remercie la confiance du roi de la Moria et accepte cet honneur, je ferai tout pour être à la hauteur. Nous combattrons donc avec l'ensemble de nos étendards. Hogorwen doit être vaincu ici. Je propose donc d'allumer les feux d'alarmes. Ainsi peut être aurons nus des amis qui viendront nous épauler dans cette épreuve"
Puis il poursuivit "Fendor et Orwen vous faites honneur au Rohan . Je serai fier de combattre à vos cotés. "Puis il s'adressa à Eoseld d'un ton plus froid "Eoseld, vous que j'admire depuis toujours ne sous estimez pas vos frères compatriotes et attention à vos propos, ne mettez jamais en doute mon patriotisme , ce n'est pas une menace c'est un fait"Gallen regarda Orwen puis Fendor, il lança un regard rapide au roi de la Moria "Nous allons sur cette carte, réfléchir à notre stratégie, mais auparavant je propose de sceller en ce lieu et en ce jour le serment d'Aldburg"" Moi, Gallen Mortensen maréchal de la troisième marche du Rohan je jure de combattre sans trahir les personnes présentes dans cette salle et de lutter jusqu'à la défaite d'Hogorwen"Joignant le geste à la parole, Gallen sortit Kaya pour inviter les autres protagonistes à partager ce serment. #Rimbold #Gallen |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3429 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Lun 27 Aoû 2012 - 20:54 | | Les paroles sèches d'Eoseld firent rougir le jeune prince malgré lui. Il respectait Gallen pour son courage et son expérience, mais surtout pour l'avoir accueilli dans sa cité et confier un eored. Eoseld avait beau être une légende parmi les rohirrims, le sang chaud qui coulait dans les veines d'Orwen l'incita à rétorquer: -Le problème n'est pas dans la légitimité de Hogorwen! Le sang royal coule dans ses veines, tout comme dans les miennes et celles de Fendor. Si mon père était un monarque bon et juste je ne m'opposerais pas à lui. Mais il est un tyran. Vous appelez mon geste une mise en scène inutile, mais c'est ce genre de traditions basées sur le sens de l'honneur qu'il nous faut défendre. Il se tût après ces paroles, se calmant peu à peu, tandis que le jeune Fendor se mit à parler devant l'assemblée. Bien qu'un peu nerveux, le garçon semblait croire en ce qu'il disait, et faisait preuve d'une éloquence et maturité surprenante pour son âge. Dans quelques années, il ferait un excellent roi. Mais ils n'avaient pas quelques années. Le pays se trouvait en guerre civile, et un enfant ne pourrait diriger le Rohan de façon efficace, pas par ces temps difficiles. Il hocha de la tête avec respect dans la direction de Fendor, malgré ses dernières paroles. Hadhod Croix-de-Fer avait raison. Ils devaient se concentrer sur la bataille à venir, cela ne servait à rien de partager la peau de l'ours avant de l'avoir tué...et Hogorwen n'était pas du genre à se laisser tuer facilement. Orwen ne pouvait qu’espérer que les Naugrims méritaient leur réputation de guerriers redoutables...il ressentait une certaine méfiance innée envers ce peuple; d'après lui, les affaires du Rohan devraient être résolues par les rohirrims, sans intervention étrangère. Cependant, pendant les mois récents, il avait appris beaucoup sur les réalités de la guerre, et il savait que sans Hadhod et ses soldats, ils ne pouvaient pas gagner. Le jeune prince redoutait néanmoins le prix de leur aide...que demanderaient ils en échange...? Le jeune prince resta silencieux pendant un long moment, laissant les autres participants de la réunion parler. Il baissa la tête en signe de respect en entendant les paroles de Gallen Mortensen. "Fendor et Orwen vous faites honneur au Rohan. Je serai fier de combattre à vos cotés." Le maréchal n'était pas un homme qui prononçait des flatteries vides et dépourvues d'honnêteté. Orwen fut surpris en entendant Learamn prendre la parole. Les gardes restaient habituellement silencieux pendant ce genre de réunion. Et pourtant, le discours du jeune guerrier le fit réfléchir. Le soldat disait vrai, et l'honnêteté et le courage émanaient de ses paroles. Un véritable rohirrim patriote. Non, il n'allait pas laisser le Rohan tomber à nouveau sous le joug d'un tyran. Les images des corps inertes de ceux qui ont péri sur le champ de bataille sous ses ordres le hantaient encore pendant la nuit...un sacrifice trop grand pour s'avérer être en vain. Encore une fois, le prince demeura silencieux, se contenant d'acquiescer par un hochement de la tête sérieux et et un regard honnête. Ce fut seulement lorsque le maréchal Mortensen sortit Kaya qu'Orwen plaça sa lame, toujours pas remise au fourreau, sur la sienne, en prononçant ces paroles: -Moi, Orwen Hogorwenson, prince du Rohan, jure de combattre sans trahir les personnes présentes dans cette salle et de lutter jusqu'à la défaite de l'usurpateur...ou la mort s'il le faudra.
Lorsque la cérémonie se termina, le jeune prince se pencha sur la carte, et dit: - Comment allons nous procéder...? Allumer les feux d'alarme semble être une bonne idée, même si je crains que nous devrons compter seulement sur les effectifs dont nous disposons déjà. Quels sont les nombres dont nous disposons, d'ailleurs? L'usurpateur, mon..père, n'est pas quelqu'un de patient. Il attaquera plutôt que d'opter pour un long siège, et il le fera avec une efficacité et puissance foudroyantes. Il faudra être prêts. Le peuple rohirrim n'est peut être pas le plus doué dans l'art des sièges, mais Hogorwen sait comment construire et utiliser des machines. Je suppose que seigneur Hadhod saura nous aider à barricader et renforcer nos défenses. Aldburg est une bonne forteresse, mais ce n'est pas le Gouffre de Helm. Elle a déjà été prise...Mes hommes et moi sommes plus habitués à la selle qu'à la défense des murailles. Nous pourrions peut être commencer par une contrattaque surprise sur les flancs ennemis...?
Orwen finit par se taire, laissant les autres membres de l'assemblée s'exprimer sur le sujet. Ses yeux brillaient d'enthousiasme; planifier des grandes batailles et combattre les ennemis du Rohan avait toujours été son rêve. Pendant un bref moment, il oublia ses chagrins. Il oublia qu'ils étaient plongés dans un conflit fratricide. Il oublia que le sort du Rohan entier dépendait des décisions prises dans cette salle... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Fendor Roi de la Marche
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~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Mar 28 Aoû 2012 - 0:56 | | Le silence avait régné un petit moment après le discours du jeune prétendant au trône. Il ne savait pas qu’elle en était la raison : scepticisme, surprise ou autre, mais il était d’avis que quelqu’un se décide à enchaîner. Il ne put alors que remercier le seigneur nain quand celui-ci se leva. Il parla franchement, ce qui plut au garçon. La réunion était militaire, non politique, et il était bien de le rappeler. Eoseld émit un grognement tandis que le nain parlait mais Fendor était incapable de déchiffrer son sens. Le seigneur Hadhod termina et alors que Fendor regardait les personnalités importantes installées autour de la table, il fut surprit d’entendre une voix qui ne provenait d’aucune d’elles. C’était un soldat du maréchal qui avait pris la parole. Le jeune héritier fut étonné qu’on laissât parler des soldats sans qu’on les y invite mais passa très vite dessus pour écouter ce qu’il avait à dire.
Un noble cœur, un cœur qui parlait vrai. Son discours laissa songeur le neveu d’Eoseld. Pour quoi nous battons-nous ? Pour un trône ? Pour libérer le Rohan d’un tyran ? Non, ce n’est ni pour une couronne, ni pour des terres, mais pour un peuple. Fendor voyait les choses autrement. Du haut de ses onze ans, il avait une vision toute nouvelle des choses. Jusque-là, il n’avait fait que suivre la voie qu’on lui traçait et il avait dû se comporter, et surtout réfléchir, comme un adulte. Mais il n’était qu’un enfant, et c’était ça qu’il avait à apporter à son peuple, une vérité et une innocence encore intacte, ou presque. Il aurait voulu dire à ce soldat qu’il avait entendu ses prières, mais il s’en empêcha, il devait se tenir.
Gallen avait laissé chacun s’exprimer et il pouvait maintenant conclure la partie politique. « Fendor et Orwen vous faites honneur au Rohan. Je serai fier de combattre à vos côtés. » Le cœur du garçon se gonfla soudain en entendant le maréchal. Paroles creuses ou sincères, il n’en savait rien et se moquait de le savoir, tout ce qui lui importait était la reconnaissance de sa valeur, surtout de la part d’un étranger au rang si important, et en présence de son oncle à qui il voulait toujours plaire. Puis le seigneur Mortensen adressa quelques mots à Eoseld qui, remarqua bien son neveu, ne le laissèrent pas de marbre. Il s’agita sur son siège et Fendor, connaissant bien son oncle, comprit l’offense qui lui avait été faite. Eoseld se retint cependant pour ne pas interrompre son hôte.
Mortensen annonça alors un serment auquel il invita ses convives à faire de même en sortant son épée. Orwen fut le premier à y répondre, en joignant à son tour sa lame. Eoseld se leva juste après, mais ce n’est pas le serment qu’il prononça en fixant le seigneur Gallen.
« Ne remettez jamais plus en question, quant à vous maréchal, la foi que je porte à mon peuple. La colère a parlé, mais jamais je ne sous-estimerai les Rohirrims. Jamais. »
Il tira alors son arme hors de son fourreau et la joignit aux deux autres.
« Moi, Eoseld, capitaine de la Maison du R... protecteur du Rohan, jure de combattre sans trahir les personnes présentes dans cette salle et de lutter jusqu’à la défaite d’Hogorwen. »
Fendor se leva à son tour, décidé à agir sans attendre qu’on lui dise quoi faire. Il dégaina son épée et la posa sur les autres.
« Moi, Fendor fils de Firion, prince de Rohan, jure de combattre sans trahir les personnes présentes dans cette salle et de lutter jusqu’à la défaite d’Hogorwen. »
Le petit roi avait mis son jeune égo de côté à l’annonce de son titre en choisissant le même qu’Orwen. L’heure était à l’union.
Quand le serment d’Aldburg fut scellé, la partie « stratégique » de la réunion commença enfin. Et c’est Orwen qui donna le premier son avis sur la question. Feux d’alarme, compétences de l’Usurpateur, contre-attaque... Fendor regardait son oncle et remarqua qu’il n’avait plus le même regard qu’aux discussions précédentes. Il avait l’œil vif et concentré d’un vétéran qui aimait ça. Il retrouva cette passion aussi dans le regard de son rival. Le jeune roi ne comprenait pas bien ce qui était tellement intéressant dans les morts qui allaient découler de cette bataille. De toute façon, passionné ou non, lui était sûr de ne pas prendre part à la conversation, en bataille, à part avoir étudié un peu les batailles qui s’étaient déroulées dans le passé, il n’y connaissait goutte. C’est Eoseld qui donna donc son avis.
« Les feux d’alarme ? À moins que vous me surpreniez en m’annonçant le contraire, ce sont sans doute des hommes d’Hogorwen qui y sont postés, donc pour les allumer... Mais bon, de toute façon, le temps que le Gondor réponde, si tant est qu’il réponde, la bataille aura pris fin depuis longtemps. J’ai vu la puissance de l’Usurpateur au Gouffre, son siège ici ne durera pas plus d’un jour. Et de toute façon, le roy Mephisto ne prendra sûrement pas partie pour la rébellion, aussi légitime soit-elle. Par contre, je suis plutôt d’accord avec Orwen. De nos places fortes, Aldburg est la moins défendable. Elle n’a ni la position naturelle de Dunharrow, ni les fortifications de Fort-le-Cor. Hogorwen s’attendra sûrement, mais rien n’est moins sûr avec lui, à nous trouver derrière nos murs. Laissons-lui croire ça et prenons-le par surprise. »
Fendor se demandait comment les cavaliers passeraient inaperçus pour créer la surprise mais il n’en toucha guère un mot. Ils savaient sans aucun doute ce qu’ils faisaient. Son oncle avait une très grande expérience des batailles et sans doute que les maréchal Mortensen et seigneur Hadhod également. Ils sauraient créer la meilleure stratégie à adopter.
Dernière édition par Fendor le Mer 29 Aoû 2012 - 11:56, édité 1 fois |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Ancien seigneur de la Moria
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~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Mer 29 Aoû 2012 - 11:04 | | C'est toujours le même rituel dans ce genre de réunions, l'on parle pendant un bref instant et l'on est obligé d'écouter pendant longtemps, nombre de chefs oblige. Néanmoins, les nains se montraient plus attentifs qu'à leur entrée dans la salle, écoutant les débats avec attention de peur de louper la moindre miette qui leur ferait défaut une fois sur le champ de bataille. Hadhod le savait plus que tout autre : combattre en terrain étranger demande une sacrée dose d'adaptation. Ce fut déjà le cas lors de son arrivée en Moria, voilà des décennies. Ce serait pire aujourd'hui, car ils combattraient dans une ville à ciel ouvert, la plupart pour la première fois.
Or donc Hadhod écouta les paroles de Learamn, écho de la voix du peuple et des gens dont l'avis ne se fait pas souvent entendre; et ses dires étaient emplies de sagesse, en même temps que de tristesse et d'abnégation mélangées. Le nain sentait bien le déchirement qui mettait à mal de cœur du cavalier, mais il sentait aussi que ce dernier avait fait son choix, un choix courageux. L'eut-il su au départ qu'il l'aurait sans doute moins pris de haut, plus tôt dans la journée.
Parla ensuite le maréchal. Il acceptait la position qui lui était offerte. Tous semblaient d'accord là-dessus à vrai dire; voilà qui était bien, car ils auraient besoin de sa connaissance des lieux pour espérer gagner. Le seigneur Croix-de-Fer n'eut toutefois pas le temps de réagir aux dernières paroles de Gallen Mortensen et à son idée d'allumer les légendaires feux d'alarme des Montagnes Blanches, car l'heure du Serment d'Aldburg avait sonné...
« Moi, Hadhod fils de Trehod fils de Thór de la lignée de Durin, Chef de la Maison de la Croix-de-Fer et Seigneur du Khazad-dûm, je jure de combattre sans trahir les personnes présentes dans cette salle et de lutter jusqu'à la défaite d'Hogorwen ! » énonça-t-il de sa voix rauque, sa grande hache Barazanthatûl se faisant légèrement remarquer parmi les fines épées des Rohirrim.
Ce serment le rassura grandement, sa plus grande hantise ayant été que l'un des alliés présents tente une manœuvre opportuniste pendant la bataille à venir, ce qui aurait pu les condamner tous. Cette menace écartée, il était temps de parler stratégie. Frehin pencha la tête de côté et murmura quelques mots à son oreille, forçant Hadhod à se concentrer à la fois sur ce que son compagnon lui disait et sur les discours d'Orwen et d'Eoseld. Le seigneur de la Moria lança un curieux regard à Frehin, un œil presque écarquillé, puis ses traits revinrent en place et il hocha pensivement la tête, comme pour finalement marquer son acceptation.
Ce ne fut que lorsque le fier oncle de Fendor en eut terminé avec ses considérations tactiques que le chef Naugrim exposa les siennes :
« Quant au nombre, j'ai avec moi quatre-vingt soldats, dont vingt-cinq appartiennent au corps d'élite que nous nommons Garde du Khazad. L'équipement de tous mes hommes a été minutieusement choisi pour être le plus polyvalent possible, toutefois je ne vous apprendrai rien en disant que notre spécialité reste, de loin, le combat en milieu exigu. Une bataille rangée dans la plaine signerait la perte de mon régiment, à plus forte raison face à des cavaliers émérites. Non, moi et mes troupes seront beaucoup plus à l'aise à l'intérieur des murs. Non seulement nous aiderons à barricader et renforcer les défenses, mais nous pourrons également tenir longtemps la porte de la cité, pendant que vous autres cavaliers attaquerez les flancs d'Hogorwen par surprise, comme vous le dites. Cela induira un grand risque pour les miens, car si vous échouez au-dehors, notre sort sera vite scellé. Mais telle est néanmoins l'idée que je soumets à ce Conseil ; et à vous, maréchal Mortensen. »
Sur ce, Hadhod posa ses yeux sur la carte, espérant apercevoir une représentation d'Aldburg assez grande pour se rendre compte de la nature de l'enceinte : il avait peur que la Grande Porte ne soit pas le seul point faible, la seule brèche où les serviteurs du tyran pourraient s'engouffrer. Auquel cas la partie s'annoncerait ardue. The Half Cop |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1079 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 31 Aoû 2012 - 10:46 | | Les paroles de Learamn eurent l'effet voulut elles laissèrent les seigneurs perplexes plusieurs instants. Le maréchal Mortensen intervint alors et voulut que chacun prononçât un serment de non-trahison. Chaque seigneur s'y essaya. Eofend , un garde , regarda Learamn comme pour lui demander que faire. Le jeune cavalier , d'un signe de tête , l'intime à sortit son épée. Margland , Furten et Learamn en firent de même.
-Nous , cavaliers du Rohan , combattant de la liberté , jurons de combattre au nom et sans trahir les personnes présentes dans cette salle , le sanguinaire tyran qu'est Hogorwen.
Ce fut d'ailleurs le fils de ce tyran , Orwen qui prit la parole en premier pour parler stratégie militaire. Il était encore jeune , peut être même plus jeune que Learamn lui même. Mais il parlait déjà comme un roi , dans ses yeux on lisait l'ambition , le courage et la détermination. Il proposa plusieurs alternatives militaire. Chercher des renforts semblait peine perdue vu le temps limité avant l'attaque ennemie , Hadhod Croix de Fer , le roi Nain , assura qu'aucun de ses combattants ne survivrait à une bataille en rase campagne , il voulait rester à l'intérieur de la forteresse. Learamn semblait pourtant être l'avis de Eoseld , l'homme de main du très jeune Fendor. Le cavalier ne se gêna pas pour prendre la parole.
-Ne nous faisons pas d'illusions les forces d'Hogorwen sont puissantes et nombreuses. Ses hommes ne sont pas des enfants de choeur mais de fiers combattants. Si il vient ici , là où il nous attend , il nous vaincra assurément . Nous en tiendrons pas longtemps. Ils nous tuera comme un chasseur qui abat un lapin dans son terrier. Non , il faut lui montrer que nous sommes bien là , que nous sommes une résistance digne de ce nom. Que nos cavaliers sortent les combattre , montrons lui que nous ne sommes pas des lapins qui se cachent dans leur terrier en attendant leur heure. The Young Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Ven 7 Sep 2012 - 17:51 | | Gallen souffla intérieurement, il avait réussi à créer une alliance certes fragile mais une alliance néanmoins c'était bien là l'essentiel. Mais il n'était pas dupe, ils reculaient pour mieux sauter, si ils remportaient la victoire, celle ci risquait d'être amère , la succession pourrait plonger le Rohan dans une nouvelle crise.... Mais pour l'instant il fallait cette victoire et ils étaient loin, même de la toucher des doigts. Ils partaient perdants, ils combattraient à un contre pratiquement 10, face à un homme qui n'a jamais connu la défaite, soutenu par un ordre mystérieux aux ressources infinies et surtout les hommes présents avaient déjà été défaits par Hogorwen à Dunharrow ou au gouffre d'Helm. Il fallait redonner l'espoir aux soldats , ce serait le rôle le plus important des hommes réunis en cet instant dans cette pièce. Le serment d'Aldburg fut scellé. Eoseld montra les dents mais il fut obligé de suivre le mouvement. D'ailleurs Gallen et le légendaire chef de la maison du Roi se fixèrent du regard pendant l'énoncé du serment. Il en decoudront mais plus tard.Incroyable lui le petit Mortensen défiait le chef de la maison du Roi qui était son idole il y a encore peu: le destin est étrange parfois. Puis chacun développa sa stratégie. Gallen en fut rassuré , tous avaient conscience de la tâche plus qu'ardue qui les attendaient. Le maréchal se tenait le menton dans le creux de sa paume de min droite, plongé dans une reflexion intense. Il synthétisa les options "Bien bien....Tout d'abord nous ne pourrons pas maintenir un siège . En effet Aldburg n'est pas le gouffre de helm elle ne supportera pas une telle attaque. De plus l'ennemi s'est introduit dans nos jours ces derniers jours, une partie de l'eau a été empoisonnée, nous ne pouvons pas être sûrs de nos ressources. Nos atouts sont presque opposés, notre vaillance et notre supériorité martiale liée à une mobilité et la puissance de nos alliers naugrims en combat rangé. Il faut amener Hogorwen au niveau de la porte pour qu'il se fasse tailler en place par Hadohd de croix de fer et ses glorieux guerriers. Il faudra qu'il se retrouve entre l'enclume et le marteau, nous devrons prendre la plaine par la lance et l'épée et stopper les dufférentes vagues. Puis Gallen se tourna vers Orwen "Orwen je connais votre père, il est plus que talentueux, mais il a un défaut , l'impulsivité, je vous propose de vous situer au niveau de la porte avec vos hommes , il foncera droit sur vous avec ses meilleurs hommes et ainsi il se retrouva de plein fouet avec nos amis naugrims. En parallèle, le reste de nos forces fonceront selon une ligne brisée permettant à chaque homme de couvrir celui sur la droite à la lance, Eogam est le meilleur dans ce domaine, il sonnera la charge. Ils seront flanquer par nos meilleurs épéistes qui seront sous le commandement conjoint de Eoseld sur la gauche et de moi même sur la droite. Sachez que le terrain est extrémement glissant, Hogorwen n'a jamais combattu ici, moi oui il ya cinq ans: nous devrons tenir les rennes de nos montures avec vigueur. Nos adversaires seront désarçonnés au début enfin je l'espère cela nous donnera le temmps de les désorganiser et d'isoler Hogorwen . De tout façon notre objectif est Hogorwen si nous le mettons hors d'état de nuire nous avaons une chance de terminer sur le champ cette bataille abjecte contre nos frères !!Nous devrons haranguer nos hommes pour leur donner espoir et bravoure car combattre ses compatriotes est horrible.Le regard bleu cobalt du maréchal scrute les réactions des chefs présents, les invitant à intervenir...... HRP: vous avez un message à effectuer cahcun on conserve le même ordre. Ensuite je clôture le post et on commence la bagarre ) Au plaisir Gallen HRP |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
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~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mar 11 Sep 2012 - 2:28 | | Aucun détail de la cérémonie du serment n'échappa à Orwen, qui avait toujours jugé ce genre de rituels comme fascinants et importants. La facilité avec laquelle Hadhod Croix-de-Fer souleva sa hache majestueuse l'impressionna, et il fut satisfait par le fait que Fendor avait décidé d'utiliser lui aussi le titre de Prince du Rohan. Malgré le froid qui régnait entre Orwen et Eoseld, le jeune prince fut content d'entendre que le vétéran était d'accord avec lui. Faire face aux ennemis en selle, lance ou épée à la main, plutôt que dissimulés derrière les murailles. Voilà un sort digne d'un rohirrim! Les paroles du Seigneur de la Moria le déstabilisèrent cependant...Quatre vingt nains seulement? Même le jeune prince avait plus d'hommes sous ses ordres. Il n'arrivait pas à décider si la décision de Hadhod Croix-de-Fer de venir de sa patrie lointaine jusqu'à Aldburg avec si peu de troupes était une marque de courage ou de folie. Une chose était sûre: le naugrim ne cessait de monter dans son estime, et il serait content de combattre à ses côtés. Le garde, Learamn, prit à son tour la parole, sans apporter grand chose au côté stratégique de la réunion, mais faisant à nouveau preuve de courage et détermination. Les nouvelles sur les effectifs modestes des guerriers de la Moria ne suffirent pas pour éteindre l'enthousiasme d'Orwen, mais les paroles du maréchal Mortensen eurent un effet plus dévastateur sur le jeune prince. Ainsi, il devait rester dans l'enceinte de la forteresse, plutôt que de mener une charge de cavalerie contre les troupes ennemies? Cela ne lui plaisait point...Bien sûr, il aurait l'occasion de combattre auprès du seigneur nain, mais cela ne changeait rien au fait qu'il allait servir d'appât. Cependant il avait offert son épée au maréchal, et les ordres devaient être respectés. Il serra donc les dents, et hocha de la tête. Il ne voulait pas admettre, même dans les profondeurs de son esprit, que les paroles de Gallen Mortensen avaient éveillé une autre inquiétude en lui...celle de la possibilité qu'il devrait affronter son père sur le champ de bataille. Il ne s'agissait pas simplement du fait que Hogorwen était un bretteur célèbre, un adversaire qui donnerait du fil à retordre à chacun des grands guerriers assemblés dans cette salle. Cet homme, l'usurpateur, était malgré tout son père. Critiquer ses actions et combattre ses sbires était une chose, mais lui faire face...Il chassa ces pensées, si ce n'est que pour un instant, pour prendre la parole une dernière fois devant l'assemblée: -Je tiendrai cette position avec mes cent hommes ainsi que les guerriers de Hadhod Croix-de-Fer, maréchal. Vous avez raison, nous devons remonter le moral de nos hommes, la Marche n'a pas connu un conflit fratricide pareil depuis des centaines d'années, et le froid ne fait qu'empirer les choses...nous n'avons pas de temps à perdre, en tout cas. L'usurpateur se prépare pour cette bataille depuis longtemps, il ne mettra pas longtemps à rassembler ses eoreds, et la route d'Edoras l'emmènera vite à nos portes. Hogorwen pense avoir l'unique opportunité d'écraser tous ses ennemis rassemblés dans un endroit, il ne perdra pas de temps. Je vous conseille d'envoyer des éclaireurs sur la route menant vers la capitale, seigneur Mortensen...et de rassembler les hommes qui doivent combattre en dehors de la cité dès cette nuit. J'aiderai volontiers le seigneur Hadhod et ses guerriers avec les fortifications, je pense que du travail physique détendra les hommes et leur permettra de créer des liens avec les guerriers naugrims...Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Sam 15 Sep 2012 - 17:49 | | Fendor avait essayé d’écouter au mieux les différentes interventions et avait compris l’essentiel de la stratégie. Il n’en pensait pas grand-chose, se demandant seulement quel serait son rôle dans cette bataille. Il voulait aider tous ces gens, participer, mais il n’avait pas très envie de se battre. Il ne pouvait pas en parler à son oncle, Eoseld ayant l’esprit martial, il ne comprendrait pas. Il se tut donc, laissant les choses suivre leur cours, tandis que son tuteur prenait la parole.
« Le plan me convient. Mes hommes et moi prendront part à la charge comme convenu. Vous comprendrez je l’espère que Fendor reste à l’écart des combats, il est encore bien trop jeune. »
Le garçon se senti libéré d’un poids, la « boule » qu’il avait au ventre avait disparu, le laissant dans un état de sérénité bienvenu. Puis un autre sentiment vint le troubler. Celui de la honte. Sous prétexte qu’il n’aimait pas se battre, qu’il était trop jeune, il ne mettrait pas sa vie en danger alors que tous les autres se jetteraient à corps perdus dans la bataille, faisant fi des risques, pour un idéal que lui-même suivait. Fendor se maudissait. C’en était trop. Le jeune prétendant au trône se leva d’un bond, repoussant son siège en arrière.
« Veuillez m’excuser, le Capitaine Eoseld me représentera pour la fin de la réunion. »
Et il s’écarta de la table à la surprise de l’assemblée et de son oncle. Il quitta ainsi la pièce sans fournir l’ombre d’une explication. Il savait que son départ irriterait son tuteur, mais pour l’heure, il ne s’en souciait guère. Il croisa ses Chevaliers au sortir de la salle et passa devant eux sans les regarder. Felarel fit un signe à ses compagnons et emboîta le pas de son roi sans chercher ni à savoir ce qui se passait, ni à se mettre à sa hauteur.
Dans la salle, la réunion continua. |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Ancien seigneur de la Moria
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~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Sam 15 Sep 2012 - 18:57 | | Que ce soit du courage ou de la folie, le seigneur Croix-de-Fer et les quatre-vingts guerriers de son régiment n'avaient plus le choix désormais : il faudrait obtenir la victoire, ou bien mourir à la tâche. Car il se doutait bien que, pris dans un siège, ils ne pourraient pas s'en sortir par un pirouette, et encore moins demander la pitié de leur cruel ennemi. Ce que la culture naine empêche, de toute façon...
« Certes, maître Learamn, dit Hadhod lorsque l'homme eut fini de parler. Vous avez raison, nous ne pourrons tenir la porte éternellement, et les troupes d'Hogorwen nous vaincrons assurément. Mais en revanche je vous le dis, nous pourrons tenir longtemps. Vous verrez. Dans l’encadrure de la porte, leur nombre colossal ne leur sera plus d'aucune utilité ; ils seront obligés de combattre sur deux fronts. Et plus nous tiendrons longtemps, plus le doute le rongera ! »
De belles et fières paroles, typiques du peuple sous les montagnes dans les temps de conflit. Pourtant, bien qu'il sut en son cœur que la survie était possible, le fils de Trehod ne se berçait pas d'illusions... la partie serait très compliquée à jouer et, en sous-nombre, la fin risquait d'être amère. Pendant un instant, il aurait presque souhaiter savoir à l'avance quelle serait l'issue. Mais cette sensation passa bien vite. Finalement, dans ces moments-là, mieux vaut ne penser qu'à combattre vaillamment pour ceux qui se tiennent à vos côtés, et à rien d'autre.
D'ailleurs, celui qui combattrait aux côtés des naugrim à la porte serait Orwen. Le jeune prince Orwen. Pas vraiment ce que Hadhod avait imaginé en quittant Khazad-dûm. Pas vraiment expérimenté, pas vraiment intimidant... pas vraiment la dégaine ni la couleur de cheveux de l'image stéréotypée qu'un nain se fait d'un Seigneur des Chevaux. Mais lui, comme tous les autres, n'avait pas choisi la voie de la facilité, par idéologie ; et rien que pour cela, Hadhod était fier de tenir la Grand'Porte avec lui.
« Envoyer des éclaireurs me semble une très bonne idée. Ainsi, nous pourrons mieux jauger le temps qu'il nous reste avant l'inévitable rencontre, et nous pourrons utiliser ce temps pour consolider nos défenses. La préparation sera aussi importante que l'action elle-même. Ah ! S'ils avaient ne serait-ce qu'un mois, mes camarades pourraient doubler la porte d'un mur de pierres qui ferait pâlir Hogorwen en personne. L'idée est risible, nous n'avons guère un mois et je le sais très bien, toutefois nous pouvons ériger des obstacles et des fortifications avec les matériaux que nous avons sous la main ; des obstacles qui se révèleront d'une importance cruciale le moment venu. Toutes les idées seront bonnes à prendre. Mais il faut nous y mettre MAINTENANT. » The Half Cop |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 21 Sep 2012 - 15:23 | | Le maréchal Mortensen exposa sa stratégie , ne pas se soumettre à un siège perdu d'avance mais ne pas charger à rase campagne non plus . Il voulait que les troupes d'Hogorwen bute contre la porte et se fasse déborder. Learamn ne doutait pas de la stratégie du maréchal , il avait beaucoup d'experience et était un officier aguerri malgré son instabilité qui l'avait poussé à tuer la jeune Lena de sang-froid par vengeance mais dans le fond si Learamn était à sa place en'aurait il pas réagi pareillement? Il l'ignorait. Orwen approuva cette stratégie tout comme le roi nain Hadhod Croix de Fer. Le jeune Fendor , mal à l'aide depuis le début , s'éclipsa laissant son porte-parole Eoseld. De toute façon Learamn doutait que le conseil ne s'éternise plus longtemps . Les troupes ennemies avançaient et arriveraient bientôt , il fallait organiser la défense le plus vite. Eofend prit la parole pour la première fois .
-Les Troupes du traître Hogorwen ne prendront jamais la forteresse d'Aldburg. Eofend était un soldat plus âgé que Learamn. La trentaine , un profil grec , un bouc brun au bout de son menton c'était un soldat loyal et courageux , Learamn savait qu'il ferait un excellent frère d'arme.
-Nous suivrons les seigneurs de la résistance dans leur plan jusqu'à la mort. Nous vous sommes , corps et âmes , dévoués Messeigneurs , conclut Learamn.
Un pincement à l'estomac prit Learamn , les ennemis approchaient , il allait se battre , il risquait de mourir , il allait tuer des frères de sang et des anciens amis ainsi se déroulera la guerre du Rohan... The Young Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Sam 22 Sep 2012 - 18:26 | | Les sourcils du maréchal dessinèrent un S interrogateur lorsque le jeune Fendor quitta la réunion précipitamment. Les affres du pouvoir sont dures à porter parfois surtout pour un jeune garçon. Mais là n'était pas le plus important, la guerre les attendait. Le serment était scellé il ne pouvait plus reculer. La bataille se jouerait autour d'Orwen et des ports de la cité avec des allies peu communs des naugrims de la Moria. peut être que ces ennemis déjoueront la plan de bataille de leur génial adversaire.
Gallen de son index indiqua la vieille tour de garde. Plongé dans ses réflexions , il indiqua
"Les cavaliers se posteront ici , Eoseld et moi mèneront la charge, le jeune Fendor sera en sécurité là bas et assez proche de ses troupes. Le roi Hadohd de croix de fer et Owen commanderont la défenses de portes d la cité"
Gallen ménageait la chèvre et le chou il redonnait au jeune Fendor son rang de chef de guerre et donnait la responsabilité de la défense à Orwen
Puis le maréchal se redressa
"Mes seigneurs, je déclare la réunion levée. j'invite chacun à retrouver ses troupes. La première chose à faire est de renforcer la protection de la porte principale. Tous doivent être réquisitionnés à ce labeur. Nos alliés naugrims mèneront les travaux au vu de leur expérience du combat en milieu exigu. En fin d'après midi, Eoseld et moi même emmenons nos hommes à l'ancienne tour de garde. Messieurs, nous avons beaucoup de choses à faire et peu de temps"
Il ponctua d'un "Pour le Rohan"
Il interpella le jeune Léaramn
"Regroupe nos 500 meilleurs cavaliers , vérifie qu'ils s'équipent et rejoins moi dans quatre heures devant les portes. pendant la bataille tu resteras près de moi. Hâte toi cavalier".
Gallen passa près d'Orwen , il lui un signe de tête respectueux et ajouta d'une voix maitrisée
"Orwen mon garçon, tout dépend de toi, avant la fin de cette bataille tu auras des choix douloureux à réaliser. Je serai là pour t'aider mais tu devras les assumer seul"
Puis il rattrapa Eoseld qui djà quitté la pièce
"Eoseld , attendez moi "
il plongea son regard bleu cobalt dans le regard du guerrier légendaire auquel il rendait dix bons centimètres.
"Eoseld, ce sera un honneur pour moi de charger avec la maison du roi et tout particulièrement vous"
Puis son regard s'atarda sur le roi de la moRia, les naugrim redevinrent bavards, presque dissipés, étrange peuple heureux de combattre
"Seigneur nain, j'espère partager une bière de vote contrée après cette bataille"
Le maréchal ponctua sa diatribe d'un sourire chaleureux.
Puis Gallen sortit, sa cape d'hermine se gonfla à cause du vent. Il aperçut même quelques flocons tomber. Déjà les travaux au niveau de la grande porte commençaient. D'un œil noir il fixa les cieux toujours aussi hostiles.
Puis il vit s'avancer un demi elfe, Amadeo, Gallen le salua avec respect, le rôdeur s'ouvrit au maréchal de ses inquiétudes.
D'une voix forte il répondit
"Bien Capitaine, mettez vous sur le champ sur le commandement d'Orwen il vous indiquera votre mission"
Puis d'un ton plus doux
"Heureux que vous soyez là Amadeo, allez Hatez vous de rejoindre votre poste"
Puis Gallen se retourna , il entendait une clameur se lever, un début de tumulte, et il découvrit une compagnie assez disparate. Ce n'était pas des soldats de l'armée régulière. Le maréchal reconnut le célèbre Thorseld Eodsen et sa compagnie, il s étaient aussi bruyant que les nains . L'homme était répute pour sa grande gueule et surtout ses talent de bretteur et de meneur d'hommes. Certains le traitait de mercenaire à la petite semaine. Gallen lui le respectait il l'avait vu combattre , il était doué mais surtout il avait la rage. Certains rêvaient d'un duel entre les deux , mais jamais il n'eut lieu, Thénéor l'avait interdit. Mortensen l'appelait l'Ours car son style de combat était parfois efficace mais rustre. Thorseld se moquait du maréchal en le traitant de "danseur de bal" en référence au surnom que dame Cella lui avait octroyé: "le danseur de guerre".
Le groupe stoppa à quelques mètres du maréchal . Gallen resta un instant silencieux. Puis il prit la main de Thorseld avec vigueur et dit
"C'est bon de te voir ici mon ami, Toi et tes hommes vous venez avec moi ; nous combattrons sur les plaines du Riddermark en vrais cavaliers du Rohan"
Puis le froid redoubla, Gallen resserra sa capeline, il était heureux de la présence de tels guerriers mais serait ce suffisant. Le maréchal eut un frisson dû au froid et à une inquiétude grandissante.
Dernière édition par Gallen Mortensen le Dim 23 Sep 2012 - 0:28, édité 2 fois |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Sam 22 Sep 2012 - 18:27 | | Ce post est fermé.
Donc voici comment va se dérouler la bataille.
Tout d'abord Amadeo et Thorseld j'ai effectué notre rencontre pour gagner du temps.
Sirion et moi allons ouvrir un post chacun correspondant aux deux fronts de la bataille. Un correspondant à la porte d'Aldburg (Sirion) et un sur la tour de garde (moi même)
Pour tous les participants , vous pourrez dans votre premier post relater vos préparatifs.
Voici la répartition dans les deux posts, merci de respecter l'ordre pour un soucis de coordination. Si vous avez des questions les MP de Fendor, Forlong, Sirion et de moi même sont ouverts. N'hésitez pas à vous mper entre vous également pour plus de cohérence.
Si des joueurs veulent rejoindre ce rp n'hesitez pas , contactez nous.
Post "La porte du destin": Sirion, Orwen, Rimbold (si il revient); Hadohd, Boldur, Amadeo, les différents agents de l'OCF (ils savent , je ne les nomme pas pour laisser la surprise)
Post "La tour des maléfices: Gallen, Fendor, Thorseld, Learamn, les agents de l'OCF (idem )
Voila que la danse écarlate commence.....
Au plaisir
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